Bienvenu(e)s chez les Lémoniaques


Bienvenu(e)s chez les lémoniaques !!


Caro30 et Spuffygirl92 vous proposent la recette suivante :

Deux auteurs folles à lier, une dose de lemon très adulte (âme sensible s'abstenir), une cuillerée d'amour et d'action.
Mélangez bien !!

Vous obtenez Service schizo pour votre plaisir, une fiction de dingue? Oui c'est le mot.

Et vu que nous sommes complètement accrocs à Edward et Bella.
Voici le récit des délires d'un soir d'hiver...

jeudi 16 décembre 2010

Chapitre 17

Communiqué officiel :

Nous revoilà ! Spuffygirl et Caro sont toujours dans les parages, difficilement disponibles pour leurs responsabilités d'auteurs, mais toujours motivées !

Nous avons fait de notre mieux, mais les fêtes approchant, les examens approchent aussi, et les responsabilités familiales s'incrustent encore plus...Imaginez ! Quoique vous connaissiez ça vous aussi lol.


En tout cas, voici le chapitre que vous attendez toutes et tous. Le dénouement, ou pas, du combat contre les Volturi.

À vous de nous dire ce que vous en pensez ! Faites-vous plaisir, c'est Noël bientôt ;) ;)


Merci à Live4ever, Eliloulou et Emy pour leurs commentaires, vous déchirez les filles, comme toujours.

On embrasse encore et toujours les Lémoniaques IIIIIIIAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA ! ! !


17

(N/Live : IIIIAAA, c’est reparti ! J ))(n/ Emy: IEEEEEEEEEEEEEE !!!;) )

EDWARD POV


Je cours au milieu du parc tout en descendant ceux qui essaient de me buter. Ça tire dans tous les coins. Mais Booth nous couvre. Je viens de reconnaître Alec, lui aussi m'a vu. Je ralentis, jusqu'à marcher. J'arrache mes lunettes infrarouges. Mon bras est tendu vers ce bâtard. Prêt à faire feu.(N/Eli : Bin alors…tire !) (N/Caro : Zen ça vient !)


Je suis face à Alec. J'ôte ma cagoule. Il n'a pas l'air d'être si surpris de me voir. Bien au contraire. C'est comme s' il m'attendait. Il me dévisage. Il serre les dents. Ça y est enfin. Un contre un. Face à face. On va en finir une bonne fois pour toute. La pluie tombe à torrent, je suis de plus en plus trempé, mais rien à battre. Je le veux lui et je l'aurai. Coûte que coûte.


_ Alors espèce d'Amerloque de mes couilles. Tu pensais quoi ? Que j'allais te laisser prendre ma femme sans rien dire. Pour que tu puisses la baiser comme tu veux ?


On se braque mutuellement. Il a une de ses mains dans les cheveux, il tire dessus comme un forcené. Le vrai psychopathe.


_ Ta femme ? Tu parles de ta femme ? Ricané-je sarcastique. Ou de ton esclave personnelle ? Elle n'est pas ta femme Ducon ! Elle te hait !! Un homme, un vrai ne force pas une femme à l'épouser ! Il ne la force pas non plus à coucher avec lui ! Tu n'es qu'une raclure, qu'un enfant pourri qui pense que tout lui est dû !


Alec applaudit. Il se fout de ma gueule !! Il rebraque son arme vers moi.


_ Elle est à moi ! S'écrie-t-il. (N/Live : Tu rêves !!! Elle est à Edward !!)(N/Eli : Non mais il se prend vraiment pour le nombril du monde ce mec !)!!)(N/Emy: CONNARD c est pas un chien !!! Pète lui la gueule Ed !!! )

Ça peut durer un moment. Lui et moi nous braquant mutuellement. Il abaisse son arme.


_ Alors, on règle ça à main nue. J'ai hâte de sentir craquer tes os sous mes poings fils de chien ! Crache-t-il.

_ Avec plaisir. Tu vas taper sur un homme ça va changer !


Aussitôt dit, il me saute dessus les deux poings en avant. Je pare ses coups sans trop de difficulté pour le moment. Je riposte, mon poing venant s'écraser dans sa main. Il me retourne le poignet et me fait valdinguer. Il affiche un sourire sadique. Je me dégage et reprends ma position.


Je dois rester concentrer. Un coup de pied m'atteint au thorax. Je recule de plusieurs mètres. J'ai le souffle coupé.


_ Ah il est beau le FBI ! S'esclaffe-t-il.

_ Connard !


Je tente d'éloigner toutes les pensées qui viennent m'embrumer l'esprit. Lui, Bella...ensemble.


Je me jette sur lui. J'enchaine les coups de pieds. L'un d'eux s'abat sur sa pommette. Projetant du sang qu'il essuie d'un revers de manche. Il reprend sa place, et devient furie. Alec enchaine une série d'uppercuts. Ma mâchoire n'est pas épargnée. Je lui décoche un mahe geri (N/Eli : Waw…c’est pas contagieux avec un nom pareil !!! LOL) (N/Caro : presque !mdr) (coup de pied de

face))( N/Emy: j adore c'est Ali qui vous a donné les noms ??? Mdr ) qui s'écrase directement sur son nez. Il recule et son dos va taper sur un des murs du château.


_ Alors Volturi c'est plus difficile quand la personne en face se défend !!

_ Va te faire foutre ! Grogne-t-il.


Ses poings sont serrés, il crache du sang. Mais je ne comprends pas grand chose à ce qui se passe. En moins de deux secondes. Je me retrouve au sol son flingue dans la bouche.


_ Alors ! Espèce de petit fils de pute ! Tu croyais quoi !? Que j'allais te laisser gagner ?? Tu vas crever sale bastardo ! Rage-t-il..(N/Emy : putain Em vient vite chéri on a besoin de toi *se ronge les ongles*)

Vous avez déjà essayé de parler avec un flingue dans la bouche ? Il l'enfonce jusqu'au plus profond de ma gorge.


Je tente de lui parler. Il ôte son Beretta.


_ Bella a besoin d'un homme connard ! Pas d'une fiote comme toi !! Grondé-je.


La crosse de son arme s'abat sur ma joue.


_ Elle a surtout besoin qu'on lui apprenne qui est l'homme ! Cette chienne a couché avec toi ! Plusieurs fois ! Je lui ai passé l'envie de recommencer !

_ Si tu lui as fait du mal ! J'te jure que tu vas crever charogne !!! Explosé-je de colère.


Il rit à s'en décrocher la mâchoire. Je me débats, mais je ne suis pas vraiment en position de force.


_ C'est ma chose ! Elle sera ma serpillère ! Mon vide couille ! Une matrice qui me donnera des gosses ! Et qui sait peut-être qu'on fera comme avec sa mère, pour qu'elle devienne ma petite chienne bien dressée ! Jane adore s'en occuper. Ce que j'aime la prendre de force. J'adore quand elle supplie ! (N/Emy : putain de bordel de merde ; est-ce-que je peux lui hurler dessus toutes les insanités que je connais et lui foutre un coup dans les boules pour le massacrer ???? *yeux du chat potté*lol)

_ ENFOIRE !!! Tu n'es qu'un sale fils de pute, sans couille !!


Il replace le flingue dans ma bouche.


_ Toi tu vas crever, et je vais pouvoir abuser de son corps autant que je veux, tandis que toi petit agent de merde tu boufferas les pissenlits par la racine !!


Son ton est froid. Calculateur. J'suis mal barré ! Il arme.


_ Alec !


Je crois discerner la voix de Bella derrière Alec. Je lève les yeux à la fenêtre et je la vois. Alec fait de même. Il regarde Bella surpris. Elle tient un...un corps à bout de bras.


_ CADEAU ALEC ! TA CHIENNE DE SOEUR ! JE L'AI SAIGNEE COMME LA TRUIE QU'ELLE EST ! Cingle Bella..(N/Emy: HAHAHAHAHAHAHAHAHAHA *rire hystérique *!!! Lol)
_ PUTANA ! SPIONA ! JANE !!!! Crache-t-il de toutes ses forces.(N/Eli : Un peu tard pour les discours ^^)



Il hurle. Putain ! Bella a vraiment fait ça ??? Le corps s'écrase au sol dans un bruit sourd. J'en profite, je retourne la situation à mon avantage. Mes poings s'abattent violemment sur la gueule d'Alec. C'est moi qui peux entendre ses os craquer. (N/Emy: youuuuuuuuuuuuuhouuuuuuuuuuuuuu vas-y Ed tue le ! Tue le !!!)Je jubile. C'est ma façon de venger Bella pour toutes ces années de violences.

