Bienvenu(e)s chez les Lémoniaques


Bienvenu(e)s chez les lémoniaques !!


Caro30 et Spuffygirl92 vous proposent la recette suivante :

Deux auteurs folles à lier, une dose de lemon très adulte (âme sensible s'abstenir), une cuillerée d'amour et d'action.
Mélangez bien !!

Vous obtenez Service schizo pour votre plaisir, une fiction de dingue? Oui c'est le mot.

Et vu que nous sommes complètement accrocs à Edward et Bella.
Voici le récit des délires d'un soir d'hiver...

dimanche 27 février 2011

chapitre 21

Coucou tout le monde,

Après 15 jours d'une interminable attente le voici.

Un grand merci à Eli et Emy pour leurs commentaires.

Bonne lecture, prévoyez de la glace, de la neige, une douche froide pour plus tard...mdr

EDWARD POV

_ NOOOOOON !

Hein ? Quoi ? (N/Emy: qui ? Ou ? Lol)

Je me redresse dans le lit, et tends le bras vers Bella. Elle est recroquevillée contre un mur, tremblante.

_ Bella, respire, ce n’est qu’un cauchemar. Tenté-je de la rassurer.

_ S’il-te-plait ! Supplie-t-elle.

Je m’apprête à lui répondre, mais elle a le regard fixé derrière moi. Je reste immobile, attendant quelque chose.

Rien.

Je m’assois à ses côtés, et Bella s’effondre, en pleurs.

_ Je ne peux pas. Souffle-t-elle en s’accrochant à mes épaules.

_ Tout est fini, Bella. Tout va bien.

Je ramène ses cheveux en arrière pour la regarder dans les yeux. Elle secoue la tête.

_ C’est Lui. Murmure-t-elle.

_ Qui ? (N/Emy : le pape !!!! Voyons ED merde elle parle de l autre enflure !!! )

Au regard noir qu’elle me lance, elle s’attend à ce que je comprenne. Quel abruti, bien sûr qu’elle parle de Volturi. Je la serre dans mes bras, sa tête dans mon cou.

_ C’est un cauchemar, Bella. Un cauchemar. Répété-je.

_ Non, je l’ai vu. Il m’a dit…

Je fronce les sourcils. Pourtant, elle a pris son traitement hier soir avant de s’endormir.

_ Quand l’as-tu vu ?

_ Là ! Il était ici et il riait et…Oh ! Edward, je ne peux pas laisser cette chose…

C’est bien plus grave que je le pensais. Après quinze jours d’attente pour cet examen, Bella se persuade qu’elle porte l’enfant de son salopard de mari (pour ne dire que ça). Je prends son visage en coupe et la force à me regarder.

_ Tu n’en sais rien, Bella. Laisse-moi le bénéfice du doute. Dans quelques heures on sera sûr, et à ce moment-là, seulement tu pourras me faire une crise comme je n’en ai jamais vu. Pas avant.

Je prends un regard aussi dur que possible. Si elle croit ça maintenant, je suis foutu.

_ Mais Edward, réfléchis ! Sanglote-t-elle.

_ Justement, je réfléchis, Bella. Rien ne nous dit que ce n’est pas moi.

_ Dès mon retour, Edward…Il a…

Elle se mord la lèvre, je me retiens de frapper dans quelque chose. Bon sang, même six pieds sous terre, il me pourrit encore la vie, celui-là !

_ Je t’aime. Dis-je tout près de son oreille. (N/Emy : ohhhhhhhhh so sweet !!! )

Elle se blottit contre moi, ses larmes mouillent ma peau dénudée. Je la berce doucement, lui chantonnant la berceuse que je lui ai composée.

Elle s’apaise entre mes bras. Sa bouche picore mon cou, ses doigts s’accrochent dans mes cheveux. (N/Emy : hummmmm les choses commence !!!)

Je sais ce qu’elle fait. Elle fait ça tout le temps.

Mais cette fois-ci, je ne peux pas céder. C’est trop dangereux.

_ Bella, non.

_ Si. Assure Mary. . (N/Emy : oui écoute les filles ed laisse toi faire !!! Hihihi )

Bon dieu ! Si en plus les filles s’y mettent, je n’ai aucune chance.(N/Eli : Trois contre toi…pauvre chou ^^)

Isabelle ricane dans mon cou quand mes doigts se serrent et se desserrent sur sa peau. Mon corps est en lutte avec mon esprit.

_ Baise-nous Edward. Susurre l’une d’elles.

Je m’efforce de rester impassible, alors je ne m’inquiète pas de qui parle.

_ Non.

Je suis fier de moi, j’ai retenu cette vague de désir en dehors de ma voix.

_ Ton corps dit oui. S’amuse Mary.

Je ne dois pas laisser sa langue me détourner de ma mission. J’écarte mon visage dès qu’elle fait mine de s’approcher.

_ Les filles ce n’est pas raiso-…

Les tricheuses ont profité que je parle pour m’embrasser. (N/ EMY:ieeeeeeeeeeee ^^) Elle gémit contre moi, ses jambes autour de ma taille. Sa langue s’enroule autour de la mienne. Mes doigts maintiennent ses hanches juste au-dessus de mon bassin. Elle peut sentir mon désir s’amplifier et je regrette cette position. D’un mouvement sensuel, elle crée une magnifique friction entre nos deux sexes. En dehors de ma volonté, mes hanches basculent vers les siennes.

Isabelle rit, victorieuse.

Je prends une claque mentale en réalisant que si je ne m’arrête pas maintenant, Bella va faire de moi ce qu’elle veut. Je la détache de moi, la repoussant par les épaules.

Je prends mon visage d’agent du FBI.

_ Isabella Mary Swan, non.

_ J’aime quand tu me parles comme ça. Roucoule Isabelle. (N/Emy : mmmmm moi aussi dis donc )

_ Ne m’oblige pas à t’attacher au lit, Isabelle.

_ Oh mais tu devrais, agent Cullen, je suis une bien mauvaise fille.

J’inspire à fond, et ferme les yeux.

Elle l’aura voulu.

_ Allonge-toi sur le lit, les mains à la tête de lit. (N/Emy: oh oh ça sent le piège !!! )

_ Tout de suite ! S’enthousiasme-t-elle.

Je retiens un sourire, c’est trop facile.

Je me lève, et me dirige vers la commode. J’ouvre un tiroir d’un geste éloquent. Derrière moi, Bella halète d’anticipation. Je m’en veux de ce que je vais faire, mais elle l’a cherché. Et puis, je me ferai pardonner au centuple, me promis-je.

Je me retourne, mon sourire en coin est en place. Bella se pourlèche les lèvres. J’inspire à fond, histoire de me calmer. Il est hors de question de profiter de cette situation. J’ai même hâte que Bella se mette en rogne par ce que je vais faire.

Quoiqu’elle soit vraiment, vraiment très sexy quand elle est en colère.

Je monte sur le lit, j’y vais doucement. Elle est excitée comme une petite fille qui ouvre son cadeau de Noël.

_ Ne bouge pas. Ordonné-je.

Elle n’a plus de voix. Elle déglutit, et se contente de hocher la tête. Son regard me brûle, et mon sexe me le fait bien sentir.

Toi, garde tes distances pour le moment ! Y a huit jours à tenir, vieux.

Super, me revoilà à parler à mon sexe ! Je suis marteau.

Le clic des menottes autour de ses poignets me ramène à la réalité. Je suis au-dessus de Bella, mes mains toujours accrochées aux siennes. Son visage est à quelques centimètres du mien.

Allez, un baiser, ça n’a jamais tué personne.


Je me baisse et tout de suite, mes lèvres trouvent les siennes. Elle gémit, son bassin remonte vers le mien.

Finalement, si, c’est une mauvaise idée.

Je m’écarte violemment d’elle.

_ Tu vas rester ici jusqu’à ce que le docteur Johnson appelle pour nous dire que les résultats sont prêts. (N/Emy : MDR le sal**)

_ QUOI ? Edward Cullen, reviens ici tout de suite ! Tu ne vas pas t’en tirer comme ça ! Edward !

Je sors de la chambre et vais me préparer un café. J’entends les menottes cogner contre la tête de lit.

_ Tu sais qu’on ne peut rien faire, Bella. Dis-je dans le couloir.

Oui, je sais, ce n’est pas très courageux. Mais si je voyais son regard furieux, alors qu’elle est attachée, à ma merci, je ne pourrais pas résister plus que le temps d’ôter mon jogging et entrer en elle.

Je soupire, passe la main dans mes cheveux. Je n’arrive pas à croire que je sois toujours aussi dingue d’elle.

_ Edward.

Cette fois c’est Bella qui m’appelle. Je m’arrête dans le couloir, j’écoute.

_ J’ai faim.

_ Je t’apporte ton petit-déjeuner. Assuré-je.

Je vais passer un sale quart d’heure quand elle sera rétablie.

Quelques minutes plus tard, je m’arrête sur le pas de la porte, le plateau dans les mains, la bouche grande ouverte. Elle me lance un regard suggestif, sa bouche entrouverte.

_ Tu es enfin là.

C’est Isabelle à nouveau.

_ Écoute, tu ne peux pas te voiler la face, Bella. Ce n’est pas en couchant avec moi à tout va que tes problèmes et tes angoisses vont s’évanouir.

_ C’est pourtant ce que ton père a dit. Boude-t-elle.

_ Sauf pour cette semaine, Bella. Je croyais que les jours précédents te suffiraient.

Je pose le plateau sur le lit et m’assois.

_ Parce qu’ils te suffisent ?

Ok, la question piège. Je suis un agent spécial du FBI. Je sais mentir, c’est mon quotidien.

_ Non, mais ce n’est pas une raison.

Bravo Cullen ! (N/Emy: applaudis!!!!)

_ Tu as simplement peur de ne pas tenir la route.

_ Hey ! Je croyais t’avoir prouvé le contraire depuis tout ce temps !

Elle peut m’insulter autant qu’elle veut, temps qu’elle ne met pas en doute mes capacités sexuelles. Non, mais !

_ Moui, peut-être.

Je lève les yeux au ciel.

_ Ouvre la bouche.

Elle obéit, et dans son regard, je sais que je vais le regretter.

A peine la tartine est-elle dans sa bouche qu’elle gémit, son regard ancré au mien.

_ Bella. Si tu continues, je ne te donne rien !

_ Edward, permets-moi d’oublier tout ça.

Cette fois encore c’est Bella. Elle se mord la lèvre, le regard anxieux.

_ Je sais Bella. Bientôt on aura toutes les bonnes nouvelles que nous attendons. On aura alors la vie devant nous. Je te promets que je satisferai tous tes désirs et fantasmes.

Elle ouvre la bouche pour m’interrompre. Je pose un baiser chaste sur ses lèvres et continue.

_ D’ici-là je refuse de prendre le risque de te blesser, juste parce que tu es inquiète.

Une larme roule sur sa joue, en silence. Je l’essuie du bout du pouce, le pose sur ma bouche.

_ Je ne le supporterais pas, Edward, si c’est…

_ Ch…Je sais. Je suis là, je serai là.

Elle reste silencieuse, quelques larmes roulent encore sur ses joues. Puis elle se calme et hoche la tête.

_ Tu peux déjeuner toute seule ?

_ Oui.

_ Hey ! Promets que tu nous rattacheras après toute cette histoire ! Hurle Mary.


Je ris, embrasse son nez.

_ Je ferai même mieux, Mary.. (N/Eli : Vivement dans une semaine !)

_ Ah oui ?

_ Hum hum. (N/Emy: quoi ? QUOI ? Oh allé dis nous ed !!! lol)

Je détache les menottes et m’écarte avant qu’elle ne me prenne dans ses bras. Bella me lance un regard moqueur.

_ Aurais-tu peur d’une simple schizophrène, Edward ? (N/Emy: simple euh suis pas sûre !!!lol)

_ Non, mais de mon corps, oui. Fis-je en m’éloignant déjà avec de quoi m’habiller.

_ J’aurais dû te faire signer un pacte avec ton sang. Lance-t-elle quand je ferme la porte de la salle de bain.

Le pire c’est qu’elle aurait réussi à me convaincre !

BELLA POV

_ Installez-vous. Nous accueille le docteur Johnson.

Il a un sourire sympathique, et malgré la confiance qu’il dégage, la panique me tenaille. Comme si Edward avait deviné mon intention de fuir, mes jambes à mon cou, il resserre ses doigts autour des miens.

Nous nous asseyons comme le docteur nous l’a dit. Carlisle nous rejoint un instant après. Je me sens mieux en le sachant ici. Si je pète un câble, il saura quoi faire. Depuis le temps !

_ Oliver, merci d’avoir fait aussi vite. Commence mon psychiatre.

_ J’ai cru comprendre que c’était urgent. (N/Emy: ouais alors ??????????? Alleeeeeeeeeeeee crache le morceau !!!! Rrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr)

_ Alors ?(N/Eli : J’angoisse avec eux….)

La tension dans la voix d’Edward est palpable. Je retiens ma respiration. Il hésite. C’est mauvais signe. Si c’était une bonne nouvelle, le médecin aurait souri, applaudi et tout le toutim. Là, il a le regard fixé sur moi, comme s’il se demandait comment aborder le sujet.

_ Ce n’est pas Edward. Dis-je.(N/Eli : Chuuuut oiseau de mauvais augure)

Je suis étonnée par l’indifférence dans ma voix. De toute façon, je m’y attendais. Comment ai-je pu être aussi bête ? ! Edward n’avait aucune chance dès le départ.

_ Je n’ai encore rien dit. Me fait remarquer le médecin.

_ Arrêtez votre char, Oliver. Vous l’avez pensé bien assez fort.

_ Bella. Me supplie Edward.

_ En plus d'être schizophréne, vous êtes télépathe, Bella ? Se moque Johnson. N/Emy : et il se crois drôle ??? Non mais mince tu le crache le morceau OUI !!! On veut savoir , on n'en peut plus !!!! ça fait des jours et des jours qu on attend !!!! Oups me suis emballe la non ??? Hi )

Il se paie ma tête en plus ?

Je me lève, je ne resterai pas ici à me faire insulter. Je ne vais pas pouvoir retenir encore longtemps mes larmes. Hors de question que je lui donne cette satisfaction.

_ Ramène-moi, Edward.

_ Mais, on n’a aucune réponse, Bella.

_ Edward, j’ai été bête. Tu n’avais aucune chance. Malgré tout ton amour et tout le plaisir que tu peux me donner, tu ne peux pas vaincre la nature. Nos relations ne se passaient pas au bon moment…Alec a…

Je me détourne. Je me mords la langue pour ne pas pleurer. Je suis dégoûtée. La vie est trop injuste. Mais en même temps…

_ Je vois ce que tu voulais dire, Carlisle.

_ Elle réagit plutôt bien quand même. Alors ?

_ Attendez, vous êtes en train de dire qu’elle a raison ? Ça vous dérange pas de m’ôter un dernier doute ? s’écrie Edward.(N/Eli : ouais et pas qu’à lui…)

Je m’écarte, je regarde par la fenêtre. Un poids énorme s’est ajouté sur mes épaules. Je ne suis pas sûr de pouvoir le porter encore longtemps.

_ Non. Nous avons vérifié deux fois. La moitié de l’ADN du fœtus est le vôtre, Edward. Il n’y a aucun doute là-dessus. Félicitations !! (N/Eli : Sautille de joie dans son bureau…cette fois c’est sûre, on me prend pour une sotte) (N/Emy : OH MERCI SEIGNEUR !!! Enfin on sait !!!! RALALALALA c est pas trop tot les filles , de vrai sadikes !!!! Lol) (N/Caro : On sait c'est dans nos gènes le sadisme ! mdr)

Le silence est pesant. Je suis figée. De l’autre côté de la vitre, les voitures tracent leur chemin. La vie continue dehors. Mais pas ici.

