Bienvenu(e)s chez les Lémoniaques


Bienvenu(e)s chez les lémoniaques !!


Caro30 et Spuffygirl92 vous proposent la recette suivante :

Deux auteurs folles à lier, une dose de lemon très adulte (âme sensible s'abstenir), une cuillerée d'amour et d'action.
Mélangez bien !!

Vous obtenez Service schizo pour votre plaisir, une fiction de dingue? Oui c'est le mot.

Et vu que nous sommes complètement accrocs à Edward et Bella.
Voici le récit des délires d'un soir d'hiver...

dimanche 30 janvier 2011

chapitre 19


Coucou tout le monde

On est en retard encore et toujours et on est vraiment désolé.

Mais bonne nouvelle Spuffy a fini ses partiels !!

Merci on a tout déchiré au Sadiquomètre ! Mdr

Sur ce bonne lecture.


Un grand merci aussi à Eliloulou, Live4ever et Emy13 pour leurs coms.

Un gros bisou à nos lémoniaques.


Chapitre 19


CARLISLE POV

Je suis dans l'hydravion qui m'emmène à L'Anse. J'ai Esmée avec moi, je pense que c'est une bonne idée. Edward et Bella vont avoir besoin de soutien. Je sais que la nouvelle peut paraître cruelle. Mais malheureusement c'est ainsi. Je me demande pourquoi le seigneur a voulu une nouvelle épreuve pour eux. Comme s'ils n'avaient pas assez souffert tous les deux. (N/Eli : Rien d’étonnant avec deux sadiques comme vous !)(N/Live : Vous allez me tuer les filles ! :’( )(N/Emy: c’ est clair !!!) (N/Caro : Hey ! On s'calme ! Sinon on arrête d'écrire. *boude*)

La maladie de Bella est assez difficile à supporter, mais dans ces conditions cela risque d'être pire. Je pense à mon fils, à sa position dans cette histoire. Au fait qu'il aimerait être le père du fœtus. Mais la décision appartient à Bella. Elle seule peut décider de le garder assez longtemps pour faire l'examen adéquat. Il ne faut pas oublier que si cet enfant est vraiment celui d'Alec, il est issu d'un viol. Quand je vois l'état dans lequel se trouvait Bella quand elle est revenue, cela ne fait aucun doute.

J'aime beaucoup Bella, et ça depuis qu'elle est entrée en clinique. La vie ne l'a pas épargnée, mais elle s'est battue pour s'en sortir. Je crois que je l'aime comme ma fille en fait. Devant cette constatation l'hydravion amorce sa descente. Esmée enserre ma main.

_ Ça va aller ma chérie ?

_ Oui. Oui. Soupire-t-elle.

On descend sur le ponton. Le pilote me tend ma sacoche et un sac. Je le remercie et nous nous dirigeons vers cette maison emplie de souvenirs. Esmée se colle contre moi.

A peine sommes-nous devant la porte qu'Edward l'ouvre. J'ai beau l'avoir eu au téléphone, il y a quelques heures à sa tête, on a l'impression que ça fait des jours.

_ M'man ? Dit-il surpris.

_ Ton père m'a tout expliqué. Je me suis dit que peut-être...(N/Eli : Oui, une mère une vraie…voilà ce qu’elle a besoin…en plus d’Edward évidemment !)

Il l'enlace.

_ Tu as bien fait.

On entre.

_ Comment va Bella ? M'enquis-je.

_ J'en sais rien. Elle n'a pas eu de crise violente. Mais je crois que le contre-coup est arrivé en même temps qu'elle a compris. Souffle-t-il.

_ C'est bien ce que je redoutais.

_ Pourquoi as-tu attendu pour nous le dire ? Me reproche-t-il.

_ Parce que vous aviez besoin tous les deux de ces moments de calme avant d'affronter ceci..(N/Emy: ouais mais c'est po bien papa Cullen !!! )

Je dépose nos affaires dans un coin de l'entrée.

_ Où est Bella ? Demande Esmée.

_ Devant la cheminée. Elle a fini par s'endormir.

Esmée n'attend pas et va tout de suite la rejoindre. Nous la suivons. Bella dort, recroquevillée en position fœtale.

_ Pauvre petite. Murmure Esmée en lui caressant les cheveux.

_ Viens. Proposé-je à mon fils.

On se retrouve tous les deux dans la cuisine.

_ Comment te sens-tu ?

_ Sincèrement j'en sais rien p'pa. Je sais quoi faire quand un type me menace avec une arme. Mais là...c'est différent. Je suis dépassé par les évènements. J'aimerais pouvoir l'aider. Mais j'ignore totalement comment faire.

_ Je comprends. Edward. Je vais te poser une question. Réponds franchement. Veux-tu vraiment savoir de qui est ce fœtus ?

_ Oui. Je sais que ça paraît dingue. Mais j'ai besoin de savoir. Je ne supporte pas de rester dans l'ignorance. S'il y a une petite chance qu'il soit de moi. Je dois le savoir.

_ Edward, premièrement il va falloir convaincre Bella d'attendre trois semaines. On ne peut rien faire avant. Ensuite après l'intervention, elle devra rester au repos pendant plusieurs jours, car c'est risqué pour le fœtus. Dois-je te rappeler qu'il reste un Volturi en liberté ?

_ Je le sais. Grogne-t-il.

_ Si tu n'es pas le père imagine votre réaction à tous les deux.

_ Je suis prêt !

_ Toi peut-être mais il n'en va peut-être pas de même pour Bella. Je veux simplement être certain que tu sais dans quoi tu t'engages. Sa maladie peut s'aggraver aussi.

Il acquiesce. Je veux simplement qu'il se rende bien compte de la situation.

_ Edward !! La voix de Bella se fait entendre.

Nous courons auprès d'elle. Elle semble si paniquée.

_ Tout va bien Bella. Je suis là.

_ J'ai des hallucinations, je vois tes parents.

_ Du calme mon amour. C'est pas des hallucinations.

_ Que...quoi ?

