Bienvenu(e)s chez les Lémoniaques


Bienvenu(e)s chez les lémoniaques !!


Caro30 et Spuffygirl92 vous proposent la recette suivante :

Deux auteurs folles à lier, une dose de lemon très adulte (âme sensible s'abstenir), une cuillerée d'amour et d'action.
Mélangez bien !!

Vous obtenez Service schizo pour votre plaisir, une fiction de dingue? Oui c'est le mot.

Et vu que nous sommes complètement accrocs à Edward et Bella.
Voici le récit des délires d'un soir d'hiver...

samedi 17 juillet 2010

CHAPITRE 4




EDWARD POV

J'ai quitté Bella près de deux heures après l'avoir rejointe. Je ne voulais pas la laisser dans cet état. Elle était si perturbée par ses voix. C'est vrai qu'Isabelle et Mary sont plutôt envahissantes, voire agaçantes. Mais elles font parties d'elle. Et puis je sais que Bella est plus forte que ce qu'elle croit. C'est obligé quand on la voit se battre si fort contre ses voix.

Je me demande souvent la vie qu'elle a pu avoir avant cette amnésie. Surement pas la vie tranquille d'une jeune étudiante américaine. D'ailleurs, je ne pense pas qu'elle soit américaine. Son regard, sa peau. Tout semble montrer d'autres origines. Lesquelles ? Telle est la question.

Je soupire et passe la main dans mes cheveux. (N/So : Dix lignes et on commence dèjà…)

_ Hey Cullen, il serait temps que tu te réveilles. Prends le volant, je vais pisser.

Je jette un regard morne sur Embry. Depuis quand on a besoin d'être deux pour surveiller un putain de clébard? Encore une question pour laquelle je n'ai pas de réponse.

Je sors de la voiture sans la moindre grâce, plutôt en mode démotivé, et me mets derrière le volant. Je repère ma cible à un pâté de maison de la splendide villa que la propriétaire s'est achetée pour une somme dérisoire de deux cents million de dollars. Elle fait un 'footing', du moins c'est-ce qu'elle appelle comme ça. Je dirais plutôt qu'elle remue ses seins siliconés devant tout ce qui a une queue. Même devant son clebs.

Du coin de l'œil, je vois Embry qui se ramène. Quelque chose me dit qu'il bande pour cette blondasse. Je lui fais un regard noir quand il entre dans la voiture.

_ Quoi?

_T'as pas fini de mâter, un peu ?

_ Mais je ne mâte rien…Ou de loin. Moi !

Je serre la mâchoire. Il est jeune encore, et ce n'est pas moi qui vais lui retirer ses illusions. Même si j'adorerais lui foutre mon poing dans la tronche.

Sérieux, je me suis envoyé en l'air avec Bella, ok c'est mal.

Ou pas…

Et tout le service est au courant, dans l'hôpital, mais aussi dans l'agence où je travaille.

_ Bouge-toi Cullen. Elle bouge.

Je mets le contact et la suis dans le quartier ultra-sécurisé où des dizaines de filles comme elle se pavanent dans leur jardin, d'horribles sourires aux lèvres.

Quand je pense que celle qui mériterait cette vie est cloîtrée dans un hôpital psychiatrique! J'en frissonne de colère.

_ Tu savais que Paris Hilton a acheté une villa dans le coin ?

Je ne prends même pas la peine de répondre. Je n'ai jamais rencontré un mec aussi au point sur les people que lui.

Jeune et plein d'illusions.

Notre blonde de service s'arrête au portail devant sa villa et se retourne. J'arrête le moteur et nous descendons de la voiture.

Elle baisse ses lunettes sur le bout de son nez, et nous détaille sans gêne. Avec un sourire elle nous annonce

_ Je dois passer au toiletteur…Je ne laisserai pas le collier, bien sûr, mais je veux que vous surveilliez quand même Jake. On ne sait jamais. (N/So : Oh non vous avez osé !) (N/Caro : oui, oui on a osé! Lol)

_ Il n'y a aucun souci.

Embry lui lance un sourire niais, et elle l'ignore parfaitement, le regard posé sur moi seulement.

Cherche pas, ma vieille, t'es pas mon type !

Je reste impassible, pour son plus grand déplaisir. Avant de rentrer chez elle, elle prend une mine méprisante et renifle avec dédain.

Quand je tourne les talons pour retourner m'asseoir dans la voiture, ce maudit chien m'attaque les chevilles.

_ Jacob ! Jacob ! Mon toutou, qu'est-ce que tu fais ? C'est mal, mon chéri….

Elle se jette à son cou et le serre contre elle. Je croise le regard de Jacob et lui crache ma haine par ce moyen. Il relève les babines dans un grondement digne des Chihuahua, et Embry contient mal son fou rire. Imaginez un Lévrier afghan avec un rhume, ça donne Jacob. Celui-ci finit par passer une patte sur le bras de sa maîtresse et par gémir doucement contre elle. Dans le genre parodie du réconfort…

_ Embry, monte.

Il pince les lèvres pour se calmer, et prend sa place dans la voiture. Mademoiselle Lauren, comme elle souhaite qu'on l'appelle, se détourne drapée dans une dignité factice et je rejoins Embry.

_ Non mais sérieux, c'est quoi ça ? Demande Embry

_Y a des dingues sur Terre.

