Bienvenu(e)s chez les Lémoniaques


Bienvenu(e)s chez les lémoniaques !!


Caro30 et Spuffygirl92 vous proposent la recette suivante :

Deux auteurs folles à lier, une dose de lemon très adulte (âme sensible s'abstenir), une cuillerée d'amour et d'action.
Mélangez bien !!

Vous obtenez Service schizo pour votre plaisir, une fiction de dingue? Oui c'est le mot.

Et vu que nous sommes complètement accrocs à Edward et Bella.
Voici le récit des délires d'un soir d'hiver...

mercredi 21 juillet 2010

CHAPITRE9





EDWARD POV

Le temps se rafraichit rudement dans la région, l’hiver approche et bientôt avec elle, la neige fera son apparition. Bella dort encore dans le grand lit en bois de la région. Elle semble si sereine, sa respiration est calme. J’aime la voir dormir ainsi dans mon lit. (N/Savine : y aurai pas une ch’tite place en plus *sifflote*)(N/Anghju : On peut se serrer !)

Je sais que les problèmes ne font que commencer, mais je ne peux pas m’imaginer la laisser repartir, j’en suis incapable, pourquoi ? J’en sais rien, cette fille me touche, son histoire me touche. Enfin elle m’atteint, Bella a ce petit quelque chose qui fait qu’on ne peut pas être indifférent à elle.

J’ouvre la porte fenêtre qui donne sur ma chambre et allume une clope. Tout en contemplant le lac et Bella de temps en temps. Je sais dans quelle galère je me suis foutu, je sais aussi que Booth a raison, et j’ai la certitude que cette histoire finira sûrement mal. (N/Savine : tout de suite les grands mots !!!)

Mais j’y peux rien, c’est plus fort que moi. J’ai fait une promesse à Bella et je compte la tenir. J’écrase ma clope et entre à nouveau dans la chambre.

Je décide d’aller dans la cuisine et de préparer le petit déjeuner. Rien de trop compliqué, du café et quelques Pancakes. Je remercie ma mère intérieurement de m’avoir appris le strict minimum en matière de cuisine.

Je prépare un plateau et le porte dans la chambre. Je dépose mes mets sur la table de nuit, et m’assois sur le lit. Je caresse délicatement son front du bout des doigts. Ses yeux s’ouvrent doucement pour s’habituer à la luminosité.

_ Bonjour Bella.
_ Bonjour.
_ Bien dormi ?
_ Oui, peu mais bien.

Elle rougit, je passe un doigt délicat sur sa joue.

_ Je devrais dire que je suis désolé…mais…
_ Mais…je ne te le demande pas.

Un sourire illumine son visage, je me penche légèrement sur elle. Bella m’attrape par le cou et m’attire vers elle. Nos bouches se ravagent l’une et l’autre, nos langues se livrent une bataille imaginaire. Nous mettons un terme à notre échange, car nous sommes tous deux à bout de souffle.

_ Tu dois avoir faim ?
_ De toi ?
_ Bella…t’es impossible. Ris-je
_ Ô parce que toi non peut-être ? Boude-t-elle.
_ J’ai jamais dit le contraire. Mais je dis aussi qu’il faut que tu manges, surtout qu’on pourrait peut-être sortir ?

Elle se redresse, ses yeux brillent de cette lueur qui aspire à la liberté.

_ Sortir ? Comme aller dehors ?
_ Oui comme se geler les fesses aux bords du lac. (N/Anghju ; ça donne envie tiens…)
_ Si t’es là pour me les réchauffer après…
_ Comme avec un jacuzzi ?

Au souvenir de la nuit dernière, Bella rougit. Ce moment a vraiment été particulier, et je pense que je ne suis pas près de l’oublier. (N/Savine : moi non plus *soupir*)

_ Putain Edward ! Comment tu veux que je pense chastement après ça ?
_ Qui te l’demande ?
_ Toi y’a pas deux minutes !

C’est vrai, elle a raison. Mais je ne peux pas m’en empêcher. C’est plus fort que moi, et ces rougeurs sur ses joues sont les plus belles couleurs que je n’ai jamais vu. Je lui pose son petit déjeuner sur le lit. Elle semble surprise.

_ Wow ! Tu comptes me faire grimper l’Himalaya ?
_ Non, mais t’as besoin de reprendre des forces.
_ Oh vraiment ? Sous-entend-elle.
_ Vraiment.

Je dépose un simple baiser sur son front, et lui tends un Pancake. Elle mord dedans à pleines dents, et me gratifie d’un sourire lumineux.

Je ne la quitte pas des yeux pendant qu’elle mange. La voir ainsi si détendue et libre me fait plaisir, et pourtant je sais que l’on n’est pas en vacances. (N/Savine : arrêtes d’être rabat-joie et profite!!! XD)

Elle a fini, et décide d’aller se laver. Je débarrasse, et range la cuisine.

Je vérifie mes messages, mais rien à signaler. Tout est en ordre, de toute manière je sais qu’ils m’appelleront seulement s’ils trouvent quelque chose.

Bella arrive dans la cuisine. Elle porte un jean, et un gros pull en V très épais. Elle a remonté ses cheveux en une queue de cheval assez haute.

Je vais lui chercher son manteau, je lui passe une écharpe et l’enroule autour de son cou.

_ Merci. Souffle-t-elle.
_ On y va ?
_ Oui.

On sort de la maison, l’air glacial nous saisit un moment. Bella inspire une grande goulée d’air. On avance vers le lac. Elle observe tout autour d’elle. Elle a l’air d’apprécier.
Quant à moi j’aime ce moment, où nous ne sommes que Bella et Edward, des amis…des amants. Ce que nous sommes réellement je n’en sais rien, ou je refuse de le savoir.

_ C’est magnifique.
_ Je ne dirais pas magnifique quand tu es là, à tenir la comparaison. (N/Savine : cette phrase me dit quelque chose!! J’espère qu’il ne parle pas de profondeur après ça?! Ok je me tais !!!!) (N/Anghju : c’est ce qui vient après non ?!)

Elle rougit à nouveau. Putain qu’j’aime ça ! Mais c’est vrai, elle est magnifique, une créature céleste.

Tu déconnes Cullen ! Reste zen mon pote ! Tu parles comme une fille !

Je prends sa main dans la mienne. J’ai besoin de la toucher tout le temps.

_ Tu m’as dit que ta mère était décoratrice d’intérieur et architecte ?
_ Ouais. Elle adore rénover, les maisons, les vieux meubles.

Elle se mord la lèvre inférieure.

_ Elle sait ce que tu fais comme boulot ?
_ Pas exactement. Elle sait que je bosse au FBI, mais elle pense que je suis consultant comme mon père. Elle s’inquièterait trop et en plus elle passerait son temps à m’appeler. Elle pense que je suis en déplacement pour mon job.
_ Moi je sais juste que ma mère ne travaillait pas.
_ Et ton père ?
_ Quoi mon père ? Tu veux dire à part bosser pour la mafia ?
_ Ouais.
_ Je sais pas vraiment. Pas grand-chose. Il n’a plus était le même après. Il m’a appris à me battre, à me servir d’armes à feux. Mais c’est tout, il n’y a plus eu aucune tendresse. Il était rongé par son passé. Je sais qu’il m’aimait, mais il ne le montrait plus c’est tout.
_ Et quand tu étais plus jeune ?
_ Je me souviens d’un père attentionné, qui m’emmenait souvent en balade avec lui. Mais je sais qu’il n’était pas heureux, et Aro Volturi en était la cause, ça avait un rapport avec ma mère. Mais te dire quoi ? J’ai oublié.
_ Et Alec ?

Elle réprime un frisson, et ôte sa main de la mienne. Le silence s’installe un moment avant qu’elle ne réponde.

