Bienvenu(e)s chez les Lémoniaques


Bienvenu(e)s chez les lémoniaques !!


Caro30 et Spuffygirl92 vous proposent la recette suivante :

Deux auteurs folles à lier, une dose de lemon très adulte (âme sensible s'abstenir), une cuillerée d'amour et d'action.
Mélangez bien !!

Vous obtenez Service schizo pour votre plaisir, une fiction de dingue? Oui c'est le mot.

Et vu que nous sommes complètement accrocs à Edward et Bella.
Voici le récit des délires d'un soir d'hiver...

samedi 17 juillet 2010

CHAPITRE 3





EDWARD POV

Ma langue caresse la sienne avec sensualité. Bella se colle à moi. Mes mains se posent sur ses reins. Sa peau frissonne.

Putain d'bordel de merde !

Ma queue gonfle dans mon boxer. Je bande sec. Merde ! Merde ! Merde ! J'oublie quelque chose. Mais quoi ? Les mains de Bella fourragent mes cheveux, de temps à autre, elle griffe mon crâne. Je gémis dans sa bouche. J'aime ça ! Je m'enflamme, je l'allonge sur le lit. J'ai envie de la prendre là tout de suite, maintenant. Bella se frotte contre mon érection douloureuse. J'halète. Si ça continue je vais éjaculer avant même d'être en elle. Une de mes mains se pose sur un de ses seins, le malaxant à travers sa chemise de nuit en coton.

_ Oh oui, hot Edward est de retour les filles ! Ça va être notre fête ! ! (N/Anghju : Youhou vive la fête !)

Là, je viens de me prendre la gifle du siècle ! Je sais ce que j'ai oublié, les deux autres. Nan mais y'a pas que ça. A la base je suis venu discuter, pas la baiser sauvagement sur son lit. Alors que Bella a sa langue dans mon oreille, je la repousse. Je croise son regard, elle recule et manque de tomber du lit, j'arrive à la rattraper.

Au moment où elle se redresse, elle s'éloigne du lit et de moi, puis baisse les yeux. Putain j'ai toujours une trique d'enfer.

_ Rho c'est pas drôle ! Hot Edward a fini par se tirer, sans nous tirer ! (N/Anghju : C'est vraiment trop injuste !)

_ Vos gueules ! Hurle Bella. Laissez-moi réfléchir en paix ! Je… je… suis désolée, Edward…je…

Je me dirige vers Bella. Elle a la tête dans les mains. Je prie pour qu'elle ne se rende pas compte que je bande encore. Je lui relève le menton avec mes deux doigts. Je me noie dans ses yeux chocolat. Je secoue légèrement la tête pour reprendre mes esprits.

_ Bella. Regarde-moi, et calme-toi. Il faut qu'on parle.

_ Je… je… sais… mais… j'ai pas…

_ Parler, mon cul ! Vu la dureté de sa queue, il ne veut pas faire que ça !

_ Isabelle ! Gronde Bella.

Bella pose sa main sur sa bouche. Je maudis ma queue! Puis elle part en courant vers la salle de bain. A ce rythme là, on n'a pas fini! Je sais que le stress accentue les crises. Je la rejoins, je toque à la porte. Elle ne répond pas. J'entre. Bella est assise par terre, dos au mur et la tête dans les genoux. Elle se balance. Je m'installe auprès d'elle.

_ C'est à cause du stress, c'est de ma faute. Je ferai mieux de partir.

_ Non Edward, j'aimerai que tu restes, même si je t'ai dit ou si je dis... Je crois que j'ai besoin de toi. J'aimerai m'en sortir mais je n'y arrive pas, c'est…Elles sont là et…

_ Respire et inspire doucement, ça va passer. Tu vas t'en sortir Bella, je te l'promets.

Elle se relève d'un coup, les poings serrés le long du corps.

_ M'en sortir ? De quoi, j'ai pas de vie, j'ignore tout de qui je suis ! J'ai ces choses dans ma tête qui m'empêchent d'avancer ! Je n'ai pas de passé, pas d'avenir ! Je ne suis rien !