_ Tu m'étonnes !

Un silence s'installe le temps que nous suivions Lauren jusqu'au salon de toilettage. Elle fait descendre Jacob de la place passager du véhicule et rentre dans la boutique.

_ J'ai faim. Déclare Embry en posant la main sur la portière.

_ Si tu sors tu peux dire adieu à ta prime! Tu restes ici jusqu'à la fin de la mission

_ Arrête, ça va durer des heures, je ne tiendrai pas moi

Il se plaint mais n'ose pas bouger. Il sait de quel bois je me chauffe.

_ Dommage que Sam ne soit plus de service, j'aurais bien ri en le voyant te botter les fesses.

Je m'appuie nonchalamment dans le fond de mon fauteuil et attrape une clope. Je l'allume, et souris d'aise. La petite lumière incandescente me rappelle que j'avais fait la promesse d'arrêter.

Bah ce sera pour demain. (N/So : Mouais c'est c'qu'on dit…)

_ Et les tiennes, de fesses, il les a bottés quand t'as couché avec ta protégée?

L'abruti est rasséréné. Il me lance un regard de défi, le menton relevé. Il me ferait presque pitié. Je souris d'un sourire en coin, et assure

_ Ma protégée s'en est chargée pour lui.

L'effet escompté arrive: il écarquille ses yeux comme un merlan frit. J'hoche la tête et retourne les yeux vers la porte de la boutique.

Inévitablement mon esprit divague de lui-même.

Et je me souviens de mon retour chez moi hier soir, et surtout de la douche froide que j'ai eu à prendre.

FLASHBACK

Je ferme la porte de la chambre de Bella et reste un instant la main sur la poignée. Si je m'écoutais, je retournerais la voir. Et cette fois pas de soucis pour la prendre sur son lit. J'ai encore le goût de sa peau sur ma langue, ses halètements dans les oreilles, et sa morsure sur l'épaule. J'y passe une main absente. Je souris. Je suis à elle.

Bon dieu, t'es dingue !

Dingue de cette fille, et fier de l'être, oui

C'est avec un sourire jusqu'aux oreilles que je retourne dans la salle de contrôle, coupe la boucle de la chambre de Bella que j'avais mis en arrivant, et je rentre chez moi. Je reste quand même une seconde sur le pas de la porte. Il manquerait plus qu'Emmett et Jasper soient toujours devant leur « film » et qu'ils me chopent en flagrant délit. J'inspire et entre.

Il n'y a plus personne. C'est même le noir complet. Alors je me rends compte que j'ai retenu ma respiration.

Je balance mes vêtements sur le premier fauteuil venu et file sous la douche. Froide. Il est hors de question que je prenne le même risque deux fois dans la même nuit. Alors mini Edward va se calmer, et je vais me requinquer pour ma filature de demain.

Mais c'est peine perdue. A peine sous le jet d'eau, les mains appuyées au carrelage de la douche, je crève d'envie d'avoir Bella ici. Je crève d'envie de la sentir autour de ma verge gonflée pour elle seule. Je veux l'entendre apprécier de m'avoir au fond de sa gorge. Je veux me plonger dans ses prunelles.

Je frissonne, la queue en feu. Bon sang l'effet qu'elle me fait cette fille! (N/So : ça fait limite peur !)

Alors j'enroule ma main autour de ma verge. Je ferme les yeux et commence de rapides va-et-vient. Tout s'enflamme en moi, et j'imagine que c'est la main de Bella. Ses doigts fins. Mon autre main est toujours sur le carrelage et c'est mon point d'ancrage. Je balance le bassin en accélérant mes mouvements. Je suis de plus en plus dur, la bouche entrouverte je sens le liquide pré-éjaculatoire sortir. J'accélère le mouvement de ma main et dans un dernier mouvement de bassin, je me libère, le nom de Bella sur les lèvres.

Haletant, je me rince rapidement avant de sortir. Sans rien enfiler, je finis écroulé dans mon lit. Des images de Bella dans la tête.

Mais surtout, des questions, toujours sur son passé.

Où chercher ?

Qui prévenir ?

Dans un sens j'aime l'idée qu'elle n'ait personne. C'est égoïste mais au moins je peux rester auprès d'elle sans craindre un petit-ami jaloux.

Alors que je m'endors, je sais que ça ne durera pas. Un jour Bella retrouvera toute sa tête, et ses souvenirs.

Et elle partira.

FIN FLASHBACK

_ Me dis pas que c'est pas vrai! S'exclame Embry, ce qui me fait sursauter.

Je regarde autour de moi, encore l'esprit flou par les souvenirs.

D'ailleurs il n'y a pas que mon esprit qui se souvient.

Merde !

Un vrai ado !

Je gigote sur mon siège pour trouver une position moins compromettante. Mais Embry est obnubilé par Lauren et…

Non!

Si!

Et Jacob, ou ce qui lui ressemblerait sous la mode Caniche à bouclettes. En rose.

_ Ferme la bouche, Ed, on penserait à un poisson hors de l'eau ! Rit-il.

Je ne réponds pas, il ne s'est pas vu !

En remontant dans sa voiture, Lauren nous fait un signe de victoire, Embry éclate de rire.

Et alors je réalise.

Je serre les poings sur le volant.

Je le plante là, ou je finis quand même la journée ?

