Bienvenu(e)s chez les Lémoniaques


Bienvenu(e)s chez les lémoniaques !!


Caro30 et Spuffygirl92 vous proposent la recette suivante :

Deux auteurs folles à lier, une dose de lemon très adulte (âme sensible s'abstenir), une cuillerée d'amour et d'action.
Mélangez bien !!

Vous obtenez Service schizo pour votre plaisir, une fiction de dingue? Oui c'est le mot.

Et vu que nous sommes complètement accrocs à Edward et Bella.
Voici le récit des délires d'un soir d'hiver...

mercredi 21 juillet 2010

CHAPITRE 6




CARLISLE POV

La situation est compliquée. J’observe Bella et Edward sur l’écran de l’ordinateur. C’est une situation vraiment délicate. Bella braque Edward. Son regard est déterminé, sa main ne tremble plus. Je ne sais pas de quoi elle est capable dans ce moment de stress si intense pour elle.

Edward risque gros, Bella considère son mensonge comme de la trahison, et elle est d’autant plus touchée parce qu’ils entretenaient, ou entretiennent des relations intimes. Sa schizophrénie la rend instable. Je m’inquiète pour lui, mais aussi pour elle.

_ On fait quoi Doc, maintenant ? Demande l’agent Booth.
_ On est coincé.
_ Vous pensez qu’elle peut tirer ?
_ Sincèrement je n’en sais rien. La Bella que j’ai rencontrée à l’hôpital certainement pas, mais cette jeune fille en mode
_ Nikita ? (N/Anghju : Oh ouais Nikita ! J’adhère !)
_ Oui, j’en sais rien. Il faut qu’Edward regagne sa confiance par tous les moyens.
_ C’est à lui qu’il faut le dire…l’oreillette.

Je replace ce condensé de technologie dans mon oreille, et parle dans le petit micro.

_ Oui bien sûr. Edward, il faut surtout qu’elle se calme. J’ai une idée, bon elle ne me plait pas, mais on n’a pas le choix alors écoute bien. Tu vas lui proposer un marché. Elle ne retourne pas dans un HP à condition qu’elle vive chez toi en prenant son traitement. Mais je dois continuer à la voir. Mais ça, tu lui expliqueras plus tard.
_ Ok Cullen, fais ce que te dis ton père et active.
_ Ok patron. Répond Edward.

EDWARD POV

_ Mais bon dieu à qui tu parles ? Demande Bella.
_J'ai une oreillette, ça me permet de savoir où sont les autres en permanence et de communiquer avec eux. Bon j'ai une proposition à te faire.
_ Ah ouais ? Du style ?
_ Putain l’écoute pas Bella !
_ Isabelle ta gueule !
_ Voilà en fait c’est simple, si tu ne veux pas retourner dans un HP, il y’a qu’une solution. Tu viens vivre chez moi. (N/Anghju : tu veux bien répéter ? Youhou !)

Elle me regarde dubitative. Bon je ne fais qu’appliquer ce que l’on m’a dit. Même si dans un certain sens ça me convient plus que bien en fait.

Pervers ! Me hurle ma conscience
C’est pour sa sécurité !
Mon cul ouais !

_ Nan mais c’est une blague ?
_ Je suis très sérieux, tu n’as pas le choix Bella.
_ J’pourrais te tuer…

Ok, d’accord. Elle le pourrait, c’est vrai.

_ Tu pourrais, mais tu ferais quoi après ? Comment feras-tu pour comprendre qui tu es ? On peut t’aider à avancer, te protéger.
_ Bah en fait là c’est surtout toi qui a besoin de protection !
_ En effet, mais je ne suis pas seul, comme tu le sais. Tu comptes flinguer tout le monde ?
_ Non je veux flinguer personne !

Je fais plusieurs pas vers elle.

_ Edward ne fait pas ça ! Crie Jasper dans l’oreillette.

Mais je continue, le canon touche mon torse. Merde je connais Bella, elle en est pas capable, enfin la mienne non !

_ Recules ! Edward recules !
_ Non Bella, où tu me donnes cette arme, ou tu me tues !

Elle déglutit, j’avance ma main prudemment contre le canon. Elle tremble, mais me laisse faire. Je dégage l’arme de ma poitrine, et lui ôte des mains.

_ Situation rétabli, pas besoin de renfort. On va sortir.
_ J’aurais pu te tuer.

Sa voix est dure, j’ai du mal à la reconnaitre.

_ Mais tu ne l’as pas fait.
_ Ne crois surtout pas que tu vas t’en tirer comme ça Edward Cullen !
_ Ouais on va te réduire en bouillie, toutes les trois !

Je lui prends le bras délicatement, ses yeux me lancent des éclairs. Je sais que j’ai pas fini d’en baver. Mais elle est saine et sauve, et le reste je m’en tape. Elle me suit sans broncher. Nous remontons à la surface. Ils nous attendent tous.

Je tends l’arme à mon patron. Il sourit.

_ Je suis l’agent Booth, le supérieur de ces trois idiots.
_ Ouais, et moi j’en sais rien, mais peut-être que vous allez m’le dire !
_ Qui sait…un jour sûrement.

Mon père s’approche de nous.

_ Vous allez bien Bella ?
_ Je savais pas que les psy savaient aussi bien mentir ! Crache t-elle.
_ Je suis désolé Bella, mais je n’ai pas menti sur le fond.
_ Ô génial, j’me sens tout de suite mieux !

Bella sarcastique pourquoi pas ? Je la fais monter dans la voiture de Booth. Il va nous ramener. Jasper monte devant et Emmett à coté de Bella.