Je me redresse et la prends doucement par les épaules.

_ Je te connais Bella, tu es quelqu'un de gentil, tu es intelligente, drôle et très jolie. Ça je le sais.

_ Ô oui te sauter d'sus était vraiment gentil, c'est vrai.

_ Bella, tu n'as rien fait que je ne voulais pas.

Elle rougit, mais c'est la vérité. J'ai envie d'elle depuis des mois. Même si je n'avais pas envisagé de finir attacher dans son lit.

_ Et je ne regrette rien. Poursuivis-je.

D'accord maintenant c'est moi qui sors des truc complètement dingue !

Tourne la langue sept fois dans ta bouche avant de parler.

Je préfère la tourner dans celle de Bella !

Putain d'cerveau lubrique ! (N/Anghju : encore, encore ! *applaudit*)

Je bande à nouveau. Merde. Faut que je change de sujet.

_ Et avec Emmett ?

Voilà pas mieux pour débander, parler de Em'.

_ Quoi Emmett ?

_ Il est gentil ?

_ Oui, mais il a un humour assez décapant.

_ Si par décapant, tu parles sexe ? Il l'est toute la journée.

Elle se rembrunit. Je ne peux pas empêcher ma main de se poser sur ses rougeurs. Ce qui les accentue.

_ Ces allusions sont…

_ Je veux bien te croire, et avec mon père ?

_ Je crois que ça a été le moment le plus gênant de toute ma vie. Enfin en fait, je suppose…je ne peux que supposer…

Elle est plus calme, les voix ne sont pas revenues.

_ Ça n'a pas été agréable pour moi non plus. Et ton nouveau traitement ?

_ Oh j'ai commencé, on verra bien. Mais pour l'instant…

_ Il faut du temps.

Elle est pensive, je l'observe. Ses grand yeux, ses lèvres, ses joues… Je me mets une claque mentale.

_ Mouais sûrement. C'est-ce que m'ont dit Alice et Rose.

_ Alice… tu lui as dit quoi… sur ce qui s'est passé.

_ Tu connais mes voix, elles ne peuvent pas s'empêcher de parler surtout quand on leur tend une perche… vraiment navrée… Mais elle savait déjà de toute manière. Je suis dés…

_ Désolée mon œil ! Elle rêve que d'une chose c'est que tu remettes ta queue entre ses cuisses !

_ Pardo…

_ Stop Bella ! Arrête de t'excuser continuellement ok ?

Elle soude son regard au mien. Je déglutis. J'ai qu'une seule et unique obsession. Arracher sa culotte et la prendre violement sur le meuble du lavabo. J'essaye de me contenir, mais bon dieu qu'il fait chaud.

_ Que risques-tu si on te trouve ici ?

_ Euh… pas grand-chose maintenant. Mise à part que mon père me déshériterait sûrement !

_ Ô mon dieu ! S'exclame Bella.

Elle est livide.

_ Je plaisante Bella, c'est une blague.

Son petit poing s'abat sur mon torse.

_ Ne rigole pas avec ça ! Déjà que le fait de ne plus te voir et discuter avec toi me rend encore plus folle que je ne le suis !

_ Je donnerai des livres à Emmett pour toi.

_ Oh je ne parlais pas des livres… je… mais de toi…

_ Toi aussi Bella, et bien plus que je le voudrais.

Ma voix n'est que murmure. Mais elle a entendu, elle se mord la lèvre inférieure. Je fais un pas en sa direction. Elle colle son dos au mur. Elle tremble légèrement. Je pose mon front contre le sien. Mes mains à plat de chaque coté de sa tête. Nos respirations sont erratiques. Je sens son souffle chaud sur ma figure. Elle relève sa tête, et je plonge mes yeux dans un océan de chocolat.

Ma queue frétille. Je penche légèrement la tête, je sais que je fais encore une connerie, mais je ne peux ou ne veux pas l'empêcher. Ma bouche se pose sur la sienne, d'abord délicatement, mais très vite, c'est le déchaînement. Une explosion de désir.