Bon sang, c'est pas pour ça que je me suis engagé ! C'est pas pour ces poufiasses de service que je bosse avec Booth ! C'est pour protéger des vraies personnes, trouver les salopards du monde et les mettre en taule.

_ Prends le volant, je me casse.

_ Hein ?

_T'as bien compris ! Je ne suis plus un bleu qui joue à la babysitter pour chiens.

J'étire le bras pour récupérer mon sac de sport derrière, et je sors en claquant la portière. Embry me regarde faire avec des yeux exorbités. Je sais qu'il hésite sur la conduite à tenir, mais je ne m'arrête pas.

Je jette mon sac sur mon épaule, et mes lunettes sur le nez, j'avance dans la foule à la recherche d'un taxi.

J'en trouve un dans une rue parallèle, en montant j'ordonne

_La clinique psychiatrique

Le chauffeur me regarde de biais, sûrement se demande-t-il ce qui me pousse à vouloir aller là-bas. Mais je ne m'occupe pas de lui. Je le laisse entrer dans la circulation, le regard perdu dans les immeubles qui se succèdent.

Quand il s'arrête devant le portail, je sens une montée d'adrénaline dans mes veines et je sais que c'est ça ma vie d'agent du FBI. Ici je serai ce que j'ai toujours voulu être.

Je franchis le portail et monte directement à l'étage par les escaliers pour trouver mon père dans son bureau. Je ne croise personne, et je m'en porte aussi bien.

Jusqu'à ce qu'en poussant la porte de son service, je vois Bella qui suit Emmet vers sa chambre. Je m'arrête, aucun des deux ne me voient. J'observe Bella. Son regard triste, ses pieds qui trainent par terre. Et mon cœur se serre.

Elle mériterait tellement mieux !

Puis ils disparaissent au coin du couloir. Je m'imagine aux côtés de Bella, à la place d'Emmett. Nous pourrions discuter de sa séance avec mon père, de son traitement aussi. Des effets secondaires qu'elle ressent. Et puis simplement je pourrais la voir, la sentir.

J'inspire profondément et vais frapper à la porte du docteur Carlisle Cullen : Mon père.

_ Entrez.

Toujours aussi autoritaire, lui.

Quand il relève les yeux sur moi, je vois d'abord de la surprise, puis du mécontentement dans ses yeux. Je sais alors qu'Isabelle et Mary ont parlé.

Et merde.

Mais peu importe. Je vais assumer, et Carlisle n'aura aucune chance de me tenir éloigné de Bella.

_ Laisse-moi t'expliquer. Commencé-je en entrant

_ Je pense que tu peux l'aider.

_ Hein ?

Je me fige devant son bureau.

Euh…Il est pas sensé être en colère contre moi ?

_ Assieds-toi, Edward. J'ai beau être contre cette idée que tu …Couches avec une de mes patientes, je dois admettre qu'elle est nettement mieux quand elle te voit. Emmett ne lui convient pas.

_ Euh…

Très joli! Tu peux mettre un verbe quelque part ?

_ Dis-moi pourquoi tu es là ce matin.

Mon père sourit. Il a compris que j'ai du mal à le suivre. Mais je garde en tête ce qu'il a dit. Je peux l'aider.

Un peu mon neveu !

_ Je suis venu hier soir.

_ Je sais.

_ Les filles ne savent pas se taire…Sauf quand je leur demande…

Je détourne les yeux. Parler de mes activités sexuelles avec mon père, c'est pas ma tasse de thé. Il a la décence de ne rien dire. Alors je reprends

_ Je crois que je peux aider Bella à s'en sortir. Tu sais bien qu'avant l'autre soir, elles étaient de plus en plus présentes. D'accord, le traitement agissait, même si les effets secondaires ont rendu Isabelle et Mary plus fortes finalement. Je sais que je peux atténuer leur présence, et rendre à Bella une liberté de penser. Sûrement qu'une fois les filles diminuer, les souvenirs reviendront…

Evidemment ma voix baisse à ce moment. J'ai du mal à imaginer Bella avec ses souvenirs parce que ça signifie son départ. Mais je ne dois pas être égoïste.

_ As-tu seulement envie qu'elle se souvienne ?

_ Bien sûr!

Dans le genre manque de motivation, j'ai fait fort. Mais zut! Je ne peux pas l'empêcher de retrouver sa vie.

Mon père m'étudie avant de prendre la parole. Il ne croit pas un mot de mon affirmation. Il me connaît.

_ Je pense comme toi, Edward. Surtout que Bella commence à se souvenir de plus en plus de choses.

_ Ah ?

Depuis quand ? Elle ne m'en a rien dit hier. Je masque ma déception sous un masque d'intérêt.

_ Oui. Alice est venue me voir avant que Bella arrive. Elle pense qu'Isabelle et Mary permettent de révéler des traits de caractère de Bella.

_ Comment ?

Je ne suis pas psychologue moi.

_ Certaines choses qu'elles disent sont des réminiscences de son passé. Enfin, je pense que c'est aussi en lien avec toi et le nouveau traitement. Le traitement libère les souvenirs de Bella, et ses voix ne sont là que pour ramener à la surface ce dont elle ne se souvient pas encore bien.

_ Compliqué, mais j'ai saisi, je crois. Tu veux toujours qu'Isabelle et Mary disparaissent ou pas, du coup ?