Il est à demi inconscient. J'ai du mal à m'arrêter.

_ Edward ! S'exclame Bella qui arrive en courant vers moi.

_ Bella !

Je me redresse. J'assène deux coups de pieds dans les côtes d'Alec. Bella se jette dans mes bras. (N/Eli : J’aurais fait pareil…et un coup dans Alec en passant !)Il commence à faire jour. Ce que je vois sur le visage de Bella me fait mal, et me rends fou. Elle a des contusions un peu partout. Sa lèvre est fendue.

Je prends son visage en coupe, et l'observe un moment. On n'a pas vraiment le temps de s'attarder pour faire les comptes.



_ Je dois lui mettre les menottes. Expliqué-je.

_ Les menottes ? Répète-t-elle.

_ Ouais.



Je sais qu'elle préférerait qu'on s'en débarrasse et même si personnellement ce serait mon premier choix. Je sais que je suis surveillé.

J'embrasse son front et je me dirige vers son pire cauchemar. Je sors les menottes de ma poche arrière. J'entends un cri. Une détonation et un coup de feu.

Je ressens une vive douleur dans mon bras. J'ai l'impression que tout se déroule au ralentit. J'observe Alec, il a son flingue à la main prêt à s'en servir une seconde fois. Puis mon regard se tourne sur Bella. Elle vise Alec et tire. Il s'effondre, tandis que moi je tombe à genoux. (N/live : Heureusement que ce n’est que le bras les filles ! :o ) (N/Caro : Clair ! DD)



_ J'espérai bien que tu essayerais un truc dans le genre.



Le sourire de Bella est dur. Calculateur. Elle s'avance vers lui. Plus déterminée que jamais. Je me relève. Le canon est à moins de trente centimètres de la tempe d'Alec qui respire difficilement.



_ J'étais prêt à tout te donner. Expie-t-il difficilement.(N/Eli : Ouais assaisonné de coups)

_ Tu m'as tout pris ! Ouais ! Mon père, ma mère...ma vie... Et tu vas crever comme le clébard que tu es ! Comme ta salope de sœur, et ton chère oncle Marcus !

_ Salope !!

_ Je suis devenue ce que tu as fait de moi ! Au fait un scoop, j'ai couché avec Démétri la veille de notre parodie de mariage ! Crève ordure ! (N/Live : Gooo Bella !!!)!!!)(N/Emy : oh putain OH PUTAIN troooooooop bon !!! C est trop jouissif !!! Moi je dis ca mérite le cri de guerre des lemo ca :IIIIIIIIIAAAAAAAAAAAA !!! )



Je lis la surprise sur le visage grimaçant d'Alec.

Elle tire sans sourcilier. Une fois ! Deux fois ! À la troisième fois, je pose ma main sur la sienne. Bella ne me regarde même pas. Elle semble hypnotisée par sa tâche. Elle est si appliquée. Je resserre ma prise. De mon autre main j'attrape délicatement le canon. Ma blessure me fait mal.

Je sais que l'assaut fait rage autour de nous. Mais je suis prudent, Bella a du mal à reprendre pied. Elle secoue la tête de gauche à droite et reprend contenance. Elle me jette un regard, j'ôte mes mains du flingue. Elle range son arme dans son dos.

Bella jette son alliance sur le cadavre et lui crache dessus.(N/Live : Merci Bella, on en rêvé tou(te)s !)



_ Figlio di puttana !!

_ Bella ça va ?



Elle acquiesce et soude mon regard au mien.

_ Il me reste Caïus, et cette enflure d'Aro !

_ Bella. On va s'en occuper. Toi tu dois venir avec nous. Il faut te soigner !


Ma voix est ferme. Résolue. J'attrape sa main. L'orage est encore plus violent. La pluie tombe encore plus fort. Les cheveux de Bella ruissellent littéralement, et nettoie un peu son visage couvert de sang.


_ Non Edward ! Tu ne comprends pas ! Je veux Aro ! Il me le faut ! Il doit PAYER pour ma mère ! S'écrie-t-elle.


Je pose mes mains sur ses épaules.


_ Et il payera Bella. Il payera ! je te le promets !


Mais elle s'en contre fout. Elle se détache violemment de moi et court à nouveau vers la maison. Enfin courir est un grand mot. Elle boitille légèrement. Mais elle entre l'arme au poing. Je la suis. On monte un escalier assez sombre. Bella ouvre la porte prudemment et on entre.


Devant nous s'étale un véritable champ de bataille.


On avance toujours aussi doucement. On arrive dans une grande pièce et là on se croirait à Kaboul City. Je vois Marcus Volturi qui git sur le sol. Une balle entre les deux yeux. Il y a aussi un type appuyé le long du bar. Bella se précipite et moi je ne comprends pas.


_ Démétri ? L'appelle-t-elle doucement. Démétri ?

_ Mad...ame. Expire-t-il.

_ Edward il a besoin de soin. Il m'a sauvé la vie. C'était mon seul allié.


Je communique par l'oreillette.


_ Ici l'agent Cullen. Demande de soin urgent. Premier étage de la villa, aile ouest..(N/Emy: pourquoi malgré la situation ds laquelle ils sont je trouve ça très sexy quand il dit : agent Cullen ??? Lol)(N/Spuffy: moi je comprends pas ! *s'essuie la bouche ) (N/Caro : *A la bouche trop sèche pour parler*)

_ Bien reçu agent Cullen. Répond Jasper.


Protocole, protocole.


_ C'est toi qui as fait ça ? Demandé-je à Bella en désignant Marcus et l'état de la pièce.

_ Pour Marcus. Je plaide coupable, mais pour le reste. Jane m'a aidé quand-même.


Un hurlement. Comme un cri de bête se fait entendre. Bella court jusqu'à la fenêtre.


_ Aro !!! Hurle-t-elle.

_ TOI !!!!!!!!

_ OUI MOI PADRE !!!!

_ TU LES AS TUE !!!!!!!!!!! MES ENFANTS !!!! TU VAS CREVER SALE CHIENNE !!


J'ai juste le temps de coucher Bella sur le sol, tandis que Volturi nous mitraille littéralement. Je me redresse et observe par la fenêtre. Aro s'enfuie. Bella a dû comprendre. Elle ouvre la fenêtre, pose le pied sur le rebord.


_ Un étage c'est pas la mort ! ? M'explique-t-elle, le plus naturellement possible.

_ Ô non ! Si tu crois que je vais te laisser sauter ? Nan mais t'es malade ?


Je la tiens fortement.


_ Patron ! Nord, nord est ! Aro Volturi tente de s'enfuir.

_ Bien reçu agent Cullen.


Une détonation. Aro s'écroule au sol.


La police et les secours envahissent les lieux. Ils menottent à tour de bras. Les yeux de Bella fixent la fenêtre. Elle a l'air complètement ailleurs.


_ Tu vas bien Bella ?

_ Ça peut aller. Où est ma mère ? Je l'ai confiée à Emmett et...

_ Il a dû la mettre en sécurité. Viens on va les rejoindre.


A ce moment là, l'équipe médicale débarque dans la pièce avec les flics. Les médecins s'occupent de Démétri.


_ La signora Volturi Isabella ? Demande un policier.(N/Emy: OH OH mmmm po bon ca !!!)

_ Si. Répond Bella.

_ Ammanettare ! Cri celui qui a l'air d'être le chef. (passer les menottes) (N/live : Oh non !! :o)


Deux hommes s'avancent, ils sortent les menottes. Bella me pousse et commence à se débattre tandis qu'ils essayent de la contraindre.


_ Laissez-là tranquille. Elle n'y est pour rien ! Tenté-je d'intervenir.

_ Si tratta di una Volturi !

_ Quoi ?

_ Ils disent que je suis une Volturi.

_ Si la moglie d'Alec Volturi !!

_ La femme d'Alec Volturi !! Traduit Bella.


Bella malgré ses menottes tentent de se défaire de leur prise. Putain même crevé, il nous fait chier ce con !!!


_ Elle est avec nous ! M'insurgé-je.


Mon patron arrive en courant avec Emmett et Jasper..(N/Emy : mmmmm Emmett *bave* qui a dit c est po le moment ??? C est toi Anni ??? Pffffffffff avec Em c'est toujours le moment !!! Mdr)


_ Qu'est-ce-qui se passe ici ? Tonne mon Boss.