Elle se redresse dans le sofa.

_ J'étais inquiet pour toi quand tu t'es refermée. J'ai appelé mon père.

_ Vous savez n'est-ce pas ? Crache-t-elle à mon intention.(N/Eli : Bin…il est médecin. S’il savait pas, devrait peut-être se recycler !)(N/Emy: MDR Eli !!!)

_ En effet Isabella. J'ai eu les résultats il y a quelques jours.

_ Pourquoi n'avoir rien dit !!!??? S'écrie-t-elle folle de rage.

_ Je voulais simplement que vous ayez un moment de répit.

_ Et bien bravo Doc ! C'est bien joué ! Raille Isabelle.

_ Je suis désolé. Il y a eu une erreur au labo.

Elle fond en larme.

_ Désolé ? Ça ne change rien !

Esmée s'approche et l'enlace avec tendresse. Elle la console. Esmée me fait signe de la laisser seule avec Bella. On se retire donc tous les deux. Edward sort de la maison et je l'accompagne.

Cette situation est vraiment difficile pour Bella. Elle aura un choix à faire. Mais elle ne doit pas le faire en sacrifice pour Edward. Je comprends la position de mon fils. C'est normal qu'il veuille savoir, qu'il puisse avoir des désirs de paternité. Même si je pense que ce n'est pas vraiment le bon moment. Je le soutiendrai du mieux que je peux. Mais Bella est ma patiente, je dois la protéger en priorité. D'un point de vue médical, c'est trop dangereux avec ce qu'elle a subi. Je ne suis pas certain qu'elle tienne le coup et qu'elle puisse attendre trois semaines dans l'ignorance la plus totale. Je ne peux me mettre à sa place, je peux juste imaginer ce qu'elle ressent. Alec l'a torturée physiquement et psychologiquement pendant des années. Elle a éliminé de sang-froid trois personnes. Je sais qu'elle en a éprouvé du plaisir sur l'instant. Mais qui pourrait lui en vouloir ?

Il faut avoir vécu ce genre de choses pour le comprendre. Je sais malheureusement qu'Esmée connait cette situation. Même si elle y a échappé plus tôt, elle n'était pas l'esclave d'une famille de mafieux.

BELLA POV

Je pleure comme je crois que je n'ai jamais pleuré. J'ai l'impression que toutes les larmes de ces dernières années sortent enfin. Mon corps est secoué de soubresauts. Je suis tellement perdue. J'ai la sensation que cette histoire ne finira jamais. Que mon rêve si doux s'est transformé en véritable cauchemar.

Je ne sais plus quoi faire. J'ai peur d'attendre. Non je suis terrorisée ! Si c'est l'enfant d'Alec, je préférerais mourir que d'avoir cette chose. Mais si Edward avait raison, et si c'était le sien. Pourrais-je me pardonner de m'en être débarrassée ? (N/Eli : Pour une fois, je suis contente de ne pas être à sa place…dur dur ce choix) (N/Emy: putain c'est clair mais restons positif , je suis sure k il est d Edward !!! N'est-ce pas les filles ??? HEIN !!!! )(N/Spuffy: va savoir, on est sadique apparemment *sifflot *) (N/Caro : ouais TRES !!! NIARK ! NIARK ! NIARK !)

Je ne sais plus. Plus rien. J'ai l'impression d'être seule au milieu de l'océan. En perdition totale. Déphasée. Mes sanglots s'espacent enfin. Mon corps tremble moins face à ma détresse. J'arrive à reprendre un peu plus bonne figure. Esmée soude son regard au mien, et essuie mes larmes de ses pouces. Cette femme est la douceur même.

_ Ça va mieux ?

_ Je..je...ne sais pas. Balbutié-je.

_ Veux-tu en parler ?

_ Je ne sais pas.

_ Bella. Veux-tu que je te raconte une histoire ?

_ Euh style Blanche-Neige, Cendrillon ou un truc dans l'genre ? Demande Isabelle.

_ Non. Mon histoire Bella.

Je suis vraiment surprise. Mais après tout, si elle souhaite me parler de son histoire, pourquoi pas. Peut-être que ça m'aidera à y voir plus clair. J'acquiesce.

Ses yeux semblent partis dans les tréfonds de ses pensées. Elle me raconte donc comment elle s'est mariée très jeune contre l'avis de ses parents. Son mari est devenu violent à cause de l'alcool. Sa rencontre avec Carlisle dans un groupe de soutien où il était bénévole. Comment elle avait fui quand son mari l'avait laissée pour morte. Elle s'était réfugiée dans la chambre étudiante de Carlisle, et il l'avait convaincue de porter plainte. Ce qu'elle avait fait d'ailleurs en même temps qu'elle avait demandé le divorce.

Le docteur Cullen l'a aidée à reprendre goût à la vie, et ils sont tombés amoureux. Elle est quand même restée sous l'emprise de son mari pendant deux ans. Je peux lire la souffrance dans ses yeux, mais aussi l'espoir. Elle a beau dire que nos histoires ne sont pas comparables, elles se ressemblent beaucoup quand même.

_ Sais tu ce que tu vas faire Bella ?

_ Edward aimerait savoir si il est le père. Murmuré-je.

_ Je ne te demande pas ce que veut Edward. Mais toi.

Je secoue la tête.

_ je doute Esmée. Je suis partagée entre le fait de vouloir m'en débarrasser aussi vite que possible. Je sais c'est horrible, et le fait d'attendre trois semaines. Les trois semaines les plus longues de toute ma vie pour savoir. Je préférais mourir que de porter l'enfant d'Alec ! (N/Eli : S’il était pas mort celui-là, je le tuerais bien une nouvelle fois !)(N/Emy : Ieeeeeeeeeeee mon choco sort le berreta qu'on lui refasse la peau à ce salaud !!!!)

Je regarde mon ventre. Cette chose minuscule me rend folle. Je suis si vidée. Sans compter ces crampes qui me retournent l'estomac. Je crois que je vais être malade. Je me lève du canapé, enfin non je fais un bond plus exactement. Je manque de me rétamer, mais je me rattrape juste à temps. Je file au toilette, et voilà c'est reparti pour un tour.