C’est comme si nous retenions tous notre respiration.

_ Je…

Son regard se pose dans mon dos. Je ne peux plus penser, ni bouger.

Edward.

_ Bella, comment te sens-tu ?

Carlisle est à un pas de moi. Il m’étudie avec attention.

_ J’ai rêvé, Carlisle.

_ Ah oui ? Il prend sa voix des entretiens entre un patient et son psychiatre.

_ Hum. Oui. J’ai rêvé qu’avec Edward on avait un bébé. Il était brun avec des reflets roux. Et ses yeux, ils étaient marrons, mais avec des tâches vertes. Il était si mignon, Carlisle.

_ Un très beau rêve, Bella.

Il sourit. Derrière moi, je sens le regard d’Edward et d’Oliver.

Lentement, je me retourne.

Edward est immobile. Dans ses prunelles émeraude brille une lueur que je n’avais jamais vue. Je me rends compte que je retiens mon souffle. Je détaille le docteur Johnson. Il a le regard clair, sérieux, et son sourire est confiant.

Je regarde Carlisle à mes côtés. Il est inquiet de ma réaction, mais il semble détendu malgré tout. Comme si ses inquiétudes avaient disparu.

Je reporte mon attention sur Edward. Il n’a pas bougé. Quand il capte mon regard, il sourit. C’est son sourire en coin qui s’installe. Je me sens trembler de la tête aux pieds.


Et puis mes larmes jaillissent sans prévenir. Je sens ses bras autour de moi avant même que sa bouche ne se pose sur ma tempe.. (N/Eli : Vite Caro…les kleenex !) (N/Caro : tiens cadeaux, garde les. mdr)

_ Je te tiens. Murmure-t-il en me guidant vers un fauteuil. (N/Emy : pleur !!!! Sniff )

Il caresse ma joue, écarte mes cheveux de mon visage.

_ Oh Edward !

Je me jette contre lui, les bras autour de sa nuque.

C’est fini. Plus jamais Alec ne pourra me faire de mal ! Je suis libre !

Hip hip hip hourraaaaa ! (N/E MY: IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIAAAAAAAAAAAAAA)

On t’avait dit que ça valait le coup de l’assommer !

Les filles se déchainent dans ma tête. J’ai toutes les images de ces heures passées avec Edward, depuis ce jour à la clinique où je l’ai attaché à mon lit pour le violer.

Hey ! C’était mon idée ! Revendique Mary.

J’éclate de rire comme une forcenée. Finalement, c’est peut-être ce que je suis devenue. Tous les trois me regardent sans savoir comment réagir. Je secoue la tête, je tente de reprendre mon calme.

_ Les filles. Réussis-je à dire entre deux éclats de rire.

Edward rit à son tour, il embrasse mes joues, mon nez, pour finir sur ma bouche. Nos rires s’interrompent, notre baiser prend le dessus.

Je passe mes bras par-dessus ses épaules, je le rapproche de moi.

Il n’existe rien d’autre qu’Edward qui me tient tout contre lui, sa bouche contre la mienne, sa main qui descend inexorablement jusque sur mon ventre.

Je me fige, les lèvres entrouvertes.

Edward relève les yeux sur moi,

_ J’ai rêvé de faire ça toutes ces semaines. Me confie-t-il avec son sourire en coin.

Je me mords la lèvre, je sens le rouge sur mes joues.

_ Ce serait peut-être à nous de rougir, Isabella. Me fait remarquer Carlisle et je m’écarte en rougissant d’autant plus.

_ Hum, pardon.

Je me lève, Edward me tient contre lui.

_ Tu as des recommandations, Oliver ? demande Carlisle en se tournant vers son confrère.

Celui-ci m’observe, amusé.

_ Rien de plus que huit jours de repos et le plus souvent alité, pour le bébé. Précise-t-il quand il me voit prête à râler. Mais cette fois, je ne vais rien dire, je ne vais pas risquer la vie de l’enfant d’Edward. Il continue. Et ne pas porter d’objets lourds. On se revoit dans huit jours pour un examen, afin de s'assurer que tout va bien.

_ Et le sexe ? Non parce qu’on va pas s’arrêter là !(N/Eli : Elles n’oublient rien les filles !) (N/Caro : jamais! xD)

_ Ouais ! Faut pas rêver !

Les filles se font entendre pendant une minute, puis Edward leur demande de se taire.

_ Isabelle, Mary, si vous ne vous taisez pas, le médecin ne pourra pas répondre.

Oliver tousse pour masquer un rire. Je le foudroie du regard. Il a fini de se foutre de moi ? !

_ Rien n’interdit les relations sexuelles… (N/Emy : PTDR j en connais un qui respire la !!!! )

_ Youpi ! Edward, rappelle-toi ta promesse ! Suggère Isabelle en pointant un doigt sur sa poitrine.

_ Pas pendant les huit prochains jours, toutefois. Répète le docteur Johnson.

_ C’est pas juste ! Boude Mary.

_ J’y veillerai. Assure Edward, et je m’étouffe presque en voulant contenir mon rire.(N/Eli : Pauvre Edward…vivre avec trois obsédées….)

Même Oliver et Carlisle n’y croient pas une seconde.

Edward est mal à l’aise. Je prends sa main dans la mienne et mime un ‘je t’aime’ quand il me regarde. Il sourit et nous remercions le docteur Johnson.

_ Revenez si vous avez le moindre doute.

J’acquiesce. Je l’aime bien finalement.

Edward me tient la portière de la voiture. Carlisle approche.

_ Félicitations. Je savais qu’il n’y avait pas d’inquiétudes à avoir.

_ C’est ça, Carlisle ! A d’autres ! Vous avez flippé comme nous. Vous êtes sûrs de vouloir me supporter ? En plus de mes voix de dingue, vous aurez mes sautes d’humeurs liées à mes hormones à gérer. Lui rappelé-je.

_ J’ai de la chance, Edward sera bien le premier concerné par tous ces…Désagréments. Courage, fils. Se moque-t-il, une main sur l’épaule d’Edward.. (N/Eli : sympa le papounet)

_ Je te remercie ! Répond celui-ci.

Malgré l’humour dans leurs attitudes, je sens qu’ils sont tous les deux soulagés.

_ Bon, Edward, c’est pas le tout, mais on a deux jours d’abstinence à rattraper ! S’exclame Isabelle pendant que je le prends par la main.

Ils échangent un regard où je lis le fatalisme.

_ Tu vas avoir besoin de bien plus que du courage. Remarque Carlisle, d’un ton neutre en s’éloignant.

Edward ne répond pas, mais comme mes mains se posent sur sa cuisse et la bosse de son pantalon, il retient sa respiration. Il me regarde, les pupilles rétrécies par le désir.

_ Bella, ôte tes mains de là.

_ Ou alors tu nous attaches ? (N/Emy: ptdr ohhhhhh oui attache nous ed !!! mdr )

Il ne répond pas, se contentant de pincer l’arête de son nez.

Il va en chier !

EDWARD POV

Je vais être papa, (N/Emy : et quel papa !!! * soupire* ) je suis à la fois soulagé, inquiet, heureux. C'est incroyable. Et fier. Je suis à la limite de le hurler haut et fort. Je vais avoir un bébé avec Bella. Même si je sais que ça ne fait pas très longtemps que nous sommes ensembles ; mais je crois en notre histoire. Ô oui j'y crois. Mon cœur se gonfle d'orgueil.

Je crois aussi qu'on a le droit d'être heureux et je ferai tout pour que ce bébé arrive sans encombres dans notre vie. J'ai hâte, mais je suis aussi terrorisé. Je vais devoir assumer deux personnes dans ma vie, alors qu'il y a quelque temps, j'avais déjà du mal à m'assumer moi-même.

Quand je pense qu'il aura fallu qu'elle m'attache à un lit. Je ne peux m'empêcher de sourire.

Je l'observe, elle se mordille la lèvre inférieure.

Bella m'a promis l'enfer sur terre pendant les huit jours qu'il reste et je sais qu'elle va tenir sa promesse silencieuse.

Je vais finir dingue avant la fin de ces huit jours. Je me sens comme un condamné annotant des bâtons sur les murs de sa cellule pour compter le nombre de jours d'emprisonnements.

Sa main gauche caresse l'intérieure de ma cuisse, elle pince ma peau. Je serre le volant de toute mes forces à tel point que j'en ai les jointures qui blanchissent.

_ Bella ! Grondé-je.

_ Quoi ? Demande-t-elle l'innocence même.

Je donne un coup de volant vers la gauche et arrête la voiture au frein à main.

_ Arrête ça tout de suite ! Tu n'as pas le droit de me faire ça.

_ Mais...mais j'ai rien fait. Se défend-elle.

_ Là n'est pas la question !!

_ Hein ??

Je secoue la tête, et tape mon front de la paume de la main.

_ C'est aussi difficile pour moi que pour toi. Il faut que tu comprennes que quand tu poses...quand tu poses tes mains sur moi, ça ne m'aide pas à garder mon sang froid. Alors il nous reste huit jours à tenir. Je frappe le volant. Et nous tiendrons !! Asséné-je.

J'ai l'impression de le dire à voix haute juste pour me convaincre, mais au moins Bella a ôté ses mains de moi. Elle a la bouche ouverte, elle semble choquée.

_ Ça c'est pas sûr. Ronchonne Isabelle.

_ Mais si, mais si...il le faut. Ruminé-je.

J'enclenche la première et redémarre. J'espère simplement qu'elle va se tenir tranquille jusqu'à la maison. Enfin, elles au pluriel. Je fais au plus vite pour arriver jusqu'à l'appart. Je gare la voiture, rien que l'idée de notre proximité me rend dur.

A peine rentré, j'abandonne Bella et vais prendre une douche froide, bien évidemment. Je m'enferme même dans la salle de bain, juste pour éviter qu'elle ne débarque. L'eau me glace le sang, et me remet les idées en place. Je crains de devoir faire souvent ce genre de choses jusqu'à la semaine prochaine.

Je sors de la douche. L'avantage c'est que je n'ai même pas besoin d'essuyer la buée sur la vitre. Je vais dans la commode, sors un boxer, et l'enfile. Quand je me retourne je vois Bella dans l'embrasure de la porte. Elle me détaille avec envie en se bouffant la lèvre inférieure. J'enfile un jean avec un sous pull noir. Elle commence à se déshabiller devant moi, bouton par bouton et très sensuellement.

Elle va nous tuer !!! Hurle mon sexe.(N/Eli : Ah, si lui s'y met aussi….ça va être dur dur !) (N/Spuffy : t'as pas idée MDR)

Une fois nue devant moi, elle s'avance. Elle passe les bras autour de mon cou, mordille ma lèvre, son corps nu me rend fou. Elle s'écarte de moi et me lance.

_ J'ai besoin d'une douche.

Ses fringues sont au sol, je bande et je dois ramasser ses dessous. (N/Emy : trop bon !!! Lol)

_ Putain Bella !

Elle se retourne.

_ Oui chéri ?

_ Grrr...rien !!!

_ A tout de suite. Me lance-t-elle.

J'ai besoin de me défouler, de sortir d'ici pour penser à autre chose. N'importe quoi, mais ne pas céder !! Je prends mon téléphone et appelle ma mère. Oui je sais ça peut paraître lâche et désespéré, mais c'est la stricte vérité.

Pathétique.

_ Maman ? Dis-je avec soulagement.

_ Oui mon grand ? Félicitations ! Ton père m'a appris la nouvelle, je suis ravie pour vous. C'est vraiment génial, c'est...

_ Maman ! La coupé-je.

_ Il y a un problème Edward ?

Je passe une main nerveuse dans mes cheveux, et fais les cent pas.

_ J'ai simplement besoin que tu viennes chez moi, pour veiller sur Bella pendant deux heures.

_ Il n'y a pas de souci en particulier ?(N/Eli : Non, non…juste du mal à gérer trois folles du sexe)

_ Non, Bella va bien. Trop d'ailleurs, maman je t'en prie. Ne m'en demande pas plus. La supplié-je.

_ Bien, je serai là dans un quart d'heure.

_ Merci ! T'es la meilleure mère du monde ! Expié-je de soulagement.

Je raccroche, Bella est à nouveau devant moi. Elle est en sous-vêtement. Je ne la regarde même pas. Je passe devant elle, prends une de mes chemises et lui couvre le corps avec.

_ Alors l'Agent Cullen a peur d'une simple femme ? Déclare Isabelle en ricanant.

_ Tu n'es pas une simple femme. Tu es la plus vile des tentatrices, et vous êtes trois.

_ Alors du coup tu appelles maman au secours ?

_ Je le fais pour nous et pour notre bébé. Dis-je en posant ma main sur son ventre. Je ne veux pas risquer inutilement sa vie, alors qu'on pourra faire l'amour autant que nous voudrons dans l'avenir.

_ Mais j'en ai besoin. Se plaint-elle.

_ Et je t'assure que moi aussi. Bella huit jours, huit petits jours.

Elle fronce les sourcils.

_ Ok, ce sera très long, horriblement long. Mais tu pensais déjà ne pas tenir trois semaines, et ensuite vingt-quatre heures, mais tu l'as fait Bella. Nous l'avons fait. Ensemble.

Elle acquiesce.

_ Je vais m'habiller.

_ Oui Bella, s'il te plait.

Je souffle de soulagement, Bella a compris, du moins pour le moment. J'attends qu'elle s'habille, et vais chercher mon sac de sport. Je le pose dans l'entrée.

_ Tu devrais t'allonger un peu.

_ Je ne suis pas fatiguée.

_ Ça te fera du bien.

_ Mouais pendant que toi tu vas gentiment t'amuser à frapper sur des sacs de sable. C'est injuste.

Elle s'installe sur le canapé. Je lui apporte des livres, une couverture et j'embrasse son front.

_ La vie est injuste. Gronde-t-elle.

_ Je sais. As-tu faim ?

_ J'aimerai de la glace aux noix de macamadia. Demande-t-elle avec un sourire empli de sous-entendu.

_ Bella, t'a pas le droit d'utiliser ça contre moi.

Elle croise les bras sur sa poitrine. Merde cette glace, la table dans la cuisine, elle, nue dessus....c'est de la torture !!!

_ Je suis enceinte ! De toi ! J'ai tous les droits !!!

_ Ok , ok. M'incliné-je. (N/Emy : c est la meilleure excuse du monde lol !!!)

Je vais dans la cuisine, je lui prépare un bol et lui apporte. Elle s'installe en tailleur, et déjà, elle apporte la première cuillère à sa bouche délicieuse. Elle la pourlèche, la suçote. Sa langue s'enroule autour...

Bon dieu maman !!!! Où es-tu ??? Pitié !!

_ Tu en veux ? M'aguiche-t-elle.

_ Bella...

La porte sonne, je file comme si le diable était à mes trousses. J'ouvre et tombe littéralement dans les bras de ma mère.

_ Moi aussi, je suis heureuse de te voir.

_ Maman quelques recommandations : elle doit rester au calme, et allongée le plus possible. Elle n'a pas le droit aux acrobaties, donc qu'elle évite de monter sur quoi que ce soit.

_ Même pas sur lui Esmée, c'est pour dire.

_ Ne pas porter d'objets lourds. Poursuivis-je comme si de rien était.

_ Ouais, et il a oublié le plus important. Pas de sexe !! Pendant huit jours.

