Bienvenu(e)s chez les Lémoniaques


Bienvenu(e)s chez les lémoniaques !!


Caro30 et Spuffygirl92 vous proposent la recette suivante :

Deux auteurs folles à lier, une dose de lemon très adulte (âme sensible s'abstenir), une cuillerée d'amour et d'action.
Mélangez bien !!

Vous obtenez Service schizo pour votre plaisir, une fiction de dingue? Oui c'est le mot.

Et vu que nous sommes complètement accrocs à Edward et Bella.
Voici le récit des délires d'un soir d'hiver...

samedi 17 juillet 2010

CHAPITRE 1





EDWARD POV

Comment se faire griller en une leçon par Edward Cullen!

Je peste, je rage. Je me frappe le front. Mais quel con franchement! Pourtant je le savais! C'était franchement pas une bonne idée de me laisser entrainer là dedans. Mais Bella…arf. Dès que j'y pense, ça me fait bander comme un fou. C'est pas possible l'emprise qu'elle a sur moi. J'aurais du résister, merde je ne suis pas né de la dernière pluie. Mais il a fallu que ma queue s'exprime contre moi. Cette fille est le sexe incarné. Et maintenant me voilà comme un gosse de quatre ans qui attend sa punition dans le bureau de son père. Putain je pense que je vais passer un sale quart d'heure avec mon paternel. Cette fille me rend fou, bon d'accord à la base c'est elle qui est dérangée, mais c'est moi qui perds pied. La vrai Bella si douce, si tendre et déchainée au lit me plaît. Ses deux autres personnalités, plus trash, téméraires me plaisent aussi.

Je me suis fait avoir comme un bleu. Bella m'a assommé, m'a traîné, m'a attaché sur le lit et moi je ne me suis même pas réveillé. Mais quand j'ai senti sa main me branler, j'ai ouvert les yeux. J'ai tenté de lutter intérieurement contre le plaisir qu'elle me donnait. Mais rien à faire et l'entendre parler avec ses trois voix différentes m'avait achevé. Putain! J'avais même apprécié les coups de cravaches ! (N/ AnghjuOh Ed tu as touché le fond !)

Cullen t'es qu'une fiotte!

Ouais mais merde on lutte comment ? Ça faisait deux mois que j'avais envie d'elle bon dieu ! D'accord j'aurais jamais du être si proche, et ouais après la première fois, j'aurais pas du non plus la baiser sauvagement sur son lit. Mais la vérité c'est que j'apprécie bien trop Bella à mon goût. D'habitude je baise les filles et point barre, j'me casse. Mais cette fois-ci, j'ai passé du temps avec elle, beaucoup de temps. Voilà, mon père rentre dans le bureau. Il claque la porte. Il est face à moi. Cinq…quatre…trois…deux…un…

_ Edward Anthony Cullen ! Dis-moi comment c'est possible d'être le père d'un con fini ! (N/ anghjuj'aurai dit d'un putain de sex-symbol fini…)

_ Je suis déso…

_ Ferme-la ! Si c'est pour me dire ça ! Nan mais c'est toi que je vais enfermer ! Qu'est-ce qui t'a pris bon dieu !

_ En fait je vais t'expliquer.

_ Ouais t'as intérêt, quoi que je crois avoir très bien saisi !

La porte s'ouvre ! Ô merde il manquait plus qu'eux!

_ Moi j'peux tout expliquer, j'avoue que visuellement c'est très explicite. Dit Jasper avec un dvd dans la main !

_ Dis Edward! T'as jamais pensé à te recycler dans le porno ? Nan parce que t'es un pro ! Et puis cool, tu débandes jamais mec ! (N/ anghju:Enorme)

_ Ta gueule Emmett !

_ Ouais c'est très intéressant, j'savais pas que t'aimais être dominé. Continue Jazz en rigolant comme un con.

_ Moi ce que j'ai le plus aimé c'est les dialogues…Cette fille est wow ! Chaude comme la braise !

Putain j'ai plus qu'à sortir mon arme, les buter tous les trois et m'en coller une dans la cafetière. Jazz insère le dvd dans le lecteur. Il tire les rideaux, comme s'il allait diffuser un film familial, alors que c'est la vidéo de surveillance de la chambre de Bella. Emmett ferme la porte à clef. Dans cinq minutes mon père me dézingue.

_ Et la 'Métro Godwin Meyer' présente : « La domination d'Edward, par la douce Bella » Hey Jazzy où sont les pop corn ? Pouffe ce con d'Emmett.

Et bien si je n'avais pas connu la honte de ma vie avant, là c'était fait. Donc on assiste à mon humiliation la plus complète. Ses mains, sa bouche, sa langue, sa cravache. A ce passage mon père lâche un ouch ! Emmett a raison la bande son est vraiment hot. Mais pourquoi ils veulent à tout prix regarder ça ? Et la voir comme ça, avec cette putain de maladie qui perturbe tous ses sens. Sur le coup c'est flippant ces personnalités qui prennent vie en elle. Je me lève et j'éteins le dvd. Ça serait que moi je m'en foutrais, mais qu'ils voient Bella nue et dans un tel état, ça me retourne le cœur.

_ Hey ! s'indigne Emmett. Merde tu déconnes Eddy et le deuxième round, là où tu prends les choses en main.

Dois-je remercier mon ami pour m'enfoncer aussi bien devant mon père?