_ Elles ne disparaitront jamais totalement, maintenant, Edward. Bella a eu besoin d'elles pour se protéger, j'en suis certain. Et je crois qu'elle en prend conscience. A présent, il faut la guider pour que tout lui revienne. Quand les filles n'auront plus rien à lui apprendre, elles s'atténueront. C'est là que tu interviens.

Je ne sais pas trop comment réagir. Sauter de joie?

_ Et comment ?

_ En restant près d'elle autant que possible. Enfin, pas aussi proche qu'hier soir quand même.

Si j'pense dommage…j'passe pour un pervers ?(N/So : Jamais Eddy !)

Il me lance un regard appuyé.

En gros, éviter de toucher Bella.

Je braque mon regard dans le sien. Je m'en sens capable si ça peut l'aider.

Après tout, c'est voir Bella dehors qui m'intéresse. Et ça ne sera possible que si je l'aide sans rien faire plus.

_ Comment ça se passe, donc ?

_J'en parlerai avec Bella demain. Mais je pense que pendant les heures de visite, une fois son traitement donné, et sa séance avec moi, tu pourrais la rejoindre. Dans le parc, ou la salle commune exclusivement.

La fin de sa phrase sonne comme un ordre.

_ D'accord.

_ Maintenant, j'appelle Booth, il voudra peut-être en parler avec toi.

Parler peut-être pas, mais me lyncher y'a des chances !

_ Merci

_ C'est pour Bella que je le fais.

Mais dans son regard, je vois bien qu'il a compris ce que je ressentais. Il veut m'aider aussi à sa manière.

Je prends alors congé de mon père, et vais dans le bureau qui nous est réservé avec Jasper et Emmett.

Les gars, attention, je reprends mon poste.

JASPER POV

Cette histoire se barre en sucette !

Je sais pas ce qu'a Edward avec cette fille, mais il m'inquiète le con. Je revérifie les bandes, mais y a un truc qui cloche.

Comment quelqu'un peut rester immobile pendant deux heures ! ?

Même pour dormir, c'est impossible. La seule explication c'est qu'il y a un trou de deux heures sur ce putain de dvd ! Je m'arrache littéralement les cheveux ! C'est quoi s'foutoir !

On toque à la porte.

_ Ouais !

Je me retourne.

_ Edward ? ?

_ Salut Jazz.

_ Tu fous quoi là ?

_ Sympa l'accueil !

Il se plante face à moi.

_ T'avais pas rendez-vous avec un clebs ?

_ Si j'ai planté Embry ! J'suis pas payé assez cher pour ça ! Merde mon job c'est la protection des témoins ! Pas de surveiller le clebs de la maîtresse d'un sénateur !

_ C'était pas sa femme ?

_ Nan.

_ Et ?

_ J'reprends du service auprès de Bella. Dit-il fièrement.

_ Booth est au courant ?

_ Très bientôt, enfin je pense.

_ Putain Ed ! Tu déconnes à plein tube ! Abandon d'poste !

_ Rien à foutre !

C'est la pure vérité, je le lis dans ses yeux.

_ Bon, une question ?

_ Ouais.

_ Dis-moi que c'est toi qu'a trafiqué la bande cette nuit…nan parce que sinon on a un problème de sécurité ! !

Il s'assit à moitié sur le bureau.

_ Ouais. C'est moi.

Là il me rend dingue ! Mais quel con.

_ Ta bite te rend vraiment con Cullen !

_ J'avais besoin de lui parler, c'est tout.

Parler mon cul !

_ Pourquoi tu ne l'as pas dit ?

_ Tu m'aurais laissé faire ?

_ Bien sûr que non.

_ Bah tu vois.

_ Style t'as parlé avec elle pendant deux heures…

Il se passe une main dans les cheveux. Qu'est-ce que je disais…

_ Entre autre.

On se dévisage un moment, et je tire le siège à coté de moi. Il pose son cul dessus.

_ Ed, tu t'rends compte que tu risques ta carrière pour une histoire de cul ! ?

_ Et alors…Et puis qui te dis que c'est juste une histoire de cul, c'est une amie ?

_ Bah voyons ! Elle te tient par les couilles mon pote, (pas qu'les couilles d'ailleurs) et c'est tout !

La porte s'ouvre à nouveau. C'est Emmett.

_ Hey Ed ! Tu fous quoi là !

_ Décidément, pour l'accueil vous r'passerez !

_ Il reprend du service.

_ Ouf moi j'suis soulagé.

Il s'affale sur la troisième chaise.

_ Vraiment ? Demande Edward.

_ Ouais. Comment t'as pu résister aux voix de Bella. Putain leurs allusions sont trop torrides !

_ Bah il l'a pas fait. Ris-je.

_ Et ben si pendant plusieurs mois, enfin avant…

_ Merci Em. Maugrée Edward

_ En plus j'l'ai vue nue et j'avoue que…

Edward bondit de son siège.

_ Tu…Quoi ? ? ? Comment…Tu…Em je vais te…

_ Hey du calme vieux ! J'ai pas fait exprès. Elle sortait de la douche et elle avait oublié ses fringues. J'ai presque rien vu…enfin si…mais… (N/So : Em' gros coquinou !)

_ Ferme-là Em !

_ Enfin Content que tu reprennes ta place. Ouais parce que des « Edward est un dieu du sexe » « sa queue est énorme ».