Ma mère m'observe et rigole.

_ Ok, je vois pourquoi tu m'as appelée.

_ C'est pas drôle maman.

_ Tu verrais ta tête mon fils. Je te jure que ça vaut le détour.

J'embrasse la joue de ma mère.

_ J'y vais.

_ Oui c'est ça vas-y Hobbit !

_ Hobbit ? Répète ma mère.

Je secoue la tête.

_ Oui, semi-homme ! Crache Isabelle. Aucun courage.

Je fais un geste de la main pour expliquer à ma mère de laisser tomber. Je récupère mon sac et sors. Une fois arrivé en bas, j'inspire un bon coup et me dirige vers la salle de sport.

BELLA POV

Quel lâcheur ! J'y peux rien moi si j'ai les hormones en folie. J'ai besoin de lui, besoin de son corps !

De jouir sous ses coups de reins ! Me hurle Isabelle dans ma tête.

Et ses doigts, sa langue... Me glisse Mary.

Je secoue la tête et plonge ma cuillère dans mon bol. Putain quel calvaire !!!

_ Alors Bella soulagée ? Me demande Esmée.

_ Ô oui, vous ne pouvez pas imaginer à quel point. C'est le bébé d'Edward. Dis-je rêveuse en caressant mon ventre encore plat.

_ Je sais, et c'est magnifique.

_ Vous allez être grand-mère.

_ Oui et jeune de surcroit. Rit-elle.

_ Ô oui, très jeune. Assuré-je.

Nous partons dans un éclat de rire.

_ Je lui mène la vie dure.

_ C'est normal Bella, ils doivent payer pour nos humeurs. S'esclaffe-t-elle.

_ Oui, mais on n'est pas sorti de l'auberge pour autant. Il y a encore huit jours à attendre pour être sûr que le bébé va bien et qu'il n' y a pas de séquelles.

_ Bien-sûr, mais vous avez affronté le plus dur, vous êtes soudés et vous vous aimez.

Je pose le bol à coté de moi.

_ Oui, mais j'ai un mal fou à me contrôler quand je pense à lui, ou bien que je le vois. On a besoin de sexe ! Lâche Isabelle et me voici rouge tomate.

Esmée rit à nouveau.

_ Il fait un effort surhumain pour te résister. La preuve il m'a appelée.

_ Désolée.

_ Pourquoi ? Je trouve ça assez drôle. Ça égaye un peu mon quotidien.

_ A nos dépends. Grondé-je.

_ Mais non, c'est ça l'amour. C'est normal d'avoir envie de l'autre tout le temps. Ça prouve que vous êtes tous les deux en confiance. C'est un véritable don de soi, et c'est parfois difficile de résister.

_ Vous avez connu ça ?

_ La frustration ? Bien-sûr. Ou bien parce que Carlisle était appelé en urgence, ou bien à cause des enfants. Mais je sais aussi que le retour de flamme est encore meilleur. Pouffe-t-elle. (N/Emy maman cullen la coquinette !!! Hihihi )

_ Je n'attendrai pas une minute de plus que nécessaire. Ô non ! Râle les filles ! C'est pas possible ! On l'attachera si il le faut.

C'est dans un grand éclat de rire que Esmée part faire une tisane pour nous deux. C'est incroyable comme je m'entends bien avec elle. Sa joie de vivre est communicative. Elle sait me remonter le moral. J'aimerais que ma mère soit pareille.

C'est une famille extraordinaire, unie et d'un très grand soutien. Une famille comme on en rêverait.

EDWARD POV


J'alterne entre les combats et les frappes au sac. J'ai besoin de m'épuiser physiquement pour retourner l'affronter. Elle. Ma tigresse. Dieu que je l'aime, mais elle va finir par me tuer.

J'ai demandé à Sam de garder le secret sur le fait que je sois ici. J'ai pas envie d'ameuter tout le quartier. Emmett, Jasper et les filles se poseraient trop de questions sur le fait que Bella doive se reposer un maximum.

Je frappe de plus en plus fort, sous le regard de Sam, qui a l'air d'apprécier. J'ai vraiment besoin de ça. Puis c'est complètement en sueur et éreinté que je finis par arrêter.

Sam me jette une bouteille d'eau, et une serviette.

_ Et bien mon vieux, ça fait un bail que je ne t'ai pas vu te défouler ainsi. Problème de couple ?

_ Non, bien au contraire. J'ai juste besoin de lâcher du lest.

_ Oui bah y a pas que le lest que tu as lâché, mais tout le reste avec. Plaisante-t-il.

_ C'est compliqué Sam.

J'essuie mon cou, et mon visage et avale d'une traite la bouteille d'eau.

_ Compliqué ?

_ Ouais.

_ Pas plus compliqué qu'avant ?

_ Non c'est différent.

_ Te fais pas prier, raconte tout à tonton.

_ Sam. Le disputé-je.

_ Cullen ! En tant que ton ancien mentor...tu dois me répondre.

Et en avant les violons. Mais j'abdique, de toute manière j'ai besoin d'en parler. Même si je peux passer sur certains détails.

_ En fait voilà, pour une certaine raison Bella et moi n'avons pas le droit d'avoir de relations intimes et cela pendant dix jours. Deux sont passés, mais il en reste huit, et Bella...enfin c'est surtout les deux autres qui me posent un problème. C'est dur de résister. Je sais c'est débile.

_ Ça ne l'est pas. C'est normal de désirer sa « femme ». Nous ne sommes que des hommes. Bella a du caractère, elle sait ce qu'elle veut et en général elle l'obtient. C'est ce qui lui a permis de survivre. Tu dois lui faire comprendre que c'est pour son bien, enfin par rapport à la raison médicale. Si jamais je peux te laisser les clefs du club pour la nuit, si c'est trop dur. Ou si tu es trop dur ! Explose-t-il de rire.

_ T'a fais comique toi ? Et ta femme comment va-t-elle ?

_ Ô ça va. Si on exclut sa prise de poids qu'elle m'impute. Ses envies bizarres à des heures pas possible. Sans compter ses changements d'humeurs...Mais enfin, c'est pour la bonne cause. Alors je ferme ma gueule, et j'attends que ça passe. Rit-il.

Et bien ça promet. Pensé-je en moi-même.

Je vais prendre une douche, la troisième de la journée. Je salue Sam et rentre à la maison. Ma mère lit un livre sur le sofa.

_ Ça va mieux mon fils ?

_ Oui, maman. Où est Bella ?

_ Dans la chambre, elle dort.

Je m'affale sur le canapé.

_ Tu as faim ?

_ T'embête pas maman. Tu en as déjà fait beaucoup.

_ Ô mais c'est prêt.

Elle me prépare une assiette, je m'installe au comptoir. Je mange sous ses yeux attentionnés.

_ Bella m'en veut ?

_ Je ne crois pas. Je pense qu'elle s'en veut à elle-même. On a beaucoup discuté, on a bien rigolé aussi. Je l'apprécie beaucoup tu sais.

_ Merci. Je te dirais bien que tu es une mère pour moi, mais c'est déjà ce que tu es. Dis-je taquin. Bella t'aime beaucoup aussi.

Ma mère me gratifie d'une panette derrière la tête.

_ Je sais.

Elle débarrasse mon assiette.

_ Courage mon fils, tu es fort.

_ Ouais, mais face à Bella, j'ai l'impression d'être un mec sans défense. Elle...

_ Tu l'aimes, c'est tout.

Elle enfile sa veste, embrasse mon front.

_ Je reviendrai demain. Ça te soulagera.

_ Merci m'man.

J'éteins les lumières et vais m'allonger aux cotés de Bella, qui dort à poings fermés. Elle se rapproche de moi inconsciemment. Je la prends dans mes bras et m'endors ainsi.

Quatrième jour.

Nous sommes à mi-chemin, encore quatre jours. J'ai un mal fou à me contrôler. Mais je tiens bon. Dés que je sens que je monte en pression, je fais des pompes. Si bien que je connais les imperfections du plancher par cœur.

Avec Bella tout y est passé, de temps en temps, ses hormones explosent, et là elle est capable du pire machiavélisme. Elle s'habille léger, fait exprès de laisser apparaître sa poitrine dans un décolleté plongeant. Se penchant allégrement pour que je puisse en profiter.

Je deviens dingue, vous savez ce qu'elle a inventé ? Elle est entrain d'essayer tous les dessous qu'il y a dans son armoire, juste « soi-disant » pour voir si elle entre encore dedans. Mon cul ouais !

J'ai le cul sur le sofa, pendant qu'elle défile. S'approchant au maximum de moi, touchant ses seins pour me parler du balconnet, alors que moi j'ai qu'une envie tout arracher, et lui faire l'amour à même le sol. J'ai l'impression de ne pas avoir débander depuis quatre jours. Elle va m'achever, je vais craquer. Ou alors c'est mon jean qui va craquer. Il va exploser. (N/Emy: MDR le 1 er homme a réussir a péter son jean de frustration !!! Lol )

Je me lève, vais boire un verre d'eau, quand je reviens elle est en bustier avec un porte-jarretelle. J'ai la mâchoire qui va se décrocher. Je souffle un bon coup, me mets au sol et fais une série de pompes.(N/Eli : Hum j’adore…va être encore plus musclé et sexy)

_ Edward, tu vas finir avec des biceps sur-développés. Susurre Mary.

Mes yeux divaguent sur ses jambes magnifiques. Je suis tellement dur que je pourrais faire des pompes rien qu'avec ma queue.

_ Ce qui se mariera parfaitement avec son autre membre sur-développé. En rajoute Isabelle.

C'est de la torture. Je suis certain que c'est interdit par la convention de Genève. Mais j'arrive à résister. Bella finit par laisser tomber et aller au lit pour se reposer. Je finis ma série, et vais prendre une douche.

Heureusement qu'elle n'est quand-même pas comme ça tout le temps. Elle a juste des moments dans la journée. Mais dès que Sam me voit arriver dans sa salle, il se marre et fait le décompte des jours. (N/Eli : Vive la compassion des copains !!)

Huitième jours.

Il est cinq heures et demi du matin. ( N/Emy: déjà prêt o levé du soleil !!!XD ) Je suis réveillé. Je n'arrive plus à dormir. Je suis un véritable obsédé. Dans quelques heures, on verra le bébé, et on saura si tout va bien. Je sais que je ne serai pas capable d'attendre plus longtemps.

Rien que l'avoir dans mes bras, mon désir pour elle me submerge.

Je décide d'aller sous la douche. Au moment où je sors du lit, Bella commence à gémir, mais de plaisir, elle répète mon prénom comme une litanie . Dieu ! C'est invivable.

Je me glisse sous la douche, l'eau chaude me fait du bien. J'abaisse mon regard vers mon sexe raide comme la justice. Je bande tellement que ça fait mal. Le fait d'avoir entendu Bella gémir ne m'aide pas.

J'ai deux solutions, soit je tente par tous les moyens de penser à autre chose, mais ça s'avère de plus en plus difficile, soit je me soulage moi-même, mais je trouve ça injuste pour Bella.

Mais merde ça fait dix jours qu'elle joue avec mes nerfs, dix jours que je tente par tous les moyens de ne pas y penser.

Ma main glisse inexorablement vers mon sexe. Je frôle mon gland et ne peux empêcher un gémissement de plaisir. Je me mords l'intérieur de la joue. J'empoigne mon membre engorgé, et débute une série de vas et viens. J'ai une main posée à plat sur la paroi. Je ferme les yeux.

_ Ô mon dieu !!! J'arrive pas à le croire !!! Tu te branles ? Alors que nous on est obligé de faire ceinture ! Hurle Isabelle. (N/Emy: XPTDR !!!! Pris la main ……. En action !!!!)

Je lâche tout. Je suis vraiment mal à l'aise, pas par ce que j'étais entrain de faire, mais parce que je me sens vraiment égoïste.

_ Je suis désolé, c'est la première fois depuis les dix jours. Putain Bella t'arrête pas de m'allumer, et là tu dormais. Tu gémissais. Je n'ai jamais tenu aussi longtemps sans sexe.

_ Avoue que t'en as marre des pompes. Rit Mary.

_ Non c'est surtout que j'ai hâte qu'on ait confirmation que toute aille bien, et que je puisse te plaquer sur un mur et te faire l'amour comme un taré. Avoué-je.

_ Bien. Déclare Bella.

Elle commence à se déshabiller. Je détourne les yeux.

_ Putain Bella !!! Tu fais quoi ??

Elle entre dans la douche sans me répondre. Elle me retourne, plaque mon dos contre le mur.

_ C'est scientifique. Si tu ne te soulages pas, tu vas avoir un mal fou à tenir pendant que tu nous baiseras contre le mur. Alors que si tu relâches un peu la pression ça n'en sera que meilleur. Ronronne Isabelle.

Elle prend mon sexe dans sa main.

_ Merde Bella ! C'est pas juste !! T'as pas l'droit aux orgasmes !!!

_ Vaux mieux que tu te rattrapes tout à l'heure !! Tu me devras un orgasme.

_ Tout...ce que...tu veux.

_ Tu es tellement dur. Ronronne-t-elle.

_ Oui....ouuii. Ma voix se brise sous son toucher.

Ma tête se pose sur le mur. Bella passe son pouce sur mon prépuce, elle étale le liquide pré-éjaculatoire.

_ C'est bon Edward ?

_ Ô oui Bella...

Elle me pompe d'abord doucement. Tout en embrassant mon torse. Je suis au supplice.

Puis elle glisse le long de mon corps. Ses lèvres embrassent mon gland.

_ Bella, tu fais quoi ??

_ Je te soulage, simplement. Déclare-t-elle.

Elle me soulage... Sa langue se promène sur toute ma longueur. Ma queue tressaille. Puis elle gobe mon sexe.

_ Ô putain !!!!

Elle me suce d'abord doucement, comme si elle dégustait de la glace. Mes mains se posent sur sa tête et jouent doucement avec ses cheveux. Elle creuse ses joues et m'aspire fortement, puis elle suçote juste le bout de mon prépuce. Ses doigts jouent avec mes boules. Je sais que je n'ai jamais été aussi proche en aussi peu de temps.

_ Ô merde ! C'est trop bon, Bella !!

Elle accélère le mouvement, elle branle la base de mon sexe et m'enfourne totalement en elle. Elle gémit aussi. J'ai l'impression qu'elle prend du plaisir à me gratifier de cette douce caresse.

Ses mouvement de succions se font plus forts et plus rapides.

_ Je vais venir Bella ! Je vais...Dieu !!! Retire-toi....ou...

Je tente de la repousser, mais elle en a décidé tout autrement. Je tente un regard vers elle. Mais grave erreur.

_ Arg....BELLAAAAAA !

Je jouis en de grand jets puissants. Bella engloutit tout ce que je lui donne et s'applique à me nettoyer. J'ai l'impression que mon orgasme dure des heures. Je tressaille sous sa violence. Je m'effondre presque. Mon cœur bat aussi vite qu'un cheval au galop. J'ai un mal fou à respirer normalement.

Je redresse Bella, la plaque contre le mur et l'embrasse. Me goûtant à travers elle. Nos langues sont survoltées. (N/Eli : je prendrais bien une douche aussi !) (N/Caro : et une douche pour Eli ! Une ? D'autres amateurs ?)

_ Merci Bella.

_ Avec plaisir Edward, mais tu m'en dois un. M'aguiche-t-elle.

_ Encore quelques heures et autant que tu veux. Sous-entendé-je.

On se lave. Je lutte quand même contre mon envie de la toucher intimement et de lui faire l'amour. Car même si elle m'a soulagé, sa frustration à elle doit être terrible. Je quitte la douche le premier et vais préparer le petit déjeuner.