_ Edward… Souffle-t-elle au moment où j'attaque son cou.

Elle s'accroche à mes cheveux. Mes mains se posent sur ses cuisses, tout en remontant sa nuisette. Sa peau frissonne sous mes doigts. Ma main droite se glisse entre ses cuisses.

Putain elle me rend fou. Elle est tellement trempée que son suc coule abondamment à travers son sous-vêtement. Je grogne, elle gémit. Je suis totalement sous l'emprise de ses geignements. Ma main se fait plus audacieuse, se glisse entre ses plis intimes. Elle mouille tellement que mes doigts coulissent aisément dans sa chatte si serrée et chaude.

Bella passe ses mains sous mon tee-shirt et me le soulève. Je lève les bras pour lui faciliter la tâche. Ses doigts s'accrochent à mon cou, nos langues se retrouvent pour une danse endiablée. Je l'installe sur le meuble de la salle de bain.

Je lui arrache sa culotte d'un seul coup. J'abaisse le haut de sa nuisette. Je dévore littéralement ses tétons.

_ Oh oui Mister Hot est de retour les filles ! ! (N/Anghju : *fait la ola avec elles*)

_ Sans parler de sa grosse queue merveilleuse. ( N/Anghju : *deuxième ola*…)

Je stoppe mon geste, et je me redresse.

_ Vos gueules les filles ! C'est entre Bella et moi.

J'interviens, je refuse de les entendre. Je sais que sinon, je risque de me réveiller, et de m'enfuir à toutes jambes.

Mais je ne veux pas. Je veux Bella, sa peau, ses gémissements, sa moiteur, sa jouissance. J'ai besoin de sentir sa chatte serrée autour de ma queue.

Bella me scrute de ses grands yeux, elle arbore un sourire radieux en posant une de ses mains sur ma joue. Cette fille me rend fou.

Je m'accroupis entre ses cuisses, je soulève sa nuisette. J'hume à plein poumon son intimité. Mes mains se posent sur ses hanches. Je plonge mon nez dans sa moiteur, ma langue tournoie sur son clito. Bella s'accroche à mes cheveux, son corps s'arque, son bassin se colle à ma bouche.

_ Oh putain d'merde Edwarrrrd… Halète Bella

Ma langue lèche sa fente, j'aspire son jus avec délice, son désir coule abondamment, je n'en perds pas une goutte. Bella gémit, et m'incite à continuer.

Deux de mes doigts plongent dans sa chatte dégoulinante de cyprine. J'aime l'idée que c'est moi qui la met dans cet état.

_ Ô mon dieu ! T'arrête pas ! Continue ! !

Bien sur que je continue, je pompe mes doigts à l'intérieur d'elle. Je sens ses parois qui se resserrent. Elle hurle mon prénom. Heureusement que les murs sont insonorisés. Je lape tout son jus.

_ J'aime trop le goût de ta chatte. Tu es délicieuse.

Je suis en mode pervers. Je me redresse, Bella a les joues rougies par l'orgasme. Elle fait glisser sa main, et frotte sa paume contre la bosse de mon pantalon.

_ Et moi j'aime le goût d'ta queue. On est à égalité. Halète t-elle.

_ Bella…

_ Edward… donne-moi plus…

Elle me susurre ça en enlevant ma ceinture et en déboutonnant mon jean. Elle plonge sa main dans mon boxer et branle ma queue.

Je rejette ma tête en arrière. Ses mains sont si douces, et la façon qu'elle a de passer son pouce sur mon gland me rend barge. Elle donne le La, et moi je frissonne sous ses doigts.

Sa langue passe sur sa lèvre inférieure, cette vision m'électrise. Ma bite gonfle encore plus dans sa divine main. Mais elle stoppe son geste, elle se rapproche du bord du meuble. Je grogne du manque de caresse.

Elle embrasse ma mâchoire, et fait glisser mon jeans et mon boxer. Ma queue est raide comme la justice. Elle suçote mon oreille, et me souffle.