_ Ils veulent l'arrêter ! M'indigné-je.

_ Ok Cullen ! Elle est avec nous. Amica. (une amie)


Booth essaye de leur expliquer. Mais y a rien à faire.


_ Ordini ! Scusi !! (Les ordres ! Désolé !)

Ils veulent l'embarquer. Je proteste vivement.


_ Laisse-les faire Cullen. On va arranger ça. Isabella, suivez-les sans discuter. J'vous promets que je m'en occupe.

_ Emmett ?? Ma mère...elle...


Ils n'attendent même pas la réponse et emmènent Bella menottée dans le dos.


_ Elle va bien Bella. Ils l'ont transféré pour des soins ! Lui crie Emmett.

_ Merci Em...


Sa voix est lointaine. Si on la sort d'une cage, ce n'est pas pour la remettre dans une autre.


_ On va la sortir de là. M'assure Booth en posant sa main sur mon épaule.

_ Marcus Volturi est mort on dirait ! Constate Jasper.

_ Bella.

_ Jolie exécution. Siffle Emmett d'admiration. Elle a eu trois Volturi sur cinq, beau carton.

_ J'ai eu Aro. Il va survivre. En taule. Par contre...

_ Par contre quoi ? Répété-je.

_ Caïus Volturi s'est échappé. Lâche Booth.

_ Et merde !!!! Il va vouloir se venger.(N/Eli : C’est pas demain qu’ils vont vivre heureux et tranquilles alors !!) (N/Caro : qui sait^^...nous ! lol)

_ On verra ça plus tard Edward. Pour l'instant on sort Bella de taule.

OoOoOoOoOoO


J'en ai raz le cul d'attendre. Bella est enfermée depuis douze heures. Booth négocie, remplie des papiers et moi j'attends comme un con sur une chaise au milieu du couloir. Je n'en peux plus d'être séparé d'elle. J'ai trop besoin de la voir. De la serrer dans mes bras. De la ramener avec moi à Chicago. Un mot : vacances !(N/Eli : oh oui…du soleil, du sable chaud, un Ed musclé et chaud…oups, ok je sors !) (N:Caro : non reste !)


BELLA POV


Je fais les cent pas dans cette satanée cellule. Les murs sont blancs, il y a un espèce de lit de camp pour dormir. Les toilettes dans un coin et un lavabo. Je suis seule, et j'ai des nouvelles de personnes. Il y a pire comme lieu, que de se retrouver enfermée à Interpole. J'ai vu un médecin, il m'a auscultée. Mes côtes me font un peu moins mal, j'ai quand même la sensation d'être passée sous un rouleau compresseur. Mon corps est douloureux, mais je n'attends qu'une seule chose ma liberté définitive. Je n'attends que ça pour que Bella puisse prendre sa place à nouveau. Jane, Marcus et Alec sont mort. Même si c'est moi qui les ai tués, je n'arrive toujours pas à réaliser.


Je suis libre d'une certaine manière. J'ai beau être enfermée dans cette cage, cette sensation de liberté m'assaille. Même si la sensation d'insécurité que j'éprouve ne disparaîtra jamais totalement.


J'entends une porte qui s'ouvre. Je suis aux aguets. Je ne peux pas m'en empêcher, c'est plus fort que moi. Je me recule légèrement des barreaux.


_ Bella. Souffle la douce voix rassurée d'Edward.


Edward accroche ses mains aux barreaux et pose sa tête entre. Nos fronts se touchent. Il relève sa tête et nos lèvres se trouvent. J'aimerai tant qu'il puisse me serrer dans ses bras. J'ai besoin de me lover contre lui, de sentir son odeur rassurante. . (N/Emy: *soupire* nous aussi !!!)


_ Je suis désolé Bella ça prend du temps et je...

_ Je comprends. Le coupé-je.


La porte s'ouvre à nouveau sur Jasper et Emmett.


_ Voici les clefs. Chantonne Emmett.

_ Tais-toi et donne ! Grogne Edward.

_ Tiens Shrek, libère Fiona. Rigole Emmett.


Edward grogne face à la plaisanterie, tout en ouvrant cette cage de malheur. Il entre et me tient fort dans ses bras.


_ Booth nous a dit que dans vingt minutes maxi, tu pourras sortir Bella.


Emmett et Jazz s'en vont. Jasper lève les yeux en direction des caméras et nous fait un clin d'œil. Ça veut dire quoi ça ?


Isabelle, laisse-moi Edward. Chuchote Bella dans ma tête.

Rho pourquoi c'est toujours elle qu'en profite. S'indigne Mary.

Parce qu'à la base, c'est sa tête. Expliqué-je. (N/Eli : C’est vrai qu’il y a foule là dedans….t’imagine Edward : Trois pour le prix d’une !!^^)(N/Spuffy: t'inquiète qu'il a bien compris ce qu'il se passait !)


Bella a raison, mon rôle est fini. Je l'ai protégée du mieux que j'ai pu. Je m'assieds un moment sur le lit et laisse Bella reprendre le contrôle de son corps. Edward s'installe à coté de moi. Il souffle. Mais j'ai plus l'impression que c'est de soulagement qu'autre chose.


_ Tu as des nouvelles de ma mère Edward ?

_ Elle est dans un hôpital pas très loin d'ici.

_ Elle va être rapatriée aux USA ?

_ Booth a fait une demande d'extradition. Renée n'intéresse pas Interpole. Ce n'est pas un témoin fiable.

_ Et moi ?

_ Disons que tu seras aux États-Unis très bientôt.


Edward vrille son regard au mien. Une de ses mains caresse ma joue, son pouce frôle doucement ma lèvre fendue.


_ Ça va ? S'inquiète-t-il.

_ Oui. Beaucoup mieux depuis que tu es là.


Il secoue la tête, et m'observe.


_ J'avais promis de veiller sur toi et de te protéger.

_ Et tu l'as fait en venant me chercher.

_ Non. J'aurais dû te sortir de là beaucoup plus tôt.

_ On s'en est plutôt pas trop mal sortie. Déclaré-je.

_Je sais qu'il t'a fait du mal. Souffle-t-il.


Il baisse la tête. Je pose ma main sur sa joue.


_ Pas plus que d'habitude.

_ Si plus. Il me l'a dit. Il savait pour nous...comment ?

_ Il a appris que tu était encore en vie. Il a deviné ce qui s'était passé au gala de charité.


Il serre les poings à s'en faire blanchir les doigts.


_ C'est de ma faute. On n'aurait pas dû. Je t'ai mise en danger.

_ Non Edward. Je me suis mise en danger toute seule. Je lui ai tout déballé, il est devenu dingue. Fin de l'histoire.

_ Comment peux-tu...


Je dépose mes lèvres sur les siennes. Je ne veux plus y penser. Pas pour l'instant. J'avais cru l'avoir perdu pour toujours quand je suis partie. Maintenant qu'on est à nouveau réuni, je refuse de tout gâcher en parlant de ça. La seule et unique chose dont j'ai besoin pour l'instant, c'est ses bras sécurisants. Le reste n'est rien.


Mes lèvres sont douloureuses, mais ce n'est rien comparé à ce que j'éprouve. Mes mains se glissent inexorablement dans ses cheveux. Je tire dessus pour le rapprocher de moi, comme si ne nous ne faisions qu'un.


Je veux me fondre en lui. Je veux oublier mon passé.


Ses lèvres quittent les miennes.


_ Et toi, ton épaule ?

_ Superficiel. La balle n'a fait que m'érafler.


Il passe son doigt dans le trou de son pull noir, tout en me souriant.


_ Je peux voir ?

_ Tu n'as pas confiance en moi ? Suppose-t-il.

_ C'est pas ça...mais...


Il passe son bras à l'intérieur de son pull. Je le soulève doucement et découvre son bandage. Je le frôle du bout des doigts. Edward ferme les yeux devant mon geste. Mon index et mon majeur s'aventure sur sa peau. Je n'y peux rien, je suis attirée comme un aimant. Il soupire.


Il m'a manqué, tellement manqué. Sa douceur, ses mots tendres. Je dépose un baiser léger sur sa blessure. Quand je suis avec Edward, c'est comme si tout ce qu'il y avait autour disparaissait.