_ Deuxième Round ? Demande mon père.

_ Euh…

_ T'as couché deux fois avec elle ?

_ Moi j'aime bien la deuxième partie, elle est encore plus cochonne. Bon par contre le hic, c'est que les voix de Bella ont disparu. Nan sans rire dans la première partie, tu fermes les yeux t'as vraiment l'impression qu'elles sont trois.

_ Emmett c'est-ce que l'on appelle la schizophrénie. Tu crois qu'elle était ici pour quoi ? Se faire baiser par Edward ! Rit Jasper.

Mon père se lève et tape un grand coup sur la table.

_ Bon maintenant ça suffit ! On a un problème bien plus urgent à s'occuper. Edward ta surveillance auprès d'elle est terminée ! Officiellement tu es infirmier, donc je suis dans l'obligation de te virer.

_ T'es dans la merde Edward !

_ Merci Jasper pour ton analyse.

_ Non sans déconner, si le bureau apprend que tu as couché avec un témoin protégé, ça va chier ! Ton job, c'était de veiller sur elle, pas de t'envoyer en l'air avec Bella.

_ Je sais merci.

_ Bon à partir de maintenant c'est Emmett qui prend le relais. Toi tu t'occuperas de la surveillance extérieure.

_ Emmett j'te préviens, garde ta queue dans ton pantalon !

_ C'est toi qui dis ça Eddy ! T'es pas gonflé quand même ! (N/anghju:Oh si ! Et bien gonflé !)

_ Encore une chose mon idiot de fils, tu as de la chance, Bella est sous implant contraceptif. Quant aux maladies, les prises de sang sont régulières, mais la prochaine fois pense aux capotes !

Emmett et Jasper explosent de rire, et malgré le regard noir de mon père, ils n'arrivent pas à se calmer. Jazz est le premier à prendre la porte, vite suivi d'un Emmett qui se tient les côtes.

_ Prends tes affaires rapidement, Edward. Et que je ne te revois pas dans les parages…

Je me lève sans un mot de plus. Je vois la déception maintenant dans les yeux de mon père. En même temps je m'en suis plutôt bien sorti. J'aurais pu avoir droit à un vrai savon, et être relégué aux photocopies pendant un moment. Là, même si ce que j'avais fait était mal. Très mal…humm vous êtes sûr ? Mal ?

On se reprend, Cullen. Très mal de coucher avec les témoins ! (N/ anghju:Affreusement mal !)

Donc, ce que j'ai fait est mal, et contre l'éthique des médecins et des agents de protection, et bah j'avais quand même le droit de faire de la surveillance encore…même si on me donnerait sûrement les pires planques à faire pendant un moment.

Je passe les couloirs en ruminant encore ma frustration… Ma colère contre moi-même… Et en même temps j'entends les réflexions par-ci, par-là que certains lancent. Évidemment, l'affaire a déjà fait le tour du bâtiment !

_ Et on peut savoir ce que vous faites encore là, infirmier ?

Et zut, Rosalie !

Je me tourne vers elle. Elle est appuyée contre la porte de son bureau, les bras croisés. À son regard, je sais qu'elle n'apprécie pas du tout, mais alors pas du tout ma petite aventure de la veille… Vous imaginez, j'ai couché avec une patiente…Et pas avec elle ! (N/ anghju:Oh putain, de mieux en mieux !)

_ De toutes les patientes, c'est sur Bella que c'est tombé. Ça ne m'étonne pas. Les filles frigides, c'est avec ça que tu prends ton pied. Lance-t-elle, hargneuse.

Non, ne réponds pas, Cullen. Tu ne peux pas tomber si bas…

_ Au contraire, plus chaude qu'elle, il n'y a pas, Rose. Et elle au moins elle sait donner du plaisir à un homme.

Trop tard.

Un con fini, comme dirait mon père.

Et je me détourne, fier de ma petite réplique, et de Rose verte de jalousie.

Je continue mon chemin à travers les couloirs, je passe devant la salle commune où le silence est flippant. Et puis j'arrive aux bureaux qui nous ont été réservés à Jasper, Emmett et moi. On a ce bureau, un petit carré de 10m² comme QG-salle de repos des infirmiers…Autant dire qu'on n'y est pas. Ou très peu puisqu'on passe notre temps dehors, ou sur le terrain.

J'ouvre la porte et trouve Emmett avachi sur l'unique chaise qui ait encore ses quatre pieds. Il me lance un sourire énorme avant de commencer

_ Je vais t'épargner la question type de 'as-tu des conseils à me donner pour cette mission ?'. Je crois que j'ai appris ce qu'il fallait grâce à la petite séance particulière d'hier soir.

Je lui lance un regard qui voulait dire 'si j'avais mon flingue sous la main tu serais mort'. mais ça ne l'empêche pas de continuer.

_ Je compte bien allez lui rendre visite tout à l'heure. Avant ou après son rendez-vous avec ton père. Tu crois qu'il va demander de quoi était fait le second round ? Parce que en vrai, ton père il est pas mieux que toi, hein, on sait de qui tu tiens. D'ailleurs, tu ne vas pas venir m'embêter, hein, tu vas me laisser faire mon jo…

Je claque la porte de toutes mes forces en ressortant. Non mais, il joue avec le feu celui-la ! De quel droit joue-t-il avec mes nerfs, bon dieu ? Si ça continue, je vais pas résister longtemps à rejoindre Bella. N'importe où, où elle se trouve !