Bella me rejoint, je la sers. Il y a toujours une certaine tension entre nous, une attraction sexuelle. Mais pour ma part j'arrive à mieux me contrôler. Je ne suis qu'un homme faible.

On a rendez-vous à dix heures. On s'occupe comme on peut, je force Bella à rester au calme dans le canapé pour lire. Pendant que je range l'appartement. Puis on discute du bébé, de la façon dont on l'annoncera aux autres.

On enfile nos manteaux et on y va. La tension est à son comble dans la voiture. Mes yeux matent outrageusement ses jambes. Sa petite jupe noire, et son haut de la même couleur. Je lutte pour ne pas caresser l'intérieur de ses cuisses.

Je parie qu'elle l'a fait exprès. On arrive devant la clinique. Aujourd'hui , il n'y a pas mon père. Juste elle et moi.

Je lui ouvre la portière, lui tends la main pour qu'elle sorte. Je passe mon bras autour de ses hanches et l'attire vers moi. On se présente à l'accueil et nous attendons face au bureau. Mon pied bouge tout seul sous la nervosité. Bella pose une main sur mon genou.

_ Désolé.

_ Respire Edward, tout va bien.

Le Docteur Johnson sort de son bureau, il nous salue et nous entrons. Il nous fait asseoir dans les fauteuils.

_ Alors comment se sont passés ces huit jours ?

_ Interminable. Répond Isabelle.

_ Un peu long. Exposé-je.

_ Un peu long ? Menteur !! Déclare Mary.

Le docteur Johnson se met à rigoler.

_ Je vois.

_ J'crois pas non. Répond Bella.

Je regarde Bella, plus franche tu meurs.

_ Oui, Edward est devenu un as des pompes. Suggère Bella.

_ A ce point là ? Plaisante le docteur.

_ Oui, si vous pouviez voir ses biceps. S'exclame Mary.

_ Bon si on passait aux choses sérieuses. Supplié-je.

_ Oui, on a un programme très chargé juste après...et de préférence nus.

Je secoue la tête, et pose mes mains sur mon visage, alors que le docteur éclate de rire. Comme si c'était si facile. Il se lève, et nous demande de nous suivre. Il montre la table d'auscultation, Bella ôte son string. Je déglutis. Elle défait les boutons de sa jupe. Je l'aide à monter sur la table. Elle pose ses pieds sur les étriers. Le doc passe une paire de gants en latex.

Il pratique un examen gynécologique. Je détourne les yeux et scrute ceux de Bella. Elle grimace un peu, je caresse son front.

_ Tout va bien Bella. Détendez-vous.

Je ne peux m'empêcher d'être soulagé. Bella replace ses jambes sur la table. Le Docteur Johnson découvre un peu le ventre de Bella, et descend légèrement sa jupe. Il applique le gel sur sa peau. Branche la machine, et pose la sonde sur son abdomen. Il bouge la sonde pour le trouver.

On entend battre le cœur du bébé. Un véritable cheval au galop. Je suis ému, et Bella aussi. On distingue le bébé, il est disproportionné. Une grosse « tête » et le reste un peu atrophié, mais on voit que ça ressemble à un bébé. Je ne peux détacher mon regard de l'écran, je crois que c'est la plus belle chose que je n'ai jamais vue. Bella enserre ma main dans la sienne, je reporte mon regard sur elle. Elle a les larmes aux yeux, elle semble submergée par un tas d'émotions plus fortes les unes que les autres. J'embrasse son front avec tendresse.

_ Ce fœtus est en parfait santé. Vous pouvez être rassuré, tout va très bien. Félicitations !

Bella descend de la table et se réajuste.

_ Plus aucune restriction ? Demande Bella.

_ Non aucune. Dit-il en souriant.

_ On a le droit de faire du sport ? Suggère Mary.

_ Tant que ce n'est pas les Jeux Olympiques, aucun problème.

_ Je ne crois pas que ce genre de discipline soit reconnue au niveau Olympique. Plaisante Isabelle. (N/Eli : Ouais, j’imagine d’ici !!)

Je l'attrape par le bras et nous rejoignons le bureau.

_ Grâce au test A.D.N, nous connaissons le sexe du fœtus. Vous voulez-vous le connaître ?

Nous nous interrogeons du regard. J'avoue que cela m'importe peu personnellement, je suis simplement heureux que tout aille pour le mieux. Le reste n'a que peu d'importance.

_ Bella ? L'interrogé-je.

_ Pour le moment, je ne préférerais pas.

_ Bien, comme vous voudrez. On se revoit dans trois mois. S'il y a quoi que ce soit, vous pouvez me joindre à tout moment.

Nous prenons congé du Docteur. En le remerciant chaleureusement, je passe mon bras autour de ses épaules. On se dirige vers la voiture pratiquement en courant. A peine assis on se jette l'un sur l'autre, nos langues et nos mains prennent possession de nos corps. Elle se frotte à moi. Je gémis quand j'entends des coups portés à la vitre. Un flic me fait signe d'ouvrir ma fenêtre.

_ Et merde. Gronde Bella. (N/Emy roooooooooooo mais qui c est encore !!!! )

Je m'exécute sans broncher et lui lance.

_ Bonjour Monsieur l'agent. (N/Emy : oupssssssssss )

_ Jeunes gens, il existe des chambres pour ça.

Je prie intérieurement pour que Mary et Isabelle ferment leur bouche.

_ Justement Monsieur l'agent. Nous y allions. Déclare Bella.

_ Alors bonne route, et pas d'infraction jeune homme. Rit l'agent.

_ Non, aucune imprudence.

_ Vous pouvez y aller.

_ Merci.

Je remonte la vitre et démarre.

Nous partons d'un grand éclat de rire.

_ C'est dingue, on peut jamais être tranquille. Y' a un flic sur trois kilomètres et il est pour nous. Si c'est pas avoir de chance.

_ Courage encore un quart d'heure .

_ Un quart d'heure !!!! Accélère !

_ Non, avec le cul qu'on a, on finit en taule pour excès de vitesse.

_ Fantasme déjà réalisé. Me susurre Isabelle.

Il est vraiment temps qu'on rentre, surtout que sa main a déjà trouvé sa place sur ma cuisse, et la mienne sur la sienne. C'est là que je m'aperçois qu'elle n'a plus de string.

_ Quoi ? J'aime pas perdre du temps à cause de futilités.

Elle commence à me lécher le lobe de l'oreille.

_ Merde Bella !! On va jamais arriver jusqu'à l'appartement si tu continues.

_ J'en peux plus Edward ! Dix jours ! Dix putain de jours !!!

On arrive enfin au parking. Je l'aide à sortir et la plaque contre mon torse. Mes mains glissent sous sa jupes et je caresse ses fesses. J'arrive plus ou moins à nous guider jusqu'à l'ascenseur. Les portes à peine fermées, nous reprenons nos baisers enflammés. Je soulève Bella, elle passe ses pieds autour de mes hanches, je la plaque contre la paroi. Je frotte nos intimités l'une contre l'autre. Bella s'arque-boute. J'en profite pour dévorer son cou.


Le ding de l'ascenseur se fait entendre, signe que l'on est arrivé. Je force Bella à descendre. Je me recoiffe, Bella réajuste sa jupe. Au moment de sortir, on croise le regard d'une vielle dame qui est outrée. Nous on rigole comme deux collégiens.

On se dirige d'un pas soutenu devant la porte de mon appartement, tandis que je tente de l'ouvrir, Bella me caresse à travers mes vêtements.

_ Bella ! On va pas y arriver !!

_ Dépêche-toi, si tu savais à quel point je suis mouillée pour toi.

Mais merde ! Si elle pense que c'est comme ça qu'elle me fera aller plus vite !!! Trop de pression !!

J'arrive enfin à ouvrir cette putain de porte. J'entre avec elle, je claque la porte et plaque Bella contre celle-ci. Elle gémit, ma main glisse vers ses lèvres intimes.


Bon dieu que c'est bon de sentir à nouveau sa moiteur !!!

_ Ô mon dieu Edward !!! Ô oui Edward !! Prends-moi ! Baise-moi !!

_ Je te dois un orgasme ma belle, avant toute chose. J'ai pas oublié.

Je descends le long de son corps. Ma bouche se retrouve face à sa petite chatte trempée. Je cale une de ses jambes sur mon épaule. Puis ma langue taquine son bourgeon. Elle s'arque-boute, enfonçant ses doigts dans mes cheveux. Je commence à la torturer. Elle geint, je me régale de l'entendre soupirer de plaisir, et ce désir qui coule le long de ses cuisses m'excite au plus haut point.

_ Edward Anthony Cullen ! Isabella Mary Swan ! On sait que vous êtes là ! Ouvrez !!(N/Eli : Et m**de….jamais tranquille.) (N/Emy bordel de merde ils sont maudits ou quoi !!!mdr)

Putain ! Manquait plus qu'Alice ! Mais on est maudit !!! Je pose ma tête sur son pubis.

_ Oui, vous auriez pu dire que vous étiez rentrés, non il faut qu'on l'apprenne par hasard !!!

_ Alice. Essaye de temporiser Jasper.

_ On est là. Grogné-je.

_ On est occupé ! Gronde Bella.

_ Vous pourriez nous ouvrir ! S'indigne ma sœur.

_ Non ! Crache Bella. On peut pas !!

_ Bella ! Je suis ta meilleure amie, je m'inquiète, tu...

_ La ferme Alice ! On se verra dans deux jours !!! Déclame Bella.

_ Deux jours !!! Qui y a-t-il de plus important que me voir ?

_ A ton avis Alice ?

_ Du sexe Edward ? Tu n'ouvres pas à ta sœur pour du sexe !

_ Oui ! On a du temps à rattraper. On t'expliquera !

_ Je suis persuadée que vous n'avez fait que ça pendant vos vacances !!!

_ Jasper ? L'appelé-je.

_ Oui Edward. Répond-il gêné.

_ Fais moi plaisir. Embarque ma sœur ! Occupe-l pendant deux jours !!! Fais ce que tu veux ! Je m'en fous ! Mais je ne veux voir personne pendant deux jours ! Suis-je clair ?

_ Oui Eddy. Allez viens Alice !!

_ Tu es le pire frère du monde ! Tu l'sais ça ! Tempête Alice.

_ Je sais, mais DEGAGE !!!

J'entends Jasper éloigner ma sœur sur ses contestations. Je reprends directement où je m'étais arrêté. Bella lâche un râle de plaisir puissant.

_ Putain ils pourraient au moins attendre qu'on soit dans l'ascenseur. Râle ma sœur. Pire que des bêtes ! Rajoute-t-elle.

_ L'intimité Alice. Tu connais ? Ils en ont besoin alors laisse-les, on rentre.

_ Et bien puisque c'est ça. Moi aussi je vais m'envoyer en l'air avec Jasper pendant deux jours ! Me provoque Alice.

Rien à foutre. Je suis trop occupé.

Ma langue titille son clitoris, mes doigts s'enfoncent dans ses plis intimes très serrés.

_ Ô ouiiii...c'est....ô ouiiii....Ed...ward.

Je m'applique avec soin à lui donner du plaisir. Et vu la façon dont son corps frissonne, je pense qu'il n'y a pas de meilleur moyen. Son jus coule abondamment dans ma gorge. Je me régale de son goût fruité. D'un coup ses parois se resserrent contre mes doigts. J'aspire sa cyprine avec délectation. C'est un orgasme éclair.

Ses jambes tremblent sous la violence de sa jouissance. Je la retiens, j'admire ses yeux clos, sa bouche entrouverte, sa poitrine qui se soulève. Je remonte, pose mes mains de chaque coté de ses joues et l'embrasse à perdre haleine. J'aime l'entendre s'abandonner.

_ Et de un Bella ! La taquiné-je.

Ses mains se font plus pressantes, elle déboucle ma ceinture, sa bouche se pose sur mon cou tandis qu'elle s'acharne sur les bouton de mon jean. Je lui ôte son manteau que je n'avais toujours pas eu le temps de lui retirer, elle fait pareil avec le mien, puis déchire littéralement ma chemise. Je lui fais passer son tee-shirt par-dessus sa tête, soulève un peu son soutien-gorge et me rue sur ses seins.

Bella en profite pour glisser sa main dans mon boxer et me caresser.

_ Edward ! Arrête ! Prends-moi ! Tout de suite ! Ordonne-t-elle.

Elle me baisse mon pantalon et tout le saint-frusquin, laissant apparaître mon sexe tendu à l'extrême. Je passe ma main sous sa cuisse et la soulève. Puis je les pose sur ses fesses. Bella saute, je sens ma queue frotter contre son clitoris. C'est elle qui passe la main entre nous et qui guide mon sexe dans son antre bouillonnant.

J'ai du mal à entrer, tellement ses parois sont étroites. Dix jours d'abstinence bon dieu !!!

Je m'enfonce en elle, millimètre par millimètre. Elle pousse ses hanches contre mon bassin et c'est elle qui mène le jeu.

_ Tu es tellement serrée, que j'ai peur de te faire du mal.

_ Putain Cullen ! Tu réfléchis trop ! Alors maintenant, tu la fermes et tu y vas ! Grogne Bella d'impatience.

Je me retire, et entre en elle puissamment, elle crie. J'ai la sensation d'être de retour à la maison. Bella me griffe le dos, elle mordille ma clavicule. Mon sexe est gonflé au possible, nos corps s'emboitent l'un dans l'autre. Nos peaux claquent, je malaxe ses fesses, tandis que son dos tape contre la porte.

_ Ô mon dieu !!! Ouiiii Edward !! Continue ! Plus fort ! Plus vite !!

Faut pas qu'elle me le demande deux fois. Mes coups de boutoirs sont féroces, Bella s'accroche désespérément à mes épaules, une fine couche de sueur recouvre nos corps insatiables. Bella ne retirent plus aucun de ses gémissements. Elle est sur le point d'exploser et moi aussi.

_ Ô mon dieu ! EDW...ARDDDDDD !!! Hurle-t-elle.

Dans un dernier coup de reins , je me répands en elle violemment. Je crie son nom. Dix jours sans rien, plus jamais. C'est trop difficile.

Bella est toute fébrile dans mes bras, mais son sourire gonfle mon cœur d'orgueil. J'aime cette femme, elle est tout pour moi, et ce petit être qui grandit en elle l'est tout autant. Je la dévore de doux baisers et l'emporte jusqu'à notre chambre.(N/Eli : C’est trop mignon, j’en ai des frissons….je vous adore les filles pour ce magnifique chapitre) (N/Emy : ohhhhhh non déjà mais mince moi qui nous croyais parti pour 2 jours de fiesta !!! Suis déçue lol mais bon j espere que le prochain sera encore plus chaud du coup ^^ lol , merci merci merci bcp les filles ( surtout toi ma tite anni pour ta patience !!! ;) )

Et oui, c'est le bébé d'Edward. On n'est pas sadique à ce point là quand-même. On trouve que Bella en a bien assez baver comme ça...quoi que...appréciez bien ce moment de répis...vous nous connaissez. Lol


Ciao basgi

Spuffygirl et Caro.


lundi 14 février 2011

chapitre 20

Coucou tout le monde !!

En ce jour de la Saint Valentin, voici un nouveau chapitre.

Je sais on est en retard...mais on est overbooké ces jours-ci.

Donc on vous livre le chapitre, sans coms, à l'état brut !!

Un gros bisou, et bonne lecture


20-

EDWARD POV


Bella est restée enfermée dans sa colère toute la soirée.