_ Tu sais que tu nous à fait courir petite Bella ?
_ Ouais bah pas assez pour vous distancer !
_ J’en connais un qui va s’éclater ce soir !
_ Attends que Rose le sache, on va voir qui va rire !
_ Ca c’est pas cool. Grogne Emmett.
_ Oui mais Isabella a raison. Alice est votre sœur agent Cullen, et donc il va falloir lui dévoiler une partie de l’histoire et quant à cette infirmière on a pas trop le choix non plus, cette jeune personne a toujours besoin de soin.
_ Cette jeune personne a un prénom Ducon, elle s’appelle Bella.
_ Ravie de faire votre connaissance…euh Mary ? Isabelle ? C’est l’éclate avec elles les gars.

Mon patron baisse ses lunettes de soleil et nous regarde du coin de l’œil dans le rétro, puis les remet.

Bella se renfrogne dans son siège. Booth est mort de rire et démarre. Il met les gyrophares et en moins de cinq minutes on est chez moi. Le téléphone de Booth sonne, il met le haut parleur, c’est mon père.

_ J’ai dit à Alice et Rosalie que Bella était trop fatiguée pour être visible. Donc elles ont annulé le déjeuner.
_ Un mensonge de plus un ! Ca vous gêne pas de mentir à votre famille comme ça ? !
_ Merci Doc.

Personne ne relève. Je sors du véhicule avec Bella. Elle ne dit rien, et me suit docilement. Les autres doivent retourner au bureau pour remplir de la paperasse. Je rentre dans l’immeuble. Le gardien m’aperçoit.

_ Bonjour Monsieur Cullen, mademoiselle.
_ Bonjour Ron.
_ Bonjour. Répète Bella sans conviction.

J’appuie sur le bouton de l’ascenseur, il est déjà là. Bella se colle le dos à la glace. Je l’observe un moment. Elle a une vilaine blessure au niveau de la tempe. (N/Anghju : que tu vas t’empresser de soigner !) (N/Caro : Bah bien sûr, sinon c’est pas drôle ! Lol)

J’ai comme une envie de meurtre sur l’enfoiré de tout à l’heure. L’ascenseur s’ouvre sur notre étage. Je passe devant, tout en vérifiant que Bella est toujours derrière moi. Je ne voudrais pas la perdre à nouveau.

J’ouvre la porte de l’appart, Bella hésite.

_ Entre.
_ J’ai pas le choix. Maugrée t-elle. (N/Anghju : Mais bien sûr, tu y vas à reculons… On te croit Bee !)
_ J’crois pas non.

Elle avance d’un pas incertain, et se poste au milieu du salon. Elle est méfiante. J’avance face à elle. J’ai l’impression d’amadouer un chaton. Les griffes en moins quoi que… Elle a un mouvement de recul au moment où je vais pour poser ma main sur ses meurtrissures.

_ Il faut que je soigne ça; et que tu changes de fringues. Ils sont plein de sang.
_ Laisse tomber, en plus j’ai plus mon sac à dos.
_ C’est pas un souci. Assieds toi sur le fauteuil, je reviens.

Je file vers la salle de bain, je crains qu’elle en profite pour se tirer. Je prends en vitesse de quoi la désinfecter, et les premières fringues qui me tombent entre les mains. Je la rejoins au salon, mais elle n’y est plus.

_ Bella ! ?
_ Je suis là ! Arrêtes de hurler !

Elle regarde par la fenêtre puis se retourne et avance vers moi. Elle s’installe à nouveau sur le fauteuil, elle ôte son foulard qui est autour de son cou. Je me poste face à elle et me fige. Elle a des marques d’étranglement autour de son cou.

_ Quel enculé !
_ Ô ça on a vu pire, pas vrai Bella ?
_ Si tu l’dis Mary.
_ Ô oui Bella, bien pire…
_ C’est douloureux ? Demandé-je.

Aucune réponse, j’applique le désinfectant sur sa plaie, elle tressaille mais ne dit mot. Il ne l’a pas loupée, elle a même du sang collé dans ses cheveux. Une fois terminé mes soins, je passe mes doigts sur son cou. Des frissons courent le long de ma colonne vertébrale.

Elle se dégage.

_ Tu devrais prendre une douche. Je te montre où se trouve la salle de bain.
_ Ouais comme ça il pourra faire un remake de « Psychose ». Sous entend Isabelle.
_ Si t’as pas confiance, il y a un verrou.

Elle se lève docilement, j’ai l’impression de l’avoir perdu. Les voix ont repris le relais et elles étouffent complètement Bella. Mon père a raison, elles la préservent. Je préférerai que Bella me crie dessus, m’insulte, me frappe même.

Je lui montre la salle de bain et lui tends les fringues que j’ai trouvé pour elle. Je tente un sourire, mais à priori c’est pas le moment. Je la laisse s’enfermer et je retourne au salon. Je desserre ma cravate, je me changerai plus tard.

J’inspecte le frigo, mais les autres ont raison, y’a pas grand-chose à part des œufs et du bacon. Moins de dix minutes après elle est de retour. C’est pas les meilleures fringues que je lui ai trouvé, enfin j’parle pour mon esprit de pervers. Elle a un débardeur blanc qui souligne sa taille, et fait ressortir sa poitrine généreuse. Sans parler du caleçon…

Concentre toi mon pote !

_ Tu as faim ?

Toujours pas de réponse, j’en ai marre de ce monologue.