T'es malade, mon pauvre. Faut te faire enfermer!

J'avance encore plus vite. Je franchis la porte de l'hôpital, et je m'efforce de ne pas me retourner. Depuis le temps, je sais de quel côté est la fenêtre grillagée de Bella. Je saute dans ma Volvo, je suis vraiment à bout. Je plonge dans mes souvenirs, et la raison de la présence de Bella dans ce lieu.

FLASH BACK

J'ai vingt huit ans, je suis arrivé au FBI, il y a deux ans. Je suis assigné à bosser avec des gars que je connais depuis ma formation à Quantico, Emmett MacCarthy et Jasper Withlock. Vu notre âge, nous sommes chargés de la protection des témoins dans un univers dit « jeune ». Notre supérieur a environ trente cinq ans, L'agent Booth. Mon père est même consultant psychiatre pour le FBI, ça lui arrive de faire des profiles pour eux. L'agent Booth nous convoque dans son bureau.

Je vois mon père installé en face de mon chef. Je le salue. On prend place contre le mur pour entendre.

_ Messieurs, je vous présente le docteur Cullen.

_ Cullen comme…

_ C'est mon père Emmett.

_ Enchanté papa Cullen.

_ MacCarthy, c'est bon on peut avancer ?

_ Oui patron.

_ Bien, Docteur Cullen, vous avez notre attention.

Mon père se lève.

_ Il y a un peu plus d'un an, nous avons retrouvé une jeune fille dans la rue. Elle s'est retrouvée au milieu d'une guerre mafieuse, du moins c'est-ce que nous supposons. Plusieurs corps sans vie et ensanglantés ont été retrouvés dans cette ruelle. Quand la police est arrivée sur les lieux, elle n'a remarqué qu'un amas de corps enchevêtrés les uns sur les autres. Quand le médecin légiste s'est approché, il s'est aperçu que le tas murmurait, et en déplaçant les corps, ils ont découvert cette pauvre fille en dessous. Ella a été blessée de plusieurs balle, ils l'ont transportée à l'hôpital, elle a survécu. Mais elle a complètement perdu la mémoire.

_ Ok, mais il est où le problème ? C'est une surveillance comme une autre non ? Demande Jazz.

_ Non, en fait on a plusieurs difficultés. Elles sont toutes détaillées dans le rapport. La première est qu'Isabella n'a aucun souvenir de ce qui s'est passé cette nuit-là, ni de son passé. Elle n'a pu nous donner que son prénom. Ensuite, elle est atteinte de schizophrénie.

_ Elle était schizo quand ils l'ont trouvée ?

_ Non la maladie s'est déclarée il n'y a que quelques jours, on est obligé de la transférer ailleurs, dans mon service pour être plus clair. On tente de trouver un traitement, mais c'est assez long, et le bon dosage est encore plus complexe.

_ Et l'enquête ? S'enquit Jazz.

_ On est à peu près sûr que c'est un règlement de compte entre les Volturi, et les Ivanovich.

_ Donc en gros on va faire les baby sitter pour schizo, en attendant qu'elle se souvienne ?

_ Oui Emmett si on veut, mais c'est pas aussi simple, on ne sait pas qui elle est…On a renoncé aux appels à témoins, ce serait trop dangereux.

FIN DU FLASH BACK

Voilà comment je me suis retrouvé à jouer les infirmiers avec Bella, Emmett et Jasper dans notre pièce de dix mètre carré. Plus je me rapprochais de Bella, et plus je l'appréciais. Sans compter qu'elle avait beaucoup de points communs avec ma petite sœur Alice. Ma sœur a été hospitalisée pendant deux ans suite à une dépression très grave. Elle a été agressée par un homme quand elle avait quinze ans, c'était un récidiviste. Il ne l'a pas violée, mais il s'en était fallu de peu. Les autres victimes n'avaient pas eu la chance d'Alice. C'est comme cela qu'elle avait rencontré Bella, il y a presque deux ans. Alice a toujours été quelqu'un de spéciale, c'est une artiste dans l'âme. Je sais qu'avec Bella, elles sont très proches. Elles se sont soutenues toutes les deux. Je suis entré au FBI pour Alice, pour coincer ces enfoirés le plus vite possible. Mais j'avais atterri à la protection des témoins.

Bella et ma sœur sont amies depuis leur rencontre. Bien sur Alice ignore tout de mon travail, elle est persuadée que je suis infirmier. Le fait qu'elle ait été en dépression pendant deux ans m'a rendu les choses plus faciles pour mon job. Je n'aime pas mentir, mais dans mon boulot c'est indispensable.

Je rentre chez moi, j'appuie sur le répondeur et j'écoute mes messages. Mais il n'y a rien d'intéressant. Juste deux filles qui me proposent un rendez-vous. Je passe mes mains dans mes cheveux, et souffle d'exaspération. J'ai déjà couché avec elles une fois, et j'ai pas envie de réitérer.

J'ouvre le frigo, je décapsule une bière. J'avale une gorgée, je vais dans mon bureau. J'embarque le dossier de Bella. Je m'affale sur mon canapé et je l'ouvre. L'enquête, sa maladie, enfin bref, je le connais par cœur, mais j'arrive pas à m'en empêcher. Ça me prend la tête. D'après mon père son esprit s'est protégé en oubliant tout ce qui s'est passé, la schizophrénie en a profité pour se déclencher, et moi je patauge dans la semoule. On a rien trouvé sur cette fille et son passé. Deux ans qu'elle vit entre quatre murs blancs.