Je sais que c'est que le début, mais j'en ai déjà ma claque. Je m'installe au pied des toilettes. Je souffle en attendant que ça passe. (N/Live : les petits bonheurs de la maternité ! ^^)

On frappe à la porte.

_ Bella ça va ?

_ Oui Esmée. En pleine forme. Raillé-je.

Je me redresse. Nettoie les toilettes. Je me brosse les dents et passe de l'eau sur mon visage. Je sors de la salle-de-bain. Esmée m'attend, elle passe son bras par dessus mes épaules.

_ Tu devrais manger un peu de pain.

_ Du pain ?

_ Oui en général ça passe bien. Mieux que tout le reste. C'était la seule chose qui marchait quand j'attendais Edward.

Je grimace, mais mon estomac crie famine.

_ Y a moyen de négocier des cornichons ? Demande Mary.

_ Je ne crois pas non. Rit Esmée. C'est trop acide.(N/Eli : Ah oui ? J’en ai dévoré des tas…oups on s’en fout…je sors !)

Nous allons dans la cuisine, Esmée trouve le pain de mie en moins de cinq minutes. Je sais que c'est sa maison mais quand même. Après en avoir mangé deux tranches et avalé un verre d'eau, je me sens un peu mieux. On est loin du nirvana.

Je suis surtout au trente-sixième dessous. Mais j'ai toujours entendu dire que quand on est au fond du trou, on ne peut que remonter. Mais à ce niveau là, j'ai vraiment un gros doute...C'est un palan qu'il faudrait m'apporter pour m'en relever.

Edward revient avec son père. Il m'embrasse sur le front. Je peux lire l'angoisse sur son beau visage. Si la situation est compliquée pour moi, elle l'est peut-être encore plus pour lui. Rien que l'idée que je puisse être enceinte d'un autre homme rend mon séjour avec Alec encore plus réel qu'il ne l'est déjà. J'ai la sensation que quoi que je fasse, je ne me sortirai jamais de sa coupe. On ne sera jamais tranquille. On n'aura jamais cette paix que je pensais mériter. (N/Eli : Oh là, pas de panique, on se ressaisit et on va de l’avant…on essaye du moins !)

Je ne sais même pas si je serais capable d'attendre ces longues semaines, avec cet effroyable doute. Je me sens si mal. J'ai l'impression d'avoir trahi Edward. (N/Live : Arrête de te monter la tête et de t’inquiéter encore plus Bella !)

Je suis si fatiguée de me battre contre tout. A chaque fois qu'on pense s'en sortir, c'est pire. Ma vie est un désastre, et le seul homme que j'ai aimé ne me regardera certainement plus comme avant.

Quand je repense à ce matin où l'assaut a été donné, je ne peux m'empêcher de me rappeler l'odeur de poudre sur mes mains. Du sang qui gicle dans tous les sens. Mais je n'éprouve rien, pas la moindre satisfaction personnelle. C'est comme si à ce moment précis de ma vie, je m'étais transformée en robot aseptisé de tous sentiments.

_ On fait quoi maintenant Doc ? Demande Isabelle.

_ On va vous ramener à Chicago.

_ Pourquoi ?! S'insurge Mary. On est bien ici. Enfin de toute manière pour les prochaines semaines on sera pas bien nul part, à la réflexion.

Mary a raison.

_ Parce que les prochains jours risquent d'être difficile, quoi que vous choisissiez Isabella. Je préférais vous avoir à coté.

Je me lève d'un bond. Edward recule d'un pas.

_ Il est hors de question qu'on retourne à l'HP ! S'écrie Isabelle.

_ Bien-sûr que non.

_ Surtout qu'on a bien assez d'Edward pour nous surveiller. En rajoute Mary. N'est-ce pas ?

Quant à moi, je me fais toute petite. Je reste dans un tout petit coin de mon esprit. En fait je crois que je suis totalement déconnectée, oui je le suis complètement. J'aimerais par moment que les filles prennent ma place jusqu'à la fin de cette histoire. Mais ce ne serait pas juste. Pourquoi pourrais-je m'échapper de la situation alors qu'Edward lui non ?

_ Qu'en pense Bella ? S'enquit le docteur Cullen.

_ Bella est comment dire...indisponible. Elle a besoin d'air.

_ Peut-être, mais c'est Bella la principale intéressée. Alors je souhaiterais vraiment discuter avec elle.

_ Elle n'a pas envie.

_ Isabelle a raison. Elle se planque. Confirme Mary.

Edward s'approche de moi. Il pose ses deux mains sur mes joues. Son regard plonge dans le mien. Un sourire en coin se dessine sur son visage. C'est un sourire léger. Presque imperceptible. Mais si réconfortant. Si touchant. C'est comme s'il m'encourageait à venir à lui. A ce moment il semble avoir si confiance en moi. Une confiance aveugle. (N/Eli : Et oui, c’est Edward tout craché )(N/Emy: il est trop chou *soupire*)

Ses lèvres touchent mon front. Je ferme les yeux et me blottis dans ses bras. Une de ses mains caresse mes cheveux, tandis que l'autre m'enlace. Mes doigts s'accrochent à sa chemise. J'aimerais pouvoir faire abstraction de tout et de rester avec lui, dans cette position.

_ Ô Edward...soufflé-je d'une voix désespérée.

_ Tout ira bien mon ange. Je te le promets.

_ Si on rentre. Je vais devoir mentir à Alice et Rose. J'en ai marre de mentir. Elles verront que quelque chose ne va pas.

Edward et son père froncent les sourcils.

_ Pour l'instant je ne sais toujours pas quoi faire, et tant que je ne le saurai pas, je ne veux pas qu'elles sachent. Poursuivis-je toujours dans les bras d'Edward.(N/Eli : On peut pas lui donner tord…Alice au courant , ce serait l’enfer encore plus !)(N/Emy : ouais et en plus ce serait la course aux achats en tt genre pour le petit !!! )

_ Je peux comprendre. Affirme le docteur Cullen. Mais je dois quand même vous assurer Isabella que vous avez besoin de mon aide pour cette épreuve.