_ Putain Bella ! Dis quelque chose ! N’importe quoi ! Mais parle bon Dieu ! J’en ai marre d’avoir à faire à tes deux coloc’ !
_ Pour dire quoi ? Vous avez tout décidé pour moi ! Deux ans que tu me mens ! Tu crois quoi que j’allais sauter au plafond en l’apprenant !
_ Bien sûr que non, mais je ne t’ai pas menti sur tout !
_ Non juste sur ton boulot, la véritable raison de ta présence auprès de moi, et sur le fait que je suis peut-être une mafieuse ! Mais c’est vrai c’est pas grand-chose !
_ Quand tu t’es barrée, j’ai vraiment flippé Bella ! J’suis pas habitué à ce genre de sentiments, c’est tout. Je ne sais pas comment me comporter avec toi !
_ Ô arrêtes ton char Ben Hur et prends le métro ! T’étais juste là pour récupérer des infos !

Je passe une main dans mes cheveux nerveusement. Elle retourne à la fenêtre, je la suis.

_ C’est pas vrai, enfin…pas tout à fait. Au début je l’avoue. Putain Bella, j’ai risqué mon job pour te retrouver cette nuit là ! J’ai failli me faire virer pour abandon de poste le lendemain !
_ Mais j’t’ai rien demandé moi ! !
_ Bah voyons ! C’est pas comme si tu m’avais assommé pour me mettre dans ton lit ! !

Je regrette aussitôt mes paroles, cette fille me rend fou.

_ Désolée Edward, je croyais aussi que t’avais pris ton pied !
_ Mais là n’est pas la question, merde Bella, tu croyais franchement qu’après ça, je serais neutre, si tenté que je l’ai été un jour. Tu crois que ça me fait plaisir d’entendre tes putains de voix parler de ton mari ! ! J’dois être totalement dingue pour accepter un truc comme ça !

Elle se retourne face à moi, ses poings sont serrés le long du corps.

_ Ouais t’as raison ! Ramènes moi à l’HP et oublies moi, j’m’en voudrais de rendre ta petite vie trop compliquée ! !
_ Mais c’est pas ça, je suis trop impliqué Bella. C’est trop tard ! Je sais que j’ai pas été tout à fait honnête…mais…
_ Honnête ?? Est-ce que tu te fous de ma gueule Cullen ! ?

Elle appuie son index sur mon torse. Elle est en colère, et je peux pas m’empêcher de la trouver sexy.

_ Bien sur que non ! Mais c’est mon job !
_ Je ne suis qu’un job ! J’avais saisi, merci !
_ Merde c’est tout le contraire ! ! Si t’avais été qu’un simple job, j’en aurais rien eu à foutre ! Mais le problème est là, justement ! Tu m’obsèdes ! Alors ouais c’est vrai, ma vie était beaucoup plus simple avant toi ! Je fais ce que j’peux pour te garder en vie, et t’aider à comprendre qui tu es, et s’il fallait je recommencerai à te mentir ! Et si le fait d’avoir coucher avec toi t’a aider et bien tant mieux, au moins je n’aurai pas tout risquer pour rien !

Ce qui devait arriver arriva, je me prends une gifle magistrale. Bon en même temps c’est mérité, elle tente de m’en coller une autre, mais j’intercepte son bras au même moment. Du coup elle ne se démonte pas et essaye de son autre main. Je fais de même et lui attrape son autre poignet.

Mes yeux se soudent aux siens, ses pupilles brillent de colère, elle est à deux doigts de pleurer. Je soulève ses poignets au dessus de sa tête.

Je sais que j’ai fait une connerie et que j’aurais jamais du lui dire ça.

Je suis à quelques centimètres de sa merveilleuse bouche. Je baisse la tête, et mon regard tombe sur son nombril dénudé.

Mauvaise idée ! Très mauvaise idée. Quoi que ? (N/Anghju : Quoi que ?)

Je déglutis et fixe ses lèvres à moitié ouvertes. Elle se débat, mais j’affirme ma prise sur elle. Elle tente de me mettre un coup de genou dans les parties, je pars le coup, mais elle file en courant. Je la rattrape, elle me donne des coups de poings dans le torse, elle me pousse.

Elle a besoin d’évacuer, je le sais. Elle a emmagasiné trop d’informations.

_ Je te déteste ! Hurle t-elle.
_ Calme-toi, tu vas finir par te faire mal !
_ Testa di cazzo ! *tête de bite*(N/Spuffy: ah non là je peux pas me taire! Trop MDR)(N/Anghju : idem !)

Ok la je sais pas ce que ça veut dire, mais vu l’intonation c’est pas des mots d’amours.

_ T’as fini ? !

Elle me pousse à nouveau, je souffle et l’attire vers moi, elle résiste.

Mais j’ai quand même plus de force qu’elle.

Bella se retrouve contre mon torse. Mais ses poings continuent de s’abattre sur ma poitrine. Je la berce gentiment, elle relève sa tête. Je ne peux pas m’empêcher de sourire face à ce chaton en rogne.

_ Et en plus tu ris !
_ Désolé…
_ Désolé mon cul, tu…

Et bien sur j’ai pas pu me raisonner, mes lèvres se posent sur les siennes. Une de mes mains encercle sa nuque. Tandis que l’autre se pose sur sa taille. Je glisse ma langue dans la bouche de Bella, elles bataillent entre elles, s’entrechoquent. Le souffle vient à nous manquer.

_ C’était pour cela que je m’excusais.
_ Alors excuse toi encore Cullen…
_ Bella non ! S’outre Isabelle ou Mary.

Si elle insiste.

Le régime sec depuis des jours, n’est pas une sinécure. Loin de là.

Elle s’attaque au bouton de mon costume.