_ Alec est le fils d’Aro, il est pressenti à prendre la place de son père à la mort de ce dernier. D’après ma mémoire qui se réanime de jour en jours, Aro avait prévu depuis que nous étions enfants de nous marier. Mais je crois que ça n’enchantait guère mon père.
_ Tu penses que c’est pour ça que ton père les a trahis?
_ Non, il n’y avait pas que ça, et de toutes façons ça n’a servi à rien.
_ Ne dis pas ça, la preuve tu es là non ?
_ Oui mais mon père a fini avec une balle dans la tête, quant à ma mère j’en sais rien. Enfin bref pour revenir à Alec, enfant il était très gentil, on s’amusait bien. Mais quand il nous a trouvés…
_ C’est lui qui vous à retrouver ?
_ Oui, il était là. Fier d’avoir mis la main sur nous, sur moi surtout. Ils nous ont ramenés en Italie. Ma mère était terrorisée, Alec s’est bien vite montré entreprenant avec moi. Il m’a expliquée tout, tout de suite, que j’allais devenir sa femme, que je serais soumise à lui, sans aucun moyen de m’enfuir. Il avait tellement changé, il était devenu un homme dur, haineux.

Bella a les yeux dans le vide. Je me retiens, j’ai envie de prendre le premier avion pour l’Italie, et lui foutre deux balles dans le carafon. (N/Anghju : mais fais donc chéri !)

_ Mon père a été torturé pendant des jours, ma mère séquestrée dans la maison d’Aro. Jane a passé son temps à m’insulter, elle me frappait. Soit disant pour ma rééducation. Puis ils ont décidé qu’il était temps de se débarrasser de Charlie. Alec l’a tué et ils m’ont forcée à regarder. (N/Savine : mais c’est atroce!!! Vais chercher des kleenex)(N/Anghju : ‘vais chercher mon Beretta…)

J’essuie une larme sur la joue de Bella. Elle plonge à nouveau dans son esprit pour raviver ses souvenirs.

_ Alec m’a fait une proposition. Poursuivit-elle. Enfin il me l’a imposé. Si je l’épousais il laisserait ma mère en vie, et que de toute manière il m’épouserait de gré ou de force. J’ai accepté, ça a été le deuxième jour le plus horrible de ma vie. Mais le pire c’est de faire semblant, de se montrer au monde amoureuse de lui, et heureuse.
_ Ouep ça n’a pas été rose tous les jours. Dit Isabelle ou Mary.
_ J’étais vierge et je voulais pas lui offrir ce cadeau, alors j’ai couché avec un des gardes du corps juste avant. Le plus gentil, et moins pourri de tous, enfin si ça existe. Je me souviens de son prénom Démétri. Alec l’a su bien-sûr, je lui ai dit. Il m’a giflé en me traitant de salope. Ca lui a fait mal, et moi j’ai jubilé. (N/Savine : dans les dents Alec!!) Il n’a jamais su avec qui c’était arrivé.
_ Ok, tu parles d’un mariage, toi.
_ Oui, mais elle les a bien eus ! Elle a foutu une de ces merdes ! S’exclame Mary ou Isabelle.
_ Vraiment ?

Bella baisse les yeux, et secoue la tête.

_ Disons que je voulais me venger. Si je me suis retrouvée en dessous de ce tas de cadavres c’est entièrement de ma faute. J’ai déclenché cette guerre. Murmure-t-elle.
_ Comment ?
_ Je savais qu’il existait une guerre de territoire entre les Volturi et les Ivanovich sur le sol américain. Après avoir prouvé ma loyauté envers le clan des Volturi, j’ai…
_ De quelle manière ?
_ De la pire façon qu’il soit. J’ai tué un homme de la Camorra. Je le devais, c’était la seule façon de mettre mon plan à exécution. Je paierai pour ça, je le sais. Mais j’en avais rien à foutre. De toute manière je ne comptais pas survivre alors…Enfin bref. Alec, Jane et moi-même sommes partis pour les Etats Unis, pour étendre le trafic de drogue. Ils étaient très occupés. J’en ai profité pour me mettre en relation avec les Ivanovich. J’ai gagné leur confiance en couchant avec Sasha, le fils du parrain des Ivanovich. Je leur ai donné toutes les infos dont je disposais. Ils devaient les tuer dans une espèce de guet-apens.
_ Alors qui a prévenu le FBI de ce qui allait se produire ?
_ Je crois que c’est moi. Mais les choses ont dérapé, et Alec n’a pas été tué, Jane non plus, et moi…bah la suite tu l’as connais.
_ Oui, ils ont arrêté Sasha Ivanovich. Mais il a toujours nié son implication. Ce qui veut dire que si les Ivanovich ont compris d’où venait le traitre. On risque d’avoir à faire à eux. Depuis quand te souviens-tu de ça ?
_ Cette nuit, en fait juste après notre séance jacuzzi.
_ Mon dieu ! Sasha au lit…c’était WAOUH !
_ Ta gueule Isabelle. Crache Bella. Tu vois qui je suis. Je ne suis pas une oie blanche, et je suis loin d’être quelqu’un de bien.

Elle me tourne le dos, ses yeux rivés vers le lac. La réalité était dure pour elle. Mais pour moi ça ne change rien.

_ Tu devais survivre Bella, c’est l’instinct de conservation.
_ Survivre ? Pourquoi faire ? Pour finir amnésique, et complètement schizo ?

Je me place face à elle, et prends son menton entre deux doigts pour la forcer à me regarder.

_ Ne dis pas ça. Tu n’as pas le droit de penser ça !
_ Pourquoi ?
_ Parce que !

Je sais pas quoi lui répondre. Ses yeux bruns pénètrent mon âme, et c’en est douloureux. Elle cherche une réponse que je suis incapable de lui donner.

_ Bella. Continué-je. Tu n’as pas survécu à tout ça pour rien. Tu as prévenu le FBI. Tu t’es retrouvée dans une histoire qui ne concernait que ton père.
_ Franchement j’en sais rien Edward.

Mes lèvres se posent sur les siennes, elle s’accroche à mes cheveux, les fourrageant avec force et son désespoir me crève le cœur.

_ Moi, je sais.

Je l’enlace tendrement. Elle pose sa tête sur mon torse. Je sais, tout est très compliqué à gérer. Mais Bella va s’en sortir, elle le droit.

BELLA POV

Je crois finalement que je préfèrerais ne rien me souvenir. Toutes ses choses que j’ai faites me reviennent en pleine figure, et ça fait mal. Très mal. Malgré les bras réconfortants d’Edward.

C’est tellement troublant d’être dans ses bras.

Je ne me suis jamais sentie aussi bien avec un homme avant. (N/Savine : *soupir d’envie*)

J’ai couché avec les autres parce que je le devais, pas parce que j’en avais envie. Mais avec Edward tout est tellement différent.

Même la façon dont il me regarde. Je n’étais que des trophées aux yeux des autres.

Même la sensation de plaisir que j’éprouvais dès lors, n’a aucun rapport avec ce que je vis dans le lit d’Edward. (N/Savine : tu m’étonnes!!!)

Je frissonne, l’air est frais. Edward me serre encore plus fortement. Je me perds dans l’effluve de son parfum.

_ Tu as froid. Veux tu qu’on rentre ? On pourrait prendre un Jacuzzi ?

Je lève la tête vers lui, il a ce sourire en coin qui me retourne le cerveau à chaque fois. L’intensité de son regard laisse présager un nouveau moment très coquin. (N/Savine : Youhou!!!!)
Ce type me fait fondre.
Mon envie de lui ne fait que s’accroitre.
Plus je l’ai, plus j’le veux.
Bon dieu et quand je repense à cette nuit, mon bas ventre s’enflamme inexorablement.