_ Non docteur Cullen, j'ai besoin d'Edward et de calme pour réfléchir. C'est la seule chose qui m'est nécessaire pour le moment.

_ Bella a raison Carlisle. Je dois admettre que si elle rentre à Chicago maintenant, Alice va découvrir assez rapidement que ça ne va pas. Notre fille est beaucoup trop intuitive pour qu'elle ne devine rien. Sans compter que le marathon d'Alice reprendra. Je ne suis pas certaine que ce soit une excellente idée. On pourrait trouver une sorte de compromis ?

_ Un compromis maman ? Répète Edward.

Elle vient vers son fils et caresse doucement mes cheveux. Elle acquiesce.

_ On pourrait peut-être rester ici tous les quatre. Au moins jusqu'à ce que Bella prenne sa décision. Propose-t-elle.

_ Je ne sais pas. Avoue Edward.

_ J'ai des patients qui m'attendent. Explique son père.

_ Ô Carlisle. Cela fait des années que tu n'as pas pris de vacances. Depuis plus de deux ans. Tu peux accorder un peu de temps à ta famille. Gronde Esmée. (N/Eli : Bien dit Esmée)(N/Emy : j'adore !!! Quand la patronne parle , on obéit !!! Non mais !!! Lol)

A sa famille ? Ça veut dire quoi ? Qu'elle me considère comme faisant partie de sa famille ?

_ Pourquoi ai-je la sensation que si le docteur Cullen n'a pas pris de vacances c'est de notre faute ? Réplique Isabelle.

Aucune réponse ne se fait entendre. Donc voilà, c'est bien depuis que je me suis retrouvée sous ce tas de cadavres, je ne compte même plus les vies que j'ai fait mettre en hiatus à cause de moi. Je grogne et me défais de l'emprise d'Edward.

_ Ce n'est pas de ta faute Bella. Seulement de son travail. Il est important. Très. On l'a accepté depuis des années. Mais là c'est différent. On a besoin de lui. Explique Esmée.

Je me sens faible. Mes jambes ont du mal à me porter. Elles flageolent. Edward me prend dans ses bras.

_ Tu devrais l'emmener se reposer Edward. Les analyses ont montré que vous manquez de fer Isabella. Alors on va s'en occuper et cela ira mieux.

J'ânonne de la tête et me laisse porter, jusque dans la chambre. Il me dépose dans le lit. Je le supplie du regard. Il s'allonge à coté de moi et me serre contre lui. Je ferme les yeux et me blottis encore plus. C'est comme une masse que je m'endors. Je suis exténuée. Vidée. Il paraît que ce n'est que le début.

EDWARD POV

Elle dort dans mes bras. Mais je peux voir que son visage n'est pas tout à fait détendu. Ses sourcils se froncent par moment. C'est comme si elle avait mal. Elle marmonne en Italien. Mais je ne comprends toujours pas ce qu'elle dit. C'est très frustrant. Mais ce qui l'est encore c'est d'ignorer totalement ce que compte faire Bella. Mon père est venu et lui a fait une injection. Je suppose que c'est du fer comme il nous l'a dit tout à l'heure.

Les jours suivants vont sûrement être très éprouvants pour Bella. Je ne parle même pas pour moi. Bella bouge beaucoup. Je souffle et la sers un peu plus contre moi. Elle se calme enfin. Sa respiration devient régulière.

Mon père entre doucement dans la chambre. Je vois à son attirail qu'il veut lui prendre la tension. Il m'intime de ne pas bouger. Bella ne réagit pas d'un pouce. Il a l'air satisfait. Je suis un petit peu rassuré. J'embrasse une dernière fois son front et sors du lit.

Elle marmonne encore en italien et se rendort aussitôt. Je vais dans la cuisine. Ma mère est en train de cuisiner. Dès qu'elle m'entend elle me tend une tasse de café bien chaude.

_ Merci m'man.

_ Je t'en prie Edward. Vu ta tête c'est de sommeil dont tu aurais besoin mon fils.

_ Je vais bien. La rassuré-je.

_ Tu es peut-être un pro du mensonge en général mais pas avec ta mère. (N/Live : Je l’adore !^^ Le petit garçon à sa maman)

_ M'man. La supplié-je.

Elle pose ses mains sur le comptoir et plonge dans mon regard.

_ Edward Anthony Cullen. Tu es anxieux, inquiet pour Bella et pour le bébé. C'est normal.

_ Fœtus Esmée. Évite de dire bébé pour le moment. La reprend mon père.

_ Enfin peu importe. Ton fils est inquiet. Mais Edward es-tu sûr de vouloir savoir ?

_ Pourquoi diable tout le monde me pose cette question ? ! Oui je veux savoir ! J'espère simplement que Bella aussi.

Je m'accoude et me prends la tête entre les mains. Je sens les doigts de ma mère me masser les épaules.

_ Je comprends mon fils. Mais tu dois saisir que c'est difficile pour Bella. Elle tente comme elle le peut d'oublier ce qui s'est passé, et maintenant elle s'aperçoit qu'elle ne peut plus faire abstraction de ce qui est arrivé avec Alec.

Je grogne au moment où ma mère prononce son prénom.

_ Depuis quand c'est toi la psy ? Plaisante mon père. Mais c'est tout à fait ça. (N/Eli : C’est innée chez les mères…pouvez pas comprendre les mecs !) (N/Caro ; Clair ;))

_ Disons que j'ai eu un excellent professeur. Je pense aussi que mon expérience personnelle joue pour beaucoup. Vous pensiez pouvoir oublier tous les deux, mais pour le moment c'est impossible. Tant que les spectres d'Alec ou bien des autres roderont autour de vous.