Elle est vraiment trop gentille pour que ce genre de chose lui arrive. Bon si on ne tient pas compte de ses deux autres personnalités complètements nymphomanes mais bougrement bandantes. Savoir que de toute manière, ces êtres font partie entièrement de Bella me rend dur pour la seconde fois de la journée. Je me lève brusquement et je vais prendre une douche froide bien entendu.

BELLA POV

Ce matin je ne veux pas sortir de mon lit, ce que j'ai fait la nuit dernière avec Edward me revient en mémoire. J'ai honte de m'être faite surprendre. J'ai honte aussi de ce que les filles ont fait à Edward. Même si je sais qu'elles n'existent pas réellement pour les autres, pour moi elles sont vraiment présentes. Edward va se faire virer à cause de moi, et j'avoue que je m'en veux.

_Ô arrêtes Bella ! T'as pris ton pied ma vieille ! Avoue ? Me crie Isabelle.

_Ouais, aucun mec ne t'as fait crier comme ça ! Puis ce que tu lui as dit… Wow…comment il t'a dit ? « Tu es une vilaine fille » « Tu mérites une punition » (N/Caro: cadeau pour Popolove)

_Stop Mary !

_Pourquoi tu mouilles ?

_Dégagez ! J'hurle. Vous n'existez pas ! Edward a raison, je peux vous éloigner de moi.

_Ô non Bella, on sera tout le temps là, et la prochaine fois qu'on voit le bel étalon on r'commencera ! Insinue Isabelle

_Ah ça non ! Il a perdu son job, alors on n'est pas prêt de le revoir.

_C'est pas grave, c'est pas les infirmiers qui manquent. Bon en priant que leurs queues soient aussi bonnes que celle d'Edward. Chantonne Mary.

Je me lève, me bouche les oreilles et file prendre une douche. Ce que je crains c'est mon rendez-vous avec le docteur Cullen. Putain je préfère m'enterrer vivante. Je sors de la douche, j'enfile mes fringues. Mon regard se porte sur ma fenêtre grillagée, j'aspire à ma liberté, deux ans à me retrouver dans des murs blancs. Je ne supporte plus cette couleur. En fait je ne supporte plus rien. Je n'ai aucun souvenir de ma vie avant ça. J'en peux plus, je ne sais pas qui je suis, c'est troublant, déroutant. On toque à la porte, j'entends qu'on déverrouille la porte. Un homme brun à la musculature impressionnante entre. Je l'ai déjà vu dans les couloirs. J'ai un mouvement de recul.

_Bonjour Bella. Je suis Emmett, ton nouvel infirmier. Je remplace Edward le serial pineur ! (N/ Anghju:Mdr !)

Ô moins il manque pas d'humour, mais je deviens plus rouge qu'une pivoine. Je sais plus où me mettre.

_Euh…

_Ah c'est du joli, Bella ! Essaie de mettre un verbe. S'agace Isabelle

_Oui, je sais, tu t'attendais à voir Edward. Mais il a été…

_Viré ? Je l'interromps tout en tombant sur le bord de mon lit. Il va m'en vouloir, mais je ne voulais pas…Les filles…

Je ne finis pas ma phrase, on dirait qu'il a du mal à respirer. Je relève les yeux sur lui, et horreur, il est en transe.

_Hum, canon. Mary se lèche les lèvres et les yeux d'Emmett se rétrécissent encore.

_Oui, oui, les filles, je sais, il m'en a…parlé, si on peut dire.

Et il me lance un clin d'œil complice. Je rougis encore plus, alors que les filles se jettent à la porte de ma conscience pour prendre le dessus.

Par la même occasion j'ai le droit aux souvenirs de la veille qui me reviennent. Et je sais qu'Edward, lui, ne reviendra pas.

_Dis pas ça ! Il a tellement aimé ta bouche qu'il va revenir. Assure Isabelle.

_Et sinon, je suis infirmier, donc si tu veux discuter de choses dont tu ne veux pas parler avec les autres,…hum…je suis là. Reprend Emmett.

Il tente un sourire séducteur, et je me sens tirée entre deux sensations contradictoires. L'une veut que je me jette sur lui-merci les filles-, et l'autre veut que je me mette à hurler. Non mais d'où il croit que je vais le laisser entrer dans ma vie ? Surtout ma vie hyper compliquée !

Je ne réponds pas, alors il commence à se dandiner sur place. A un moment, je le vois ouvrir la bouche, et la refermer. Plusieurs fois de suite.

_Ouais, ya plus sexy mon gars ! Ricane Mary.

_Remarque, il peut faire ça sur moi, ça me dérange pas, si sa queue est aussi dans la partie. Rêve Isabelle.

_Surtout que…regardez ses pieds, il paraît que plus les pieds sont grands et plus la queue aussi. Pouffe Mary.(N/ anghju: Ah non c'est pas toujours vrai !)

Je lève les yeux au ciel et secoue la tête, elles m'exaspèrent.

_Arrêtez ! Je m'agace et Emmett me regarde comme si j'avais un troisième œil.

En l'occurrence j'ai trois voix.