Mes doigts passent sous son (enfin mon) débardeur. La voir dans mes fringues me rend maboule. Je lui retire, elle a pas de soutien-gorge et la vision de ses seins au mamelons durcis, m’excite encore plus. Mon costume se retrouve au sol. Elle m’ôte mon holster. Ses doigts déboutonnent ma chemise. (N/Anghju : je visualise et c’est …. Ouch…)

Son dos est collé contre la table de la salle à manger. Ma bouche se colle contre un de ses mamelons, ma langue joue avec en le titillant. Je le suce entre mes lèvres et réitère avec l’autre.

_ Ô si Signore !

J’arrête le temps que ma chemise se retrouve par terre. Bella m’attrape par ma cravate et inverse notre position, elle dépose des baisers mouillés le long de mon cou, qu’elle mordille, et sa langue sur le lobe de mon oreille me transporte.

Mais le meilleur vient après, sa langue glisse sur mon torse, elle embrasse mes pectoraux et s’en délecte. Je grogne littéralement. Bella continue sa course folle jusqu’à mon nombril, elle déboucle ma ceinture et dé-zippe mon pantalon. Ma queue frétille dans mon boxer, impatiente d’avoir toute l’attention de Bella.

Merde on aura même pas tenu une heure seul dans mon appart sans baiser. (N/Anghju : Est-ce étonnant ?!) (N/Caro :non !)

Elle plonge sa main dans mon boxer et cajole mon gland de son pouce.

Putain qu’c’est bon !

Elle lâche ma hampe pour faire glisser mon pantalon et mon sous-vêtement. Je retire mes chaussures avec mes pieds. Je suis nu comme un ver avec une cravate. Bella approche son visage de ma queue, elle la prend en main et la soulève légèrement pour embrasser mes bourses. Mes yeux ne la quittent pas. Elle lèche ma bite comme si c’était un esquimau. Je rejette ma tête en arrière.

_ Ô mon dieu ! Bella…

Sa bouche se referme sur mon sexe, qu’elle suce lentement. Sa main branlant la base de ma queue. Bella gémit, et moi je suis proche du paradis. Elle aspire mon gland avec force. Je me tiens d’une main à la table, tandis que l’autre se trouve dans les cheveux de ma douce. Sa main libre caresse mes couilles. Je suis à deux doigts de jouir dans sa bouche.

_ Stop Bella !

Je l’aide à se redresser et l’embrasse fougueusement. Je la colle à son tour contre la table. Ma main s’aventure dans son caleçon. Je cajole ses lèvres intimes, et trouve son clitoris. J’effectue des petits cercles dessus. Bella s’accroche à mes épaules, elle halète et gémit.

Je mordille son cou.

_ Humm Edward…Ô ouiii…continue !

Je caresse son petit bouton avec dévotion, l’humidité qui s’en découle me rend encore plus fou de désir. Bella se raidit au moment de sa jouissance.

Je continue à masser doucement son clitoris, juste le temps que Bella reprenne ses esprits.

Je lui enlève son caleçon, et la voici nue devant mes yeux, elle est tellement belle, offerte ainsi.
Je l’installe sur le rebord de la table, elle attaque mes lèvres à nouveau, plongeant ses doigts fins dans mes cheveux.

Je crois qu’un Boeing pourrait se poser dans la pièce, on s’en rendrait même pas compte.

Ses jambes s’enroulent autour de mes hanches, je guide ma queue sur sa fente humide.

Taquinant du bout du gland ce dernier, elle frissonne, et je me régale de l’effet que je lui fais.
Elle me suçote la lèvre inférieure, et sa main enserre ma cravate.

Je la pénètre centimètre par centimètre, des jours que nous n’avons pas fait l’amour, j’ai l’impression d’être entier à nouveau.

Bella s’accroche à mes avant bras. Je savoure pleinement cette sensation d’extase.

_ Bella…Soufflé-je.
_ Hum…Edward

Je démarre un lent va et vient, imprimant dans mon esprit chaque réaction de son corps.

Elle s’allonge sur la table, son corps s’arque boutant sous le plaisir.

Même dans mes moments de plaisirs solitaires où mes fantasmes prennent vie dans ma tête, je ne trouve pas ce sentiment de fusion.

Je pose mes mains sur celles de Bella, nos doigts s’entrecroisent. J’accélère le rythme, et je m’enfonce jusqu’à la garde. Bella halète.

_ Edward plus vite !

Je souris devant son impatience. Mais c’est avec joie que j’accède à sa demande. Ma queue s’enfonce rapidement en elle, son jus coule abondamment. Nos bassins claquent fortement l’un contre l’autre.

Mes couilles son trempées par l’humidité intime de Bella.

Ses gémissements sont de plus en plus en forts, je tente de contrôler mon orgasme pour qu’elle vienne avec moi.

Nos corps sont en sueur, Bella se tortille, son bassin se soulève et je touche son point « G » à chaque intrusion.

_ Ô santa Maria, Madre di Dio ! ! ! Edwaaaarrrddd ! ! !

Faut que j’me mette à l’italien.

Ses parois vaginales enserrent ma queue comme dans un étau, son orgasme est puissant, ravageur, mes coups de butoirs sont secs et profonds, et je jouis violemment en elle.

_ Ô putain Bellaaaaaa ! ! !

Je me penche vers elle, elle enroule ses bras autour de mon cou, me caressant les cheveux. Jouant avec ma cravate. Ma tête est posée sur son cœur. Nos respirations sont décousues, et nos battements cardiaques cognent durement contre nos poitrines.

Je ne suis pas naïf, tout est loin d’être réglé entre nous. Mais je préfère savourer ce moment avec Bella, et ne pas me prendre la tête avec ça pour le moment.