Sa main se pose sur ma nuque, délicatement. Comme si j'étais une petite chose fragile. Sa bouche reprend la mienne. Ses gestes sont tendres. J'ai tant besoin de me sentir vivante dans ses bras.


Mes mains libèrent son autre bras de son pull. Puis je tente de lui ôter.


_ Bella...c'est pas le moment.

_ M'en fous. J'ai besoin de toi. Ici. Maintenant.

_ C'est trop tôt.


Je me décale de lui. Je peux le comprendre. Mais se sentir rejeté est pire que tout. Après ce qu'a du lui dire Alec c'est tout à fait compréhensible. (N/Eli : Mais oui….qu’est ce qu’elle peut gamberger parfois, comme s’il ne voudrait plus d’elle !Bien qu’après tout, je postule) (N/Caro : Bah t'es pas la seule !)


Je ne peux m'empêcher de baisser la tête.


_ Je comprends que tu puisses ne pas en avoir envie. Je dois te dégoûter. C'est pas grave... Je...


Les mots se perdent dans ma gorge. Je me lève. Et colle mon front contre le mur. Je n'ose pas croiser son regard.


Je sens ses mains sur ses épaules.


_ Comment peux-tu penser ça ! ? Sa voix est à la limite du reproche. Jamais tu ne pourras me dégoûter. Tu n'y es pour rien. C'est la faute de ce dingue !!

_ Peu importe.


Il me retourne doucement.


_ Ne dis pas ça. Rien n'a changé Bella. Je te désire toujours autant, voir plus. Mais ce que tu as vécu...

_ Bah justement Edward. Je veux juste oublier tout ça. Oublier cette cellule, oublier que ma mère ne s'en sortira certainement pas. Oublier toutes ces années de souffrance.


Il pose une main sur ma joue.


_ C'est terminé tout ça. Chuchote-t-il.

_ Justement.


Je tente les petits yeux à la Alice.


_ Bella.


Il lutte contre lui-même. Je m'accroche à son pull. Un coup d'œil vers le bas de son pantalon m'indique qu'il lutte vraiment. Je veux juste m'oublier dans ses bras encore une fois. Ressentir sa passion pour moi. Notre fusion réciproque. Que pour lui je ne suis pas un morceau de viande ou un trophée quelconque.


Mes lèvres parcourent son cou. Sa peau frissonne sous mon attention. Il est à deux doigts de craquer. Une de mes mains passe sous son pull et caresse son torse. (N/Eli : on est avec toi Bella…fais le nous craquer !)


Il passe ses mains sous mes fesses, et me soulève. J'ai gagné.(N/Live : IIIIAAAA, lemon !!!)(N/Emy: IEEEEE à bas les culottes !!! Lol) J'enroule mes jambes autour de ses hanches. Il nous transporte comme ça jusqu'au lit de fortune. Il s'assied, moi sur lui. Nos bouches se ravagent l'une et l'autre.


Mes mains hors de contrôle s'accrochent à ses cheveux plus en bataille que jamais. J'aime cet homme plus que tout. Plus que ma vie en fait.


Je dé-zippe ma combinaison bleue qu'ils m'ont refilé en entrant. Je lui dévoile mon soutien gorge. Il embrasse le creux de mes seins. Je me cambre pour apprécier un peu plus. Il passe ses doigts sur l'agrafe de mon soutien gorge, mais je ne veux pas qu'il l'enlève. Enfin tant que tout ne sera pas redevenu comme avant. Je stop son geste.


Il a compris, je reprends possession de ses lèvres. Nos langues se cherchant, se chahutant. Ma main glisse entre nous et caresse le renflement de son pantalon. Il grogne contre ma bouche. Il fait glisser la combinaison de mes épaules. Je me lève de ses genoux, je me débarrasse de mon vêtement. Tout en continuant de l'embrasser.


Même si j'ai envie de lui, je ne veux pas qu'il voit mon corps, tant qu'il ne sera pas totalement guéri. Je ne pense même plus à mes côtes. J'en profite pour lui défaire son pantalon et sa braguette. Je libère son sexe dressé, et le cajole doucement. Il frémit entre mes doigts.


J'écarte les pans de mon boxer et m'enfonce doucement sur sa verge. J'étouffe un cri dans l'épaule d'Edward. C'est un peu douloureux. Mon antre est fragile. J'attends un peu avant de me mouvoir. Juste le temps que ça passe. Si Edward a compris, il ne dit rien.


Mais la légère douleur passe déjà. Je me déhanche, doucement. J'ai tant besoin de lui. Il pose ses mains sur mes fesses et me guide dans mes mouvements. Je sens son sexe palpiter à l'intérieur de moi. Je me cambre, son sexe tapant à un endroit stratégique de mon anatomie.


Je gémis de plus en plus. Notre complicité est pleine et entière. Je suis si bien. J'accélère un peu le rythme tandis que mes parois se resserrent de plus en plus sur lui. Je ne suis pas loin d'exploser de plaisir entre les bras de l'homme que j'aime.


Mon corps s'arque-boute au moment où mon orgasme me submerge. Edward plonge dans ma poitrine en grognant férocement. Lui aussi s'abandonne à cette douce félicité. Nos corps se soulèvent au rythme de nos respirations saccadées.


Mon cœur tambourine dans ma poitrine, tandis qu'Edward l'écoute attentivement. Je m'écarte de lui, et me rajuste au moment où Edward referme son pantalon. On a le chic pour faire ça vraiment n'importe où. Je grimace de douleur, mes côtes me rappellent à l'ordre.


Quand je lève les yeux au plafond je remarque les caméras.


_ Merde ! Lâché-je.

_ Ne t'inquiète pas Jasper les a coupés.(N/Eli : Toujours dit qu’il était parfait)

_ Pourquoi ?

_ D'après lui pour nous laisser un peu d'intimité. Pouffe-t-il.

_ Ô ! Il se doutait que...

_ Que...quoi ? Qu'on ne pourrait pas résister ?

_ Il nous prend pour des obsédés ? ! M'insurgé-je.

_ C'est vrai que c'est pas ce que vous êtes ! Raille Isabelle.

_ Ouais, les lapins à coté de vous sont des animaux asexués !! En rajoute Mary..(N/Emy:PTDR!!! Elles ont encore raison !!! Lol)

Je me prends la tête entre les mains.


_ Vos gueules !!! Craché-je.

_ Viens.


Edward me fait signe de m'asseoir auprès de lui. Il ouvre son bras et je me love contre lui un instant.


J'entends la porte s'ouvrir à nouveau. Edward fait un bon et retourne en courant derrière la grille. Alors là je pige que dalle.


_ Sei libero ! M'annonce le chef de la police. (vous êtes libre) (N/Live : IIIIAAAA !)


Il n'a pas l'air ravi. Je suppose qu'on lui a forcé la main, et quand je vois l'air plus que satisfait de Booth, je suis persuadée que ça vient de lui. Edward ouvre ma cellule. Je lutte contre l'envie de me tirer d'ici le plus vite possible.


Emmett m'enlace. Moi je grimace à nouveau. C'est qu'il m'écrase le bestiaux. (N/Live : Emmett et sa délicatesse, mais c’est pour ça qu’on l’aime ! ))(N/Emy: ouais ouais attention hein j't'ai à l œil moi !!!lol)



_ Doucement McCarty. Vous allez nous la tuer. Je vous ai emmenés de quoi vous changer. Ensuite nous prenons l'avion et on rentre aux USA. Déclare Booth.

_ C'est la meilleure nouvelle de la semaine! S'exclame Jasper. (N/live : C’est clair !!:) )

OoOoOoOoOoO


Chicago défile derrière les vitres du taxi depuis maintenant quelques minutes. Je regarde les lumières s'allumer au fur et à mesure de notre avancée.

À un feu rouge, un simple panneau publicité me fait revenir à la réalité. Je me redresse, colle mon visage à la fenêtre. La pluie ruisselle, mais je déchiffre ce qui est écrit.


La Puissance Volturi à terre !


Quelques lignes suivent, mais je ne cherche pas à les lire.

Dans mon dos, je sens la main d'Edward. Il la pose dans mes reins, son souffle est bientôt à mon oreille.


_ C'est fini. Murmuré-je.

_ Oui. Tu es libre.


Je tourne les yeux vers lui. Il semble attendre que je fasse quelque chose, mais je ne vois pas quoi. Je souris, faute de mieux.


_ Vous êtes arrivés. Annonce le chauffeur en arrêtant la voiture devant chez Edward.