_ S'il est vrai que Bella est plus forte que la plupart des gens, elle n'en reste pas moins fragilisée par tous ces événements et ce que je crains c'est qu'elle tombe dans une profonde mélancolie qui la pousse vers la dépression.

_ Charmant tableau papa. Si tu voulais me remonter le moral c'est parfait. Maugrée-je.

_ Je ne suis pas là pour ça. Comme je n'ai pas le droit d'influencer Bella sur son choix. Même si je sais que si elle refuse de faire ce test. Je suis persuadé qu'elle finira par s'en vouloir. Mais cette décision viendra d'elle, uniquement. De toute manière quoi qu'elle choisisse ce sera difficile pour Bella, et pour toi.

Je fronce les sourcils, me pince l'arête du nez.

_ Ce que ton père essaye de t'expliquer bien maladroitement, surtout pour un psy. (N/Emy: eh paff ds les dents PAPA CULLEN mdr !!!)

_ Hey ! S'insurge mon père.

_ C'est que même s'il s'avère que ce fœtus est bien de toi, vous êtes en couple depuis très peu de temps. Votre relation a démarré dans un environnement sous pression, sous tension.

_ Ta mère a raison, et ses voix ne te rendent pas la vie facile. Elles ne vont pas disparaitre tout de suite. Enfin pas tant que Bella sera aussi stressée et aussi inquiète.

_ Ses voix je m'y suis fait. Je vis avec elles. Je sais aussi me faire écouter papa.

_ J'en suis persuadé, mais néanmoins elles sont là pour protéger Bella et même de toi s'il le faut.

_ Je sais tout ça papa.

_ Et puis la vie avec un bébé n'est pas évidente. Surtout au début. En rajoute mon père.

_ Vous êtes venus pour me décourager. Grogné-je.(N/Eli : Et à ce rythme, c’est tout un régiment que vous allez décourager)

_ Non on est là pour te soutenir et aussi pour te conseiller. Tu peux compter sur nous mon chéri.(N/Live : Oui, bah heureusement qu’Esmée lui dit ça, on pourrait se poser des questions sur leurs motivations premières !)

Ma mère embrasse ma joue tendrement. Je sais qu'ils ont raison en partie. Même si je refuse de me l'avouer réellement pour l'instant. Mais d'un autre coté c'est la vie non ?

Mon père va téléphoner. Ma mère continue de cuisiner. Bella arrive dans la cuisine. Elle semble aller un peu mieux, en tout cas ses joues ont repris des couleurs. Elle sourit timidement. Je me lève et embrasse son front.

_ Tu vas bien ?

_ Oui Edward. Je vais bien. Mais on pourrait peut-être se balader un peu autour du lac ?

Je suis surpris. Mais je suppose qu'elle a besoin d'air.

_ Si c'est ce que tu souhaites. Allons-y.

Je l'aide à enfiler sa veste. Après avoir revêtu la mienne, on sort.

Bella me prend par le bras. On commence à marcher. Elle pose sa tête sur mon épaule en soupirant. On ne dit rien pour le moment, on se contente d'avancer. Le soleil fait enfin son apparition. C'était brumeux jusqu'à présent. Je laisse le soleil réchauffer ma peau. Je sais que Bella aussi apprécie. Ces instants entre elle et moi sont de plus en plus bons. Même si mon esprit bouillonne, je tente de simplement savourer le fait qu'on soit ensemble. (N/live : oui profite de moment de calme, aussi court soit-il !)

On avance toujours jusqu'au bout du ponton. Bella s'assoit, les jambes dans le vide au dessus du lac. Je m'installe aussi. Son dos repose sur mon torse. J'entrelace nos mains sur son ventre. On regarde simplement le lac, il est calme et serein.

_ Tu crois qu'un jour on y arrivera ? Me demande-t-elle.

_ A quoi ?

_ A avoir une vie aussi calme que celle de ce lac.

_ Je l'espère, mais t'as pas peur qu'on s'encroute ? Tenté-je avec humour.

_ Peut-être. On pourra toujours trouver des nouveaux ennemis.

_ Quoi que nos amis ne sont pas très reposants.

_ Ça c'est certain. Que pensent tes parents de tout ça ? Je veux dire pour ton père d'un point de vue non professionnel.

_ Ils nous soutiennent je pense. J'en suis même certain.

Je suis pendu à ses lèvres.

_ Admettons que je décide d'attendre les trois semaines. Admettons que tu sois le père et qu'on décide de le garder, qui nous garantit qu'on va y arriver ? Et qui nous dit qu'il n'aura pas ma maladie ? Panique-t-elle.

Je la sens frémir contre moi.

Je resserre ma prise sur elle, et embrasse son cou.

_ Wow Bella ! On se calme. Rien ne nous le dit. Mais un problème à la fois c'est bien suffisant. Je pense que pour le problème de ta maladie, mon père serait à même de nous répondre.

_ C'est juste que...Je me pose beaucoup de questions. S'angoisse-t-elle.

_ Je vois ça.

_ Tu es donc prêt à me supporter pendant trois semaines ?

_ Oui.

Je commence à espérer.

_ Tu vas en chier Edward. Isabelle et Mary vont avoir du mal à rester planquer. Me prévint-elle.

_ En même temps je commence à avoir l'habitude. Je suis plus fort qu'elles. Fanfaronné-je.

_ Dans tes rêves mon pote ! Gronde Isabelle.

_ Oui mais je suis dix fois plus terrorisée que d'habitude. J'angoisse si ce...enfin s'il est de lui...

Elle laisse sa phrase en suspend. Je me rends compte du sacrifice que ça peut être pour elle.

_ Bella, ne le fais pas juste pour moi. Surtout.

_ Je ne le fais pas que pour toi. Mais pour nous. Je pense que tu as raison. Même si je suis totalement flippée j'ai, moi aussi, besoin de savoir.