Je ne sais pas combien de temps nous somme restés ainsi. Mais au bout d’un moment je me relève, et j’aide Bella à faire de même.

Mon regard se pose sur elle, et elle rougit.

Cette fille sera ma damnation.

Je porte Bella dans mes bras et je l’emmène dans la salle de bain, ou nous nous lavons mutuellement. Aucune parole n’est dîtes, c’est comme si l’un d’entre nous avait peur de briser notre petite bulle, où plus rien n’avait aucune importance.

Je redonne des fringues propres à Bella, et mon sweat à capuche de Quantico. C’est très égoïste, ça m’évite de baver sur sa poitrine. Mais ses putains de jambes suffisent à raviver mon envie d’elle. Si ça continue je vais passer ma journée sous la douche.

Bella m’observe tandis que je ramasse nos affaires dans le salon. Je récupère mon flingue.

_ T’es très sexe en costume noir et cravate…Tu le sais ça ? (N/Anghju : *hoche la tête*)

Je ris, Bella se détend.

_ Tu as faim Bella ?
_ Pas de nourriture terrestre en tous cas ! Oups ! désolée.

Entre elle et moi, on est pas sorti de l’auberge. Elle caresse du bout des doigts le piano à queue.

_ Tu joues ?
_ Oui, depuis l’âge de cinq ans.
_ Wow !

Je m’assieds sur le canapé d’angle, je fais signe à Bella de me rejoindre. Elle obtempère et me sonde de son regard.

_ Il va s’passer quoi maintenant ?

Je sens l’inquiétude dans sa voix.

_ Tu vas rester ici, le temps qu’on trouve cette taupe. On va essayer de raviver ta mémoire.
_ J’suis pas sûre d’avoir envie de me rappeler. Je crois que le fait de savoir que je sais assommer les gens, et me servir d’un flingue…c’est trop pour moi.
_ Oui mais ta liberté est à ce prix.
_ Et comment je fais, si j’apprends que j’suis une tueuse en série, ou une mafieuse, ou bien …

Je pose mon index sur sa bouche. Elle recommence à s’emballer.

_ Bella, Bella du calme, on en est pas là. En plus je ne pense pas, je veux dire que…
_ Que quoi Edward ? Il y’a deux heures tu savais même pas que j’étais capable de menacer quelqu’un de le tuer, et…moi non plus.
_ C’est vrai, mais tu ne m’as pas tué, et en plus tu ne savais pas si j’étais ami ou ennemi.
_ Je te signale que c’est pas parce que tu baises comme un dieu qu’on le sait ! !
_ Ô seigneur Mary ! Ta gueule ! Désolée.
_ Y’a pire comme insulte, « que de baiser comme un dieu ».

Je m’esclaffe.

_ C’est vrai…Depuis quand t’es au FBI ?

Mon portable vibre, je regarde le message.

Je sais que Bella est chez toi !
Je veux une explication ! !
Prépare ton cul ! J’arrive !
Lyly

_ Ecoute Bella, je te promets de t’en parler plus tard, mais là on risque d’avoir un autre problème à traiter…
_ Comme ? ?
_ Si j’te dis Lutin ?
_ Euh…Gnome ?
_ Bip ! Mauvaise réponse ! Cheveux noir ?
_ Ô merde ! Ta sœur ? Nan ?
_ Ô si ! !
_ Elle ne sait vraiment rien sur…toi et les autres ?

Je me lève du canapé.

_ Non, rien du tout. Mais je sais qu’elle a certains doutes.
_ Ok.
_ Elle va vous tuer ! Elle va vous tuer ! Ricane Mary ou Isabelle.

Je prends Bella par les épaules.

_ Hey Bella ! C’est pas le moment de m’lâcher. Donc les filles vous dégagez et vous nous laissez tranquille !
_ Quel rabat-joie ce type, on t’préfère largement en bête de sexe ! Mais bon… Le retour sera pire !
_ Je sais que ça va pas te plaire Bella, mais faut qu’on lui mente un petit peu.
_ Ô non Edward. Se désespère t-elle.
_ On a pas le choix.
_ Tu vas lui avouer que tu es un agent ?

Je passe une main dans mes cheveux et me pince l’arrête du nez.

_ Ouais. Donc on garde les problèmes de bases, après tout c’est la vérité. Tu es amnésique et schizophrène. On t’a retrouvé au milieu de cadavres dans une rue. Tu étais blessée.
_ Jusqu’à présent c’est-ce qui s‘est passé.
_ Oui, mais on ne parle ni des Volturi et ni des Ivanovich. Tu es simplement sous notre protection en attendant de comprendre ce qui s’est passé.
_ Ok, les filles ont raison, elle va nous tuer.
_ Ca lui passera.

Bella se redresse et se dirige vers la fenêtre. Elle est tendue, je me place derrière elle et pose mes mains sur ses épaules.

_ Mais elle va nous harceler de questions, sur tout, sur…nous et…
_ Ecoute sur le nous, ça ne change pas grand-chose.
_ A ouais dis-le à la table de la salle à manger. (N/Anghju : Oh oui la table a de jolis souvenirs !)

Je la retourne face à moi et dépose un baiser chaste sur ses lèvres.

_ Bella c’est pas comme si personne n’était au courant que l’on couche ensemble. Même si j’ai promis à mon patron de ne plus te toucher. Soupiré-je.
_ Ô bah c’est bien réussi.
_ Sarcastique un jour, sarcastique toujours…dit celle qui me saute dessus dès qu’elle me voit.
_ Hey ! C’est pas vrai !

Je ris, elle me donne un coup poing dans l’épaule. Je l’enlace et embrasse son front.