Et encore, ce n'est pas Bella, mais Isabelle. Je sais que Bella ne me lancerait jamais de tels regards furieux.


Elle est rentrée quand la nuit tombait, soit plusieurs heures après sa sortie en claquant la porte. Alice et Rosalie ont discuté avec Esmée, comme si de rien n'était. Je crois qu'elles ont voulu alléger l'atmosphère qui avait été créé. Emmett et Jasper, de leur côté, m'ont fait un rapport de ce qui se passe à Chicago : Caïus est toujours recherché, Booth et ses patrons leur foutent la pression pour accélérer les recherches. Il y a même des agents de Washington sur l'affaire. Personne ne veut laisser le dernier Volturi nous échapper.


_ Mange quelque chose, Bella. Supplié-je en désignant le plateau sur la table de chevet.

_ Non.


La voix est toujours aussi cassante.


_ Isabelle, si vous ne mangez pas, vous ne pourrez pas tenir longtemps.


Je m'assois près d'elle, au sol, à côté du lit. Je sens son regard sur moi. Elle me surveille. Elle me jauge.


_ Et si c'était le but de la manœuvre ? Me défie-t-elle.


Je lève les yeux au ciel. Pas facile de faire avec elles.


_ Je te mettrai moi-même sous perf' s'il y a besoin. Tu es têtue, mais moi aussi.


Je tends la main pour caresser son visage. Elle la dégage d'un mouvement brusque.


_ Tu fais chier, Cullen.

_ Désolé, déformation professionnelle. Tu manges ?

_ Non.


Je soupire, me passe une main dans les cheveux. Puis je la regarde en silence. J'attends qu'elle croise mon regard.

Une éternité plus tard, ses yeux se tournent vers moi. Je tente mon sourire en coin.


_ On avait dit que tu criais, si tu ne te sentais pas bien. Pas que tu faisais la gueule.


Elle ne réagit même pas. J'espère que Mary va faire une réflexion, c'est elle qui a plutôt tendance à en faire quand on parle de sexe...


Je pose ma tête sur le lit, et ferme les yeux. Rien n'est dit.


_ D'accord, Bella.


Le silence tombe dans la chambre.

Dans la pièce à côté, j'entends le bruit de la télévision, un peu plus loin, quelqu'un prend sa douche. Mais j'occulte tout ça.

La fin de journée a été éprouvante, tant pour Bella -finalement disculpée-, que pour moi. C'est un véritable défi de gérer ma sœur et Rosalie, tout en veillant sur Bella. J'ai l'impression que jamais rien ne sera comme avant. J'ai l'impression que jamais la paix ne reviendra véritablement chez nous. Bella relève ses jambes contre sa poitrine, et appuie sa tête sur ses genoux. Je l'observe, les paupières mi-closes.


Ses lèvres pâles tremblent, ses yeux fixent le vide, elle ronge les peaux autour de ses ongles. Je verrais presque les rouages de son cerveau fonctionner à plein régime. Je me retiens de passer un bras autour de ses épaules. Elle ne l'accepterait pas. J'ai appris à la connaître. Je sais quand elle a besoin d'un moment pour remettre ses idées en place, et quand elle a besoin de mon contact.

Pourtant ça me coûte de la voir ainsi. Je voudrais tellement l'éloigner, la voir sourire à nouveau, me perdre dans son regard amoureux.


Je sais que Bella a besoin de se trouver, elle doit tirer un trait sur son passé, pour ouvrir les yeux sur l'avenir. Je voudrais lui dire, toujours, partout, que je l'aime. Pour moi, tout ça, son passé, ses voix, ses problèmes, rien ne compte. Je ne vois qu'une jeune femme magnifique, forte et intelligente. Elle peut faire tant de choses. Elle peut faire de moi ce qu'elle veut.


_ Je t'aime, Bella.


Je ne peux pas me taire. Elle doit savoir, elle doit s'accrocher à ça.


_ Je sais, Edward.


C'est toujours Isabelle en face de moi, mais elle semble adoucie. Je me redresse, je pose une main hésitante sur la sienne. Elle relève les yeux vers moi. Ils sont pleins de larmes retenues.


_ Mais est-ce que ça suffira ?


Je ne comprends pas sa question. J'arque un sourcil. Je veux la comprendre. Elle lit mes interrogations.


_ Tu m'aimes, tu me soutiens, et même ta famille et tes amis s'y attèlent. Mais...Est-ce que ça vaut le coup ? Est-ce que je vaux le coup ?


Sa voix craque et moi aussi.

De quel droit peut-elle penser ça ? ! Comment ? !

Je prends son visage entre mes mains, je la force à croiser mon regard.


_ Tu. Vaux. Le. Coup. Bella. Je marque chaque mot avec force pour finir, les lèvres contre les siennes. Et bien plus encore.


Un sanglot lui échappe. Je la sens se recroqueviller. Je sers mes doigts autour de sa tempe. Je ne la laisserai pas m'échapper.


_ Je sais que c'est dur, Bella. J'en ai ma claque moi aussi. J'aimerais vraiment te prendre dans mes bras, et qu'on oublie tout ça. On pourrait aller n'importe où, se cacher, ou rester au grand jour. On pourrait rêver et prévoir notre avenir. On pourrait se marier et devenir aigri. Je transmets toutes mes attentes dans mon regard. On pourrait s'aimer, tout simplement. (N/Caro:Rho que c'est beau Anni !!)


Elle se mordille la lèvre inférieure, ses larmes roulent en silence sur ses joues.


_ Je suis là Bella, et je ne te lâcherai pas. On va s'en tirer tous les deux.

_ Oh Edward !


Bella se jette dans mes bras, je la serre fort contre moi. Je niche mon visage dans sa nuque. Ses épaules sont secouées de sanglots, elle s'accroche à moi. Je caresse tendrement ses cheveux, je veux la rassurer.


_ Tout va bien se passer, maintenant. Tu n'as plus à t'en faire. Je te le jure.


Elle laisse échapper un ricanement. Je m'écarte pour la regarder dans les yeux. Mon pouce savoure la douceur de sa joue.


_ Menteur.

_ Je ferai tout ça, Bella.


Elle essuie ses joues, un sourire timide aux lèvres.


_ Je sais. Tu y crois en tout cas. Mais Edward...

_ Si tu me redemandes encore si ça vaut le coup, je t'étrangle ! La menacé-je, mon index sur sa bouche.


Elle y dépose un baiser, vrillant ses pupilles noisette aux miennes.


_ Tu ne peux pas me promettre de telles choses quand l'oncle de mon ex-mari est toujours dans la nature, avec les ennemis de mon ancienne famille. Et puis...Maintenant, dans presque dix jours...


Elle ne finit pas sa phrase, mais je vois la peur dans ses yeux.


_ Occupons-nous du plus important. Toi et moi. Souris-je en passant une mèche de ses cheveux derrière son oreille.

_ Je ne suis pas sûr que les autres apprécieraient ce que cela implique. Assure-t-elle en jetant un œil par-dessus mon épaule.

_ On n'est pas obligé de leur dire. Proposé-je dans le creux de son oreille.


Elle rit et tourne la tête de manière à ce que nos lèvres se touchent. Je franchis le dernier pas, et nous nous embrassons avec tendresse. Il n'y a rien de violent, ni de pressé. Nos lèvres dansent ensemble, nous nous cherchons avec douceur. Je taquine sa bouche pour y avoir accès. Elle laisse nos langues se trouver. Je rapproche son corps du mien. Nos jambes sont emmêlées, ses mains sont dans mes cheveux. Les miennes savourent la douceur de sa peau dans ses reins.

Nous haletons malheureusement trop tôt à mon goût. Nous nous écartons, essoufflés.


Sans un mot, Bella sourit et ses doigts dessinent mon visage.


_ Merci, Edward.

_ Avec plaisir, Bella.


J'embrasse sa bouche à nouveau, chastement.


_ J'aimerais vraiment que tu manges quelque chose. Supplié-je.


Elle rit et ce son me rassure. J'ai récupéré Bella. C'est dur, mais elle fait face.


_ Fais-moi voir ce que ta mère y a mis.


Elle tend les mains vers le plateau.


_ Qui te dit que ce n'est pas moi qui ai fait ce plat avec amour ? Fais-je semblant de m'offusquer.


Elle rougit, et plonge le nez dans le repas en question.


_ Tu es resté à mes côtés tout le temps. À moins que tu aies le don d'ubiquité...

_ Tu t'en es rendue compte ? !


J'aurais parié qu'elle avait fait abstraction du monde autour d'elle. Donc de ma présence à ses côtés tout le temps qu'elle a passé assise ici en silence.

Ses joues rosissent encore plus.


_ C'est si grave que ça, mademoiselle Swan ? Demandai-je en caressant sa joue chaude.


Elle me regarde du coin de l'œil, se mordille la lèvre. Puis elle avoue, tel un crime.


_ Mon corps réagit toujours à ta simple présence.

_ Oh oui ! En rajoute Mary.


Je ris, dépose un baiser dans son cou.


_ Ah oui ? C'est bon à savoir. Chuchoté-je dans son cou.

_ Arrête ! Comme si tu ne le savais pas !


Elle fait semblant de me repousser. Je pourlèche ma lèvre supérieure, les yeux fixés sur elle.


_ Edward ! Gronde-t-elle en continuant son repas.


Je ne dis rien, je me contente de la regarder avaler l'assiette avec appétit.


Il n'y a plus un bruit dans la maison. Tout le monde a dû s'endormir. D'ailleurs, Bella risque à tout moment de sombrer pour la nuit.

Je lui retire son plateau doucement. Elle pose sa tête sur mon épaule pendant que je la porte sur le lit. Je l'y dépose avec attention, et je rabats les draps sur elle. Elle sourit, retient ma main. Je me penche pour mieux entendre ce qu'elle a à dire.


_ Je t'aime aussi, Edward.


J'embrasse sa joue, et éteins sa lampe de chevet. Déjà, elle dort.

Je reste agenouillé devant elle, admirant son visage. Elle semble si paisible, presque heureuse dans son sommeil. Ça faisait longtemps.

OoOoOoOoO


BELLA POV


_ Qui est partant pour une partie de Baseball ?


Emmett est plus qu'enthousiaste en ce dimanche matin. Je grimace, masse mes tempes de mes doigts.


_ Excellente idée ! Approuve Jasper.


Ils frappent leur main l'une contre l'autre.


_ Edward ?


Ils le regardent, leurs sourires sadiques aux lèvres.

Je relève la tête, Edward n'est intéressé que par ma réaction. Je plonge dans ses prunelles vertes, j'y lis les souvenirs de la veille.


FLASHBACK

Le matin se lève juste, mais je suis déjà dehors. Je suis assise sur une pierre depuis un moment déjà. Une légère brise fait voler mes cheveux dans mon dos, et je frissonne à intervalles réguliers. Pourtant, je ne veux pas rentrer. Je ne veux pas assister à leur réveil, voir leurs faux sourires, comme si de rien n'était. Je ne peux pas. J'en ai assez de les voir à l'affût de mes moindres réactions. Comme si Carlisle ne me surveillait pas assez !

Je soupire, et resserre mes bras autour de moi. J'ai vu le soleil tenter une percée ce matin, mais les nuages l'ont vite vaincu...C'est un peu la même chose pour moi. J'essaie de relever la tête, d'oublier un maximum de choses, de refaire ma vie, en fait...Mais il y a toujours un obstacle, une montagne à franchir.

Et je ne m'en sens plus capable. Alors j'attends, j'attends que quelque chose se passe, et me donne la solution.


_ Il fait toujours aussi frisquet par ici.


La voix d'Alice me sort de mes pensées. Je tourne la tête vers elle sans entrain. Je hausse les épaules alors qu'elle s'assoit à mes côtés. Elle resserre un pull autour de ses épaules.

Je reste le regard sur le lac. Avec de la chance, ça va la gêner et elle partira.

Mais en fait, elle ne dit rien. Elle reste silencieuse aussi. Du coin de l'œil, je la vois elle aussi observer le lac.


_ Cet endroit est un peu comme mon paradis. Murmure-t-elle, comme si elle craignait de rompre le silence.


Je me tourne vers elle, étonnée. Elle sourit devant mes interrogations.


_ Moi aussi je suis venue ici après mon enlèvement. Nos regards sont soudés l'un à l'autre. Mes parents ont pris des congés sans soldes et m'ont gardée ici. Je passais mes journées assises sur ces rochers là-bas.


Elle me désigne un endroit à l'écart, surplombant le lac et la forêt derrière. Je dirige à nouveau mon regard sur elle.


_ J'avais plus envie de rien au début. Mais ils m'ont pas laissée faire. Ils m'ont obligée à reprendre mes activités d'antan. C'était subtil. Maman préparait des soirées, et me demandait de l'aider. Elle sourit aux souvenirs. Ma période de déprime n'a pas duré longtemps grâce à ça.

_ C'est ton élément. Murmuré-je.

_ Oui. Pour moi, c'est un défouloir. Encore aujourd'hui, d'ailleurs !

_ Ca on n'avait pas compris ! Se moque Isabelle.

_ Hey ! Ce n'est pas ma faute si tu ne sais pas apprécier la valeur du shopping et des fêtes ! Rit-elle.


Je lève les yeux au ciel.

Nous gardons le silence encore un moment. Puis le froid nous fait rentrer. Sans savoir comment, je finis dans les bras de chacune des personnes présentes. Comment peuvent-ils donc me supporter ? !

FIN FLASHBACK.


Les chahuts autour de moi me rappellent au présent, et à l'attente d'Emmett. Je souris à Edward qui s'inquiète du comportement que je peux avoir aujourd'hui. Je l'assure que, pour moi, cette partie est une bonne idée.


_ Je vais te foutre ta raclée, Em ! Le menacé-je en rinçant mon bol.

_ Alors, là ! Si tu crois que tu me fais peur !


Il frappe son poing dans mon épaule, et je retiens un cri de douleur. Il s'éloigne avant que je ne puisse atteindre son visage.

Il éclate de rire et sort de la pièce en embarquant Rose.


_ Tu n'es pas obligée, Bella.


La voix douce d'Edward est tout près de mon oreille. Je tourne le visage vers lui. Nos lèvres se frôlent alors que je promets


_ J'vais m'le faire.

_ Bonne chance. Sourit-il en m'enserrant contre lui.


Je me blottis contre son torse, mes bras autour de sa taille.


_ Le week-end s'est plutôt bien passé. Commence-t-il et je l'arrête d'un doigt sur sa bouche.

_ Le week-end n'est pas fini.

_ Tu vas nous porter la poisse, Edward ! Râle Mary.

_ Je me ferai pardonner.


Un délicieux frisson me parcourt l'échine, et je me mords la lèvre pour ne pas gémir. Je le regarde de dessous mes cils. Il se passe la langue sur la lèvre supérieure.


_ Bon ! Vous êtes prêts ou pas ? S'impatiente Alice.


Je me détache en rougissant des bras d'Edward, et m'apprête à m'éloigner quand il me retient.


_ Oh oui ! Je suis prêt. Susurre-t-il contre mon oreille.


Son érection s'applique avec force contre mes fesses. Cette fois, je bascule la tête dans son cou et gémis sans honte.


_ C'est pas vrai ! S'offusque Alice. Edward ! Tu ne sais pas te tenir, dis-moi !


Edward a la tête dans ma nuque, je l'entends rire.


_ Que crois-tu qu'on ait fait tout ce temps ? Suppose Isabelle.

_ Je ne veux rien entendre ! S'écrie Alice en se bouchant les oreilles.

_ Pour une fois, Lily !