_ Edward… Prends-moi… Fais quelque chose…

_ Oh putain Bella, faut pas m'le dire deux fois ! !

J'enfonce ma queue dans sa chatte d'un grand coup de reins.

_ Oh ouiiiii…

_ Merde Bella…

La sensation d'être en elle est indescriptible. Sa chatte si serrée autour de moi manque de me faire jouir. Je m'immobilise, j'attends que la pression redescende. Sinon je risque de la prendre sauvagement. J'ai l'impression que ça fait des jours que j'attends. Mais Bella en décide autrement.

_ Edward…bouge…

_ Je suis pas sûr de pouvoir y aller doucement.

_ Personne te l'demande! Baise-moi bordel.

Son impatiente m'achève, j'accède à sa demande. Comment y résister? Bella s'accroche à ma nuque, tandis que j'affirme ma prise sur ses cuisses. Elle encercle ses jambes autour de mes hanches.

Putain ! C'est tellement bon d'être en elle, mon rythme est soutenu. Ma queue bute au fond de son ventre, elle luit du désir de Bella. On gémit, Bella griffe mes épaules, elle pose sa tête dans le creux de mon cou. Mon corps frissonne.

Ses seins frottent mon torse dénudé. Je pourrais passer ma vie à me fondre en elle.

_ C'est si bonnnnn Edwardddd…

_ Pourrr moi aussi…

_ Plus foooorrtt…prends-moi plus forrrttt ! !

Mes coups de reins sont puissants, je suis si proche de jouir que ça en devient douloureux..

_ Comme ça ?

_ Ô mon dieu, hannn ouiii tu es trop doué ! !

_ Et toi trop bonne. T'auras ma peau…vilaine fille…

Ma respiration est saccadée, plus j'm'enfonce et plus sa chatte se rétrécit sur ma bite. C'est un supplice de ne pas jouir. Ma queue est tellement engorgée et gonflée, prête à se libérer en elle.

_ Ô merde Edward… je vais… je vais… Hannnnn

_ Vas-y ma belle… jouis… cris… Dis-le que j'te fais du bien…

_ Ô puttain ! Ouiii…

Enfin elle jouit, elle me mord l'épaule pour étouffer son cri. La douleur alliée à sa jouissance me fait venir. Je me répands en elle par grandes giclées.

_ BELLLAAAAAA !

BELLA POV

Putain d'bordel de merde ! !

Ce mec est trop hot. C'est pas humain de jouir comme ça. Je sens son sperme couler entre mes cuisses, malgré le fait qu'il soit toujours en moi. Je suis en mode lubrique. Je récolte son sperme sur deux de mes doigts et les lèche. Edward a ouvert la bouche de surprise, mais vu son regard il apprécie. J'attrape sa nuque, et je fonds sur sa bouche. Ma langue joue avec la sienne. Je veux qu'il reste en moi jusqu'à la fin des temps.

Mais il se détache de moi, j'ai envie de hurler, de pleurer, je sais qu'il va partir. Mais je ne veux pas m'y résoudre. Je secoue la tête. J'ai la gorge nouée. Il caresse ma joue de deux doigts et m'arrache un sourire.

Il remonte son boxer et son pantalon. Il replace les bretelles de ma nuisette, tout en déposant un baiser sur mon épaule. Il m'aide à descendre, je bascule, mais Edward me rattrape. J'ai ma tête contre son torse musclé. Je me perds dans son odeur. Il caresse mes cheveux, et me sert contre lui.

Puis il me soulève dans ses bras, me dépose délicatement sur le lit. Edward remet son tee-shirt, et s'installe auprès de moi. Il se met sur le côté, son coude posé sur le lit et sa tête dans la paume de sa main.

J'attends le moment où il va regretter et partir en courant.

_ Je voudrais te dire que je regrette, mais… ce n'est pas le cas… Souffle t-il.

Il a vraiment l'air d'être mal à l'aise avec sa conscience.

_ Je sais, et c'est pareil pour moi.

_ J'aimerai rester…mais…

_ Oui il doit… retrouver SA vie. Au moins il en a une. Maugrée Isabelle.