Mon menton trouve sa place dans le creux de son épaule. Je respire profondément l'odeur de ses cheveux. Je ferme un instant les yeux et remercie Dieu d'avoir mis cette femme sur ma route. Car malgré tout ce qui est et ce qui peut encore arriver, je l'aime plus que tout. C'est cet amour qui me donne l'impression que l'on peut tout surmonter, du moins c'est ce que je veux croire. On a déjà affronté plus que n'importe qui, et s'il faut on continuera, parce que ce que l'on ressent l'un pour l'autre mérite que l'on se batte, mérite que l'on s'y accroche.

On a une chance d'aimer, il y a tellement de gens seuls dans le monde. Alors que moi j'ai de la chance. Je sais, et personne ne pourra jamais aller contre cela. Que c'est elle. La femme. La mienne. Celle qui partagera ma vie. Notre vie. Ensemble nous traverserons les épreuves.(N/Emy: les filles c'est trop Bo !!!! Sniff Eliiiiiiii passe moi du drap !!!! )

J'ai confiance en cette femme qui est contre mon cœur. Je lui confierai ma vie et bien plus encore. Peu importe la maladie ou le reste. Elle est moi. Je suis elle.(N/Live : C’est beau ! (n/eli>

BELLA POV

Il y a du bruit dans la cuisine, mais je ne me sens pas encore prête à quitter ce cocon. Les bras d'Edward me serrent contre lui, ma tête posée dans le creux de son épaule.

Nous sommes éveillés depuis près d'une heure, mais nous n'avons pas voulu nous séparer. Pas tout de suite.

Esmée et Carlisle sont arrivés hier, et déjà ils ont repris leurs marques. La soirée a été tranquille, chacun se remémorant des souvenirs issus de cette maison. Nous avons ri aussi, comme si tout était normal. Comme si c'était normal qu'Edward et sa copine se retrouvent avec ses parents à lui pour quelques jours.

Mais ce matin, avec les nuages bas, et le lac immobile, tout m'est revenu en pleine tête tel un boomerang. Je me sens oppressée. Je prends une grande inspiration, je veux éliminer cette peur qui me tenaille toujours.

_ C'est quoi ça ?

Il baisse le regard sur moi, je me mordille la lèvre inférieure. Il me tend quand même son sourire en coin, caresse ma joue.

_ J'aimerais rester ici toute la journée. Mentis-je, presque.

Mais je lis dans ses prunelles qu'il comprend ce qui se passe en moi. J'ai peur de mettre des mots sur ce qui tourne et retourne dans mon esprit. Je suis enceinte. Je ne connais pas encore l'identité du père. Je ne sais pas ce que je fais, passé le délai des trois semaines.

Je me love contre lui, enfouis ma tête dans son cou.

_ Moi aussi. Il embrasse mon front.

Sa tendresse me fait tout oublier. Je laisse mes instincts prendre le dessus. Ma cuisse remonte doucement sur sa hanche, je sens son membre contre ma peau. Ses doigts s'enfoncent dans mes côtés, m'appliquent plus près encore de lui. Je fais courir mes lèvres sur sa joue et sa mâchoire, avant de trouver sa bouche. Notre baiser est tendre, nous nous découvrons lentement en ce matin brumeux.

Sa langue vient bientôt quémander l'accès à ma bouche et je le lui donne en pressant ma poitrine contre son torse. Nous gémissons en même temps.

Il relâche mes lèvres quand nous sommes hors d'haleine. Nous restons front contre front, alors que dans la cuisine, la musique se fait entendre.

_ Merci, Edward.

Il prend mon menton entre ses doigts.

_ Merci à toi, Bella. Je sais comme c'est compliqué pour toi...

Je secoue la tête.

_ Je te l'ai dit. J'ai besoin de savoir. ce...Ce bébé, je le veux avec toi, Edward.

Je rougis sous l'intensité de son regard. Il ne dit rien, et se penche plutôt sur moi pour un autre baiser, plus approfondi et urgent que le précédent.

_ Les enfants ? Vous êtes réveillés ?

La voix d'Esmée nous parvient à travers la porte.

Edward relâche mes lèvres brusquement et lance un regard noir à la porte. (N/Eli : Grogne de frustration…tout compte fait, c’est pas cool d’avoir les parents !)Je pouffe dans son cou, et le laisse se remettre sur le dos. Je m'assois sur le bord du lit, et racle ma gorge pour répondre à Esmée.

_ Nous arrivons Esmée.

_ J'avais oublié qu'ils étaient là ! Grogne Edward en passant un bras sur ses yeux.

Je lui lance un regard de biais, un sourcil relevé.

_ J'avais bien plus important en tête. Répond-il à ma question silencieuse, avec son sourire en coin et sa voix rauque.(N/Emy: ah ouais comme quoi ??? Ca m'intéresse ^^)

_ Et moi j'aime ce qui est important ! S'exclame

Mary.

_ 1 point de plus pour moi. Chantonne Edward en m'attirant contre lui.

_ Ed ...Commencé-je.

_ On est trois contre une, Bella ! Intervient Isabelle.

Edward éclate de rire et m'embrasse avec force. Je me perds dans ses bras, mes doigts dans ses cheveux.

Ces voix ont décidé de me faire la vie dure... (N/live : Euh… Permets moi de te dire Bella, qu’il y a pire comme situation !:p)

Je gémis contre lui, mon bassin se soulève tout seul vers le sien. Ses mains viennent écarter mes cuisses. Mon corps est en flammes. Je manque d'air, mais ses baisers sont bien meilleurs que l'air qui m'échappe. Je m'accroche à ses épaules, sentant son sexe à mon entrée. Edward frotte sa verge contre moi, la boule de désir s'intensifie dans mon ventre.

_ Edward...Soufflé-je contre ses lèvres.

Il les fait courir sur ma mâchoire, ses mains empaument mes seins.

Les premières notes de 'The Sanctuary' de Darling Violetta nous rendent immobiles pour une seconde.

_ On l'ignore. Assène Edward en basculant son bassin de telle manière que son sexe me pénètre.

_ Oh oui !