FLASH BACK

Nous sommes sur le canapé à nous dire des cochonneries. (N/Savine : j’enlève ma petite culotte juste au cas ou, lol!!)

Il glisse sa main dans ma moiteur, deux doigts entrent en moi. Mon corps s’arque de suite. Il ressort sa main et se met à lécher ses doigts. (N/Savine : Glups. J’avais raison pour la culotte!! Ok je sors. Lol!!!)

_ Putain ! Tu me rends dingue agent Cullen !
_ Et toi tu m’excites trop Bella Swan, pour ton propre bien.
_ Alors cesse de jouer.
_ On est complètement fous ! Tu l’sais ça et inconscient.

Il embrasse chaque parcelle de mon visage.

_ Je sais, mais c’est tellement bon.
_ Ce que j’m’apprête à faire de ton corps est interdit dans plusieurs états !
_ Pour un agent du FBI, c’est pas bien du tout, mais perso j’ai hâte de voir ça. (N/Anghju : Euh nous aussi !)

Il se redresse.

_ Mais tu vas l’voir ! Viens avec moi.

Il me tend sa main, et je le suis. Il me colle aux murs de temps à autres pour m’embrasser. Je ne suis qu’une poupée de chiffon entre ses mains. Mon corps est aimanté au sien. Il me soulève, je passe mes jambes autour de ses hanches et il m’entraine avec lui.

Mon bassin se frotte à son érection. Nos corps s’embrasent. Edward ouvre une porte. Je sais même pas où on est, je suis focalisée sur lui et ses caresses. Il me dépose au sol, je regarde autour de moi. Nous sommes dans une immense salle de bain.

Edward me délaisse un instant et va ouvrir l’eau d’une très grande baignoire. Puis il revient vers moi d’un geste lent, félin. Ses yeux sont noircis par le désir, il me détaille.

Ses mains empaument mes seins, il les cajole, les embrasse, les vénère, ses doigts jouent avec mes pointes durcies. Je rejette ma tête en arrière.

Il m’entraine avec lui, et me fait descendre dans la baignoire qui est en fait un jacuzzi. Je passe mes mains sur son petit cul tout rond et musclé.

_ Le boxer est de trop. Lui susurrée-je.

Il m’offre son sourire en coin, celui qui me fait craquer depuis le début, et fait glisser le sous-vêtement le long de ses cuisses. Je suis toujours émerveillée par sa magnifique queue, lisse, épaisse et longue.

Mon désir coule à flot à l’intérieur de mes cuisses. Je pose le bout des doigts sur son prépuce, le sexe d’Edward tressaille. J’aime le voir comme ça à ma merci. Ma main enserre sa queue, et je démarre de longs vas et viens.

Il a fermé les yeux, je me mets sur la pointe des pieds et embrasse sa mâchoire.

Je le fais reculer jusqu’au bord du jacuzzi, et le fait s’asseoir sur le carrelage. Je me retrouve entre ses jambes. Ma tête directement face à sa queue merveilleuse, je lève mes yeux ver lui.

Il me dévore du regard. Je frôle sa peau du bout des lèvres, je m’attaque à ses cuisses. Caressant du bout des doigts ses abdos parfaits. Il gémit. Ma langue pourlèche ses cuisses et se rapproche de ses bourses et de sa queue sans jamais y poser mes lèvres.

Je le taquine, ma langue s’attaque à son aine, il grogne de plaisir et lâche des petits sons de douce béatitude. Son bassin bouge malgré lui. Je sais ce qu’il veut et je m’amuse de ne pas lui offrir.

_ Putain Bella ! Grogne-t-il.
_ Quoi ?
_ C’est de la torture !
_ Je vois pas du tout de quoi tu parles.

Il pose ses mains sur ma tête délicatement.

_ Prends-moi dans ta bouche. Souffle-t-il.

J’ouvre la bouche et enfourne sa queue, sans jamais toucher son sexe de mes parois. Je réitère plusieurs fois l’expérience. Il est impatient, son bassin bouge.

_ Bella ? !
_ Que veux-tu Cullen ?
_ Suce-moi ! Supplie-t-il.

J’aime quand il parle comme ça, j’y peux rien j’suis maso. Nos étreintes sont toujours sauvages et passionnées. On vit dans l’urgence.

Alors je prends sa queue dans ma bouche. Il soupire d’aise. L’eau est chaude et mes mamelons tendus à l’extrême.

_ Ô merde Bella ! S’exclame-t-il.

Je sais qu’il apprécie, je lui jette un coup d’œil. Sa tête est en arrière, une de ses mains est dans mes cheveux, tandis qu’il se soutient au carrelage avec l’autre. Je me délecte de cette vision.

Je creuse mes joues pour l’aspirer plus fort. Il geint. Mes doigts caressent ses bourses, tandis qu’une de mes mains branle la base de son sexe. Je le mordille, ma langue s’enroule autour de sa queue délicieuse. Je m’en délecte comme je le ferais d’un esquimau.

Par moment je suçote juste le bout de son gland. Je détends ma gorge et gobe totalement son sexe. La respiration d’Edward se fait lourde.

J’imprime un mouvement plus rapide sur son membre engorgé, ma main se calant sur les mouvements de ma bouche. J’aime la sensation de faire de lui ce que je veux. Je croise son regard, il m’observe enfourner sa queue avec frénésie, il est au bord de l’explosion et moi je me délecte.

_ Arrête ! Bella… je…

Il tente de me repousser, mais j’ai décidé d’aller jusqu’au bout. Je veux le goûter en direct. Je veux le faire jouir. Je maintiens ma prise sur lui. Mes dents glissent le long de son sexe.

_ Bordel ! Bella !

Je recommence.

_ BON DIEUUUU ! BELLAAAAA ! MERDE JE….

Edward vient de jouir au fond de ma gorge par grands jets. Je m’empresse de tout avaler, son goût est merveilleux. Quand je pense que cet acte me répugnait avant. Je me sentais si sale après. Alors qu’avec Edward tout était différent.

Je le nettoie avec application. (N/Savine : toujours bien nettoyer les outils, c’est la base, MDR!!!)Sa respiration est toujours aussi erratique. Puis il me redresse tendrement et ce que je distingue dans ses yeux me bouleverse. Mon regard s’accroche au sien, et je suis comme hypnotisée.

Il saute dans l’eau et m’éclabousse. Il pose ses deux mains sur mes joues et les caresse délicatement du bout des pouces, puis sa merveilleuse bouche se pose sur la mienne.

Mes bras encerclent son cou, mes doigts plongent dans ses cheveux cuivrés. Nos langues se trouvent, dansent, se battent. Ses mains glissent le long de mes côtes, et se posent sur mes fesses, il les malaxe avec force. Je frissonne de tout mon être.

Je m’abandonne à ses bras, à sa peau, à ses baisers, je n’existe que dans ses bras, que pour lui.

Il me soulève et me dépose comme une fleur sur le rebord du jacuzzi. Sa bouche se pose sur mes seins, mes mamelons sont tendus à l’extrême, sa langue joue avec mes pointes, j’ai l’impression que ses mains sont partout sur mon corps.

Il me rend folle, il embrasse mes pieds, mes mollets, l’intérieur de mes genoux. Je défaille. Sa langue remonte vers mon intimité plus que détrempée.

Il écarte de ses doigts délicats mes plis intimes. Un de ses pouces se pose sur mon clito tout gonflé, il le maltraite délicieusement. Il dépose un baiser sur mon bourgeon, je frissonne. Je m’arqueboute.

Le bout de sa langue appuie sur mon clito, et je suis déjà à deux doigts de défaillir. Sa bouche ravage ma chatte en feu. La pièce est emplie de mes gémissements sonores. Il passe ses mains sous mes cuisses pour me garder offerte à lui, et maintenir ma position.