_ Bah c'est déjà cool qu'il puisse trouver un moment pour baiser Bella. Enchaîne Mary.

Je me redresse et me prends la tête dans les mains.

_ Fais-moi taire, bâillonne-moi ! J't'en prie ! !

Il me relève le menton, et soude son regard au mien, c'est comme si ses yeux m'hypnotisaient.

_ Déjà respire un bon coup. Tout va bien. Tu es plus forte qu'elles, et tu vas t'en sortir Bella. Parce que tu dois trouver un sens à ta vie, et savoir qui tu es.

_ Peut-être qu'Alice et Rose ont raison.

_ A propos de quoi ?

_ J'en sais rien, je veux peut-être pas me souvenir… J'ai peut-être besoin de ses deux folles dans ma tête pour une raison…

Je me laisse tomber en arrière et m'affale sur l'oreiller. Je suis terrorisée, je le sais mais par rien et tout à la fois. Je suis perdue entre plusieurs mondes qui me font peur, celui de ma maladie et mon passé ainsi que l'après, le futur. Que vais-je trouver au bout du tunnel ?

Edward me sort de mes introspections, en embrassant délicatement mon front.

_ Je dois y aller. Murmure t-il.

_ Je sais…

_ Je reviendrai te voir, mais je ne sais pas quand je le pourrai. Je démarre un nouveau boulot dès demain.

_ Je comprends… c'est juste que…

_ Toi, tu te préoccupes juste de te soigner et de guérir.

_ Et de les faire taire, dis-je en pointant ma tête d'un doigt, sinon tu risques d'avoir des problèmes à nouveau à cause de moi.

_ C'est moi qui aie pris la décision de venir, pas toi. Donc je suis le seul responsable. Ok.

_ Oui mais…

_ Y'a pas de mais… fais ce que tu peux, pour le reste je gère.

Il se lève, embrasse une dernière fois mon front et se dirige vers la porte. Mon cœur se serre, il va me manquer. Je sens la déprime me guetter. Je l'observe s'en aller. Il est terriblement sexy, ses fringues noires le mettent en valeur. Je bave littéralement sur son petit cul, tout rond et tout musclé. Il se retourne vers moi avant de partir. Me gratifie de son sourire en coin made in Cullen, et un clin d'œil. Puis passe la porte. (N/Anghju : Me sens toute chose ! Reviens joli p'tit cul tout con…)

Je m'effondre sur mon lit. Les images d'Edward et de moi dans différentes positions m'assaillent, je suis en transe tellement mon excitation est intense.

Mais merde qu'est-ce que je vais faire ?

Je finis enfin par m'endormir, mais mes rêves sont bien trop chauds pour mon cerveau.

Quand j'ouvre un œil ce matin là. Plusieurs sentiments m'assaillent. D'un côté je me sens étrangement bien. Je suis rassurée, Edward ne m'en veut pas, et j'ai couché avec lui.

_ Bah vu la façon dont il t'a prise et t'a fait jouir dans la salle bain, c'est sûr qu'il t'en veut pas.

_ Bon dieu ! Tu penses qu'à ça Mary ! M'outré-je.

_ Oh non pas que ça, à sa langue aussi, à ses doigts dans ta chatte.

_ T'es vraiment vulgaire Isabelle ! !

_ C'est moi celle qui n'existe pas, c'est de ton cerveau que ces choses viennent.

_ J'vous préviens, pas un mot de la visite nocturne d'Edward à quiconque ! ! Du moins si vous voulez qu'il revienne.

Mais de l'autre je suis au trente sixième dessous, j'ignore totalement quand je vais le revoir, et si ce traitement va vraiment marcher. Sans compter que je ne sais même pas si je vais pouvoir sortir de ce trou un jour.

Je prends ma douche, sans joie franche, mais parce qu'il faut bien le faire. J'ai pas envie de finir avec l'odeur d'un hareng. Mais je ne vois plus cette salle de bain du même œil. Je me remémore ce qui s'est passé ici même la veille. Mes joues chauffent inexorablement à ce souvenir. Je finis par me jeter sous la douche froide. Bien évidemment.