_Elles…Tu…Enfin, je veux dire que les voix te parlent ?

_Je ne suis pas Jeanne d'Arc ou une quelconque autre illuminée !

Non mais ce qu'il peut me taper sur le système !

_Bah, il suffit de le dompter…Assure Isabelle en le détaillant de la tête au pied, et surtout la bosse dans son pantalon.

Je détourne les yeux, et il se décide enfin à partir, non sans déclarer auparavant

_Je sais qu'on va s'entendre à merveille les filles…Bella, Isabelle, Mary.

Un dernier clin d'œil et le tombeur de service est parti.

Je relâche mon souffle une seconde et à nouveau on frappe à ma porte.

_Yen a un troisième?

_Un chacune les filles ! Et je prends Edward, évidemment !

_Les filles, pitié !

J'ai mal au crâne en les entendant discuter, ou plutôt se disputer.

_De toute façon, c'est moi qui ai le contrôle. Vous prendrez qui j'aurai.

Et j'ai à peine fini ma phrase qu'une infirmière se montre. Elle porte un plateau avec un verre d'eau, un sourire qui se veut sympathique accroché aux lèvres.

_Ton traitement, Isabella. C'est un nouvel anxiolytique. Celui-ci devrait faire l'affaire.

Elle pose le plateau sur ma table de nuit, alors que je maugrée

_C'est Bella.

Elle me tend son sourire en plastique et le verre autant en plastique. Elle a une pilule dans le creux de la main.

_Si elle croit que ça va nous empêcher de se faire du bien avec les infirmiers du bâtiment ! Crache Mary.

Je prends le cachet bleu et le mets sur ma langue. Même si les filles rêvent de me le faire recracher, je me force à l'avaler. J'en ai assez de ces couleurs, j'en ai assez de cette infirmière, et surtout, j'en ai assez de ne pas me souvenir de moi. De mon vrai moi.

_Mais c'est nous, ton vrai moi ! Insiste Isabelle comme si elle parlait à une gamine de quatre ans.

_Et voilà, c'est la voie de la guérison, ma chérie. Maintenant, tu as rendez-vous avec le docteur Carlisle.

Elle jette un coup d'œil à ma tenue et grimace. Alors elle se tourne vers mon armoire et en sort un autre t-shirt et jogging pour me les tendre.

_Non mais oh ! Ca va pas la tête ! Touche pas à mes affaires ! Hurle Isabelle qui a pris le dessus sur moi, tellement j'étais scotchée par sa réaction.

L'infirmière me regarde de travers, mais se contente de me donner les vêtements.

_Tu te sentiras mieux avec ça, Isabella pour aller dans les couloirs.

Et elle sort pour me laisser m'habiller.

_Celle-là, elle va pas faire de vieux os ! Non mais elle se croit où ? Isabelle écume de rage dans ma tête.

_On va lui faire ravaler son sourire et ses pilules bleues par le trou de balle ! S'exclame Mary.

_ Ô seigneur ! Mais vous n'avez pas fini ! Lâchez moi les tongs !

Je m'habille sans hâte, j'ai franchement pas envie d'y aller. Merde non seulement le docteur Cullen est mon psy, le chef de clinique, mais il m'a vu nue avec Edward, et en plus c'est son père. Y peut pas y'avoir pire.

_ Mais si ! Assure Mary. On aurait pu ne pas se faire baiser par Edward !

_ Mais merde vous pensez qu'à ça !

On frappe à la porte, c'est Emmett, à nouveau.

_ Je dois t'emmener voir Carlisle.

_ Super.

Je le suis. J'arrive dans les couloirs. J'aime pas ce lieu, il y a des gens qui se balancent d'avant en arrière, d'autres qui se tirent les cheveux, une femme répète toujours la même phrase. Je me rapproche instinctivement d'Emmett. Il ne s'en formalise pas, bien au contraire, il affiche un grand sourire. Il est immense ma tête n'arrive même pas à son épaule. Les filles me bombardent d'idées perverses dans la tête. Je sais que le stress ne fait qu'aggraver leurs intrusions dans ma tête. Je tente de les contrôler, mais la tâche est dure.

Autant que la queue d'Emmett tu penses ? Souffle Mary dans ma tête.

Me voici succube grâce à elles. Je secoue la tête, tentative complètement vaine pour qu'elles s'en aillent. On est devant la porte du bureau, et mes palpitations cardiaques sont aux maxi. Emmett toque à la porte.

_ Entrez. Réponds la voix chaude du Docteur Cullen.

Mon infirmier ouvre la porte, il me laisse le passage. J'entre la tête baissée, je ne veux pas croiser son regard. J'ai honte de moi.

_ Asseyez-vous Bella.

Bon déjà c'est Bella, ça prouve qu'il n'est plus totalement en rogne contre moi. Mais je refuse toujours de le regarder.

_ Merci.

Tu sais que lui aussi est sexy dans sa blouse blanche. Pense Isabelle.

Après le fils…le père ! Poursuit Mary

_ Vos gueules !

_ Bella ?

_ Désolée.

_ Je sais que vous pouvez vous concentrer.

_ Oui Docteur Cullen.

Je me redresse sur ma chaise et j'essaie de me focaliser sur le médecin. C'est pas dur de se focaliser sur lui. C'est un homme d'une petite cinquantaine d'années, très élégant et svelte. Ses cheveux sont blonds et ses yeux d'un bleu intense et sa voix est chaude et envoûtante. Il y'a ce putain de sourire en coin ! Arggg c'est une marque de fabrique familiale ou quoi ?