_ Tu risques quoi ?

Elle s’angoisse, encore, et pour moi en plus.

_ Pas grand-chose, un blâme peut-être. Mais mon patron est compréhensif, et puis c’est comme ça…Je ne te résiste pas. Tu es ma plus grande faiblesse. (N/Anghju : C’est déjà bien de l’avouer !)

BELLA POV

Bon sang, quand il dit ça, je me sens toute chose.

_ Je peux aussi bien retourner à l’hosto…Ca te posera moins de soucis.
_ Et je ne pourrais plus te voir dans mes vêtements?

Il tente d’adoucir l’atmosphère, mais comment le faire? Non seulement je viens d’apprendre que je suis une dangereuse criminelle, il a beau dire le contraire, je le sens au fond de moi. Et puis en plus, il risque sa carrière à s’occuper de moi comme ça.

D’un seul coup, la sonnerie de l’interphone retentit dans l’appartement, et je me fige.

_ Que la fête commence! Lance Isabelle.

Marie mère de Dieu, protégez-nous, la tornade Alice a déterré la hache de guerre.

_ Ok. Laisse-moi parler, si tu veux.

Je souris, reconnaissante. Je demanderais bien à me planquer quelque part, mais je ne crois pas que ça soit d’actualité. Alors je vais m’asseoir bien sagement sur le canapé, pendant qu’Edward monte au front.

_EDWARD ANTHONY CULLEN! Mon SOI-DISANT FRERE JUMEAU! S’écrie Alice en entrant comme une furie.

Je me recroqueville à ma place, elle pose violemment son sac sur le meuble, et met ses poings à ses hanches. Elle est vraiment furieuse.

_ Tu m’expliques ou je te tire les vers du nez avec ma pince à épiler?? (N/Anghju : Aiiiie !)
_ Lyly, s’il te plait, arrête de hurler, tu vas faire exploser nos tympans.
_ J’en ai rien à faire de tes tympans! C’est de ton cul que je m’intéresse, ou plutôt ce que tu fais avec! Non mais ça va pas? Ramener Bella ici! Et tu croyais que je ne m’en apercevrais pas?
_ Ca n’a jamais été un secret. Et Carlisle est au courant.
_ QU? QUOI? Non mais vous êtes tous dingues dans cette famille!!
_ Euh, il parait que c’est moi la folle.

Je me lève et vais aux côtés d’Edward. Alice me regarde d’un œil suspicieux, puis elle explose. Et je ne pensais pas que c’était possible d‘être encore plus remontée.

_ Je peux savoir pourquoi tu portes les vêtements de MON FRERE?
_ J’avais rien à me mettre… Je m’étonne de mon aplomb.
_ Ah oui!! Alors, je comprends. Vous êtes sortis, alors qu’on m’a dit que tu étais trop FATIGUEE, et tu as perdu tes vêtements par un malencontreux coup de vent, c’est ça? Et mon frère, a été assez gentil, assez idiot, devrais-je dire pour te ramener ici, et te donner SES fringues à porter… Et moi je suis mère Térésa!
_ En fait, Edward m’a faite sortir de l’hôpital parce que je suis en danger. Et je n’ai pas de fringues, donc en attendant, j’ai récupéré ça.

Elle est la bouche ouverte, coupée dans son élan. Elle me détaille, regarde son frère, et me redétaille.

_ Ok, je veux TOUT savoir! En long, en large et en travers. Ne lésinez pas sur les détails.

Elle s’assoit, abattue.

_ Oh Edward est un dieu du sexe, et en particulier sur la table. Intervient Mary et je rougis furieusement. (N/Anghju : Je crois qu’elle a tout dit !)
_ J’ai demandé les détails. Fait-elle, en mettant une main devant elle, comme pour s’excuser.
_ Il n’y a rien de bien compliqué, Alice. Bella a fait appel au FBI pour être protégée contre on ne sait pas encore qui.
_ Le QUOI? Et tu me balances ça comme CA!! Edward!

Elle se relève, furieuse. Edward fait de même, ils sont face à face, c’est à celui qui va céder le premier.

_ Je suis agent du FBI depuis quelques années, depuis que tu as fait ton séjour à l’hôpital.

Dans son regard, je vois un voile passer. C’est une période difficile, je sais qu’il m’en avait parlé. Alice est ébranlée, ses yeux se mettent à briller.

_ Pourquoi? S’étrangle-t-elle pour retenir ses larmes.
_ Pour toi. Pour ne pas que ça se reproduise.
_ Tu es bête.
_ Peut-être bien, c’est-ce que pense mon patron en tout cas.
_ Non, il pense que tu es un bon agent, un peu trop conduit par ta queue, certes, mais un bon agent. Intervins-je.
_ Euh…D’accord, tu parles pas souvent comme ça, Bella. Remarque Alice et j’acquiesce. Tu m’expliques?
_J’ai un caractère bien trempé, je crois.

Les filles veulent intervenir, je les sens, mais je me bats contre elles. Plus tôt, j’ai eu besoin d’elles, j’avais besoin d’assimiler. Mais la présence et la colère d’Alice me rassurent. Je dois reprendre le contrôle. Et puis, elle doit bien m’aimer si elle s’en fait comme ça, non?

Elle porte la main à son front, comme si elle allait s’évanouir.

_ Bella, je te pense ma meilleure amie depuis deux ans. Tu veux bien, s’il te plait, tout m’expliquer?

Je croise le regard d’Edward. Pour le coup, c’est moi qui vais parler.

_ Assieds-toi, tu vas en avoir besoin.