Sa langue tournoie en moi, me pénétrant de temps à autre. Je m’accroche au rebord, je défaille. Ce mec est trop doué ! Une de mes mains plonge dans ses cheveux, que je tire sous sa douce torture. Il insère deux doigts en moi, qui me font crier. Je peux sentir son sourire à ce moment très précis.

Il démarre un lent va et vient, puis un troisième vient s’insinuer en moi. Je me cambre au maximum. Sa bouche aspire mon clito, mes cris se font plus sonores. Ses doigts me pompent de plus en plus vite. Je suis proche de la délivrance et il le sait.

Ma chatte palpite autour de ses doigts. Il mordille mon clito et là c’est l’explosion. Mon corps tremble sous la jouissance, mes cuisses emprisonnent sa tête.

Cet orgasme me terrasse, j’ai du mal à m’en remettre. Il me prend dans ses bras et me fait glisser dans le bain. Nos langues se retrouvent, je me goûte à travers lui. Son désir est déjà éveillé. J’ai jamais vu un mec récupérer aussi vite. Je ne vais pas m’en plaindre, bien au contraire. (N/Savine : j’ai super chaud et le pire c’est que le lemon n’est pas fini!!!! lol!!!)

Il s’assoit dans l’eau, moi sur lui. J’ai la sensation que le feu qui court dans mon bas ventre ne sera jamais rassasié. Nos intimités frottent l’une contre l’autre, et je n’en peux déjà plus.

Ma main se glisse entre nous, je me saisis de sa verge plus que prête. Nous nous noyons dans le regard de l’autre tandis que sa queue s’engouffre en moi.

La sensation de l’eau décuple mes sens. Sa main est posée sur ma nuque, et nos langues s’apprivoisent à nouveau. Je m’abaisse doucement sur lui, notre danse est sensuelle, on prend notre temps.

Ses grognements me comblent. Il m’emplit totalement, ses lèvres se posent sur mon cou, il suçote ma peau, me la mordille. Je m’accroche à son cou. J’accélère le rythme. Les clapotis de l’eau m’excitent.

Je rejette ma tête en arrière, il embrasse mon plexus, sa langue trace des sillons humides sur mes seins. Puis il se lève, moi toujours accrochée à lui. Je suis toujours cambrée, il écarte légèrement les cuisses pour avoir un meilleur appui, et me gratifie de coups de reins plus bons les uns que les autres.

Je crois bien que c’est la première fois que quelqu’un me prend comme ça, et seigneur dieu c’est trop bon. Au bout d’un moment, il se détache de moi et me fait glisser le long de ses jambes. Je grogne de frustration, la perte est immense.

Il me retourne délicatement, je sens sa queue dressée le long de mes fesses. Je me frotte outrageusement à son sexe, Edward geint. Il pose sa main sur mon dos délicatement, pour me cambrer.

Je m’exécute trop impatiente qu’il me prenne comme ça. Il pose une de ses mains sur mes fesses et me les caresse tendrement. Son autre main a dû prendre son sexe gonflé dans la main, je sens qu’il frotte mes lèvres intimes imbibées de jus, puis il la dirige vers mon antre charnelle.

Il s’insinue en moi. Mes mains se posent sur le rebord du jacuzzi. Les siennes empaument mes seins. Il m’aide à me redresser, je pose ma tête contre son torse, ses intrusions sont profondes.

_ Ô oui ! !
_ Vas-y ma belle ! Lâche toi !
_ Plus ! Quémandée-je.

Je bascule mon corps en avant, Edward accroche ses mains à mes épaules et reprend ses assauts toujours plus vite et toujours plus profondément. J’ai du mal à garder pied à terre, tellement c’est bon. Nos peaux claquent l’une contre l’autre. Une de mes mains se glisse entre nous et je caresse ses bourses à chaque fois que je le peux.

_ EDWAAAARDDD !

J’hurle ma jouissance. Ma chatte enserre sa queue avec force. Mon cœur explose dans ma poitrine, ma respiration est décousue. Il a ralenti le rythme, pour me laisser me remettre.

Le bout de ses doigts caressent ma colonne vertébrale, ils se font plus aventureux et descendent vers mes fesses. Un de ses doigts parcoure le sillon entre ma croupe, il câline ma petite entrée doucement, effectuant de petits cercles. Je me cambre.

Il me plaque contre lui, et me mordille l’oreille.

_ Me fais-tu confiance ? Souffle-t-il à mon oreille.
_ Oui. Ma voix n’est qu’un murmure.
_ J’ai… envie d’essayer autre chose.

Son timbre rauque et suave me donne des décharges électriques. J’ai très bien compris où il voulait en venir.

_ Je t’ai promis que ce que je m’apprêtais à faire de ton corps était interdit dans plusieurs états. Poursuit-il. En as-tu envie ?

_ Oui.
_ L’as-tu déjà fait ?

Si je l’ai déjà fait, je ne m’en souviens plus.

_ Je… sais pas. Balbutiai-je.
_ Ok. Je te promets d’être le plus doux possible. Je reviens.

Bordel de merde ! Je vais bien faire ce que je crois que j’vais faire !
Bah on dirait bien Bella !

Il me délaisse un instant, et je sais pas quoi faire. J’ai envie d’essayer, mais j’ai un peu peur d’avoir mal. Il est déjà de retour avec un petit tube à la main. Il m’embrasse et se place à nouveau derrière moi. Je passe une main sur sa queue.

J’avoue que sa grosseur m’inquiète un peu. Elle est vraiment grosse et longue. Alors que…enfin bref. Je la relâche

Je sens un de ses doigts froids à cause du lubrifiant parcourir ma petite entrée. Il l’enfonce en moi délicatement, sans forcer. Mais je me crispe d’appréhension.

_ Il faut que tu te détendes.

Bah voyons ! Facile à dire. (N/Savine : ouais on va te faire pareil et on va voir si tu vas te détendre de suite!!! Non mais j’vous jure!!!)

Mais néanmoins je tente de me focaliser sur les sensations, surtout qu’une de ses mains me bascule en avant, et descend directement sur mon clito, qu’il caresse longuement. Je suis trempée d’excitation.

Il fait pénétrer un second doigt pour me dilater un peu plus. La sensation est loin d’être désagréable. Bien au contraire.

Il replace sa queue dans ma chatte pour bien la mouiller je suppose. Il entre et sort plusieurs fois. Il ôte ses doigts un instant de moi, et me tourne face à la glace, de façon à ce que je puisse le voir faire.

Je me délecte de ce spectacle, Edward met du lubrifiant dans sa main et commence à se masturber doucement afin d’étaler le produit sur son sexe.

Il appuie le bout de son gland sur ma petite entrée, et s’enfonce très doucement, tandis que son autre main trouve mes lèvres intimes. Il n’y a pas vraiment de douleur. Je me sens juste un peu écartelée. Il s’introduit toujours aussi prudemment, en grognant de satisfaction.

_ Ca va ? S’inquiète-t-il.
_ Oui.

Je le vois dans la glace, il lutte contre lui-même pour ne pas aller trop vite. Il est en moi complètement. Je grimace légèrement. Edward est vraiment bien monté. Il câline mon dos et cajole toujours mon petit paquet de nerfs. Il s’immobilise, certainement pour que mon corps s’habitue à sa présence.

Je commence à bouger lentement, pour lui signaler que tout va bien. Il ferme les yeux sous la sensation et je me demande comment mon corps peut accepter cette intrusion.

Pourtant de délicieux frissons me parcourent. Il débute ses va-et-vient tout en caressant mon dos de sa main de libre. L’autre me torturant toujours délicieusement.