Concentre toi ma vieille ! Respire ! Zen !

_ Bien, tout d'abord nous allons revenir sur ce nouveau traitement. Celui que vous preniez était le Ziprexa® qui influe sur la dopamine, avec les effets secondaires que vous connaissez. Cette nouvelle molécule agit sur un récepteur spécifique du glutamate (acide aminé). Les résultats sont très encourageant. On observe une baisse et voir une complète disparition des symptômes, comme les hallucinations, les délires, et les émotions. La prise est de dix milligrammes et par injection intramusculaire.

Je grimace, je déteste ça. Mais je sais que je dois essayer ce nouveau traitement. L'autre ne me convient pas du tout. Il faut s'en cesse que je surveille mon poids, et le reste.

_ Il faut que vous compreniez que c'est un traitement expérimental. Ils en sont à la dernière phase. Donc si vous êtes d'accord. Ou peut-être avez-vous des questions ?

Ouais la seule qui me vient c'est « Où est Edward ? ». Mais je ne pense pas que le docteur parle de ça.

_ Pour les effets secondaires ?

_ Rien d'extraordinaire, plus de problème de poids, ni de bipolarité, une sexualité normale.

Merde alors là je reste couaque. Vient-il de parler de sexe ? Nan.

Je me dis que s'il ne m'avait pas arrêté le traitement du Ziprexa®, je me serais jamais jetée sur Edward.

_ Bon bah va pour ce médoc révolutionnaire, et pour mon amnésie ? Rien de neuf.

_ Bella, pour l'amnésie, il n'y a que vous, enfin votre cerveau, qui puissiez débloquer la situation. Bien maintenant j'aimerais revenir sur ce qu'il s'est passé hier.

_ J'y tiens pas vraiment. Ma voix n'est que murmure.

J'me doute bien que ce n'est pas pour me demander si mon p'tit déj de la veille était bon.

_ Je vous écoute.

C'est un obsédé, il veut des détails. Peut-être qu'une petite pipe l'intéresse. Me chuchote Isabelle.

_ Ecoutez docteur j'en sais rien. Enfin si je sais. Edward n'a rien fait. Elles l'ont assommé ! Du moins…je l'ai assommé. C'est devenu une obsession pour elles, enfin pour moi. J'ai tendance à oublier qu'elles ne sont pas réelles. Je suis vraiment désolée, j'ai abusé de lui et de sa confiance, ainsi que de la vôtre. Il ne mérite pas son renvoi à cause de nous, de moi j'veux dire.

_ Bella, il y a une cordelette d'alarme au dessus du lit, s'il avait voulu prévenir il aurait pu.

_ Mais non il était attaché.

_ Bella je connais Edward, il aurait trouvé un moyen, et puis je crois que quand je suis arrivé il était détaché non ?

_ Mouais. Je me prends la tête dans les mains. Mais c'est moi qui ai commencé, un mec reste un mec.

_ Ca veut dire quoi cette phrase ?

_ Bah j'en sais rien, ça m'est venu comme ça. Enfin y'a un truc que je sais c'est que j'étais pas vierge.

Je tente de l'humour, mais je fais choux blanc.

_Ça on le savait déjà. Ils ont su à la minute où on vous a transféré à l'hôpital après que l'on vous ai trouvé, c'est-ce qu'a révélé l'examen.

_ Pardon docteur.

_ C'est pas grave. Pour vos cauchemars ?

_ J'en ai pas fait depuis un moment.

_ Et vos rêves ?

Alertes rouges ! Ah nan ! Ça c'est à moi !

_ Question suivante ?

_ Bella…

_ Disons que ce qui s'est passé avec Edward en faisait parti.

_ Je vois. Depuis quand avez-vous ce genre de « rêves » ?

_ Je dirai quelques jours.

Il se lève l'air pensif.

_ Et sinon, vous vous sentez comment ? Votre humeur ?

_ Franchement, de un à dix c'est ça.

_ En effet.

_ Euh…- 15, c'est possible ?

_ Vous êtes si mal que ça ?

Là c'est moi qui me mets debout. Je fais le tour de la pièce tout en jouant avec les bibelots. Mais mon regard se porte sur la fenêtre, j'en ai vraiment marre de vivre ici. Deux ans que je ne suis pas sortie réellement, pour faire je ne sais pas moi ? Du shopping. Je sais même pas si j'aime ça. Ou bien au cinéma. C'est quoi le dernier film que j'ai vu ? Je connais la vie dans ses grandes lignes, je sais ce qui existe ou pas. Alors que je suis incapable de me rappeler mon nom de famille.

_ Ecoutez je vais pas vous mentir, ce que j'ai fait hier, le fait qu'Edward ait été viré, c'est pas fait pour aider. Mais le pire c'est cette maladie à la con ! J'en peux plus de vivre au milieu des blouses blanches, et des murs de la même couleur, je sais même pas qui JE suis…

_ Bella on y travaille, c'est pour ça qu'on est là.

_ Je sais, mais au bout de deux ans, non seulement je trouve le temps long, mais en plus j'avance à rien.

_ On a avancé sur ta maladie.

_ Ouais vachement ! La preuve hier. Demandez à Edward. J'suis pas certaine qu'il soit d'accord avec vous. Je manque de place dans mon cerveau, on est trois à se le partager.