Elle prend ma main, et s’assoit à côté de moi. Elle tourne son regard sur moi. J’ai son entière attention.

_ Je suis schizophrène amnésique. Et la police m’a retrouvée sous un tas de cadavres. Isabelle et Mary sont là parce qu’elles m’aident à me protéger quand je me sens en danger, et en même temps, elles m’aident à comprendre qui je suis. C’est grâce à elles que je me sens plus forte en te parlant maintenant.
_ Je sais tout ça, Bella.
_ Laisse-la finir, Alice.

Je le remercie d’un hochement de tête et reprends

_ Je…J’ai contacté le FBI pour me protéger. Je sais que je suis en danger. Et par la même occasion, ils doivent m’aider à retrouver qui je suis.
_ Hum. Et pourquoi avoir menti?
_ Pour sa sécurité. Moins il y a de monde de prévenus, mieux c’est. Affirme Edward, et je sais qu’Alice ne nous croit qu’à moitié.
_ Et Emmett et Jasper?

J’entends que sa voix est plus rauque au nom de Jasper. Edward et moi échangeons un regard entendu.

_ Ils sont avec moi. Carlisle aussi, enfin, il est consultant pour le FBI.
_ Ne me dis pas que Rose…
_ Non, elle est une vraie infirmière.
_ Dire que j’avais tout sous les yeux, mais rien dans le bon ordre.
_ Pardon, Alice. Je ne voulais pas.
_ Humpf. Je vais avoir du mal à refaire confiance.

Je sens comme un coup de poignard dans la poitrine. Mais je comprends. Je comprends ce qu’elle peut ressentir, j’ai ressenti ça aussi. Plus d’une fois. Surtout avec Jane.

_ Oh mio Dio!

Je me redresse, Edward est tout de suite attentif à moi, mais je sens que je ne peux rien dire devant Alice. Ça la mettrait en danger. Je secoue la tête et me lève.

_ Non, j’ai soif. C’est rien. Continuez.
_ Bella, tu es sûr? S’inquiète-t-il.
_ Si elle te le dit! Edward, je n’arrive pas à croire que tu aies pu me cacher une telle chose!
_ Il faut croire que tu n’es pas si perspicace que ça, Lyly.
_ Hey! J’avais vu que c’était pas clair!
_ Bon, alors on va te mettre un demi-point pour cet effort.
_ Oh toi! Comment tu peux oser te foutre de moi dans une telle situation? Tu m’as menti tout ce temps! As-tu seulement vraiment fait médecine? comment je pourrai te refaire confiance, si tu m’as menti si longtemps, sur un truc si important.
_ Je n’ai pas menti, je ne t’ai juste pas dit ce que je faisais exactement à la clinique. Mais comprends moi, je devais agir, quand ce type…Non, il était hors de question que je reste sans rien faire.
_ Mais tu aurais pu te faire tuer! Tu aurais été malin
_ Ca n’est pas arrivé. Et puis, tu es ma sœur, Alice.
_ Mouais, facile de dire ça.

Edward passe une main nerveuse dans ses cheveux et souffle. Il ne sait pas comment y faire avec sa sœur. Pourtant, elle sait comment faire avec lui.

_ Sur quoi as-tu encore menti?
_ Sur rien.

Sauf une chose ou deux sur moi. Ne pus-je m’empêcher de penser.

_ La prochaine fois, Edward, je te jure que je te coupe l’appareil génital à la pince à épiler! Et tu sais que j’en ai toujours une sous la main!
_ Si tu fais ça, je serai obligé de te faire enfermer pour coups et blessures sur un représentant de la loi dans l‘exercice de ses fonctions. Ça va te coûter cher, sœurette.
_ J’aimerais voir ça, tiens!

Je m’appuie à la table, celle-là même où Edward m’a fait l’amour et rien qu‘à cette pensée, j‘en dégouline encore. J’essaie malgré tout de me reprendre, et je les observe. Ils sont complices. Je regrette de n’avoir jamais trouvé ça dans mes 23ans d’existence.

Tout en les écoutant se chamailler, je me souviens d’autres disputes. Celles qui me mêlaient à mon mari et sa sœur. Jane Volturi.

À cette évocation, je frissonne. Ma belle-sœur était un véritable monstre. D’un regard, tous ceux qui avaient tenté de s’en prendre à elle avaient fini jeté en prison, dans le meilleur des cas. Et avec moi, elle me traitait comme une moins que rien, c’était souvent que nous nous engueulions, prêtes à nous battre. Comme si cette fille pourrie gâtée allait avoir le dessus sur moi. Mon père m’avait appris à me défendre, à tuer si besoin…

Quelques coups à la porte me sortent de mes pensées. Je croise le regard d’Edward. Je sais qu’il a saisis que je viens de me souvenir de certaines choses. Des choses capitales, d’ailleurs. Je me rapproche du canapé. Alice m’étudie, elle a compris quelque chose aussi. Je tente un sourire, et m’assois.

_ Il y en a encore beaucoup qui vont nous faire une crise? Demandé-je.
_ Rosalie, peut-être. Mais je pense qu’elle fera ça à Emmett.
_ Alors autant que je ne sois pas là!
_ Non t’as raison. Ça risque de saigner!

Nous nous sourions, et elle me prend la main.

_ Tu peux compter sur moi pour leur botter le cul à ces enfoirés qui s’en prennent à toi.

Je grimace, il y a bien assez de monde à mon goût prêt à se battre.

_ Hey, Eddy, depuis quand tu me piques mon infirmière?

La voix d’Emmett retentit soudain et nous levons les yeux au ciel.