Mes ongles s'enfoncent dans ses épaules. Il n'y a plus rien de tendre dans nos mouvements. Edward retient mes hanches dans ses mains, nos corps claquent, et nos gémissements emplissent la pièce. Je m'arque-boute, il butte au fond de mon antre. Il reprend mes lèvres pour un baiser intense. Sa langue combat la mienne au rythme de ses pénétrations.

Bientôt je me resserre autour de lui, et nous jouissons ensemble. Notre baiser étouffe nos cris.

Edward retombe en poids mort sur moi, l'espace d'un instant. Je le serre contre moi, puis il roule sur le côté. Nous reprenons nos respirations, son téléphone signale un message reçu.

_ Et dire que tes parents sont à côté !

Je cache mon visage dans son cou. Ses doigts font des cercles sur ma hanche.

_ Ce sera pas la première fois, va.

_ Quoi ? M'écrié-je.

_ Ah oui ? Interroge Mary, curieuse.

Ses prunelles vertes plongent dans les miennes.

_ Mais ça faisait longtemps, je te l'avoue.

Et encore son foutu sourire en coin !

Je le frappe sur le torse et fais en sorte de m'éloigner.

_ Cette fois, plus question de rester au lit ! Vous avez bien assez profité, agent Cullen !

_ Vous êtes sûr, madame ?

Oh mon dieu ! Sa voix quand il m'appelle comme ça !

Je déglutis avec difficulté, et me mords la langue pour empêcher toute provocation de la part des filles. Je sors du lit avec précaution. Rien de tel pour gâcher cette matinée que de me casser la figure.

_ Vous êtes diablement sexy toute nue, madame.

Je m'arrête et me retourne vers lui. Il est sur les coudes, nu (les draps ont disparu depuis longtemps) et ses yeux me dévorent.

_ Je ne vous ai pas autorisé à parler librement, agent !

Ses pupilles se rétrécissent quand il m'entend dire ça. Et la chaleur de ses yeux me fait frissonner de plaisir.

_ Dieu ! C'est pas humain d'être aussi sexy ! Râle Mary. (N/Eli : +1 avec les filles)(N/Emy: ouais +2 mm !!! Lol)

Ce qui me permet de reprendre un peu contenance et d'enfiler une tenue plus adéquate avant de filer à la salle de bain.

_ Petite joueuse. Ai-je quand même le temps d'entendre.

Une fois dans la salle-de-bain, je m'appuie à la porte et soupire. Cet homme fait de moi ce qu'il veut. Je peux être tout ce qu'il veut, il lui suffit de faire un geste. Comment en suis-je arrivée là ?

Bien sûr, ce qu'Alec a pu faire de moi me revient en tête. Mais jamais ça n'était de mon plein gré. Et j'étais toujours dégoûtée de ce que je faisais. Avec Edward, c'est ... fusionnel.

Je sens un sourire se dessiner sur mon visage. Je m'écarte de la porte et me prépare à prendre une bonne douche chaude.

Ensuite, il faudra que j'assume le regard d'Esmée et Carlisle. Ils ne sont pas idiots, ils savent ce que nous faisions... La honte !

L'eau chaude me permet de me détendre. Ou du moins, elle éloigne loin dans mon cerveau les peurs qui me tordent l'estomac. J'enfile un jean et un pull.

Je rejoins ensuite Esmée dans la cuisine. Elle se tourne vers moi avec un grand sourire. Je baisse la tête, rougissant.

_ Tu as bien dormi ?(N/Eli : Oui mais c’est le réveil le mieux…)

Elle pose une tasse de café devant moi. Je hoche la tête, trop gênée pour parler.

_ Carlisle est parti chercher le journal. Continue-t-elle.

_ Génial.

Elle s'assoit en face de moi, de l'autre côté du comptoir.

_ Que veux-tu faire aujourd'hui ?

_ Oh euh...

_ Tu vas continuer par des monosyllabes toute la journée ? Sourit-elle en prenant ma main sur le comptoir.

Je relève les yeux sur elle, sentant encore mes joues s'enflammer.

Y avait pas que ça tout à l'heure à être en feu...Insinue Isabelle, moqueuse.

J'avale une autre gorgée de café en détournant le regard. Esmée ne se départit pas de son sourire et affirme.

_ Je connais l'endurance des hommes dans ma famille...Peu importe les circonstances, ils peuvent être insatiables.(N/Live : J’adoooore ! Esmée Power ! ^^).(N/Emy: PTDR!!!)

J'écarquille les yeux. Je dois avoir l'air d'un poisson hors de l'eau.

_ On sait de qui Edward tient cette récupération, alors ! Rêve Mary.

_ Oh pardon ! Je pose mes mains sur ma bouche, alors qu'Esmée rit.

_ Tu es bien la seule à me parler ainsi, Bella. Ne t'en fais pas. Moi aussi je l'ai vu nu.(N/Eli : je veux la même belle-maman…)

_ Ca vaut le détour, en plus ! Murmuré-je.

_ Qu'est-ce qui vaut le détour ?

Edward est appuyé au chambranle de la porte, les bras croisés, les cheveux encore humides.

_ Ton petit cul, bien sûr ! Répond Isabelle. (N/Live : Il n’y a pas qu’Esmée qui est en super forme, les filles aussi ! )

Et le plus drôle encore, c'est le regard qu'Edward me lance. Ses yeux passent de moi à sa mère, pour revenir sur moi.

_ Comme tu le vois, ton amie et moi parlons de toi dans ton dos. Suggère Esmée.

Je la regarde, éberluée, puis je vérifie la réaction d'Edward. Il passe sa main dans ses cheveux, et change de jambe d'appui. Je n'avais jamais vu Edward mal à l'aise. Il est adorable.

_ Mais nous ne parlons de toi qu'en bien. Le rassuré-je en me levant.

_ Ravi de l'apprendre....Je suppose. Hésite-t-il.

Je hoche la tête pour approuver, et l'embrasse chastement sur la bouche.

_ Ta mère a fait du café.

Je l'entraîne à mes côtés, et nous prenons tous les trois notre petit déjeuner ensemble.