Je trouve le rythme trop lent, mon ventre s’enflamme. Je tends mes fesses vers lui, et m’enfonce plus fort en lui.

_ Putain ! S’exclame-t-il.
_ Oh mon dieu !

Je lis la stupeur sur son visage, sans parler du plaisir. Je me mords la lèvre inférieure. Je ne pense pas ou ne me souviens pas que c’était si bon. Il accélère et ses coups de reins se font plus intense.

_ Ô OUI ! T’es tellement serrée !
_ Hummm Edward !
_ Je…merde !
_ Continue !

Je crie sous ses assauts répétés. J’ai l’impression de toucher les étoiles du doigt.

Au moment où il pince mon clitoris, nous jouissons tous les deux, ensemble, dans un même cri. Je me redresse sous le coup de mon orgasme. Edward pose ses deux mains sur mes seins, et sa tête dans le creux de mon cou, puis dépose des baisers sur celui-ci.

Je me sens toute molle. Edward se retire et m’emmène dans les profondeurs du jacuzzi. (N/Savine : t’as de la chance que le lemon soit aussi bon, sinon tu sais ce que j’en ferais de tes profondeurs!!! MDR!!!) Nos respirations sont lourdes.

_ Bienvenue chez les hors la loi. Ris-je.
_ Hors la loi, comme ça. C’est quand tu veux. Tu vas bien ?

Je me colle encore plus à lui.

_ Très bien.

On se lave, il me masse entre deux baisers. Il est si doux, si attentionné.

FIN DU FLASH BACK

On est arrivé à la maison et Edward me débarrasse de mon manteau. Il fait de même avec le sien et me prend la main, pour m’entrainer vers le jacuzzi. Il finit par me porter, car il trouve que je ne vais pas assez vite.

Je ris et franchement, je crois que bizarrement je suis à peu près heureuse pour la première fois depuis des années.

JASPER POV

J’en ai ras le cul !

Je cherche, mais je trouve que dalle. Cette taupe est vraiment maligne, je n’arrive pas à remonter jusqu’à elle. Je fouine, je remonte et je finis par exploser de colère.

_ Hey du calme Jazzy ! On va la trouver.
_ Ah ouais et quand ? Ed et Bella sont coincés dans cette espèce de trou paumé en attendant !
_ Mouais les pauvres. Ironise Emmett. C’est vrai ça on s’demande bien ce qu’ils font.
_ J’en sais rien ce qu’ils font !
_ Bah le Ed, j’parie qu’il baise à couille rabattue et nous et ben même pas l’temps se branler !
_ Toujours aussi classe Em ! (N/Anghju : Toujours !)
_ Mouais. En tous les cas…

On toque à la porte, ce qui stoppe Emmett de suite. J’invite la personne à entrée.

_ Où est mon frère ? ! Où est Bella ? !

Je me lève et renverse mon café.

_ Bonjour Alice !
_ Je veux savoir où sont…

Je plaque ma main sur ses lèvres et lui intime de se taire.

_ Viens on va boire un café.
_ Allez-y j’garde la boutique.

Je prends Alice par le bras et l’emmène boire un café dans un Starbuck, un peu éloigné du bâtiment, mais au dernier moment je me ravise, et la fais grimper dans ma voiture. Je ne veux pas de témoins. Elle proteste mais se laisse faire.

Arrivés dans mon appart, je lui propose de boire un café. Elle accepte.

Quand je reviens avec le dit café, elle est assise sur le fauteuil. Je me pose face à elle. Alice n’a toujours pas décroché un seul mot depuis que nous sommes partis.

_ Tu peux parler ? J’t’en prie Alice.

Elle se redresse, les deux poings sur ses hanches. (N/Savine : et c’est parti la tornade Alice est de retour. Cours Jazz, Cours !!!!!)

_ Tu veux qu’je parle ? Je vais parler ! Où sont Edward et Bella ?
_ Partis.
_ Ah merci Agent Whitlock ! Ca je sais !
_ Alice, c’est tout ce que je peux te dire.
_ Je sais que tu mens, je n’ai pas eu de nouvelles depuis l’autre soir !
_ Ecoute, ils sont en sécurité.
_ Mais c’est mon frère, et ma meilleure amie. JE.VEUX. SAVOIR.

Elle est aussi têtue qu’Edward par moment. (N/Savine : et c’est peu dire!!!)

_ Alice…c’est un secret.
_ J’m’en fous ! Je m’inquiète pour eux. Jasper, j’ai besoin de savoir.

Elle me tend une magnifique moue, à laquelle j’ai un mal fou à résister. Alice n’est pas très grande, elle est brune, petite et menue. Ses cheveux courts partent en pointe. Elle est vraiment mignonne, et ses yeux de la même couleur que son frère. Elle me scrute, tente de m’amadouer. (N/Savine : et voilà t’es foutu mon pauvre)

_ Ils sont en sécurité, tu n’as pas besoin de t’inquiéter.
_ Pourquoi ils ont du partir ? A cause du mari de Bella ?
_ Moins tu en sais et mieux c’est.

Elle s’assied sur l’accoudoir à coté de moi.

_ C’est vraiment sérieux alors. Bella ne m’a pas tout dit. Constate-t-elle.
_ Je suis navré Alice, ce serait vraiment trop dangereux pour toi. Surtout que tu es bien assez impliquée comme ça.

Alice se relève et se dirige vers la fenêtre. Elle me tourne le dos.

_ Jasper, je sais ce que c’est que de se sentir traqué. D’avoir peur, de ne pas savoir si on aura un avenir. Et même d’être capable de vivre…après.

Je sais, j’ai lu le dossier. Mais entendre la souffrance dans sa voix est vraiment difficilement supportable.

Je la rejoins et pose mes mains sur ses épaules.

_ Je te promets qu’on protégera Bella. Ton frère est le meilleur.
_ Oui…mais… Les mots se perdent dans sa gorge.

Je la tourne délicatement vers moi. Des larmes coulent sur ses joues, je prends son visage en coupe, et efface les traces de son chagrin avec mes pouces. Elle a un léger sourire. Elle se met sur la pointe des pieds et dépose un baiser à la commissure de mes lèvres.

Je ferme les yeux à ce moment précis. Je sens que je craque. Je ne suis pas insensible aux charmes d’Alice et si Edward apprend ça, je suis un homme mort. (N/Savine : à mon avis ça fait un bail qu’il a vu votre attirance que vous êtes d’ailleurs les seuls à ne pas avoir remarqué)

Sa détresse me bouleverse. Alors je me penche vers elle, ses lèvres roses m’appellent. Nos bouches se rencontrent, s’apprivoisent. Alice passe ses mains autour de mon cou, et le baiser s’approfondit.

Je me perds dans les affres de la passion. Son petit corps frêle collé contre le mien. Sa fragilité, cette tendresse qu’elle m’offre. Je prends tout. Surtout la sonnerie de portable, qui nous stoppe aussitôt.

Je m’écarte d’elle pour la laisser répondre. J’avoue que je ne sais pas comment me comporter.

_ Papa.
_…
_ Non, je suis avec Jasper.

Elle pose ses yeux sur moi et les détourne en rougissant.

Manquait plus qu’le Doc sur le dos. (N/Savine : là c’est une autre histoire)

_ Je vais lui demander s’il peut m’accompagner.
_…
_ A tout de suite.

Elle raccroche.

_ Euh…mon père veut me parler, et je…enfin si tu veux bien m’accompagner…j’ai pas ma voiture et je…
_ Bien-sûr. Je t’emmène.

Elle est gênée et tourne un peu sur elle-même.