Je regarde le bâtiment. Cela me paraît une éternité depuis que je n'y ai pas mis les pieds. Pourtant, il y a encore quelques semaines, un mois gros maximum je m'y cachais avec Edward.


_ Oh oui, avec Edward ! S'exclame Isabelle.

_ Sur une fameuse table...Rêve Mary.


Je pose mes mains sur ma bouche, les yeux exorbités. Edward fronce les sourcils, puis me donne son sourire en coin, caressant ma joue.


_ Allons-y. Souffle-t-il en prenant ma main.


Je hoche la tête seulement, de peur de lâcher encore des réflexions. Ça faisait longtemps aussi que les filles n'étaient pas intervenues comme ça. J'avais presque oublié...

Edward passe son bras autour de ma taille, et de l'autre, il tient notre sac sur son épaule. Arrivés à la porte, il se penche sur moi, et frôle mes lèvres. Je me sens défaillir sous sa douceur.

Je me mords la langue avant de laisser Isabelle crier de plaisir.

Nous arrivons enfin à son appartement, j'entre lentement, me réhabituant aux pièces. Le canapé est toujours à sa place, l'ordi est allumé sur la table près de la fenêtre.


_ Tu veux boire quelque chose ?


Edward pose le sac près du mur et m'entraine à sa suite dans la cuisine. Je regarde comme la première fois la décoration.


C'est la première fois que tu entres ici libre. Souffle Mary.


Je m'appuie au plan de travail, tout en observant Edward sortir deux bouteilles de coca du réfrigérateur, ses épaules sont quelque peu tendues sous son t-shirt. Il sent comme moi qu'il faut dire quelque chose, mais il ne sait pas quoi. Nous restons à nous étudier pendant un instant, puis il me tend la bouteille ouverte.


_ Merci.


Il ouvre la bouche, comme prêt à parler, mais se retient.


_ On va pas aller loin si ça continue comme ça ! Grogne Isabelle.


Edward passe une main dans ses cheveux, se pince l'arête du nez. Mon cœur fait un bond dans ma poitrine. Je bois une gorgée de Coca rapidement, les yeux errant sur les différents ustensiles immaculés.


_ Alors...

_ Tu dois....


Nous parlons et nous arrêtons en même temps. Chacun attend que l'autre reprenne. Il me fait signe de commencer. Je prends une grande inspiration et m'approche de la table centrale, pour m'y assoir. Edward fait de même. Le bout de nos doigts se frôlent sur la table. L'électricité traverse mon corps. Je tressaille, retiens un gémissement.


_ Alors, qu'en est-il de Caius ? Osé-je enfin demander.


La question m'a taraudée tout le voyage du retour. Je sais qu'il s'est échappé. Je veux savoir ce que le FBI compte mettre en œuvre. Même si j'ai éliminé toute envie de meurtre dans l'immédiat, je ne renoncerai pas à le voir mort.


_ Nous avons pu prendre toutes les informations sur eux qu'il y avait sur place, leurs dossiers sont à nous à présent. Il ne va pas nous falloir longtemps avant de trouver sa nouvelle planque et les contacts qui lui restent.


Il a l'air sûr de lui, et en même temps, il me cache quelque chose.


_ Mais encore ? Insisté-je alors.


Il soupire, et tente un sourire.


_ Tu es toujours si perspicace.

_ C'est ce qui me permet de rester en vie.


Sa main se pose sur la mienne, son pouce fait des petits cercles sur ma paume. Nous soudons nos regards, et il reprend.


_ Nous savons que les Ivanovich sont toujours sur le marché. On a une équipe sur le coup.

_ D'accord.


Nous restons silencieux un autre moment. Le jour s'est totalement éteint, seul le néon au-dessus du plan de travail nous éclaire. Je sens son regard sur moi, il me scrute. Je croise son regard, et frissonne. Je passe ma langue sur ma lèvre, ses doigts se resserrent sur ma main.


_ Que voulais-tu dire tout à l'heure ? Me rappelé-je..(N/Emy: dis lui dis lui !!!)


Il cligne des paupières, comme s'il revenait au présent.


_ Oh, je voulais te proposer de te détendre. Peut-être que tu veux aller prendre une douche.

_ Bonne idée. Je dois aussi faire ma piqûre.


Il hoche la tête, et amène notre sac dans la salle de bain. Il met l'eau à couler, et je m'appuie au chambranle de la porte, le regardant faire. Il règle l'eau à bonne température, puis me sort un drap de bain. Quand il se retourne, aucun de nous ne bouge. Aucun de nous ne sait comment réagir. Je me sens mal à l'aise avec cette promiscuité. Certes, ce n'est pas la première fois, et avec ce qu'on a vu ensemble, ça devrait me paraître indifférent. Mais ça ne l'est pas. Il y a quelque chose d'intime dans ce qu'il fait, dans ce partage que nous vivons. Une chose que nous avons peut-être attendu depuis ces mois à nous connaître, mais qui, maintenant que c'est là, me fait peur.

Je lui souris timidement en faisant un pas dans la salle de bain. Il s'écarte, et va vers la porte.


_ Je...Je serai au salon. Je vais commander un truc à manger, peut-être.

_ D'accord.


Nous restons immobile un instant. La gêne et l'électricité emplissent la pièce. Je me penche pour couper l'eau du bain, et cela rompt le charme, ou quoi que ce soit qui était dans l'air. Edward ferme doucement la porte, et je commence à me déshabiller.

Mes bleus sont encore visibles. Et quelques égratignures témoignent de mes combats.

Je plonge dans l'eau, les yeux fermés, avec un soupir de soulagement. Je pose mes bras sur les bords de la baignoire, et tente de vider mon esprit.

C'est sans compter, bien sûr, mes deux visiteuses. Elles discutent au fond de ma tête. Mais je souris, je réussis à les maintenir à l'écart, en simple sourdine. Et pour le moment, c'est ce qu'il me faut. En sourdine seulement, je dois me souvenir de tout ce que j'ai vécu. En premier plan, je dois apprécier la paix et l'avenir qui se profile. Même si à l'heure actuelle, je ne sais pas trop à quoi il va ressembler.

Le FBI m'a assuré que je n'aurai pas d'ennuis à cause de mes agissements avec les Volturi et par la suite. Mais ils ne m'ont pas non plus donné le mode d'emploi de « comment se reconstruire après un traumatisme et avoir été séquestrée ».

Je soupire, passe ma main sur mon visage comme pour retirer toutes mes mauvaises pensées. De l'autre côté de la porte, j'entends les pas d'Edward, la musique qu'il a allumée aussi. Je me laisse bercer par cet atmosphère, la respiration calme, les nerfs au repos après autant d'inquiétudes et de violences.


Quand je rouvre les yeux, Edward est en train de frapper à la porte.


_ Bella, est-ce que …


Je cligne des yeux et le rassure.


_ J'arrive.


Je sors de l'eau maintenant froide, et m'enroule frileusement dans le drap. Je retire la buée sur le miroir, m'examine d'un œil critique, et tire la langue au reflet dont les yeux brillent un peu bizarrement, pleins de questions. Je m'en détourne, et rejoins rapidement Edward. Il est sur le canapé, la télévision est allumée. Il se tourne vers moi, un bras sur le haut du dossier. Ses yeux se rétrécissent, et me détaillent de la tête aux pieds. Je n'ai rien trouvé de particulier à me mettre, à part un short un peu grand et un vieux t-shirt informe.


_ J'en connais une qui ferait une crise, je sais, je sais. Souris-je en m'asseyant à mon tour.


Il semble reprendre ses idées, et pointe les plats tout prêts sur la table basse.


_ J'ai commandé chinois.

_ Super ! Ça change de l'italien, au moins ! S'enthousiasme Mary.


Edward se crispe, la main en suspend au dessus de la petite boîte de nouilles.


_ Il est temps que je prenne mon traitement. Dis-je d'une voix blanche.


Je me lève, les doigts d'Edward se referment sur mon poignet. Je me tourne vers lui, surprise.


_ Je l'ai pris, je peux te la faire si tu veux.


Il se penche sous la table basse, la petite trousse y est posée. Je scrute son regard, cherchant un sentiment, une lueur...Mais il semble simplement prêt à aider. Je sens mes lèvres tenter un sourire, mais il est crispé. Je me rassois, et tends une jambe vers lui. Il la pose doucement sur ses genoux.