Enfin bref, je sors de ma salle de bain, et là c'est THE gros choc ! Je sursaute, il m'a fait peur ce con. Emmett est là. Merde. Il a la bouche ouverte, et les yeux écarquillés tel un hibou. J'essaye de comprendre pourquoi il fait cette tête là, quand je me rends compte de ma tenue.

_ Héhé, on recommence avec lui en vrai cette fois ? Propose Isabelle et je rougis. Je m'enflamme littéralement.

_ Et lui donc !

Je cours dans la salle de bain, j'attrape ma serviette et l'enroule autour de moi. Évidemment, c'est ce matin que je décide de ne pas la prendre pour retourner m'habiller dans la chambre! Quelle cruche!

Mais bien sûr, je dois retourner m'habiller, et avec Emmett dans la chambre je ne le sens vraiment pas. Je n'ai peut-être aucun souvenir d'avant, mais je sais que ce n'est pas mon genre. J'inspire à fond et retourne dans la chambre.

Emmett n'a pas bougé d'un poil.

Je soupire et franchis la distance jusqu'à mon armoire. Avec de la chance, Emmett aura de la jugeote et sortira…

_ Il bouge pas ce con !

_ Hein ?

Enfin !

_ Tu permets ?

Je lui désigne mes vêtements et alors il semble comprendre.

_ Oh ! Tu veux que je te laisse quelques minutes.

_ Ça serait bien oui.

_ Ou alors, rejoins-nous dans cette tenue ! Propose Mary en le déshabillant déjà du regard.

Je le vois déglutir avec difficulté avant de sortir.

_ C'est quoi cette idée ? M'insurgé-je en enfilant jogging et t-shirt.

_ Bah quoi ? T'as pas vu combien il bandait ? Moi je dis pas non un remix en vrai du rêve de l'autre jour !

Je lève les yeux au ciel.

_ Primo, il faudrait que je le veuille…

_ Dis que tu ne le veux pas ! Me défient-elles

_ Je ne le veux pas ! Deuxio, Edward ne serait pas du tout d'accord pour cette partie.

_ On pourrait l'assommer encore une fois !

_ Isabelle, tu as quoi avec le fait d'assommer les personnes ? C'est pas bien !

_ Ah une époque, tu ne t'en inquiétais pas pourtant. Boude-t-elle.

Avant que je ne réalise ce qui a été dit, Emmett frappe à nouveau pour entrer. Je tente un visage résigné. Mais ça me reste en tête. À quelle époque pouvais-je bien vouloir assommer les gens ?

_ Alors, comment a été ta nuit ? Commence Emmett.

Surtout, garder le contrôle.

_ Comme d'habitude.

_ Hum. Des rêves particuliers ?

Je secoue la tête. Je ne fais pas confiance à ma bouche. C'en est grave quand même! Il est vraiment temps que je reprenne le contrôle de ma vie et de mon corps.

_ Depuis quand je dois t'en parler ?

_ Ba…Je ne lis pas. Mais je peux t'écouter parler de tes rêves. Ton traitement doit aider dans ta thérapie pour retrouver tes souvenirs, il me semble. Les rêves peuvent être un début.

Je reste bouche bée. Qui est cet homme ? Sûrement pas Emmett McCarthy.

_ Je veux sortir.

_ Ca c'est Carlisle qui décide. Mais on peut marcher dans les couloirs.

Il sourit. Les filles s'agitent dans ma tête mais je tiens bon. Il est canon, certes, mais Edward a l'exclusivité. (N/Anghju : T'es pas marrante Bella !)

_ Non merci. Ces couloirs me foutent la chair de poule.

_ Tu ne dois pas être si folle que ça alors.

_A part les voix dans ma tête, non. Illuminée, si tu préfères.

_ Allez, viens. Il y a quelqu'un qui veut te voir.