_ Je suis…désolée…quoi qu’en fait…je ne le suis pas vraiment…c’est juste que…

Je l’interromps d’un léger baiser sur ses lèvres. C’est ma manière de lui faire comprendre qu’il n’y a aucun souci, enfin sauf si Edward et le Doc me tombent dessus bien évidement, mais je crois que cette fille en vaut le coup. Alice me sourit. Je lui rends son sourire. Aucun de nous ne sait comment réagir. (N/Savine : deux couillons!!! Lol!!! Mais trop chou!!!)

_ On devrait…Commencé-je
_ Oui

Elle se détourne et va attraper sa veste et son sac à main. Je lui tiens la porte et c’est en silence que nous rejoignons ma voiture. Tout en marchant, j’étudie ce petit bout de femme. Je ne suis pas idiot, Alice Cullen a compris que quelque chose clochait réellement avec son frère et Bella. Pourquoi les aurions-nous éloignés sinon?

_Je tirerai les infos à mon père. Menace-t-elle d’un ton têtu qui ne m’est pas étranger.
_Je sais.
_Et tu ne veux pas être celui qui me révèle la vérité?
_Je t’ai dit la vérité!

Je tourne les yeux sur elle avant de me reconcentrer sur la route.

_La vérité que tu veux que je sache. Boude-t-elle.
_Celle que l’on m’autorise à dire. Rectifié-je.

Elle renifle avec dédain et se mure dans le silence. Étant donné le regard qu’elle a, je plains son père. Elle peut être vraiment effrayante quand elle le veut.

Et foutrement sexy

Je serre les doigts autour du volant, m’intimant au calme. D’accord nous avons échangé un baiser, mais ce n’était rien. Juste un coup de tête. Un caprice.

On arrive devant la clinique. Le gardien lance un regard inintéressé à ma voiture avant de replonger dans sa lecture. Bonjour la sécurité! Même Edward, la tête entre les cuisses de Bella, est plus professionnel! (N/Savine : MDR!!!)(N/Anghju : c’est peu dire !)

_Je me demande bien à quoi il sert ce mec. Grince Alice et je retiens un sourire d’apparaître sur mes lèvres.
_C’est juste une façade. Mon explication sonne aussi faux à mes oreilles qu’à celles de ma compagne.

Je lui souris et sors de la voiture. Elle me rejoint devant le véhicule, je sens sa tension. Je pose une main calme sur son épaule, sa peau frémit à mon contact, mais quelque chose me dit que ce n’est pas de peur. Nos regards se croisent avant qu’elle ne fasse un pas vers la porte. Je la suis, concentré sur son corps menu et svelte. Bourré de vie.

Terre à agent Whitlock!!

En passant le seuil du bâtiment, toutes les tensions, maladies, confusions qui règnent dans le bâtiment m’assaillent. J’admire ceux qui viennent travailler ici. Moi je ne pourrais pas. Je me force à me concentrer sur le chemin jusqu’au bureau de Carlisle. À mes côtés, Alice serre les poings et accélère le pas. Elle n’aime pas non plus cet endroit.
Sans réfléchir, je me rapproche et prends sa main dans la mienne. Alice fait un pas vers moi à son tour, nos mains jointes en arrière pour laisser nos côtés se toucher.

_ Entrez. Dit Carlisle quand Alice a frappé à sa porte.

Elle sourit un peu et lève les yeux au ciel en entendant la voix de son père ainsi.

_ Tu as dit que tu voulais me parler.

A peine a-t-on fait un pas dans la pièce que Carlisle se lève et nous rejoint. Il me lance un regard suspicieux quand même quand il repère ma main accrochée à celle de sa fille. Je me détache et tends la main vers lui.

_Bonjour monsieur.
_Jasper. C’était donc avec vous qu’était ma fille. (N/Savine : et ben c’est mal barré)

Oui, définitivement oui. Carlisle n’entend pas accepter ma relation avec sa fille.

Rem! Quelle relation?
Celle qui dit que je meurs d’envie de la faire mienne, ici, et maintenant!
Bordel, je suis pire que Emmett et Edward réunis! (N/Anghju : Ah bon c’est possible ?!)

_ Papa! Râle Alice en comprenant notre échange.

Alors Carlisle tourne son entière attention vers sa fille

_Je dois te parler.

L’art et la manière de me jeter dehors sans vraiment le faire. Je déglutis et affiche un air impassible sur mon visage.

_Si vous voulez bien m’excuser.
_Jasper! Je…Merci.
_Avec plaisir Alice.

Même si je ne sais pas trop pourquoi elle me remercie. Je n’ai rien dit qui puisse répondre à ses questions.
Carlisle pose la main dans le dos de sa fille et la conduit vers le canapé. Quand je ferme la porte j’entends Alice réprimander son père

_Ce n’est pas très gentil de le mettre à la porte comme ça! Je l’aime bien.

Allez savoir pourquoi ces simples mots s’ancrent encore plus profondément en moi qu’ils ne le devraient. Je tente de recouvrer mon sang froid avant de repartir au bureau. Je n’ai pas oublié que j’avais une foutue taupe à coincer entre quatre yeux.

ALICE POV

Jasper est reparti, la tête basse. Son regard quand mon père lui a signifié son congé! Je l’aurais bien pris dans mes bras…

_ Comment tu vas, Alice?

J’entends la voix professionnelle de mon père et je m’agace. Mes poings se posent sur mes hanches, et mes yeux jettent des éclairs. (N/Savine : maintenant c’est au tour du papa!!! Mdr!!! Bon chance Carlisle je t’aimais bien toi aussi, lol!!!!)

_Si c’est pour ça que tu m’as appelée, tu aurais pu t’en passer!

Il hausse un sourcil

_Ne me regarde pas comme ça! J’étais avec Jasper et c’était intéressant! Repris-je

Cette fois je croise les bras sur ma poitrine, et mon père reprend son souffle, choqué.

_Bon sang.

Il passe ses doigts dans ses cheveux, le regard un peu hagard. A chaque fois que je le vois faire, j’ai envie de rire. Edward et lui sont tellement mignons, presque fragiles quand ils font ça.

_Que se passe-t-il, papa?

Je prends une voix douce, celle d’une petite fille inquiète pour son père. Il me regarde du coin de l’œil et soupire. Je sais qu’il va reprendre son rôle de médecin quand il me lance ce regard

_ Emmett McCarthy m’a appelé avant que je ne t’appelle.
_Et il voulait quoi?
_Me dire que tu étais passée en furie dans leur bureau et que Jasper t’avait emmenée.

J’éclate de rire. Il ne croit tout de même pas que Jasper est dangereux pour moi? Ça serait plutôt le contraire…

_Papa! Réussis-je à dire, offensée.
_Siley Booth a autorisé à ce que je t’informe brièvement de la situation.

Je suis pendue à ses lèvres, un sourire triomphant aux lèvres. Personne ne peut me résister. (N/Savine : Niark!!!)

_J’espère que tu m’en diras plus que ce que Jasper ou Emmett m’ont dit! Dis-je pour la forme.
_Alice, ce que je vais te dire peut te mettre en danger, mais aussi causer la mort de plusieurs personnes.
_Edward? Bella? Paniqué-je.

Il prend mes mains dans les siennes, apaisant.

_Entre autres, oui. Alice, Bella t’a parlée de son mari?
_Oui, c’est même pratiquement la dernière chose qu’elle m’ait dite sur son passé.
_Il s’avère que son père a été tué par son mari, et que ce dernier l’a utilisée pour ses affaires et…Ses plaisirs.
_Non!
_Bella est devenue un agent du bureau de son mari et tout cela pour protéger sa mère dont nous n’avons aucune nouvelle.
_Pauvre Bella.

Je ne trouve rien d’autres à dire pour le moment. Mais je sais que si je croise un seul de ceux qui ont fait ça à Bella, je me les fais!