Ses doigts déclenchent un frisson dans tout mon corps. Il sourit, moqueur, mais ne dit rien. Il se concentre sur la peau de ma cuisse et la seringue qui y pénètre. Je retiens mon souffle, détourne mon regard. Y a beau dire, je ne m'y habitue pas.

Bientôt, il passe un coton sur le petit trou, et alors qu'il devrait retirer ses mains, il les pose plus fermement sur ma jambe. L'une sous le genou, l'autre près de la limite de mon short. Ma respiration est vite désordonnée, la chaleur de son toucher se répand dans mon corps.


_ Edward...M'étranglé-je quand ses doigts passent sous mon short.


Je ferme les yeux, et penche la tête en arrière. Il caresse ma peau, trouve la bordure de ma culotte. Ses deux mains se retrouvent sur mon short, à ma taille. Son souffle sur mon ventre.


_ Tu m'as manqué. Murmure-t-il et je croise son regard brûlant.

_ Toi aussi.


Je tends une main vers lui, le bout de mes doigts frôlent son visage, ses cheveux. Mon corps tremble sous ses doigts de nouveau baladeurs.

Je le regarde faire. Je soulève mon bassin pour lui permettre de m'ôter mon short. Edward coupe sa respiration quand il réalise combien je suis mouillée. Je me mordille la lèvre inférieure, impatiente de sentir ses doigts sur mon intimité. Au lieu de cela, il y pose son nez, et respire à fond. Mes doigts s'accrochent à ses cheveux, et je manque de défaillir.


_ J'ai rêvé de ce moment tant de fois...Commence-t-il en glissant un doigt sous ma culotte, relevant la tête vers moi.


Il manœuvre, et ses lèvres sont à quelques millimètres des miennes. J'entrouvre la bouche, haletante, une partie de mon esprit se focalisant sur son toucher.


Oui. Oui. Juste là...Soupire Isabelle, au bord de l'extase.


Je gémis, son pouce taquine mon clito avec douceur.


_ Edward...S'il te plait...


J'ai à peine le temps de dire cela, qu'il m'embrasse fougueusement. Sa langue danse contre la mienne, pendant que ses doigts parcourent mon entrée, ne la touchant jamais vraiment. Je crochète mes doigts à sa nuque, ma poitrine se colle à la sienne. Sa main libre s'applique dans mes reins, et je perds pied en sentant ses doigts commencer à pomper en moi. Je relâche mon souffle violemment, nos regards se soudent.


_ Oh bon dieu ! S'écrient les filles quand ses doigts se recourbent en moi.


Mon bassin bouge seul vers la caresse, mes tétons me font mal à frotter contre le tissu du t-shirt. Je plonge la tête dans la nuque d'Edward, mes parois se resserrent autour de ses doigts magiques.


_ Tu es si chaude, Bella. Murmure-t-il contre mon oreille.


Sa langue lèche mon lobe d'oreille, un violent frisson parcourt mon corps, s'intensifiant en atteignant mon centre. Je répète son nom, mes hanches sont folles sur sa main, mon cœur s'envole dans ma poitrine.

Je tourne la tête, cherchant des lèvres sa bouche. Quand je la trouve, notre baiser étouffe ma jouissance.

Nous restons immobiles un instant. Ou du moins, je le reste. J'ai besoin de retrouver mon esprit, et mon corps. Edward m'attrape sous les fesses, et me porte jusqu'à la chambre. Sa bouche recouvre sans cesse la mienne de baisers, à la fois tendres et passionnés. Quand il me pose sur le lit, il se place tout de suite entre mes jambes, et je tends mon bassin vers son sexe palpitant, emprisonné sous son jean.

Lentement, nous nous caressons avec nos mains et nos langues. Nous retirons nos vêtements avec patience, les laissant autour de nous. Edward glisse ses mains le long de mes bras, au-dessus de ma tête. Nous nous embrassons, je le sens juste à mon entrée. Quand ses mains se referment sur mes poignets, il pousse lentement en moi.

Nous gémissons ensemble, reprenant notre souffle avant qu'il ne commence ses mouvements.

La lenteur n'est plus de mise. Je m'arque-boute pour mieux le sentir. Il passe mes jambes sur ses épaules. Je pousse des cris de plaisir, il grogne, son regard fixé sur notre point d'union. Il entre et sort toujours, j'enfonce mes ongles dans ses avant-bras. Et puis, il relève le regard vers moi. La lueur qui s'y trouve me fait expirer violemment. Mon cœur cogne furieusement contre ma poitrine.


_ Edward...

_ Bella...


Nous nous sommes trouvés. Notre jouissance est commune. Nous partageons ce moment ensemble, redescendant côte à côte. Retombant dans la réalité.


_ Wow ! Je veux ça pour l'éternité ! Affirme Isabelle.


Edward s'étend à mes côtés, me serrant dans ses bras.(N/Eli : Ouf….fait chaud malgré la neige ici)


_ Moi aussi. Répond-il dans mon oreille.


Je pose ma tête face à la sienne sur l'oreiller. Nous reprenons encore notre souffle, mais je sens que quelque chose a changé. Je dessine ses traits serrés, les sourcils froncés. Puis, je soude mon regard au sien, et sens mon cœur s'arrêter avant de reprendre son rythme. La discussion est là.

J'inspire à fond, et décide de la lancer.


_ Tu m'as sauvé la vie.


Son regard vacille, il s'apprête à nier. Je l'interromps de mon index sur ses lèvres.


_ Je suis devenue folle, Edward, et tu m'as aidée. Tu as supporté mes deux colocs sans ciller. Tu as supporté mon passé avec affront. Tu m'as sortie de la merde où j'étais, et tu m'as donné ton cœur.

_ Tu mérites tout ça. Assure-t-il en se rapprochant, mais je le bloque.

_ Ne dis pas ça. Rien ne t'y obligeait. Surtout pas ton travail ! Dis-je avant qu'il ne le fasse. Je reprends. Après tout ça, aujourd'hui, tu es là. Tu me fais l'amour comme jamais, tu me protèges dans tes bras forts. Et...Et je me sens perdue. Il fronce les sourcils, s'éloigne pour mieux me regarder. Je ne sais pas ce que je dois faire, Edward. Je ne sais pas ce qu'on attend de moi. Je n'ai jamais été libre de mes mouvements, ni de mes pensées. Je...


Il m'interrompt d'un baiser. Ce n'est pas un baiser chaste, mais pas non plus un baiser passionné. Il serait plutôt le genre de baiser rassurant dont j'ai besoin. Une bouée de sauvetage.

Il prend fin rapidement, sans vraiment l'être. Nous restons silencieux, front contre front. Sans m'en rendre compte, nos corps se sont rapprochés pendant notre baiser. Mes jambes se sont plus emmêlées aux siennes, ses mains m'ont serrée plus fortement dans le dos.


_ Je ne veux pas te perdre, Bella. Pour moi...Rien n'a changé. Il caresse mon visage, pensif. Je ne supporte pas l'idée qu'il ait pu te toucher, te blesser...je vais pour l'interrompre mais il fait non de la tête. Je saurai vivre avec, Bella. Je le sais. Je t'aime..(N/Emy: mais il est où ce drap puréee sniff !!! C est trop booooo )


Ma lèvre inférieure tremble, son doigt s'y pose délicatement. Je lutte pour ne pas me détacher. Comment peut-il encore penser cela après tout ? Alec m'a possédée, sans honte, avec violence. Il m'a salie, et j'ai les mains recouvertes de sang, en plus d'un esprit totalement dérangé.


_ Je ne te mérite pas.


Il soupire, fait semblant de se mettre d'accord avec moi.


_ Peut-être, mais je suis prêt à vivre ça avec toi.

_ Hey ! On est là aussi, nous ! Isabelle se rappelle à nos bons souvenirs.

_ Les filles, s'il-vous-plait. C'est entre Bella et moi, cette fois-ci. Demande-t-il en piquant des baisers sur mes lèvres entre chaque mot.


Je souris à ses propos, les filles grognent dans ma tête, mais disparaissent un minimum. Je hoche la tête vers Edward pour le lui dire, et il sourit. Son doigt caresse encore mon visage.


_ Même elles, elles m'ont manqué.

_ Tu es fou. Ris-je et nous nous embrassons.(N/Eli : Ouais Ed…t’es aussi fou !!)


Nous nous détachons de quelques millimètres, mêlant nos souffles. Je me sens soulagée d'avoir dit tout cela, j'ai l'impression qu'Edward peut mieux me comprendre.