Il se lève et ouvre la porte. Je fronce les sourcils. Depuis le temps que je suis internée, personne n'est venu me voir à part les médecins et infirmiers. Et Alice. Je le suis dans les couloirs. À droite puis à gauche, puis on passe devant un gardien. Il me détaille avec attention. J'aimerai bien lui foutre mon poing dans la figure pour voir la tête qu'il ferait.

_ Attends qu'on sorte, mon coco, tu vas goûter à notre spécialité. Menace Isabelle dans un murmure.

_ Quoi ?

Emmett me regarde, un sourcil relevé. Je secoue la tête et il hausse les épaules. Alors je me rends compte qu'il m'accompagne dans le jardin. D'abord, je m'arrête à la fenêtre, et je lève les yeux vers le ciel. Ça fait longtemps que je n'ai pas pu sortir en pleine journée. Je suis éblouie. Je plisse les yeux et continue d'avancer. Dehors, les quelques patients de sortie marchent en regardant autour d'eux. Tous ou presque sont en peignoirs.

_ Edward sera content si tu prends quelques couleurs.

La voix d'Emmett me fait sursauter. En tendant mon visage vers le soleil, j'en ai presque oublié sa présence.

_ Bah ! C'est pas la pâleur qui lui fait peu r ! Lance Mary qui profite de ma surprise.

Je tente de rester stoïque devant Emmett. Il me regarde de travers puis me désigne un endroit derrière moi.

_ Alice te rejoint dans une seconde.

Je m'assois sur un banc à l'écart et commence à fixer le vide. Je ne veux pas voir ces gens, ces malades. C'est trop déprimant et ça me fait toujours peur. Parce que je sais que je leur ressemble, et je ne supporte pas cette idée.

Les mains sur les genoux, je sens le léger vent qui fait voler les mèches de mes cheveux. Et j'ai l'impression que mon esprit aussi s'envole. Je ne suis pas dans cet hôpital. Je suis quelque part au soleil, sur une plage où les vagues viennent me lécher les pieds. J'ai le cœur lourd, et mes pensées pour moi seule. Je n'ai pas peur de l'avenir, je le connais. Il est tout tracé depuis longtemps. Depuis que j'ai accepté ce foutu chantage…

_ Vraiment merdiques ces années ! Soupire Isabelle.

_C'était les pires années de ma vie… Assuré-je

_ Quelles années ? Demande Alice et je sursaute.

_ Hein ?

_ Tu parles des pires années de ta vie… Je te demande desquelles tu parles.

Elle s'assoit près de moi et m'observe avec attention.

_ Je ne sais pas. Je suppose…Pour me retrouver sous un tas de cadavres avant de venir ici, j'ai du passer des mauvais moments, non ?

_ Aucune idée, il n'y a que toi qui puisses le dire. Mais attends, tu t'es souvenue de quelque chose ?

_ Non de rien ! Pourquoi ?

_ A quoi pensais-tu ?

Je hausse les épaules.

_ Tu avais l'air très triste, en tout cas.

_J'imaginais seulement que j'étais ailleurs qu'ici. À la plage je crois.

_ La plage ? Pourquoi la plage ?

_ Tu voulais que je pense à quoi ?

_ Au shopping, bien sûr! Intervient Mary.

_ Ou aux monuments européens où tu n'as pas eu le temps d'aller la dernière fois…

_ Qu'as-tu dit, Isabelle ?

Alice me prend la main avec enthousiasme. Elle a un sourire magnifique aux lèvres. Nous attendons une seconde, mais Isabelle ne répond plus.

_ Pff ! Quand on a besoin d'elles, les filles savent se tirer ! Soupiré-je. Mais que veux-tu tirer de ce qu'elles disent ? Moi c'est juste une énorme migraine que je récolte.

_ Bella ! Tu ne te rends pas compte ? Tu es en train de te souvenir de certaines choses de ton passé. Les filles interviennent, mais elles sont aussi les indices de ces progrès. Bella, c'est merveilleux !

Alice me serre dans ses bras, à m'en étouffer, mais je ne m'en préoccupe pas.

Je me souviens ?