_ Ah ouais ?

Putain j'ai envie de lui faire ravaler son sourire satisfait et rêveur au Edward.

_ J'en ai assez entendu, et ça c'est ta partie…la mienne est…wow.

Vue la tronche d'Edward, il vient de descendre en flèche. C'est la gamelle du siècle ! J'me marre. J'arrive plus à m'arrêter.

_ Ta gueule Jazz ! Assène Edward.

Son téléphone vibre. Edward l'observe et grimace.

_ Booth me demande.

_ Ca va swinguer ! C'est dommage j't'aimais bien Eddy ! Lance Emmett.

Edward ne relève pas.

_ Tiens j'te prête ma caisse.

Je lui lance mes clefs, il les attrape au vol, et me fait un signe de tête pour me remercier.

EDWARD POV

J'y suis. J'entre dans le bureau fédéral. Les autres sont en costume cravate et moi je suis fringué en civil. L'avantage d'être sur le terrain en service commandé. Je prends l'ascenseur, je l'ai rien que pour moi et franchement ça me convient. L'ascenseur s'arrête à un étage du bureau de Booth, et là devant mes yeux c'est franchement pas l'idéal.

_ Cullen ?

_ Denaly. (N/So : ça sent le cramé…)

Les portes se referment. Je me colle au fond des parois. Non seulement, j'ai pas envie de la voir, mais en plus j'ai pas envie de lui parler. Enfin pas du tout même.

_ T'aurais pu m'appeler ?

_ J'aurais pu…mais pourquoi faire Tanya ?

Elle se retourne face à moi, et appuie sur le bouton pour stopper l'ascenseur.

Putain mais elle va me lâcher ?

_ Je sais pas, peut-être pour remettre ça !

_ Remettre quoi ?

_ Toi. Moi. La photocopieuse ?

_ Dans tes rêves Tanya ! Une fois était suffisant ! Tu l'savais depuis l'début. T'as voulu coucher avec moi, et j't'avais prévenue. Alors maintenant tu reposes ton doigt sur ce putain de bouton, j'ai rendez-vous avec Booth.

Elle me toise, et fait volte face en appuyant sur le bouton. Alléluia ! J'arrive enfin à mon étage. Je passe devant Tanya qui ne s'arrête pas là.

_ Salaud ! Murmure t-elle.

Salaud ? Je le suis certainement, enfin surtout avec elle. Mais bon en même temps c'est pas comme si elle l'ignorait.

Maintenant les choses sérieuses. Je suis devant le bureau de Booth. Je frappe à la porte. Il m'autorise à entrer.

Son bureau est plutôt agréable. Il y a des coupes un petit peu partout, des récompenses. Puis quelques photos du temps où il était Ranger. Siley Bouth est impressionnant.

Il a une musculature qui pourrait rivaliser avec celle d'Emmett. Ses cheveux sont bruns avec une légère houppette devant. Mais le plus étonnant reste ses cravates et ses chaussettes, elles sont toujours très colorées. Ce qui me fait sourire.

_ Y'a un truc qui vous fait marrer Agent Cullen ?

Mon rictus se fane automatiquement.

_ Non monsieur.

_ Bien. Asseyez-vous.

Je m'exécute docilement.

_ Tu sais pourquoi t'es là ?

D'accord il me tutoie, j'ai peut-être une chance de m'en sortir finalement, sans trop d'casse.

_ J'm'en doute patron.

_ Ouais. Vraiment ? Alors à ton avis j'hésite entre abandon de poste, ou relation sexuelle avec un témoin protégé. Tu préfères quoi ? Un coup de pied au cul ou une baffe ? (N/So : mdr !)

_ J'peux vous donner ma démission si vous le souhaitez.

Il se lève de son mètre quatre-vingt six. Il pose ses mains de chaque côté de mon fauteuil. J'ai deux centimètres de plus que lui, mais il reste impressionnant.

_ J'en ai rien à faire de ta dém ! C'est pas ce que j'attends !

_ Si vous vous attendez à un « je suis désolé patron » et « jamais je ne recommencerai patron » vous allez être déçu. De un je ne regrette rien et de deux c'est trop tard pour ne pas recommencer.

_ Ok ça a le mérite d'être franc. Tu es imprévisible Cullen, tu refuses l'autorité, mais néanmoins c'est aussi pour ça que t'es un des meilleurs.

_ Merci monsieur.

_ Ne me remercie pas espèce d'âne sans cervelle. Te rends-tu compte du merdier dans lequel tu t'es foutu ? Moi je vais te le dire, cette jeune fille n'a aucune idée de qui elle est, elle n'a même aucune existence légale, et histoire d'arranger tes affaires, elle ne sait même pas qui tu es, et ce que tu fais exactement ! Alors je vais te dire, soit s'est juste une histoire de cul et dans ce cas là, t'es encore plus idiot que t'en as l'air ! Soit c'est plus profond que ça et là mon pote t'as pas fini d'en chier ! Parce que le jour où elle saura la vérité, j'te souhaite bien du courage Cullen !

Ok il a raison, que se soit l'un où l'autre j'suis dans la merde.

_ J'fais quoi maintenant ?