_ Jasper ! !


Nous éclatons de rire derrière elle.

Main dans la main, nous rejoignons tout le monde dehors. Une Jeep est déjà assaillie par Emmett, Rosalie, Jasper et Alice. Carlisle et Esmée nous attendent un peu à l'écart, dans le 4X4. Esmée me sourit quand nous les rejoignons.


_ Emmett a l'air en forme. Dit-elle.

_ Bella l'a défié. Explique Edward, entrecroisant nos doigts.

_ Tu n'aurais peut-être pas dû. Remarque Carlisle, en levant les yeux sur le rétroviseur intérieur.

_ Bah ! Ça ne peut pas lui faire du mal de s'exciter, au moins, on sera peut-être tranquille après.

_ Bonne idée.


Edward me fait un clin d'œil, et déjà nous sommes arrivés sur un terrain défriché.

À peine suis-je descendue de voiture qu'Emmett me fait des signes sans équivoque quant à ce qu'il compte me faire subir. Je hausse les épaules. Comme si ce grand ours apprivoisé allait me faire peur !


Edward rit de ses mimiques, et nous formons les équipes.

Pourquoi ça ne m'étonne même pas qu'Emmett, Rosalie, Jasper et Alice soient contre nous autres ? !


Je secoue la tête, et prends ma première place. C'est Rosalie à la batte, Esmée réceptionne. La balle est déjà dans les airs quand nous quittons tous nos bases. Nous courons comme des fous. Edward s'élance quant à lui après la balle. Emmett l'insulte, pour le faire dévier de sa course. Mais Edward est concentré. J'arrive près d'Emmett, Rose me suit de près.


_ Spaghetti ! Lancé-je à Em alors qu'il court à la base suivante.


Il s'arrête, Rose n'arrive pas à l'esquiver. Ils basculent l'un sur l'autre d'abord en criant, puis en riant.

Pendant ce temps, Edward renvoie la balle.


_ IIIAAAA ! ! m'écrié-je en sautant au cou d'Edward.


Il m'attrape comme le bien le plus précieux qui soit, et nos lèvres se trouvent immédiatement.


_ Tricheuse ! M'accuse Emmett. Tu veux jouer à ça ? Tu vas jouer ! Promet-il en bombant le torse.


J'éclate de rire et nous prenons nos nouvelles places.

Nous passons une heure à alterner les coups bas, si bien qu'à la fin, nous avons perdu le compte des points. Quand nous tombons tous de fatigue, affamés, à plus de treize heures, nous nous arrêtons d'un commun accord.

Emmett et moi continuons à échanger des banalités, alors qu'Alice et Rosalie se chamaillent pour savoir laquelle a couru le plus vite.


_ McCarthy, ne faites pas aux autres ce que vous ne voulez pas que l'on vous fasse ! Lui prodigué-je.

_ Ca te va bien de dire ça, Swan ! Tu as de la chance qu' Edward soit presque aussi fort que moi, sinon je ne me gênerais pas pour venir t'arracher ta petite tête sarcastique.

_ J'aimerais voir ça, tiens ! Assure Edward en m'enlaçant plus étroitement contre lui.


Jasper est obligé d'intervenir physiquement pour éviter tout combat de coqs. Je ris, et me détache d'Edward.

Alors que je rejoins Alice et Rose, finalement réconciliées, je sens le regard scrutateur de Carlisle. Je me retourne et le trouve. J'y lis la même chose que ce qui me passe par la tête.

Si je fais un effort, si je suis entourée de personnes qui m'aident et m'apprécient, tout peut se passer merveilleusement bien, et je peux presque oublier mes ennuis. Ma réaction quand ils sont arrivés l'autre jour était légitime, mais me réfugier au fin fond de ma tête, ne va pas me permettre de reprendre une vie aussi normale que ma vie puisse l'être.


_ Alors, Bella ! Tes projets maintenant ?


Comme si Alice et Rose avaient lu dans mes pensées, elles attendent de connaître mes choix pour l'avenir.


Tout dépend du bébé, quand même...Me rappelle Mary.

Oui, mais de toute façon, j'ai besoin de savoir. Lui affirmé-je.


Étonnamment Isabelle n'intervient pas. Je hausse les épaules et me concentre sur les deux filles en face de moi.


_ Je ne sais pas encore. Je crois qu'il va être temps que je rentre à la maison quand même. Peut-être qu'Edward voudra bien encore un peu de moi.


Elles éclatent de rire et me prennent chacune par un bras.


_ On a une chambre pour toi, sinon.


Je grimace à la proposition de Rosalie.


_ Oui, mais vous pouvez pas nous faire l'amour dans toutes les pièces, vous ! Remarque Mary.

_ Non, c'est sûr...


Elles rient encore, et je secoue la tête.


_ Je ne sais pas encore quoi faire de ma vie. Assuré-je.

_ On est là, si tu as besoin, Bella.


Alice est plus sérieuse que jamais. Je sais qu'elle ne parle pas en pensant shopping ou je ne sais quelle autre horreur. Je m'arrête.


_ Je sais Alice. Désolée, je suis pas la meilleure amie du monde en ce moment.

_ Tu dois d'abord te trouver, Bella. Je le sais. Tu mets plus de temps que moi, c'est tout.


Elle m'enlace. Je cale ma tête sur son épaule.


_ Tu es la meilleure amie du monde, Alice.

_ Je sais ! Fait-elle.

_ Bon, et bien, puisque vous vous entendez si bien que ça...


Rosalie fait mine de s'échapper. Je la retiens par le bras.


_ Si je n'avais pas la meilleure infirmière qui soit, j'en serais pas là.

_ Je croyais qu'Edward jouait à l'infirmière avec toi. Elle fronce les sourcils, suggestive.

_ Hum...Il serait plutôt un infirmier hyper sexy qu'une infirmière.


Nous éclatons de rire.


_ J'ai cru comprendre, oui. Insinue Alice en référence au matin-même.

_ Hey ! Les filles, quand vous aurez fini de vous faire des câlins, vous viendrez faire à manger ? Appelle Emmett.

_ Goujeat ! Crions-nous en même temps.

_ Bah alors on fait tous un câlin ensemble. Propose-t-il en ouvrant grand les bras.


Nous lui passons devant en lui tirant la langue, bras dessus, bras dessous.

Je sais que mes problèmes ne sont pas résolus. Mais je profite de ces moments où je me sens suffisamment moi-même, pour les mauvais jours de désespoir.


OoOoOoOoOo


Edward et moi disons au revoir aux autres. Le weekend est terminé, ils rentrent tous à Chicago. On a réussi à négocier avec Carlisle. Il a accepté que nous restions seuls Edward et moi.


Il passe son bras autour de mes épaules, m'attire et embrasse le sommet de mon crâne. J'inspire son odeur et me blottis contre lui.


_ Enfin seul. Soufflé-je.

_ Comme tu dis, oui. Sourit-il.

_ Je les adore mais ils sont...

_ Un peu envahissant. Finit-il pour moi.

_ Mouais. Juste un peu alors.


Nous rions et entrons à l'intérieur. Esmé a préparé à manger pour un véritable bataillon. Sait-on jamais... Edward m'enlace devant l'âtre rougeoyant. La maison est calme, et c'est assez salvateur.


_ Tu pourrais jouer un peu de piano Edward ?

_ Le silence te pèse-t-il à ce point-là ? Rit Edward.

_ S'il te plait, ça fait longtemps.


Il me gratifie d'un baise main et de son plus beau sourire en coin puis s'installe au piano. Il tapote la place à coté de lui. Je ne me fais pas prier. Ses doigts se meuvent sur l'instrument dans une mélodie magnifique qui me transporte au delà de tous nos problèmes. C'est une déferlante d'accalmie qui s'abat sur mes frêles épaules. Je ferme les yeux et pose ma tête sur l'épaule d'Edward.


La musique me berce, je suis mieux que bien. Il entame une mélodie que je ne connais pas, elle est emplie de douceur, mais aussi de colère, et une pointe de folie. La dernière note se fait entendre. J'ouvre les yeux.


_ C'est magnifique Edward, qui l'a écrite ? Quel est le nom de ce morceau ?


Mon regard est capturé par ses pupilles vertes émeraude.


_ Elle n'a pas de nom, et je l'ai écrite en pensant à toi. Ces longues journées sans toi m'ont inspiré.

_ Pour moi ?

_ Oui, pour toi.

_ Je ne sais pas quoi dire...mer...merci. Dis-je émue.


Il pose deux doigts sur mon menton, embrasse délicatement mes lèvres.


_ Merci à toi d'exister.


Je n'ai pas de mots pour exprimer ce que je ressens. J'enroule mes bras autour de sa nuque, et mes lèvres se posent sur les siennes pour un baiser fiévreux. Oui, j'ai de la fièvre, mon corps boue littéralement pour cet homme parfait. Il m'attire vers lui en accrochant mes hanches.


Je fourrage ses cheveux, nos langues se goûtent, s'abreuvent l'une à l'autre. C'est ainsi, nos corps ne peuvent être éloignés trop longtemps. Il est impossible de lutter contre notre attraction, nous avons essayé plusieurs fois par le passé mais sans résultat.


_ Ed...ward...on a jamais...fait...ça...sur...le piano. Remarque Isabelle entre deux baisers.


Il ôte ses lèvres des miennes.


_ C'est vrai ça. Il faut vite y remédier.

_ Oui. Et le plus vite sera le mieux Edward.


Il m'installe à califourchon sur lui. Nos bouches se trouvent à nouveau. Ses mains glissent sous la couture de ma jupe dans le creux de mes reins, une des miennes caresse la bosse à travers son jean. Je frotte la paume de ma main contre le tissu. Il grogne contre ma bouche. Mes doigts s'acharnent sur sa ceinture et les boutons de son jean. Puis ils plongent dans son boxer, ma main droite se saisit de l'objet de ma convoitise. J'apprécie la dureté et la douceur de son membre.


Mes doigts courent sur sa longueur.


_ Bordel Bella ! Grogne Edward.


Son index et son majeur s'infiltre dans mon string, il fouille mes plis intimes avec passion, faisant frissonner mon corps tout entier. Je me cambre, sous le plaisir qu'il me procure. Mes mains se posent sur le piano, provoquant une véritable cacophonie.


_ Merde ma belle. T'es trempée. Déclame-t-il.

_ Juste...pour toiiii !

_ Isabelle a raison, ça aurait été un crime de laisser passer ça...Susurre-t-il.


Il ôte ses mains de mes lèvres intimes, se redresse d'un bond. Il porte son index à sa bouche et le suce devant moi. Je me mordille la lèvre inférieure, ce mec me rend dingue.


_ Le meilleur des repas, le plus doux des mets. Suggère-t-il.

_ Si tu le dis. Ronronné-je.


Il me soulève et me dépose sur le couvercle du piano. Il m'embrasse avec une passion dévorante.


Puis s'accroupit entre mes cuisses.


_ T'y tiens à celui là ? Demande-t-il en me montrant mon string de son majeur.

_ Je...Edward !!


Il arrache mon string sans même attendre la réponse !


_ Pas grave. Encore une idée de cadeau !

_ Ed...WARD !!!


Sa bouche se pose déjà sur mon intimité et sa langue se met à travailler durement mon clitoris. Je suis déjà à deux doigts d'exploser. Mes pieds sont sur les notes du piano, enclenchant des notes lourdes, je sens ma cage thoracique se soulever.


Une de mes mains s'accroche à ses cheveux, mes doigts de pieds se recourbent, je ne suis pas loin de l'extase suprême. Je rejette ma tête en arrière au moment où il me pénètre de deux doigts, tout en s'activant avec sa langue sur mon bouton de rose.


_ Bon dieu, Edward !!! Oui !!! Conti...nue....Hannnnn !!!


Je suis la reine des onomatopées, enfin je n'arrive plus à sortir un seul mot cohérent.

Puis la jouissance me frappe comme un train à grande vitesse, me faisant basculer dans le plaisir total.


Il se redresse, se lèche les lèvres.


_ Maintenant Bella, je vais te prendre durement sur ce piano !!

_ Vraiment ? Le provoqué-je encore haletante.

_ Ô oui !!! Tu va crier de bonheur !

_ J'ai hâte de voir ça ! Le défié-je.

_ Mais c'est tout vu !


Il se débarrasse de son tee-shirt, ce type est un dieu grec !! Ses plaquettes de chocolat. Ses biceps. Ses triceps...il baisse son jean et son boxer...Bordel de merde !!! Et son sexe !!!


Il avance vers moi tel un prédateur, je crois que j'ai ruiné le piano. Il m'ôte mon pull, défait mon soutien gorge, remonte ma jupe au dessus de mes cuisses.


Sa main descend vers son sexe, il commence à se branler doucement tout en louchant sur mon corps. Je me mordille la lèvre inférieure, il affiche un sourire plus que fier de lui. Edward se poste entre mes cuisses, frotte sa verge entre mes lèvres dégoulinantes. Je trésaille et lui s'en amuse en me torturant ainsi.


Puis il attrape mes hanches, avance mes fesses au plus près du bord et me pénètre d'un puissant coup de rein.


_ Ô mon dieu !!!!

_ Ça ne fait que commencer mon amour.


Ses coups de boutoirs sont profonds, je m'accroche comme je peux au piano, il passe mes jambes autour de ses hanches, et redouble d'intensité. Il ne me quitte pas du regard, tandis que son sexe me fait voir monts et merveilles.


_ Oui ! Putain Edward !! Oui !!

_ Ô oui ma belle ! Lâche-toi. C'est tellement bon d'être en toi !!


EDWARD POV


Je reconnais bien là les idées d'Isabelle. J'adore ça. C'est à se demander comment j'ai pu passer à coté du piano. La voir s'abandonner à moi totalement est la plus belle chose qui existe sur cette terre. Elle est si magnifique dans son plaisir, jamais je ne m'en lasserai. J'adore voir la façon qu'a son corps de réagir face au mien.


Je sais aussi que dans ces moments, elle ne pense à rien d'autre qu'à ce que nous faisons. Nos peaux claquent l'une contre l'autre, une légère pellicule de sueur nous recouvre. Ma bouche dévore son cou salé, je bois littéralement sa peau. Son corps tremble contre le mien. Les râles de plaisir qui sortent de sa bouche sont de douces mélodies à mes oreilles.


Elle s'arque-boute collant son bassin au plus près du mien.


_ C'est ça ma belle, viens pour moi.


Mon rythme est soutenu, je sens sa poitrine balloter contre mon torse. La friction de nos deux êtres me rend fou.


_ Ô mon...Dieu ! Ô mon DIEU !!!


Ses parois intimes enserrent ma queue comme dans un étau.


_ Ô mon DIEU EDWAAAAARD !!! S'étrangle-t-elle au moment de jouir ce qui déclenche mon orgasme presque automatiquement.

_ PUTAINNNN BELLAAAA !!!


Elle tremble, je frémis. Elle est toute molle dans mes bras. Je la serre aussi fort que je le peux contre moi. J'embrasse son front, puis ses lèvres. Tendrement. Chastement.


_ C'est à se demander pourquoi on ne l'a pas fait plutôt ici.

_ Exactement ce que je pensais mon ange. Ris-je.


Nos respirations sont toujours décousues. Je sors d'elle à contre cœur. J'enlève mon pantalon et mon boxer totalement. Puis la porte dans mes bras jusqu'à la salle de bain. Enfin dans le jacuzzi. Mais juste pour un instant de tendresse et d'amour.


Je fais couler l'eau. Je lui passe l'éponge sur le haut de ses épaules, entre ses omoplates. Le long de ses bras.