Il soupire, interrompant mes pensées.


_ Qu'est-ce que c'est ?


C'est à mon tour de tracer ses traits. Il grimace, et je commence à m'inquiéter.

Quand il se lève du lit, je ne regarde pas son corps nu magnifique, je me laisse plutôt envahir par la panique. (N/live : Je suis dans le même état qu’elle… Qu’est-ce qu’il nous fait ?) (N/Caro : Ah...Edward !)


_ Edward ? !


Je me redresse à mon tour pour le voir farfouiller dans ses vêtements d'aujourd'hui, à terre.


_ Qu'est-ce qui lui prend, maintenant ? S'interroge Mary.


Je me mordille nerveusement la lèvre. J'aimerais autant qu'il s'emporte, ou qu'il quitte la pièce en colère. Ce silence, cette attente sont insupportables.

Enfin, il se retourne, et son regard est empli de tristesse.


_ Edward, je..Dis-moi ce que tu veux que je dise. Le supplié-je.


Je suis à genoux sur les draps, nue. Edward est face à moi, nu. Nous nous regardons dans les yeux, et je cherche à comprendre ce que je lis dans ses prunelles vertes.

Il me tend alors un papier froissé, et je fronce les sourcils. Quand je le prends, il parle, d'une voix étouffée


_ Dis-moi que tu ne recommenceras plus.


J'ouvre la bouche, n'ayant pas encore déplié le papier. Mais il secoue la tête, et me désigne ce que je tiens dans la main. J'obtempère. Et me fige. (N/live : Oh le pauvre, j’ai envie de le rassurer en le prenant dans mes bras… Bella, Isabella ou Mary seraient-elles d’accord ?:p) (N/Caro : ça tu peux courir !xD)

C'est ma lettre. La lettre que je lui ai écrite quand il était encore à l'hôpital. Quand je partais pour rejoindre Alec.

J'inspire à fond, lentement, me forçant à réfléchir.

D'abord, je lève les yeux vers lui. La peine et la frustration sont grandes sur son visage. Je me lève devant lui, et soude mon regard au sien.


_ Je te promets de ne pas recommencer. Je ne te quitterai plus Edward.

_ Tu n'aurais pas dû le faire, Bella. Il y avait d'autres moyens. Nous avions d'autres plans.

_ Mais tous finissaient avec toi au cimetière. Je ne pouvais pas l'accepter.

_ On a été capable de te protéger, je pouvais me protéger d'Alec et ses menaces.


Il s'assoit sur le pied du lit, passant une main dans ses cheveux.


_ Une protection de courte durée, Edward.

_ Si nous n'avions pas quitté Lance, nous n'en serions pas là. Affirme-t-il.


Aux souvenirs de ces quelques heures dans cette petite maison dans les montagnes, je souris.(N/Eli : Hum…je me souviens d’un bain^^) (N/Caro : ouais bouillonnant ce bain...) Ça avait été les meilleures heures de toute ma vie. Je passe à mon tour mes doigts dans ses cheveux, je relève sa tête vers moi. Il m'enroule dans ses bras, m'attirant à lui.


_ Ca n'était pas une solution, Edward. Te quitter a été...La pire chose que j'ai pu faire de toute ma vie. Mais je savais...j'avais besoin de savoir que c'était mon unique chance d'être avec toi à la fin.


Les sanglots augmentent dans ma voix. Il caresse mon visage, et pose son front contre le mien.


_ Tu ne sais pas combien j'ai cru devenir fou. Les mecs ont eu du mal à me pardonner. Booth a même juré qu'il me renvoyait si je continuais.

_ Booth est un con quand il s'y met. Assure Mary.


Nous rions, et je le regarde dans les yeux.


_ Je t'aime, Edward. (N/live : Alléluia !!)!!)(N/Emy: et voila comment on fait ns pour pas chialer comme des madeleines hein ???!!! Lol)

Au moment où ma bouche déclame ces mots, je réalise le soulagement et la véracité de mes sentiments. J'avais besoin, depuis plusieurs semaines de le dire. Je n'avais jamais prononcé ces trois mots de ma vie. Et j'ignorais que cela pouvait faire autant de bien.

Ses yeux brillent encore plus que d'habitude, et il ravage ma bouche de baisers.


_ Dis-le encore. Supplie-t-il en me serrant contre lui.


Je m'assois sur ses jambes, mes chevilles crochetées dans son dos, mes bras autour de sa nuque.


_ Je t'aime Edward Cullen.


Il sourit de son sourire en coin, mordille ma lèvre.


_ Je t'aime Isabella Mary Swan.


Et il s'allonge, m'entraînant avec lui.

Le silence s'installe entre nous pendant que la lune monte dans le ciel nocturne. Mon corps se détend complètement, et bientôt je me sens m'endormir. Edward m'embrasse une dernière fois, et place la couverture sur nos corps. Je me love contre lui. Je me love contre mon soutien. En quittant la réalité pour le monde des rêves, je sais que j'ai besoin de lui. J'ai peur, mais il sera toujours là. Nous serons toujours là.

OoOoOoOo


_ Voici les radiographies de mademoiselle Swan. Déclare l'infirmière qui vient d'entrer dans le bureau de Carlisle à l'hôpital.

_ Merci Loïs. Sourit-il en le feuilletant.


De mon côté, je regarde l'heure sur la pendule sur son bureau. Cela fait deux heures qu'il me tient enfermée avec lui, et je commence à me sentir mal à l'aise. Depuis deux jours que je suis revenue à Chicago, deux jours que mon enfer personnel est terminé, j'ai passé mon temps à l'extérieur avec Edward. Il a pris des congés bien mérités, et m'a accompagnée dans toutes mes envies. Qu'il s'agisse d'envies sexuelles, ou gourmandes, il était à mes côtés. Je souris, me remémorant ces moments, où seul l'autre comptait, sans rien autour, dans un monde qui n'appartenait qu'à nous.


_ Les résultats sont tout à fait positifs, Bella.


Carlisle me ramène au présent.

Je reporte mon attention sur ses propos. Il se lève et me fait signe de le suivre sur le canapé. Super, voilà le moment intime de la conversation !


_ Tes blessures se sont toutes résorbées.

_ Ca veut dire que je peux …Désigné-je la porte et il secoue la tête.

_ Nous n'avons pas fini, Bella.

_ Carlisle, vous êtes gentil, vous m'avez demandé de vous raconter dans les menus détails ces jours passés loin de vous et de votre équipe. Vous avez étudié l'intonation de ma voix lorsque je dis le nom d'Alec, ou Jane ou même Démétri. Vous avez annoné quand j'ai parlé de ma conversation avec Edward de l'autre jour et de la décision de nous installer que nous avons prise...

_ Mais tu ne m'as pas parlé de ce que tu ressentais concernant ce désir d'Alec d'avoir un enfant. M'interrompt-il.


Je lui lance un regard noir. De quel droit en parle-t-il alors que je fais tout pour oublier ce que ce bâtard de cinglé m'a fait enduré ? !


_ Et que voulez-vous savoir ?

_ Comment te sens-tu ? D'après ce que j'ai compris, il a...Mis toutes ses chances de son côté pour te faire tomber enceinte.


Je frémis aux souvenirs, et serre les mâchoires. S'il ne se tait pas, je ne réponds de rien, et surtout pas d'Isabelle et Mary. Je reprends ma respiration, et croise mes bras sur ma poitrine.


_ Il n'y a rien à dire, Carlisle. J'essaie d'oublier, et je ne vais pas vous laisser continuer à me harceler à ce propos. Il m'a retiré mon implant, soit. Il m'a violée impunément ou presque, soit. Mais je ne veux même pas penser à ce qui aurait pu se passer si j'étais effectivement tombée enceinte.


Sur ces paroles, je me lève brusquement et m'apprête à sortir.


_ N'hésite pas à en parler, Isabella.


Je grogne un 'évidemment', et il annonce que nous ne nous retrouvons ici qu'à la fin de la semaine. Avant que je ne franchisse la porte, il me scrute encore. Je sais qu'il ré-abordera forcément le sujet à un moment ou à un autre, mais il sait aussi qu'aujourd'hui je ne suis pas prête.


_ Tu devrais dire aux filles que tu es rentrée.

_ J'y vais de ce pas, au revoir, docteur.


Et je claque la porte en la refermant sur moi.


_ Quel rabat-joie ! Râle Mary.