_ Bah primo le docteur Cullen dit qu'elle va mieux quand t'es là, secundo elle commence à se souvenir, et tertio j'ai pas le choix, donc tu retournes là-bas. Alors fais-moi plaisir, essaye de garder little Cullen dans ton jean ! (N/So : Pas gagné !)

Il pose ses fesses sur son bureau et me scrute.

_ Oui Monsieur.

_ Mouais, et autre chose. Va t'excuser auprès d'Emby, tu l'as planté et pépère était en panique totale. Surtout quand Jacob le clebs a pris sa jambe pour une chienne en chaleur ! S'esclaffe t-il.

_ Bien Monsieur.

_ Dégagez de mon bureau et au trot !

_ Oui patron !

J'ai la main sur la poignée.

_ Au fait Cullen. Déconne pas avec cette fille, et autre chose, la prochaine fois que tu te fous de ma cravate j'te descends. Clair ?

_ Limpide patron.

_ Ce qui veut dire que la photocopieuse va pouvoir se reposer encore un moment. Rigole t-il.

Et merde ! Grillé encore une fois. Il est voyant c'est pas possible.

Je sors du bureau et referme la porte. J'ai qu'une hâte retourner auprès de Bella. Je roule à fond dans les rues. J'arrive en moins de dix minutes à la clinique. Je jette la voiture dans un coin sur le parking.

Je m'extirpe de la bagnole. J'entre, je passe devant le gardien qui me fixe. J'ai envie de lui tirer la langue. Puéril ? Bah ouais je sais.

BELLA POV

Emmett m'a ramenée dans ma chambre. Je scrute le plafond, Edward me manque encore plus depuis la nuit dernière. Mais j'ai pas vraiment eu le temps de m'étendre sur mon fantasme sur pattes. Faut dire que la douche froide dans le bureau du Doc, m'a stoppé en plein élan de fantasmite aigüe

_ Putain quelle nuit ! S'exclame Isabelle.

_ Ce mec est trop hot !

_ Merde vos gueules ! Y'a pas qu'le sexe bordel !

_ A bon ?

_ Oui Isabelle. J'aime beaucoup Edward, il est gentil, attentionné, et doux.

_ Ouais t'as raison surtout quand il te prend dans la salle de bain comme un sauvage ! Si c'est pas de la douceur.

_ C'est vrai Mary avec Alec. C'était torride aussi…

Je me redresse dans mon lit.

_ Que…quoi…qui ça ?

_ Bah Alec… Ton ex ! Faut tout te dire…

_ C'est qui Alec ? Demandé-je à Mary.

_ Ca j'en sais rien. Mais toi tu dois le savoir toi !

Je ferme les yeux et tente de me souvenir de toutes mes forces. Mais rien. Je m'arrache littéralement les cheveux. Je me balance d'avant en arrière, j'aimerais me rappeler mais j'y arrive pas. C'est le néant.

Je deviens folle !

_ Nan ça tu l'es déjà ma vieille !

_ Sortez d'ma tête ! Dégagez ! Oust !

_ Bella?

_ J'ai dit dégagez !

_ Décidément c'est pas l'jour des bienvenues « Edward » !

Edward ? J'ouvre les yeux, il est là en plein jour et il vient de fermer la porte.

Je fais la seule chose dont je suis capable. Je saute du lit et me jette dans ses bras. Il me sert fort et me fait tournoyer dans les airs. Son absence me crève. Il me repose par terre.

Je fixe ses lèvres avec intérêt, j'ai une folle envie de l'embrasser. Mais je me retiens.

_ Tu es là ?

_ On dirait bien.

_ Je croyais que…

_ Je reprends du service, mais à certaines conditions.

Je grimace.

_ Ah ouais.

_ Je vais t'expliquer, mais d'abord une promenade ça te tente ?

_ Tu veux dire…dans le parc ?

_ Oui…enfin si tu es d'accord.

_ Ô bah…oui ! Mille fois oui !

Il me prend mon manteau et m'aide à l'enfiler.

_ Merci.

Nous sortons de la chambre et dans le couloir je me rapproche inexorablement de lui.

_ Je vois que tu n'aimes toujours pas ce couloir.

_ Non j'ai l'impression d'être dans l'antichambre de la mort.

_ En effet c'est pas terrible comme sensation.

Enfin nous sommes à l'extérieur. J'hume l'air à plein poumon. J'apprécie vraiment ces moments de liberté, et encore plus quand je suis avec lui.

Il me sourit, je fais de même.

Mais une chose m'étonne. Je vois au loin Emmett et Rose qui se cachent, enfin qui essayent de se cacher derrière le bâtiment.

_ C'est ça les conditions ?

_ Entre autre. Pouffe Edward.

_ Pas très discret. Surtout s'ils continuent de s'engueuler.

_ J'te l'accorde.

D'un coup mon corps se tend. Je pense à ma discussion avec le docteur Cullen tantôt.

Merde il sait pour nous cette nuit et je m'en veux.

_ Ô Edward j'suis désolée.

_ Pour ?

_ Les filles ont balancé pour cette nuit.

_ Je sais…C'est pas grave.

_ Ton père a quand même accepté que tu sois là avec moi ?

_ Disons qu'il pense que je t'aide à aller mieux.

_ Le sexe comme méthode. Il est stupéfié. Je plaisante Edward. C'est une blague.

_ Justement c'est une des conditions.

_ De coucher ensemble ?

Il rit, enfin jaune du moins.