_ Ça fait du bien. Souffle-t-elle.


Je lui souris, passe derrière elle. Je m'assieds, et l'attire contre moi. J'embrasse sa nuque.


_ Ça c'est des vacances comme je le conçois.

_ Vraiment Monsieur Cullen ?

_ Ouaip ! Toi et moi...seuls. Un jacuzzi...

_ Aurais-tu quelques idées salaces Monsieur Cullen ?


J'affiche un sourire satisfait.


_ J'ai toujours des idées salaces quand tu es à proximité de moi, Bella.

_ Remarque très prometteuse Edward.


Au moins notre discussion légère lui permet d'éviter de penser trop au bébé. Personnellement, je m'aperçois que plus on se rapproche de la date de l'examen et plus je suis partagé. Je crève de savoir et d'un autre coté, je suis en panique totale. J'entrelace mes doigts sur son ventre. Elle les recouvre des siennes, timidement. Je la serre contre moi. Je peux la sentir se raidir.


_ On s'détend Bella.

_ J'essaie. Grogne-t-elle.

_ Je sais. Répondis-je.


Je lui masse les épaules, frôle sa peau. Je fais tout pour qu'elle ne pense plus à cette histoire, enfin pour le moment. Se retrouver tous les deux c'est bien, mais avec les autres au moins elle n'avait pas le temps d'être trop recentrée sur elle-même.


_ Quand veux-tu retourner à Chicago ? M'enquis-je.

_ Quand tu veux. Enfin pas aujourd'hui hein ?

_ Bien sûr que non. Mais on pourrait rentrer la veille de l'examen.


Elle frissonne en entendant le mot « examen ».


_ Oui. Couine-t-elle. Après la biopsie de truc machin truc truc...

_ Le prélèvement de villosité choriales, enfin la biopsie trophoblaste, si tu préfères.

_ Bah voyons...je savais pas que t'avais fait médecine. Parce que pour moi c'est du charabia puissance dix mille.

_ J'ai demandé à mon père. Tout simplement.

_ N'empêche que tu as retenu les mots...boude-t-elle.


Je ris dans son cou.


_ Peut-être que c'est les gênes « docteurs » de mon père qui m'aident à me souvenir.

_ Voilà pourquoi j'excelle avec une arme à feu. Je comprends mieux. C'est les gênes « mafieux » de mon père. Enfin si je suis ta logique.


J'éclate de rire. Elle a dit ça avec un tel naturel. Elle me tuera un jour.


_ C'est sûrement pour ça.


Elle se tourne face à moi et se met à califourchon sur moi. Sa bouche parcourt l'arête de ma mâchoire, puis me suçote l'oreille.


_ Hummmm Bella.

_ Voui...T'es prêt pour un second round ?

_ Tu es si pressée ?


Elle a un mouvement de recul.


_ T'en a pas envie ?? Me demande-t-elle choquée.

_ Au contraire, mais à chaque fois qu'on tente de parler de ce qui va se passer dans une semaine, t'as envie de sexe.

_ Je sais. Bougonne-t-elle. Mais t'imagines qu'après l'examen on ne pourra rien faire pendant au moins une semaine ?!!

_ Oh....j'avais pas pensé à ça...Donc...tu veux qu'on prenne de l'avance ?


Elle acquiesce.


_ Ok. Miss Swan, mais faire plus que ce que l'on fait déjà va pas être facile à réaliser.

_ Tu te dégonfles Cullen ?

_ Non Isabelle. Merci de ton intervention. Ce serait plutôt le contraire.


Je frotte sciemment mon érection contre son ventre.


_ Alors ? La provoqué-je.

_ Je préfère ça Cullen.


Wow ! Si c'est Isabelle qui prend le pouvoir ça risque de nous mener loin ! Bella est chaude comme la braise, mais Isabelle est son coté débridé.


_ Je te suis dévoué corps et âme, ma belle.

_ Voyons voir combien temps je peux rester sous l'eau sans respirer.

_ Bella...grondé-je.


Mais trop tard elle a déjà sa tête sous l'eau. Je m'enfonce moi aussi dans le jacuzzi, tandis qu'elle s'acharne à me torturer de la plus belle des façons.


OoOoOoOoOoO


Nous sommes dans l'hydravion qui nous ramène vers Chicago. Bella est d'une humeur maussade. Je l'ai surprise ce matin à regarder son ventre dans la salle de bain. Je n'ai rien dit bien sûr, elle est assez perturbée comme ça.


Sinon cette dernière semaine m'a éreinté. Bella est encore plus insatiable au point de vue sexe que d'habitude. Je pense que c'est sa façon d'occulter tout ce qui se passe. Je ne vais pas m'en plaindre, bien au contraire.


Mais pour le moment, j'observe surtout ma main dans la sienne. Elle me la serre aussi fort qu'elle le peut. On a très peu discuté du rendez-vous de demain, je n'insiste pas, j'ai trop peur qu'elle ne s'effondre ou bien qu'elle fasse machine arrière. Je la laisse me broyer la main sans moufter.


_ Quelqu'un sait qu'on rentre aujourd'hui ? Demande-t-elle.

_ A part mes parents tu veux dire ?

_ Oui.

_ Booth, c'est tout.

_ Bien.


Je me tourne face à elle.


_ Tu veux que je prévienne quelqu'un ?

_ Ô non Edward. Franchement c'est pas nécessaire. Je préférerais que l'on garde ça pour nous. Du moins pour le moment.

_ Comme tu voudras.


J'embrasse son front avec tendresse. Elle pose sa tête sur mon épaule et finit par s'endormir. Bella dort très mal ces jours-ci. Elle se réveille souvent en hurlant et en insultant Alec ou Jane ou bien Aro. Sans compter que sa mère lui manque. Je le sais. Même si elle ne dit rien. Ces semaines d'isolation sont nécessaires pour les drogués, mais ça commence à faire long. Surtout que Bella a été séparée de sa mère pendant des années. Je dois voir mon père pour lui demander si Bella peut lui rendre visite.


Nous amorçons notre descente sur le lac Michigan. C'est dommage que Bella dorme, elle manque un très beau spectacle. Mais elle est tellement fatiguée que ce serait un crime de la réveiller.


Elle ouvre les yeux au moment où l'hydravion touche l'eau. Bella lâche un soupir, sa tête toujours posée sur mon épaule.


L'appareil s'arrête, je me lève et aide Bella à descendre. La température est douce. J'ajuste mes lunettes de soleil, passe un bras autour des épaules de Bella. De l'autre je prends le sac.


Nous récupérons la voiture et nous rentrons dans l'appartement.


Je pose le sac sur le lit et commence à le vider. Bella vient m'aider, mais le fait sans conviction.


Une fois terminer, elle s'allonge sur le lit, les bras au dessus de la tête. Je prends place au près d'elle. Bella semble perdue dans ses pensées.


_ A quoi penses-tu mon ange ?


Elle secoue la tête.


_ A rien de particulier.

_ Cette ride entre tes yeux me dit le contraire. Expliqué-je en caressant l'endroit.

_ Depuis quand j'ai des rides ? S'offusque-t-elle.

_ Tu n'en as pas. Je parlais de celle qui se forme quand tu es soucieuse. Alors ?

_ Tu crois que je pourrai avoir des nouvelles de Renée ?


Son regard est un vrai supplice.


_ Ecoute. J'y pensais justement. On peut demander à mon père si tu le souhaites ?

_ Je veux juste savoir comment elle va...tu comprends...je...

_ Hey. Tu n'as pas à te justifier. C'est ta mère.

_ Mouais, enfin elle l'a été.


Je prends mon portable et appelle mon père pour lui demander si on peut aller voir Renée. Il accepte, mais me prévient d'être sur mes gardes. Il a peur que le choc soit vraiment trop grand pour Bella. Bella, elle, semble soulagée comme par magie. Mon père décide de nous rejoindre sur place.


Nous sommes sur la route de la clinique qui se trouve un peu en dehors de la ville. Bella est hypertendue sur son siège. Je crois qu'elle stresse de revoir sa mère, ce qui peut se comprendre vu que la dernière fois qu'elles ont été ensemble, c'est quand Bella a refilé sa mère à Emmett.


Et même si Bella ne l'avouera jamais, elle a la sensation d'abandonner sa mère. Je pose ma main sur sa cuisse, elle la recouvre d'instinct par la sienne, mais son regard est toujours dans le vague.


Elle sait que je suis là pour elle, et c'est pour moi le plus important. Je ralentis au moment où j'emprunte un petit chemin bordé d'arbres. Je sens la main de Bella se resserrer sur la mienne. Je me gare.


Je sors de la voiture, alors que Bella est toujours immobile. Je fais le tour et lui ouvre la portière. Mais Bella est toujours aussi impassible.


_ Bella ? L'appelé-je.


Aucune réponse.


_ Bella ?


Elle tourne enfin son regard vers moi, ses yeux sont larmoyants.


_ Et si elle ne voulait pas me voir ?


Je m'accroupis pour être à sa hauteur, je lui caresse la joue.


_ Mon amour, pourquoi penser une chose pareille ?

_ Peut-être qu'elle me déteste.

_ Bella, mon ange. Je suis persuadé qu'elle ne te déteste pas. Alors viens. L'encouragé-je en lui tendant la main.


Elle ferme les yeux un instant, souffle et déglutit, puis me rejoint. Je prends sa main dans la mienne, et l'entraine à ma suite. Nous entrons dans la bâtiment.


_ Encore des murs blancs. Grogne-t-elle. Y a pas plus original comme couleur.

_ C'est vrai.


On s'approche de l'accueil.


_ Bonjour, on souhaiterai voir Renée...


Elle me tend un regard suppliant, elle hésite sur le nom de famille. Bella ne sait pas sous quel nom le FBI l'a enregistrée.


_ Swan. Renée Swan. L'aidé-je.


Je lis le soulagement dans les yeux de Bella.


_ Un instant. Il me faut une plaque officielle.


Je sors ma plaque gouvernementale du FBI. Elle l'observe. Renée est sous protection, c'est normal.


_ Bien Agent Cullen. Chambre 248. Le docteur Cullen vous y attend.


Elle a tiqué sur le nom de « Cullen ».


_ Merci.


Au moment de nous diriger dans le couloir j'entends les deux filles de l'accueil glousser.


_ Pour le coté sexy ça doit être le nom de famille.


Je sens Bella se raidir et qui va pour faire demi tour. Et je suis certain que ce n'est pas pour dire des mots d'amour aux deux filles. J'empêche Bella d'y aller.


_ Ta mère mon ange...

_ Je vais le faire avaler leurs seins siliconés. J'le jure devant dieu ! *Cagne in calore

(*chiennes en chaleurs)


Ok, je commence à maîtriser la langue de Fellini de mieux en mieux, enfin surtout les insultes. J'adore quand Bella fait ça. Mais je ne vais quand-même l'encourager. Faut pas déconner.


Bella se rapproche de moi ostensiblement. C'est sa manière de montrer son territoire. J'en suis assez fier du reste, mais je sais aussi qu'elle déteste les couloirs. On prend l'ascenseur, nous traversons toute la clinique pour arriver jusqu'à la chambre de Renée.


J'entends mon père parler de l'autre coté avec Renée. Je frappe à la porte. Bella souffle à nouveau en entendant un « entrez ». C'est moi qui ouvre, mais je laisse ma douce franchir le seuil en premier.


Renée est assise sur son lit. Elle a l'air vraiment fatiguée, des cernes noires sont apparues sous ses yeux. Sa peau est blanche comme un linge. Je vois ses mains, elles tremblent un peu, peut-être dû à l'émotion ou au sevrage. Elle porte un pull noir qui affine encore plus sa silhouette maigrelette.


_ Isabella, Edward. Nous salue mon père.

_ Papa, Madame Swan.


Renée grimace en entendant son nom.


_ Docteur Cullen, maman.


Bella est stressée. Elle regarde ses chaussures et triture ses doigts.


_ Bella, ma petite fille. Déclare Renée les larmes aux yeux.


Mais aucune des deux ne bouge. La situation est tendue. J'encourage Bella à s'approcher de sa mère. Mon père surveille les réactions de Bella et moi aussi. J'ai peur qu'elle ne parte en courant. Bella fait plusieurs pas en direction de sa mère.


_ Comment tu vas maman ? La voix de Bella est chevrotante.


Renée regarde mon père. Je pense qu'elle n'a plus l'habitude de prendre elle-même ses décisions. Mon père lui fait un signe de la main.


_ Je crois que ça va. Enfin...c'est difficile...je suis un peu...

_ Perdue ? Propose Bella.

_ Oui, c'est ça. Et toi ?


Bella hausse les épaules et me regarde.


_ Ça va.

_ Tu sais Bella. Alec est mort. Dit-elle d'une voix détachée.


Bella retient un frisson.


_ Jane est Morte. Marcus est mort et Aro est en prison. Poursuit-elle.

_ Je sais.

_ C'est toi qui as fait ça ?


Bella ressemble à une petite fille que l'on gronde.


_ Oui, c'est moi. Je l'ai fait pour toi et pour moi.


Bella s'agenouille devant sa mère.


_ J'ai plus rien.

_ Tu n'avais déjà plus rien maman. Regarde ce qu'ils ont fait de toi !


Bella commence à s'énerver. Je le sens.


_ Ils nous ont offert un toit Bella, ils...


Bella se redresse d'un bond, je la maintiens.


_ NON ! Hurle Bella. Aro a tué papa devant moi ! Il a fait de toi une accroc à la came et à l'alcool ! Ils ont fait de nous des esclaves ! J'ai tué pour eux ! Pour toi ! Je suis devenue un assassin à la solde de ces enfoirés, et toi...toi...tu...tu les défends !!! Et si tu es ici aujourd'hui, c'est de leur faute ! Crache-t-elle. Je savais que ce n'était pas une bonne idée.


Bella se débat dans mes bras, puis part en claquant la porte.


Je vais pour la rejoindre. Mais mon père me fait signe que non.


_ Laisse lui un moment Edward.

_ Elle est partie. Constate Renée.


J'ai l'impression qu'elle est complètement à coté de la plaque. Je l'observe, je suis choqué de part sa réaction. Je ne la comprends pas, elle devrait être reconnaissante envers Bella pour ce qu'elle a fait pour elle.


Je suis même outré ! Bella est retournée auprès de ce fils de pute pour la sauver elle. Je suis sidéré, mon père l'a bien compris.


Une infirmière entre dans la chambre.


_ Renée ? C'est l'heure de votre traitement. Il faut vous reposer maintenant.

_ Bien. On va donc vous laisser. Reposez-bien. Je reviendrai vous voir Renée.

_ Merci Docteur Cullen. Où est Bella ? Elle est partie ? Oui elle est partie.


J'ai l'impression que la mère de Bella est incapable de tenir un discours cohérent.


_ Au revoir Madame.

_ Vous êtes l'amant de ma fille ?


Ok, là on nage en plein délire.


_ C'est mon fils Renée. Edward.

_ Oui, Alec et Aro ont parlé de lui. Ils ont dit qu'il était mort. Il est au FBI.

_ Docteur Cullen. Elle doit se reposer.

_ Où est ma fille Emy ? Demande Renée à l'infirmière.


Elle la borde comme une enfant.


_ Elle reviendra vous voir dans quelques jours, mais vous devez vous reposer.

_ D'habitude, elle est si gentille.

_ Je sais Renée.


L'infirmière lui fait une piqure. Nous quittons la chambre. J'ai une tonne de questions.


_ C'est quoi ça ? Demandé-je à mon père.

_ Quoi ça ?