_ Je pense par contre que le sarcasme est d'origine chez vous.

Et en plus ça le fait marrer.

_ Ravie de vous faire rire.

_ Désolée Bella, on va y arriver. C'est une promesse. Emmett va vous ramener dans votre chambre.

_ Merci.

Emmett vient me chercher, je repasse dans ce maudit couloir. Enfin j'arrive dans ma chambre, je m'assis sur mon lit. Emmett me fixe.

_ Quoi ?

_ Nan je me demandais. Tu faisais quoi avec Edward à part t'envoyer en l'air ?

_ Premièrement c'est arrivé qu'une fois…enfin deux en une fois. Et deuxièmement on parlait de littérature.

_ Ouais bah moi mis à part les résultats des matchs de football américain, et de baseball, ma lecture s'arrête là !

_ Génial ! Putain seigneur ! Rendez moi Edwardddd !

_ Hey t'es cool comme fille. Maugrée t-il. Si t'es en manque de plan cul on peut…

_ Nan merci, je ne suis pas en manque et si jamais, j'ai mes doigts.

_ Oui bah moi si ! Se plaint Isabelle

_ Putain il manquait plus qu'elle, dès qu'y a une paire de couilles dans le quartier faut qu'elle rapplique.

_ Et moi aussi. Allez juste une fois…Supplie Mary

_ NON ! NON ! NON !

_ Hey j'veux bien me sacrifier

_ Merci pour ta générosité Emmett, faire don de son corps est un sacrifice noble. Mais j'ai dit NON !

Et voilà il se marre ! J'enfourne ma tête sous l'oreiller. Les filles continuent de râler dans ma tête, mais j'étouffe leurs plaintes. Et puis j'entends la porte s'ouvrir et se refermer.

Enfin seule !

_Je tiens les bras, et tu la déshabilles. Dit Emmett

Je fronce les sourcils, et me redresse tout en entendant

_Elle est d'abord à moi, Em.

Glups, c'est Edward.

Je me retourne

_Hey c'est quoi ce plan ? S'interroge Mary, en voyant les deux hommes entièrement nus devant nous.

_Un plan à six, les gars ? Propose Isabelle en souriant.

Et apparemment, ils en ont conscience. Leurs queues se dressent fièrement.

_Laisse-toi faire, Bells, on ne va pas te faire de mal. Assure Edward en s'asseyant près de moi, une main se baladant déjà sur ma jambe.

_Oui, détends-toi, on s'occupe du reste. Susurre Emmett en passant derrière moi, son souffle dans mes cheveux.

_Je crois que je n'ai pas le choix.

Ma voix est rauque, et je dévore déjà Edward des yeux. Il est plus beau encore que dans mon souvenir.

_T'as vu les pec ! S'exclame Isabelle.

_Hum, ta main, Edward. Plus haut ! S'écrie Mary quand il glisse ses doigts le long de ma cuisse, sans jamais s'approcher plus haut qu'à la moitié.

Il sourit et oh bon dieu quel sourire !

_Ecarte les jambes, Bella. Ordonne-t-il d'une voix sensuelle.

J'obéis, complètement sans volonté. Emmett a une main dans mes cheveux, et une autre qui descend le long de mon cou, jusque sur mon sein. Pendant ce temps, Edward se met à genoux entre mes jambes, et plonge son regard dans le mien.

_Regarde moi, Bells.

_Comme si elle regardait ailleurs ! S'insurge Isabelle, en même temps que je déglutis difficilement.

Je le vois qui écarte doucement les bords de ma culotte. Son regard va de mon visage à mon jardin secret.

_Putain, Edward, elle est bonne. Souffle Emmett en tirant mon sein entre ses doigts. Ses lèvres dans mon cou, qui mordillent le lobe de mon oreille.

_Je te l'avais dit.

Je gémis. Edward a enfin posé son pouce sur ma petite boule de nerfs, et je me sens déjà mouillée. Je passe ma main vers Emmett, j'attrape son épaisse queue dans ma main. Il grogne.

_ Putain Bella !

Je caresse son gland du bout des doigts, puis ma main s'enroule autour de son membre généreux. Je le branle doucement au début, je cale mes mouvements en fonction de ceux d'Edward sur mon clito gonflé. Je geins.

_Tu aimes ça, Bella ?

_Pauvre abruti, bien sûr ! Réponds Mary.

_Oh les mecs ! Soupire Isabelle

…Ou moi, peut-être…A ce stade, je ne sais plus trop. J'ai tous les sens exacerbés.

Je ferme les yeux, et je me rends compte de mon souffle erratique. Emmett joue encore et toujours sur mes seins, de l'un à l'autre avec ses doigts magiques, sa langue sur la peau tendre entre mon cou et mon épaule. Je gémis sans honte. Tandis que je le branle plus fort, et plus vite.

Et encore plus en sentant les doigts bénis d'Edward en moi.

_Oh merde, Bella.

Sa voix est aussi profonde que ses doigts viennent en moi. Il leur donne un rythme. Un troisième doigt vient alors et en même temps que son pouce tourne et appuie sur mon clito, ce troisième doigt se courbe. Et je me tends, au bord du hurlement de plaisir. Je lâche la queue d'Emmett.

_Tu vas jouir, Bella. Rit Emmett dans mon oreille.