_ Pas vraiment, c'est plutôt l'inverse. Tu comprends ? Je n'ai le droit de te voir qu'en public.

_ Ô si j'te dis que j'suis un peu déçue, j'passe pour une grosse perverse.

_ Si tu l'es, j'le suis aussi. Génial on est deux pervers ensemble, elle est pas belle la vie !

On s'assied sur un banc, un peu à l'écart du passage. J'ai envie de me blottir dans ses bras, mais je n'ose pas. Il a du le comprendre, car il m'attire vers lui et j'engouffre mon nez dans son cou.

On reste un moment comme ça, les deux autres idiots se disputent toujours.

_ Alors, comment te sens-tu à part ça ?

_ Là maintenant, très bien. La méthode de ton père fonctionne. Ris-je

_ Mais non Bella ! Parle lui d'Alec. Sous entend Mary.

_ Alec ?

_ Ouais d'après Mary, c'est mon ex.

Je rougis, je suis mal à l'aise par rapport à ça.

Je sais pas pourquoi.

Edward se raidit aussi.

_ Tu te souviens d'un nom de famille, un visage ?

_ Non que dalle, simplement un prénom.

_ Bah c'est mieux que rien. Je suppose.

_ Je suis désolée, j'aimerais me souvenir ! Mais c'est bloqué là, quelque part ! Dans ma tête !

_ Hey ! Du calme. C'est pas grave. Dis-moi simplement de quoi tu te souviens.

_ Ok en fait pas grand-chose. C'est plus des sensations. Je suppose que c'est un pays en Europe, l'été. J'ai parlé de monuments. Je sais qu'il y a la mer. Ensuite je crois que j'ai accepté un chantage.

_ De quel genre ?

Il fronce les sourcils en demandant.

_ Le problème est que je l'ignore. Je sais aussi qu'on m'a retrouvée sous un tas de cadavre. Mais je sais plus si on me l'a dit, ou si c'est ma mémoire.

_ Bah on avance.

_ Mouais tu trouves ?

_ De zéro on arrive à ça alors…

Edward me fait lever.

On entend glousser au loin. Edward lève les yeux vers le bruit, je suis le mouvement et là j'en crois pas mes yeux. Emmett et Rose sont entrain de s'aspirer les amygdales. (N/So : Hum belle image !)

_ Et ben c'est pas la diète pour tout le monde. Grogne Edward.

Je ris et baille en même temps.

Edward décide de me ramener dans ma chambre.

EMMETT POV

Merde comment on en était arrivé là !

Ah ouais !

Petit FLASH BACK

_ Si j'ai bien compris on doit les surveiller ? Demande Rosalie.

_ Ouais, on doit les empêcher de baiser comme des lapins !

_ Y'a des moments où t'es vraiment un sale con McCarthy !

_ Je sais et toi une blondasse siliconée, qui m'fait bander ! Mais siliconée quand même.

_ Ravie d'te faire bander ! Cependant tout est 100% d'origine chez moi Du con !

Je ne relève pas par une phrase du style « Putain quel châssis » elle me frapperait sûrement. (N/So : Oh c'est bête, j'aurai bien voulu voir !)

Mais c'est vrai que je bande aussi dur quelle me gonfle ! C'est pas peu dire !

J'ai du mal à comprendre Ed, avec toutes les gonzesses en chaleurs qui lui courent après, il ne veut que Bella.

Enfin je pense.

Il est prêt à perdre son job qu'il adore, pour une fille atteinte de schizophrénie et qui a dû baigner dans les emmerdes !

Bah ouais on finit pas sous un tas de macabés pour rien.

Mais là j'avoue que mon esprit est plutôt tourné vers le cul de cette chère Rosalie, qu'elle a fort jolie dans sa petite blouse d'infirmière. Je dois la fixer depuis un moment.

Manque de bol, nos deux andouilles bougent, et je plaque cette fille contre le mur.

Elle doit sentir ma queue dure contre elle.

_ Espèce d'enfoiré ! Hurle t-elle.

Elle me gifle !

Nan mais ça va pas la tête.

_ Mais t'es malade ! Ils bougent blondie, c'est pour ça que j't'ai collé au mur !

_ A ouais et tu bandes pourquoi ?

_ Ca en même temps t'étais prévenue !

_ Je croyais qu'tu déconnais ! Siffle t-elle

_ Et ben non ! Jamais en matière de sexe ! Enfin presque jamais !

_ C'est vrai ? J't'excite ?

Elle a une lueur bizarre dans ses yeux bleus.

_ Non c'est une malformation d'naissance ! A ton avis ! ?

Elle se marre.

Et là elle plaque ses lèvres contre les miennes !

Par tous les saints ! Merde

Fin du petit Flash Back

Sa langue se mélange à la mienne. J'aime sa saveur sucrée. Une de ses mains vient s'accrocher dans mes cheveux tandis qu'avec l'autre elle me pince les fesses. Mes doigts se font plus audacieux en déboutonnant sa blouse.

J'ai envie de cette fille depuis que je l'ai vue dans l'appart d'Eddy.

Mais je me ressaisis, du moins j'essaye.

_ Wow wow wow. Tu m'fais quoi là Blondie !

_ Tu parles trop Musclor ! Ferme là ! (N/So : Ouais Rose, prend le contrôle !)