_ Je ne te la pique pas, c’est pour Bella.
_ Et ELLE vous emmerde. Je rêve ces mecs qui parlent de nous comme si on n’était pas là!
_ Et encore, tu les as pas vus parler de nos performances. Assure Alice en la saluant.

Rose se tourne alors vers moi. Elle m’observe d’un œil critique.

_J’aime pas ces marques à ton cou, ma belle. Et puis, il va falloir me payer plus cher pour faire des allers et venues ici. Je ne fais rien gratis, même pour tes beaux yeux.
_ Désolée, Rose.
_ Et combien tu prends à Emmett?
_ Mary! Espèce d’obsédée.

Les fille rient, alors qu’Emmett s’offusque et que Jasper et Edward se dirigent vers le couloir. Il doit y avoir un bureau.

_ Tu nous expliques? Demande Rose en sortant ma boîte de comprimés.

J’en prends un, et ferme les yeux. Ça tombe bien, les filles commencent à me donner la migraine, et je perds un peu le sens des réalités.

_ Oh! Edward, Emmett et Jasper sont du FBI, Bella est sous leur protection.
_ Euh, tu rembobines?

Rose s’assoit sur la table basse. Et se relève une seconde après. Elle porte la main à sa poche de jean, et en sort un paquet de clopes. En un temps record que jamais je n’aurais pu imaginer, la cigarette est allumée, et elle ferme les yeux. Elle relâche la fumée, doucement. Comme si elle cherchait à reprendre son calme. Elle me lance alors un regard inquisiteur, et j’ai l’impression qu’elle lit à travers moi. Elle m’incite à répondre.

_ Mais il n’y a rien de plus à dire. Vous savez toutes les deux que je suis malade. Mais ce que Isabelle et Mary cachent et bah c’est mon passé, et le danger qui me guette.
_ J’avais vu juste, alors.
_ Ouais.
_ En même temps, Emmett ne peut être qu’un agent du FBI, avec les pec qu’il a, je vois pas comment ça peut être autrement. (N/Anghju : ben moi je le vois bien aussi en… attends… je cherche !)

En disant cela, elle se relève et rejoint Emmett qui est resté à nous observer dans l’embrasure de la porte. Elle avance d’un pas sûr, dominateur. Emmett déglutit avec difficulté, son regard passant sur tout le corps de Rosalie.

_ Il semblerait, oui. Dit Alice en réponse à Rose, pendant que celle-ci se penche nonchalamment sur l’oreille d’Emmett.
_ Alice! Ne me dis pas que toi aussi, tu…Je parle, en gardant un œil sur Rosalie. Emmett est devenu blanc comme un linge, et une bosse sans équivoque apparait à son entrejambe.

Avec Alice nous échangeons un regard amusé.

_ Si tu veux t’amuser, Alice, j’ai jamais été possessive, et cette fois, je te le laisse si tu le veux
_ Oh non! Emmett n’est vraiment pas mon type! Rassure-toi.
_ Elle aime beaucoup le style Jasper en revanche. Insiste Isabelle et Alice ne nie pas.
_ Mouais, si tu le dis. Rosalie hausse les épaules puis revient s‘assoir en face de nous.

Elle fait le tour du salon, du regard, puis elle repose les yeux sur mon cou.

_ Mais pourquoi le FBI?
_ Alors là! Je ne me souviens de rien, Rose, je te rappelle. Je sais juste que j’ai fait appel à eux pour me protéger.
_ Ouais, mais, le FBI ne protège pas des particuliers sans raison.
_ Pour mes beaux yeux, alors.

Ça sent le roussi. Si les filles s’engouffrent dans les failles, je les mets autant en danger que moi. Et je ne peux pas laisser les Volturi mettre la main dessus. Ça signerait leur arrêt de mort. Soit mort par une balle dans la tête par l’un des hommes de mains des Volturi, soit lors d’une ‘’mission’’ qu’ils leur auraient donné.

Ou alors je divague. J’ai des tonnes d’images qui commencent à se superposer dans mon esprit. Mon reflet sous plusieurs coupes de cheveux, ma mère vers qui je cours en riant…

Je secoue la tête, je fatigue. J’ai besoin de dormir. Ce que je n’ai pas fait depuis au moins deux jours, depuis que j’ai fui de la clinique.

_ Non, je n’y crois pas. Il y a anguille sous roche, et si les mecs ne parlent pas, j’ai toujours des calmants qui annulent toute résistance.

Rosalie va d’un pas énergique vers le couloir, Emmett en vient au même moment.

_ Rosie, tu as l’air furieuse.

Sans répondre, Rosalie lui donne une gifle. Emmett ouvre des yeux exorbités, se frottant la joue. Ça en serait hilarant si la vie de mon amie n’était pas en danger.

_ Rose, s’il te plait. Tu divagues. Tenté-je de la raisonner.
_ Et pourtant, elle a raison! Intervient Alice.
_ Les filles, c’est dingue ça, on ne peut pas vous laisser seules une minute, vous perdez la tête.
_ McCarthy, dis-moi la vérité, ou tu peux dire adieu à mon cul pour tirer ton coup! (N/Anghju : tout de suite les arguments de choc !)
_ Rosalie, Alice…S’il vous plait.

Je me prends la tête entre les mains, j’ai l’impression que mon cerveau explose. J’entends les voix des filles, mais aussi celle d’Emmett. Et puis deux bras viennent me soutenir quand je me sens glisser au sol. Mes jambes ne me tiennent plus, et tout tourne autour de moi.

_ Putain de protection psychique…Ai-je le temps de dire avant d’avoir la tête qui part en arrière.
_ Bella! Merde, vous pouvez pas faire atten….

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