Je tente de reprendre mon souffle, mais Edward souffle doucement sur mon clito.

_OUIIIIIIIIII

J'ai ouvert les yeux, et je plonge dans l'océan émeraude face à moi. Tout près.

Je tends les bras, l'un va s'accrocher autour du cou d'Emmett, l'approchant encore plus, alors que l'autre attire Edward à moi.

_Tu es un dieu !

_ je sais ! Réponds Edward

J'attrape sa lèvre inférieure entre mes dents, et lui aussi gémit. je sens son sourire contre mes lèvres, et la bouche d'Emmett dans mon épaule.

_Bordel, je vais jouir rien qu'en étant dans cette position, les mecs ! Dit Mary.

_Bébé, c'est le but du jeu. Ricane Emmett en faisant glisser sa main sur mon ventre, toujours plus bas.

_Adosse-toi à lui. Me conseille Edward, en posant ses mains sur mes seins, ses pouces titillant déjà mes pointes.

Et avant que je puisse comprendre, Emmett a déjà un doigt en moi, et Edward a pris un de mes seins en bouche.

_Oh bon dieu !

Je ne réfléchis plus, si tant est que j'aie déjà réfléchi. Je me laisse emporter par ces êtres divins. Leurs doigts, leurs langues…je ne suis plus que gémissements rauques et désordonnés.

Jamais je n'aurais cru pouvoir jouir ainsi et pourtant

_Les gars..Je…

Emmett pose sa bouche sur mon cou et aspire en même temps qu'il pompe ses doigts en moi.

Edward mordille mes seins.

_Je suis foutuuuu !

Je tremble de partout. Mon jus s'écoule abondamment. Mes jambes ne tiennent plus et s'écroulent. Je suis encore plus ouverte, mais tant pis. Ma tête retombe sur l'épaule d'Emmett.

Et quand enfin je retrouve un semblant de « santé mentale », je vois leurs regards brûler d'un plus grand désir.

_Vous vous êtes bien amusés les gars ?

_On ne fait que commencer ma belle Susurre Emmett en léchant ses doigts. Il gémit, un sourire aux lèvres. Je confirme, vraiment très bonne. Répète-t-il

Son regard va d'Edward à moi, et de moi à Edward.

_ A toi, vieux. Je suis galant.

Il nous lance un sourire ravageur, et s'installe contre le montant du lit. Edward sourit à son tour et m'attire à lui. Mes jambes s'enroulent autour de ses hanches, en même temps que mes bras autour de son cou.

_Em', je vais te donner quelques cours.

_C'est ça vieux, je suis tout ouïe.

_Si tu comptes parler, j'aime autant qu'Emmett se charge de moi. S'insurge Isabelle en lançant un regard éloquent à l'intéressé.

_Quand tu veux, ma belle !

_Bella, oublie les.

_Mais je veux pas qu'elle nous oublie ! Maugrée Isabelle.

_Vos gueules les filles !

Et je plonge mon regard dans celui d'Edward. Je sens ses mains sous mes fesses, et soudain j'entends le déchirement d'un tissu. Je n'ai plus de culotte, et mon t-shirt étant remonté, je suis nue, pour lui.

Sa langue vient se balader dans mon cou. Ses doigts recommencent leur chemin jusque dans mon antre. Je gémis. Je tends le cou en arrière et il y pose ses lèvres.

_Edward…

_Oui, Bella ?

Ses lèvres me frôlent alors que ses doigts jouent à l'intérieur de moi. De un à deux, à nouveau un seul. Il me torture si bien, et je sens que je me resserre autour de lui.

_Prends-moi, merde

_Ça vient bébé.

J'acquiesce en sentant enfin ses lèvres sur les miennes, en même temps que ses doigts me quittent entièrement.

_Putain, Cullen ! Rage Mary.

Emmett ricane, mais je l'entends aussi erratique que nous.

Et sans crier gare, Edward me pénètre totalement, violemment. Je crie littéralement devant l'assaut.

Et il ne ralentit pas. Au contraire, plus ça va, plus il vient loin, fort.

_Encore…

On tombe. Et je sens la large poitrine d'Emmett contre mon dos.

_Hey mec !

_Putain Bellaaaa

_Plus…Fort..

Je suis à bout de souffle. C'est tellement érotique. Être prise comme ça, contre la poitrine d'un autre mec. Emmett me prend les bras, mes seins se tendent encore plus, et je sens quelque chose qui se tend dans mon dos. Dur. Puissant.

_Oh mec ! S'exclame Emmett.

_Bella..

_Edward !

Je me resserre encore plus, mes jambes sont plus fortement accrochées à ses hanches. Je serre les poings, alors qu'Edward accélère. Son sexe atteint mon antre à la perfection.

_Jouis, Bella.

J'obéis comme une bonne petite élève. Emmett entrecroise ses doigts aux miens, je sens le sperme dans mon dos, monsieur n'a pas pu attendre.

_BELLAAAAA ! S'écrie-t-il en enfonçant sa tête dans mes cheveux.

_Edwaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaard

Et comme je l'appelle, il vient aussi. Un dernier coup de reins, puissant, et je le sens se déverser en moi, longuement.

_Oh putain !

Il s'écroule sur moi. À bout de souffle. Emmett pose son front contre le mien. J'entends la porte s'ouvrir. Je panique.

_ Putain de merde pas encore !

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