Elle attrape ma queue à travers mon jean, et un grognement guttural sort de ma gorge.

Elle défait les boutons de mon jean avec dextérité.

Je dégage ses seins de sa blouse.

Par tous les saints (les seins), je suis au paradis. Elle est en sous vêtement sous sa blouse.

Je reste scotché sur ses seins magnifiquement ronds (Et vu la taille c'est plutôt l'Everest !). Elle appuie sur ma tête, alors je passe une main dans son dos et le dégrafe avec deux doigts. Ma langue et ma bouche dévorent sa poitrine voluptueuse, tandis qu'elle me masturbe avec sa main dans mon boxer.

_ C'est très intéressent tout ça. Dit-elle en soupesant ma verge.

_ A ouais ?

Je fanfaronne.

_ Ouais.

Elle se détache de moi et glisse le long du mur.

Sa tête se retrouve face à ma queue qui frétille d'impatience.

Je vois Barbie se lécher les lèvres.

_ Putain d'merde !

Elle me prend dans sa bouche chaude et humide, et déjà elle impose un rythme soutenu.

Ma queue glisse dans sa bouche, mais elle ne peut pas tout prendre, alors elle masturbe la base de mon sexe. Elle me torture, jusqu'à temps qu'elle sente le liquide pré-éjaculatoire.

Et remonte. Cette fille est douée.

Nos bouches avides se retrouvent.

Mes doigts plongent dans son boxer en dentelle. Je trouve rapidement son point sensible. Son clito est tout gonflé entre mes doigts.

Elle gémit, se tortille, et arrête de respirer quand mes doigts pénètrent sa chatte. J'imprime un mouvement profond. Elle se cambre en s'accrochant à ma nuque, j'embrasse son cou.

_ Prends-moi Musclor. Supplie t-elle.

_ Hum j'ai pas d'capote !

Je désespère.

_ Dans la poche de ma blouse.

Cette fille m'achève. Elle sort une capote, défait l'emballage. Elle a du mal à la dérouler.

_ La prochaine fois, faudra que j'prenne plus gros.

_ Ouais faudra.

Je reste un mec qui aime être flatté sur sa bite. C'est comme ça. (N/So : *lève les yeux au ciel*)

Je lui ôte son boxer. Elle soulève une de ses jambes. Alors je passe mes mains sous ses fesses, d'un petit saut elle enroule ses cuisses autour de mes hanches.

Je la pénètre d'un coup. J'étouffe son cri dans ma bouche.

Mes mouvements sont intenses et profonds, elle est si serrée.

Ses geignements me transportent.

_ Plus fort ! Quémande t-elle. J'y suis presque.

_ A tes ordres Barbie !

J'y vais puissamment, nos bassins claquent l'un contre l'autre.

Son vagin se resserre sur ma queue, au moment où elle jouit, et je me libère dans la capote au même instant.

_ Wow ! S'exclame t-elle.

_ Waouh !

Je me retire d'elle, et la fais descendre. Nous nous réajustons. Je garde un souvenir, son boxer dans ma poche de mon jean.

Mais même pas elle le cherche.

On cherche Ed et Bella, mais personne.

_ Et merde !

_ On les a perdus Musclor ! C'est d'ta faute !

_ Bah voyons Barbie ! C'est toi qui t'es frottée à moi comme une chatte en chaleur ! Allez viens on va les retrouver.

_ Vaut mieux ! Avant qu'ils…

_ Avant qu'ils quoi ? Qu'il la baise violement contre un mur ? Ris-je.

_ Ouais. Sourit-elle.

Je sais pas si y aura une prochaine fois. Mais moi j'dirais pas non.

EDWARD POV

Bella s'est endormie, et j'ai pas eu la force de la laisser. Je la sers dans mes bras.

Je sais que j'ai pas le droit d'être seul avec elle.

Mais comment résister. En plus on ne fait rien de mal.

Enfin pour l'instant.

Mais déjà elle s'agite. Elle remue dans tous les sens.

Elle doit faire un cauchemar. Je tente de la calmer.

_ Papà non non si può morire ! ! Charlie ! ! !

J'ai pas tout compris. Mais je veux qu'elle se calme.

_ Bella. Chuuut, c'est rien calme-toi.

Elle se libère de moi. Les yeux embués de larmes. La tête dans les mains.

_ Ô mon dieu ! !

_ Hey Bella, ça va aller ?

Elle a du mal à respirer. Je la berce dans mes bras. Elle s'apaise un peu.

_ Je crois que j'ai fait un cauchemar.

_ Je pense aussi. C'est quoi cette langue ? On dirait une langue latine.

_ Je m'en souviens pas.

_ Et c'est qui Charlie ! ?

Elle saute du lit. Elle semble si désespérée. Elle colle son dos au mur et se laisse glisser. Je me redresse pour aller la consoler.

_ Je sais pas, je sais plus.

Je reçois un texto de Jazz.

C de l'italien. « Papa tu ne peux pas mourir » .

Ok de l'italien, donc elle serait Italienne ? Mais c'est qui Charlie. Son père ? Il est mort ? Où il a été gravement blessé ?

Je me pose à coté d'elle, le long du mur. Je lui prends la main.

_ Ca va revenir Bella.

_ Je sais pas si j'en ai envie.

_ Tu te souviens de ton cauchemar ?

_ Un peu mais c'est flou…

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