_Il est revenu. Alec, son mari, est revenu. Il l’a retrouvée et compte bien la récupérer.
_C’est pour ça sa disparition.
_Elle n’a pas disparu, le FBI l’a mise en sécurité.
_Tant mieux, c’est bien.
_Ton frère est avec elle.
_Pour sa protection, oui, bien sûr, elle lui fait confian…
_Il est lui aussi en danger. De part la nature de leur…Relation, Alec a décidé de s’en prendre à lui aussi.

Je relève les yeux sur mon père, ahurie.

_Qu...QUOI? Non! Il ne peut pas, c’est…c’est mon frère et…
_Alice, calme toi. Ils sont en sécurité, et personne ne leur fera de mal. Le FBI est sur les dents, ils vont trouver Alec avant qu’il les trouve.

C’était ça. C’était ça le mystère autour de mon frère et ma meilleure amie. Je savais que c’était énorme. Gigantesque. Menaçant.

_Je vais tuer ce mec! Il a pas le droit de maltraiter Bella comme ça! Et puis depuis quand on s’en prend à mon frère sans ma permission?! Mais c’est du délire! J’exige…Je veux… (N/Savine : Alice maître du Monde!!! Lol)

La colère coule dans mes veines, je me lève, je ne peux pas rester immobile alors que la vie de ceux que j’aime est en danger. Je me plante devant la fenêtre du bureau, le regard à l’affût du moindre mouvement en contrebas.

_Tu ne vas tuer personne, Alice. Bella aura besoin de soutien à son retour. Tu sais combien c’est traumatisant, vos expériences et votre amitié ne seront que bénéfique pour vous deux.
_Oui mais!
_Il n’y a pas de mais, Alice. Je t’ai dit cela parce que tu aurais pu être en danger sans savoir ça. À présent, je te demande, le FBI t’ordonne de faire profil bas.
_On ne m’ordonne pas! (N/Savine : Mdr)
_Alice.

Là, c’est sa voix de père. Je baisse les yeux, ils sont presque noyés dans les larmes que je retiens. Je me retourne vers mon père et plante mon regard dans le sien.

_Je veux l’aider. Bella va avoir besoin de moi, laisse-moi l’appeler, lui dire que…

On frappe à la porte. Je lance un regard noir en direction de celle-ci, visant celui qui se trouve derrière.
Carlisle va ouvrir et soupire avant de laisser entrer Rosalie.

_J’ai vu Jasper avant qu’il sorte du parking. Je me suis dit qu’il y avait du nouveau.

Elle me lance un regard interrogateur.

_Oh rien du tout! Rassure toi Rose. Le mari de Bella veut simplement tuer mon frère et faire de Bella son jouet sexuel…C’est bien ça papa? Oh! Et j’ai oublié de préciser que le FBI les avait envoyés je ne sais où pour leur protection. Donc, en plus de devoir refaire surface et refaire le tri dans ses souvenirs, Bella doit supporter la tension d’être traquée comme un animal par un psychopathe. À part ça je pensais à commettre quelques assassinats.

Ils me regardent tous les deux avec inquiétude et Rose me rejoint. Elle passe un bras autour de mes épaules

_Je vois. Dit-elle doucement en m’entrainant sur le canapé.
_Booth n’a rien dit vous concernant, mais après tout…

Carlisle s’installe en face de nous et fait un résumé de la situation à Rosalie. Elle est aussi tendue que moi. Malgré ses airs hautains, elle est sensible à la détresse de Bella et la considère comme sa meilleure amie.

_Les meurtres ne sont décidément pas de rigueur, certes, mais on doit bien pouvoir faire quelque chose…Demande-t-elle.
_Je ne peux rien dire, je n’en sais rien. Il semblerait que le FBI soit sur une piste et Booth veut d’abord la vérifier avant d’envisager autre chose.
_Quelque chose me dit que cette piste, vous savez de quoi il s’agit, Carlisle.
_Rosalie. Grogne-t-il, et je me lève pour m’asseoir à nouveau près de lui.
_Papa, s’il-te-plait, dis nous tout.

Il plonge son regard dans le mien, luttant visiblement pour ouvrir la bouche. Mais il lâche la bombe quand même

_Une personne travaillant pour Alec Volturi s’est installée au FBI.

ROSALIE POV

Un espion. Au FBI.
Alors que le silence s’intensifie, je me donne une claque mentale. Bien sûr qu’il y a des agents-doubles au FBI, comme n’importe où!
À côté de moi, Alice perd contenance. Elle resserre ses bras autour d’elle et son regard se noie dans le vide. Elle en a assez entendu comme ça. Je la prends dans mes bras, pendant que Carlisle lui apporte un verre d’eau. Je sais dans son regard qu’il s’interroge. Calmant ou pas de calmant?

_Je vais la ramener à la maison, docteur.
_Euh…Oui.

La souffrance dans son regard. Celle d’un père pour ses enfants. J’occulte cela pour me concentrer sur mon amie et colocataire.

_Lili, chérie, rentrons à la maison.

Je passe une main dans ses piques en lieu de cheveux. Elle frissonne.

_Aide-moi, Lili, tu es lourde pour moi seule quand même.
_Je vais vous aider.

Carlisle la prend contre elle, Alice enroule ses bras autour de son cou.

_Ca va aller, Alice. Je te le promets.

Il dépose un baiser sur son front et m’indique d’avancer jusqu’à ma voiture. J’ôte ma blouse en quatrième vitesse et la balance sur le siège arrière.

_Je n’aurais pas du lui dire ça.
_Elle mérite de savoir. Elle sera plus forte pour eux.

Je pose une main apaisante sur son épaule, il les voûte un instant avant de redresser la tête, une nouvelle lueur dans les yeux. Il ne dit rien, mais je ressens ce qu’il se passe en lui. Ce qu’il se passe dans la tête d’un père qui va aider ses enfants. Je souris et monte dans la voiture.
*****
J’ai couché Alice une fois arrivée. À peine la tête sur l’oreiller, elle roule sur elle-même et s’endort.
Alors je peux relâcher la pression. Ou plutôt, laisser exploser la colère en moi.
Cet Emmett McCarthy va passer un sale quart d’heure si je n’ai pas de réponses dans la seconde. Je prends mon téléphone et entends sa voix dès la seconde sonnerie

_McCarthy.

Des frissons parcourent mon corps. Je l’imagine parfaitement avec son costard cravate noir, le regard plongé dans des dossiers incompréhensibles… (N/Anghju : incompréhensibles pour lui aussi ! Hihi !)

_Allô?! Insiste-t-il quand je ne dis rien.
_Explique moi ce que vous foutez tous dans vos bureaux ultra-modernes pour ne pas trouver le nom de ce foutu salopard qui espionne les faits et gestes de mes amis!
_Rose, bébé…Qu’est-ce que…
_Arrête ton char! Carlisle m’a tout dit, Alice a pété une durite, Edward et Bella sont je ne sais où et moi je flippe pour ma vie!

Ma voix tremble à la fin de ma tirade. Je me reprends, le dos droit.

_Pas au téléphone, Rose. Et puis, on y travaille, figure-toi que Jasper a une bonne piste…
_Je te veux. Soufflé-je en fermant les yeux.

Bordel, j’avais juré de ne pas m’engager! Un bon plan cul et rien d’autres. Nada! Et bah la blonde, elle s’est faite piégée… (N/Savine : en même temps le piège est plutôt appétissant, non?)

_T’as pas idée de combien je te veux aussi
_McCarthy! Crie Booth à l’autre bout du fil, refroidissant nos élans.
_Em, s’il-te-plaît…
_Je ne peux pas tout de suite, Rose. On est sur quelque chose de gros et…
_J’espère que c’est gros, Emmett, si j’attends pour rien tu auras de mes nouvelles.

Je suis fière de ma voix rauque, et du grognement à l’autre bout du fil.