Je fouille ma mémoire. Ce trou noir qui n'a pas évolué depuis deux ans.

_ Tu dérailles, Alice.

_ C'est toi la folle. Sourit-elle. Allez, marchons.

Elle se lève et me tire par la main. Nous avançons dans les allées. Certains patients nous regardent marcher, d'autres s'éloignent à vive allure. Il y a des infirmières aussi. Quelques unes me sourient. Elles savent que je ne sors pas beaucoup.

_ Comment tu te sens aujourd'hui ?

_ Alice, je n'ai pas besoin d'une évaluation psychologique, j'ai papa Cullen pour ça. (N/Anghju : je rectifie, sexy papa Cullen !)

_S'il te plaît !

Elle me fait son regard qui tue et je soupire pour répondre

_ Toujours pareil, Alice. Aucun souvenir, des voix dans ma tête, une envie de crier à force d'être enfermée.

_C'est pas vrai. Claironne-t-elle en souriant. Tu te souviens. Mais tu es trop têtue pour ne pas t'en rendre compte encore. Tu sais quoi ? Laisse les filles parler comme elles le veulent. Et même quand tu rêves. Écris ça. Ou raconte-le à quelqu'un.

_ Euh non. Je ne crois pas que ça soit une bonne idée, Alice.

_ Bella, tu dois en parler. Ça reviendra plus vite. Tu te rends compte ! Il a fallu attendre ce moment pour que tu puisses enfin te souvenir, que tu prennes enfin conscience

_ Je n'ai pris conscience de rien Alice.

_ Ton inconscient a pris conscience, Bella. Il a pris conscience que tout était enfoui en toi et qu'il suffisait de tout laisser remonter à la surface !

_ Tu te rends compte que c'est incohérent ! Depuis quand l'inconscient prend conscience ?

_ Arrête de jouer sur les mots ! Tu dois en parler à Carlisle. Quand le vois-tu ?

_ Tout à l'heure, une fois que l'infirmière sera passée me donner mon traitement.

_ Très bien. Tu devras lui dire que tu te souviens de certains éléments. Ça vient par bribes, Bells, mais c'est bon signe. Vous devrez trouver le moteur de ces réminiscences, et jouer avec pour que tu puisses enfin sortir définitivement d'ici.

Elle applaudit tout en repassant la porte de la salle commune. Je secoue la tête. J'ai besoin d'être seule pour digérer tout ça.

_ Et bientôt, on ira faire du shopping toutes les deux ! Oh Bella ! Tu dois faire encore un tout petit effort. Et tout sera parfait.

Elle m'embrasse sur la joue et disparaît dans les couloirs pour rejoindre ma chambre. Je la suis en traînant les pieds, méditant ce qu'elle a dit.

Isabelle et Mary vont finir par m'aider à me souvenir. Parce qu'elles diront des choses sur moi qui révèleront ce que je suis et ce que j'étais. Mais hier, Rose disait qu'elles étaient ce qui me protégeait…

'Demande-toi pourquoi elles sont là'

'Te protéger de quoi ?'

Les phrases tournent dans ma tête. Et quand je suis devant ma chambre, je vois mon infirmière avec ses médicaments. Je soupire et la suis à l'intérieur.

_ Bella. S'il te plaît. Laisse-les t'aider.

_ Puisque tu le dis. Cédé-je.

_ Je te vois bientôt.

Alice m'embrasse, sourit et ressort.

Je m'installe alors sur mon lit, et laisse mon infirmière me donner mon traitement.

_C'est très bien, mon chou. Cette fois je suis sûre que tu ressortiras vite.

_J'espère.

Elle me tapote l'épaule en souriant. Je la regarde en silence rassembler ses quelques affaires. Enfin, elle sort et je peux laisser mon esprit s'évader. J'ai toujours les différentes discussions avec Alice et Rose en tête. Je déglutis, comme si j'avais encore un cachet dans la gorge.

_ Je vais vous faire partir, les filles. Mais vous allez devoir m'aider.

_ On va juste s'éclater encore un peu, s'il te plaît. Supplia Mary.

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