_ Je le déteste ! Assure Isabelle.


Je hoche la tête, et me dépêche de regagner la sortie. J'ai beau avoir quitté ces lieux depuis plusieurs semaines, je frissonne toujours en voyant ces murs invariablement blancs se refermer sur moi. Je hâte mon pas et ouvre la porte avec un soupir de soulagement.


Du moins, jusqu'à ce que je me fige, et regrette presque mon impatience. J'enfonce ma tête dans mes épaules, on ne sait jamais, et fais comme si je n'avais rien vu. Je tente un demi-tour ni vu ni connu, mais c'est raté. Lamentablement raté.


_ ISABELLA MARY SWAN ! S'écrie Alice Cullen en me sautant dessus..(N/Emy: ohoh tous aux abris vite !!!)

Aïe, Aïe, tu te débrouilles. Paniquent les filles se recroquevillant loin dans ma tête.


_ Lâcheuses. Grogné-je contre elles et me tourne vers Alice avec un sourire que j'espère joyeux. Alice ! Rose ! Vous êtes là.


Je n'ai peut-être pas dit la bonne chose, à en juger par leurs regards. Alice enfonce ses doigts dans mon avant-bras, et Rose me détaille, une lueur mauvaise dans les yeux. J'abandonne.


_ Les filles, je voulais vous le dire, mais...Edward m'a retenu occupée. Dis-je rapidement, et je vois Edward se tendre, appuyé à la portière.(N/Eli : moi je veux bien être retenue…oh, c’est pas à moi qu’on parle)


Je le supplie du regard de me venir en aide, mais il semble déterminer à laisser les filles me tuer.


_ Oh mais je sais que mon frère n'est qu'un égoïste, et rassure-toi, il va lui aussi payer. Menace Alice. Mais pour le moment c'est toi, ma meilleure amie qui va en prendre pour son grade.

_ Alice, je te jure ! J'avais besoin...

_ De nous appeler ! Bon sang, Bella ! Tu es partie incognito, on n'a eu aucune nouvelle, et j'apprends ta survie, et ton retour par une autre infirmière ! Rosalie explose, et grimace sur le dernier mot.


Elle a l'air de m'en vouloir vraiment.


_ Comprenez-moi, les filles. C'était compliqué...

_ Tu m'as faite passer pour une incompétente ! Insiste Rosalie.

_ Que tu n'es assurément pas ! Souris-je avec empressement.

_ Hmpf. Fait-elle en fronçant son nez.

_ Tu aurais pu nous laisser un mot.

_ J'ai eu le droit à une lettre. Intervient Edward en se détachant de la voiture.

_ Et bien ce n'est pas juste ! Bella, je...Tu n'aurais pas dû revivre cela seule ! J'aurais pu aider. Plaide-t-elle, et je vois ses larmes dans ses yeux.

_ Je devais le faire, Alice. Je devais faire face. Et je devais le faire seule.


Je sais qu'elle comprend. Elle, parmi tous, peut comprendre le besoin de se libérer soi-même de son bourreau. De se venger. De lutter, et de gagner.

Un léger silence s'installe, pendant lequel j'espère avoir dit les mots qu'il fallait pour que l'on oublie tout ça.

Bon évidemment, il est temps que je me réhabitue à Alice et Rosalie, si je veux survivre suffisamment longtemps pour mourir ailleurs que sur les marches de l'hôpital psychiatrique. Avouons que ça serait plus classe.


_ Tu nous dois un mois de shopping et manucure. Décrète Alice en ayant consulté Rose du regard.

_ Quoi ? M'étranglé-je. Et pourquoi ?


J'aime autant mourir, finalement.

Elles me sourient, sadiques à un point que je ne pensais pas possible.


_ Mais parce que tu es partie presque un mois. Explique Rose, d'une voix dangereusement doucereuse.


Je déglutis et cherche le regard d'Edward. Lui-même est plutôt pâle.


_ Si j'avais pu, les filles...

_ Avec des si, on refait le monde ! Et puis, excuse-moi, mais avec l'état de tes cheveux et de tes ongles, tu devrais autant nous remercier ! S'insurge Alice en tripotant mes mains dans tous les sens.

_ Il y a plus simple pour me tuer, tu sais...Couiné-je.


Elles éclatent de rire, et enfin, j'ai le droit au câlin que je mérite. Je place ma tête sur leurs épaules, nos bras enchevêtrés les uns sous les autres.


_ Tu nous as manquées, Bella.

_ Vous aussi, merci, les filles.


Je sens les larmes couler sur mes joues. Nous nous écartons, et rions encore en voyant nos larmes respectives. Je secoue la tête.


_ Je ne recommencerai plus jamais, c'est promis.

_ Y a intérêt, mon cœur ne le supporterait pas. Assure Rose en déposant un bisou sur ma joue.

_ Câlin général comme dirait Emmett. S'exclame Edward en ouvrant les bras vers nous..(N/Emy mon chéri dit toujours des choses très intelligentes mdr ;) )


Sa sœur s'y jette en lui assurant les pires châtiments corporels s'il invente encore une 'histoire si débile que de tomber amoureux d'une folle'.


_ J'en prends note. Assure-t-il en jouant avec ses piques sur la tête.


Alice grogne, et s'écarte. Rose se contente d'un hochement de tête vers lui.


_ Si tu crois que tu vas pouvoir me peloter avec ma permission.


Je ris, et lève les yeux au ciel. Je fais alors un pas vers Edward, et il franchit la distance. Ses bras s'enroulent autour de ma taille, les miens autour de sa nuque. Je me sens transportée lorsqu'il décolle mes pieds du sol, nos lèvres mêlées dans un profond baiser. J'oublie ce qui nous entoure, et gémis sans honte dans ses bras.


_ Rem ! Il y a des chambres pour cela. Signale Rosalie.


Je rougis et enfouis mon visage dans le cou d'Edward. Celui-ci me sert dans ses bras, et lance, d'une voix rauque.


_ Sors de ce corps, Emmett McCarthy !

_ Edward a raison, Rosalie, ou je me verrai contraint de vous interner pour schizophrénie. Menace Carlisle et j'éclate de rire.


Rosalie nous lance un regard furieux, et je vais la prendre dans mes bras. Elle rit à son tour.


_ Il n'y a qu'Emmett qui puisse m'attacher, désolée docteur. Affirme-t-elle, et c'est au tour de Carlisle d'être gêné..(N/Emy: rooooooooooo Emmett , menotte , lit , oh putain OUIIIIIIIIIIII *saute saute saute * lol)

Edward est bizarrement moins rieur. Je le rejoins, et le laisse me serrer contre lui. J'admire les gens qui m'entourent, le cœur léger. Mes peurs semblent s'être totalement envolées.


_ N'oublie pas ton traitement, Isabella. Me rappelle Carlisle en me tendant une nouvelle trousse.(N/Live : Rabat-joie ! )


Je soupire et le remercie sans entrain.


_ Merci docteur, c'est trop gentil ! On était calme pourtant là ! Râlent Isabelle et Mary, ce qui vaut un autre éclat de rire dans notre cercle.


Pff ! Dire qu'ils sont censés veiller sur toi, Bella !

Bah ! Edward s'y prend bien...Les autres, c'est moins sûr...


Et voilà un nouveau débat qui commence dans ma tête. (N/Eli : Bravo les filles. J’adore ce chapitre.)


N/Live : Ce chapitre était génial les filles !! Il commence fort et finit en beauté. J’ai fichu en l’air pas mal de shorty à cause (ou grâce) à vos lemons bien citronnés… Que j’aime ce couple !! J A la prochaine ! J’ai hâte ! J’adore cette fic !


N/Emy: a bah dis donc vous nous avez encore drôlement régalé mes chéries !!! J ai adore du debut à la fin !!! Tellement de bonnes choses en un chap que je pourrai m'exclamer pendant des heures !!!lol mais bon je vais juste vous faire un gros gros bisous , vous féliciter pour ce magnifique chap et surtout vs remerciez !!! Lol vivement le prochain !!! C est pour quand d'ailleurs ??? Samedi ??? Hihihihi ;) (N/Caro : pardonnez-là seigneur elle ne sait pas ce qu'elle dit ! Lol)


Pour nous faire pardonner on vous a offert deux lemons !

Voilà alors on en pense quoi ??

Pour le prochain et bien on va faire au plus vite...

Basgi Ciao


Spuffy et Caro !!