_Je fais vite, ma Rose
_Je t’attends, Musclor. (N/Savine : PTDR)

On raccroche et j’ai absolument besoin d’une douche. Froide de préférence.
Comment un mec peut-il me faire cet effet alors qu’il est à l’autre bout de la ville? Je grince des dents en sentant les piques d’eau sur ma peau. Pas sûr que ça fasse du bien en fait…

_Rosalie Hale! Sors d’ici tout de suite!
_Lili, qu’est-ce qui t’arrive?

Je sors de la douche, enroulée dans une serviette. Elle a les poings sur les hanches, les yeux remplis de colère.

_On ne peut pas rester ici, on doit aller voir Jasper et Emmett. On va les forcer à travailler plus vite, quitte à vendre notre corps pour que ça marche, et ensuite, on ira chercher Bella et on va l’aider! Elle va reprendre une vie normale, avec des souvenirs normaux et un esprit normal!

En mode lutin en colère, elle entre dans la salle de bain et en ressort aussi vite les cheveux mouillés. Je la prends par les épaules. Elle me fait peur pendant ses crises. Maintenant encore plus.

_Alice, regarde-moi. On ne peut pas aller là-bas, on ne peut pas interférer dans leur enquête.
_Ah oui? Et tu comptes m’en empêcher?
_J’ai toujours des calmants sous la main, Lili. Tenté-je d’alléger l’atmosphère.
_Rosalie…Je ne peux pas…Je ne veux pas rester sans rien faire quand mon frère risque sa vie comme ça…Quand ma meilleure amie subit ce que j’ai ressenti… Je dois l’aider et si pour ça je dois botter quelques culs du FBI, je n’hésiterai pas!

Je me retiens de secouer la tête avec amusement. Quand elle a une idée en tête, celle-là.

_Tu es avec ou contre moi, Rose?

Et voilà qu’elle me sort le grand jeu mélodramatique!

_D’accord, mais laisse-moi au moins m’habiller.

Elle penche la tête sur le côté, comme si elle soupesait mes propos, puis elle s’écarte. Je ferme la porte alors qu’elle tape déjà du pied au sol avec impatience.

Un jean et une blouse plus tard, nous sommes aux portes du bureau du FBI.

_Vous ne pouvez pas y aller! Crie la fille à l’entrée, et je la plains quand Alice se tourne vers elle.
_Je vais me gêner! Mon frère et ma meilleu…
_C’est rien, Lili, on va juste patienter le temps que madame informe les agents McCarthy et Whitlock que nous voulons les voir.

J’arrondis les angles avec un sourire d’apparat. La pauvre fille scrute Alice et se sent obligée d’accéder à notre requête.

_Agent Booth, deux jeunes personnes souhaitent…Vous êtes sûr?…Oh bien sûr que vous en êtes garants…

Elle nous étudie avec suspicion, la voix tremblante.

_Vous pouvez…

Alice et moi avons déjà fait demi-tour vers l’ascenseur.

_Garant! Non mais pourquoi faire? On est pas des terroristes que je sache! M’emporté-je quand les portes de la cabine se referment sur nous. (N/Anghju : Vous êtes pire que ça !)
_c’est plutôt nous qui sommes garantes de sa réussite. Approuve Alice et nous éclatons de rire en nous tombant dans les bras. Pardon Rose, j’ai pas été très gentille.
_Une vraie teigne, mais j’ai survécu.

Elle lève les yeux au ciel et se tourne vers le grand miroir derrière nous. Nos reflets nous satisfaisant je lui demande

_Besoin que je libère l’appartement ce soir?
_Il m’a emmenée chez lui tout à l’heure.
_Et tu ne m’as rien dit?

Les portes s’ouvrent. Elle me lance un sourire énigmatique.
Nous sortons en souriant toujours, une femme me percute de plein fouet. Elle maugrée pendant que les portes se referment sur elle. J’ai tout de même le temps d’apercevoir de longs cheveux blonds, et un regard meurtrier. J’en frissonne. Heureusement que tous les agents du FBI ne sont pas comme elle, ou alors on n’aurait aucune confiance en eux.

_Mademoiselle Cullen, mademoiselle Hale. La voix de l’agent Booth résonne à mes oreilles et je me tourne vers lui.

Cravate impeccable, cheveux impeccables, un sourire à faire pâlir les mannequins les plus courus du monde. Toujours lui-même cet agent Siley Booth.

_Epargnez-nous les civilités, agent. Vous avez quelque chose pour nous?
_Justement, je rejoignais vos amis quand j’ai appris que vous veniez.

Il tend la main dans la direction à suivre, nous invitant à passer devant. Alice et moi obéissons, soudain plus calmes. Il est tellement professionnel, il est obligé de trouver cet espion et de sauver Edward et Bella.

_Messieurs, ne nous faites pas perdre la face devant ces demoiselles, et dites nous que vous avez ENFIN le nom et la couleur du boxer de cette foutue taupe!

Malgré un sourire éclatant, le venin est perceptible dans sa voix.
Emmett me sourit, et je sens que la douche n’a servi à rien. Je mouille rien qu’en imaginant ses mains, qu’il a sur le clavier de son ordinateur, jouant sur chaque bouton de mon corps. (N/Savine : *re-soupir*)

_C’est-à-dire boss que vous êtes passés il y a quelques minutes…Commence-t-il
_Et bien avec nous à côté, vous allez pouvoir faire votre travail plus vite. Décrète Alice en s’appuyant sur le rebord du bureau de Jasper.

Jasper, dont les doigts montrent la tension qui l’assaille soudain. Il déglutit et hoche de la tête avec difficulté.

_Pas si sûr, Alice…
_On se concentre messieurs. Booth claque des doigts entre eux deux.

Alice et moi nous faisons un clin d’œil, et je m’installe dans une chaise près d’Emmett, les jambes croisées, un pied à quelques centimètres de sa jambe. Il sourit, mais c’est tendu.
Et puis, un silence s’installe. Plein de tension, de questions et d’agacement aussi. Seul le bruit des touches des claviers comble le silence. J’étudie alors ces deux types qui sont devenus sacrément proches de nous en si peu de temps.
Emmett n’arrête pas de serrer les poings, les mâchoires serrées. Il passe aussi ses mains dans sa nuque, faisant craquer les os de ses épaules. Sa cravate est depuis longtemps tombée et sa chemise est défaite aux premiers boutons. Je l’imagine facilement au volant de ma voiture, aussi passionné qu’il en a l’air à cet instant précis.
Jasper quant à lui est immobile sur sa chaise. Les yeux rivés sur son écran, ses doigts courant à une vitesse folle sur le clavier, c’est comme s’il n’y avait personne d’autre que lui et cette taupe de l’autre côté de l’ordinateur. J’admire lentement les muscles de ses avant-bras découverts par les manches remontées au coude. Alice, à côté de lui, est absorbée dans la contemplation des expressions de son visage.
Booth se contente de jouer avec ce que je présume être une balle anti-stress. Il marche en long et en large dans le bureau, ses yeux allant d’un agent à un autre.

_J’y crois pas!
_Bordel de nom de dieu!

Les garçons ont parlé en même temps quand la réponse s’est affichée sur leur écran.
Alice, Booth et moi échangeons un regard interloqué. Nous nous précipitons sur le premier ordinateur à portée.
Chacun retient son souffle pendant que la photo de l’agent double au service d’Alec Volturi apparait.

_On l’a croisée il y a à peine dix minutes…Souffle Alice, tremblante de fureur et de panique.

La blonde aux yeux meurtriers. (N/Savine : je le savais !!!! Ça ne pouvait qu’être elle!!! *Fais la danse du cucu*, ptdr)(N/Anghju : iiidddeem ! Oh vite la suite !)

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