_ La mère de Bella ? Elle est encore shootée ou quoi ?


Mon père soupire.


_ Edward, non seulement une cure de désintoxication ne se fait pas en un claquement de doigts, on continue de lui donner certains médicaments pour favoriser sa désintoxication. Ensuite, ce qu'elle a vécu a été un véritable traumatisme. C'est comme si elle avait subi un lavage de cerveau. Une espèce de syndrome de Stockholm, si tu préfères.

_ Bella...elle...merde ! Comment je suis censé régler ça avec elle ?

_ Je lui parlerai. Il faut simplement laisser un peu de temps à Renée. Pour le moment, il est souhaitable qu'elles ne se voient pas. Bella a besoin de calme et de beaucoup de repos avec ce qui l'attend demain.

_ T'aurais jamais dû nous dire de venir ! Craché-je plein d'amertume envers mon père.


On arrive à la sortie. Bella est appuyée contre ma voiture. Elle semble parler toute seule, enfin peut-être avec Mary et Isabelle.


_ Je suis navré Edward. Renée parlait souvent de Bella et elle s'inquiétait réellement pour elle. J'ai pensé que ce serait une bonne idée. Je me suis trompé.

_ Mouais. Et qui va devoir rassuré Bella maintenant, et lui faire comprendre que ce n'est pas de sa faute ? Moi !

_ Du calme Edward. Je sais que c'est assez compliqué tout ça...

_ Non ! Une infiltration, ça c'est compliquée. Mais raisonner Bella c'est impossible.

_ Edward, respire. Tu l'aimes non ?


Je lui lance un regard mauvais. Il veut en venir où là ! ?


_ A ton avis ! ? Cinglé-je.

_ Et bien, je ne vais pas t'expliquer comment on rassure une femme ?


Je reste interdit face à la déclaration de mon père.


_ Ne fais pas ton prude Edward. Je te rappelle que je t'ai surpris dans une fâcheuse posture avec Bella.

_ Tu es vraiment entrain de me parler de sexe comme moyen de thérapie ?

_ Oui, mon grand, et puis ça a plutôt bien marché jusqu'à présent non ?

_ Ô bah merde alors ! Dis-je choqué.

_ Je sais que Bella a tendance à tout oublier avec toi.

_ T'as pas le droit d'utiliser ton statut de médecin pour obtenir des confidences. Y a conflit d'intérêt ! Répondé-je acide.


Il rit.


_ Mais non, il suffit d'être observateur. Et puis on peut pas dire que vous soyez très discret. S'esclaffe-t-il. Sans compter que vous n'aurez pas le droit au sexe pendant au minimum une semaine. Me fait remarquer mon père.

_ Ça je sais merci.

_ Aller, ramène-là. Explique lui pour Renée et puis tu sais que tu peux compter sur moi de toute façon.


Il part presque en sifflotant, nan mais franchement. Il a de ces idées. J'approche de la voiture, Bella est appuyée sur le capot. Je m'approche et l'enlace.


_ Comment tu te sens ?

_ Comment je me sens ? ! A ton avis agent Cullen ?

_ Tu es en colère, déçue, tu en veux à ta mère et je parle même pas des autres.

_ Mouais. C'est moi la schizo et c'est elle qui pète un plomb et qui est complètement dingue.


Je pose ma tête dans le creux de son cou et caresse sa tête.


_ D'après mon père, elle est très perturbée, perdue. Le sevrage est difficile, elle est toujours sous médicaments. Je pense qu'elle est en dépression. Il a parlé du syndrome de Stockholm. Il faut que tu lui laisses un peu de temps. Elle a vécu l'enfer pendant quatre ans.

_ Ah ouais, parce que c'est vrai que pour nous ça a été la panacée ! L'éclate totale ! Qu'est-ce qu'on s'est marré ! Hein Bella ! ? Ironise Isabelle.

_ Si on rentrait. Toi aussi, tu dois te reposer.


Elle grogne, je l'embrasse. On rentre directement.

Arrivé à l'appartement, elle est toujours aussi maussade.


_ Je commande chinois ? Proposé-je.

_ Ça ou autre chose. Boude-t-elle.


Ok ça promet pour la soirée. Elle s'enfonce dans le fauteuil, face à la baie vitrée. La pluie commence à tomber. Je sais que ce n'est pas le moment. Elle remonte ses pieds à hauteur de son menton, et retombe dans le silence.


Le livreur sonne à la porte, je réceptionne la nourriture. J'arrive à convaincre Bella de sortir du fauteuil. Non pas pour manger, mais juste pour me tenir compagnie. Bella ne dit toujours rien, j'en serais même à souhaiter qu'Isabelle ou Mary me parlent.


Je sais que c'est difficile à tout gérer pour elle. Je le comprends. Mais je déteste la voir se murer dans son silence.


_ Bella ? Tu pourrais dire quelque chose.

_ Je vais prendre une douche.

_ Mouais. Je suppose que c'est mieux que rien.

_ Il pourrait peut-être nous rejoindre ? Suggère Isabelle.


Ah Isabelle...j'adore ses idées.


_ Ô oui ! Bella ! Ô oui !


Bella ne prend même pas la peine de répondre, elle m'attrape par le col et m'entraine avec elle dans la salle de bain. Le sexe pour décompresser...


On atterrit tout habillé sous la douche. Bella ouvre l'eau, je sursaute. On rigole.

Les changements d'humeurs de Bella sont parfois difficile à suivre, c'est un effet secondaire de son traitement, mais aussi de ses hormones. Mais je m'adapte.


Bella me déshabille avec rapidité, et je fais pareil avec elle. Nos vêtements trempés se retrouvent au sol. Nos bouches se décollant simplement pour permettre le passage de nos fringues. Notre étreinte est sauvage, nous sommes à peine nus que je passe mes mains sous ses cuisses pour la soulever.


Pas de préliminaires, on n'en a pas envie. Je la pénètre d'un coup de rein puissant, nous lâchons tout deux un grognement de plaisir. Bella enfonce ses doigts dans mes épaules. Son dos frappe contre le mur de la douche. C'est violent, sulfureux, mais foutrement bon.


Bella ne retient plus son plaisir, elle crie littéralement. Ma bouche ravage la sienne, nos langues s'entrechoquent, se livrent une bataille sensuelle. Mes mains pétrissent ses fesses. Mes coups de boutoirs sont intenses et profonds.


Une fois à son apogée, ses parois intimes se resserrent tellement fort qu'elle me fait venir puissamment en elle.


Je la garde dans mes bras un bon moment. J'aime l'avoir tout contre moi. J'embrasse son épaule, et le creux de son cou avec dévotion.


Une fois au lit et après sa prise de traitement, Bella se love dans mes bras. Je sais qu'elle est angoissée pour l'examen de demain. Je le suis tout autant, mais je fais tout pour ne pas lui montrer. Je fredonne pour elle la berceuse que je lui ai composé, mais elle ne trouve toujours pas le sommeil, et moi non plus.


Notre nuit a été très mauvaise. Bella a fait cauchemar sur cauchemar. Elle n'a que très peu dormi.


Je ne suis pas mieux, il est à peine six heures et je suis déjà debout à faire le café, tout en surveillant de temps à autre que Bella dort toujours. Je refuse qu'elle se réveille en hurlant alors que je ne suis pas auprès d'elle.


Les prochains jours seront certainement très difficiles pour nous deux.


_ Edward ? M'appelle Bella.


Je me précipite, comme à chaque fois.


_ Je suis là. La rassuré-je.


Elle se redresse.


_ Je crois que je ne vais plus arriver à dormir.

_ Nerveuse mon ange ?

_ Nerveuse ? Nan tu crois ? Ils vont enfoncer une aiguille énorme dans mon ventre ! Sans compter que je ne sais même pas quand on aura les résultats, et que...Je la fais taire d'un baiser.


J'exécute consciencieusement les conseils de mon père, je m'évertue à lui faire oublier ce qui va se passer dans quelques heures. C'est complètement éreinté et satisfait que nos ébats cessent.


_ Wow Edward ! T'as pris une petite pilule bleu ou quoi ?

_ Du Viagra ? J'en n'ai pas besoin ! Me défendé-je. J'applique scrupuleusement le traitement de mon père.

_ Ton père ?? C'est ton père qui...Merde alors ?

_ C'est vrai ça depuis quand il est sexologue, Carlisle ? Demande Isabelle en riant.

_ C'est une thérapie comme une autre. Ris-je.

_ C'est une thérapie qui nous convient. Assure Mary.

_ Ô ouais !!! Déclame Isabelle.


Je me lève, embrasse son front. Bella va prendre sa douche. On a rendez-vous dans une heure. C'est une clinique spécialisée. Mon père connait très bien l'obstétricien en chef.


Bella me rejoint dans la cuisine. Je lui sers son petit déjeuner. Elle grimace. Je sais qu'elle n'a pas très faim, mais elle se plie à ma volonté et mange un petit peu.


OoOoOoOoOoOoO


Nous sommes dans la salle d'attente. Mes parents sont là. Bella me broie la main de toutes ses forces. Un docteur sort du bureau. Il doit avoir l'âge de mon père, brun aux yeux marrons. Je le connais. Il se nomme Oliver Johnson, on se lève tous.


_ Carlisle !

_ Oliver. S'exclame mon père en l'enlaçant.

_ Je suis ravi de te voir, même si j'aurais souhaité que cela soit pour une raison différente. Esmée. Tu rajeunis.

_ Merci. Vil flatteur. Répond-elle en lui donnant une tape amicale.

_ Et bien Edward. Tu as bien changé.

_ Bonjour Oliver, c'est Bella.

_ Enchanté Bella.


Bella se colle complètement à moi et le salue d'un signe de tête.


_ Ne vous inquiétez pas. Tout se passera bien. Entrez dans mon bureau, je vais tout vous expliquer.


Je soutiens Bella de peur qu'elle ne s'enfuie. On entre dans un bureau immense. Tout le monde prend place autour du bureau.


Oliver a déjà le dossier dans les mains. Je pense que mon père a préparé le terrain.


_ Bien, je vais pratiquer sur vous une biopsie du trophoblaste ou prélèvement des villosités choriales. Edward, juste un prélèvement ADN buccale suffira.

_ Pistonné. Scande Isabelle.

_ Ce qui consiste ? Bella veut des réponses.

_ Et bien, je vais insérer une aiguille dans votre abdomen, qui traversera votre utérus. Il vaut mieux éviter les voix vaginales, il y a plus de risque d'infection. Jusqu'au trophoblaste, la partie qui entoure l'oeuf fécondé, et je ferai un prélèvement des villosités choriales par aspiration. Je serai guidé par une sonde échographique.

_ C'est douloureux ? Demandé-je.

_ Pas vraiment. En fait il s'est avéré que l'anesthésique utilisé localement était plus douloureux que l'examen en lui-même. Donc on conseille de le faire sans.

_ La douleur est toute relative Edward. Me fait remarquer Bella, et malheureusement elle sait de quoi elle parle.

_ Pour les résultats ? Demande mon père.

_ Vous les aurez dans vingt-quatre heures, tu m'as dit que c'était urgent il me semble ?

_ En effet. Répond mon père.

_ Après l'intervention, il faudra que vous restiez allongée environ une semaine, et une dizaine de jours au repos par la suite.

_ Une semaine ? S'écrie Bella.

_ Oui. C'est important, pour éviter tout risque de fausse couche. Ensuite il se peut que vous ressentiez certaines douleurs. Comme des petites contractions.


Je regarde Bella, elle est livide. Ce qui veut dire ne pas la lâcher pendant une semaine.


_ Des questions ?

_ Oui. Je suis schizophrène et sous traitement...

_ Je suis déjà au courant. Il n'y a aucune contre-indication avec votre traitement. Vous pouvez le poursuivre, sans incident. Il y a certain psychotrope qui sont dangereux, mais vu que vous n'en prenez pas, il n'y a aucune crainte à avoir.


Elle souffle de soulagement et moi aussi.


_ Alors vous êtes prête ?

_ Ouais à fond dedans ! Répond Bella.

_ Et bien on y va alors.


Ma mère enlace Bella, et se rapproche de mon père. Je donne la main à ma douce et nous suivons le médecin, dans la pièce à coté. A priori la salle ressemble à une vulgaire salle d'examen. Il y a deux infirmières. Bella enlève son manteau et l'accroche.


_ Allongez-vous. Demande une des infirmières. Vous allez remonter votre tee-shirt, et baisser légèrement le pantalon.


Bella s'exécute sans sourcilier. Pendant ce temps on me demande d'ouvrir la bouche, et une espèce de coton tige énorme gratte l'intérieur de mes joues.


Ils mettent un champ opératoire devant nous. Je lui tiens la main, c'est tout ce que je peux faire.


_ Nous allons voir où est le foetus maintenant.


Une infirmière applique un gel sur son ventre, enfin un peu au dessus du pubis. Il fait l'échographie, on peut voir l'image sur un écran. Mais Bella détourne les yeux. Je peux comprendre sa réaction. Tant qu'on a pas la certitude de qui est le père, elle ne veut pas le voir. C'est sa manière de se protéger. On distingue surtout une grosse tête, et un corps beaucoup plus petit. C'est très disproportionné. Puis il appuie sur un bouton.


_ C'est son cœur que l'on entend. Nous informe l'obstétricien.

_ Il bat vite. Remarqué-je.

_ Oui, et c'est tout à fait normal. On va commencer. La bétadine s'il vous plait.


Il recouvre le ventre de Bella d'une solution marron. J'aperçois la longue, très longue aiguille. Bella grimace, et ferme les yeux.


_ Ne bougez plus.


Il se place bien au dessus, et plonge son aiguille immense dans le corps de Bella. Elle fronce les sourcils au fur et à mesure qu'il pénètre les différentes couches de peau et autres. Je ne peux pas m'empêcher de penser à la longueur de l'aiguille.


_ Ça va ? Demandé-je à Bella.

_ Oui.

_ On y est. Détendez-vous, et respirer normalement.

_ Bah voyons. Grince Bella.


Je lui caresse le front avec tendresse. Elle grimace un bon moment et ferme les yeux.


_ Tu as mal ?

_ Non...c'est supportable, mais c'est très désagréable.

_ C'est terminé. Nous annonce le médecin.

_ Déjà. M'esclamé-je.

_ Oui et bien moi j'dis que ça suffit largement. Veux-tu ma place Edward ? Juste pour voir. Gronde Bella.


J'embrasse son front. Il la nettoie, enlève le champ. J'aide Bella à se rasseoir. Elle réajuste ses vêtements. Puis descend de la table d'auscultation.


_ Vous aurez les résultats dans vingt-quatre heures, et restez allongée. C'est vitale. S'il y a quoi que ce soit, vous avez mon numéro de portable. Suivant les résultats, vous déciderez.

_ Merci.

_ De rien Edward.

_ Oui, merci.

_ Prenez soin de vous Bella.


On sort de la clinique avec mes parents. Ils décident de nous accompagner jusqu'à l'appartement. On arrive à la maison.


_ Je crois que ça va être les vingt-quatre heures les plus longues de ma vie. Souffle-t-elle.

_ Et les miennes aussi.


A peine entré dans l'appartement, Bella est sommée de s'allonger, ce qu'elle fait sans trop ronchonner sur le canapé. Ma mère prépare à manger. Moi je reste avec ma douce. Elle a sa tête posée sur mes genoux. Je caresse ses cheveux avec tendresse, et elle finit par s'écrouler de fatigue.



Voilà ? Alors on en pense quoi ?


Bonne Saint Valentin !!


Ciao Basgi.


Spuffy et Caro.