Esmée joue à l'hôtesse parfaite, et nous propose un sujet de conversation neutre. À savoir, les prochaines courses à faire.

_ Bonjour vous deux. Nous salue Carlisle alors qu'Edward entame sa seconde tasse de café.

_ Bonjour.

_ Papa.

_ Doc ! Interviennent Isabelle et Mary.

_ Bonjour les filles. Pardonnez-moi de ne pas vous avoir compter tout de suite. Il fait amende honorable en s'asseyant.

_ Bah ! On est habituée...La cinquième roue du carrosse, c'est nous.

_ Je crois que tu es injuste, Mary.

_ C'est pas moi, c'est Isabelle qui se plaint ! Fait celle-ci, outrée.

_ Oh !

Carlisle et Esmée échangent un regard, alors que j'essaie de contenir les filles.

Lâchez-nous les filles...

On se défend, tu ne le fais pas...

Tu es si ingrate...

Je me prends la tête entre les mains. Edward pose une main sur mon épaule. Il comprend ce qui se passe.

_ Je suis désolée.

_ Ce n'est rien, Bella. Elles sont là pour vous protéger.

_ Me protéger de quoi, Carlisle ? Grogné-je.

_ Tu dois réapprendre à vivre, Bella. C'est normal. Me rassure Edward.

Sa seconde main trouve sa place sur ma cuisse. Ses lèvres frôlent ma tempe. Je hoche la tête pour le remercier.

_ Bon, ce n'est pas le tout, mais si nous préparions cette liste de courses ? Se réjouit Esmée, et je saute sur l'occasion de normalité qu'elle me propose pour me redresser.

Comme l'a dit Edward, je dois apprendre à vivre normalement. Mais je dois aussi apprendre à vivre comme une future maman. Et finalement, la perspective de ces quelques tâches ménagères ne me repousse pas. Je suis vraiment désespérée !

OoOoOoOoOo

Edward est plus silencieux que d'habitude.

Alors que nous marchons tranquillement en ville en cette fin d'après-midi, bras dessus bras dessous, son regard ne se fixe pas, il dit à peine deux mots d'affilée. J'ai peur qu'il s'ennuie. Pour lui qui a l'habitude de toujours être à la recherche de criminels, ces nouvelles journées à rester inactif doivent lui peser.(N/Eli : Faut lui trouver une occupation….*mode perverse*)

T'es malade ! Voilà que tu pries pour que Booth rappelle ! S'exclame Isabelle.

Mais au moins, Edward aurait quelque chose à faire...Répondis-je.

Bah, il fait quelque chose en ce moment ! Il nous fait l'amour tous les jours, partout ! Contredit Mary.

Je lève les yeux au ciel. Est-ce si étrange de s'inquiéter pour son petit ami ? Depuis ce matin-là où Booth a appelé, il est étrange. Il est avec moi, tout en étant ailleurs.

Bah alors demande-lui ! S'impatiente Isabelle.

Je n'ai pas le temps de refuser.

_ Edward, Bella pense que tu t'ennuies, prouve-lui donc le contraire là, contre cet arbre. Énonce Mary.

Edward s'arrête, les sourcils relevés.

_ Je ne m'ennuie pas, Bella. Il ignore délibérément la proposition de Mary..(N/Emy: dommage !!!)

_ Mais tu n'es pas comme d'habitude, non plus. Osé-je dire, en détournant les yeux.

Mon regard se porte sur le parc d'enfants, derrière nous. Je vois ces têtes blondes courir et rire. Mais je m'inquiète trop pour Edward pour pouvoir profiter de ce plaisir en perspective que je ressentirai à mon tour. Edward prend mon menton entre ses doigts.

_ Je t'ai délaissée, pardonne-moi.

_ Ce n'est rien. Je comprends. Tu ne peux pas rester sans cesse avec moi. Tu as un travail...

_ Bella. J'ai simplement en tête que Booth m'a prévenu de l'arrivée imminente d'Em et Jazz.

_ Pourquoi ? Paniqué-je.

_ Je ne sais pas trop. Apparemment, c'est pour l'enquête menée sur la mort de

Tanya. Je l'avais oublié celle-là !(N/Eli : moi aussi)(N/Emy: Tanya qui ???)(N/Caro :

_ Qui s'en intéresse de cette garce de toute façon ? Crache Isabelle.

_ C'était avant tout un agent du FBI, Bella.

Doucement, il m'entraîne vers la voiture. Je m'assois dans l'habitacle. Edward ne met pas le moteur en route.

_ Tu n'as pas à t'en faire, Bella. C'était de la légitime défense, nous le savons. Caroline le sait et le rappellera.

J'inspire à fond. Il a beau avoir confiance, je sens que je ne vais pas m'en tirer comme ça. Je connais l'effet boomerang. Et je n'ai franchement pas la force de vivre ça.

_ Elle va craquer. Murmure Mary.

Je ferme les yeux, et appuie ma tête contre le dossier.

Edward prend mes doigts dans les siens.

_ Bella, regarde-moi.

Je tourne la tête vers lui. Il est si confiant. Je me retiens de justesse de ne pas me blottir dans ses bras. Je voudrais tellement tout oublier à nouveau. Ce n'était pas si mal au début. Ni souvenirs, ni passé. Tout à créer.

_ Booth est conscient de ce que tu as vécu et nos patrons aussi. Tanya était un agent double, ça diminue sa valeur aux yeux du FBI.

_ S'il n'y avait rien de grave, Em et Jazz ne rappliqueraient pas. Opposé-je.

Edward lève les yeux au ciel.

_ Ils viennent juste prendre quelques jours de vacances, sous couvert d'être en mission, Bella. Et puis, ils n'emmèneraient pas Alice et Rose sinon.

_ Les filles viennent ?

Je me redresse dans mon fauteuil.

_ Elles ne sauront rien. Assure-t-il.

_ Euh...Tu as oublié que j'ai deux balances dans le crâne ?

_ Je te ferai alors deux fois plus d'injections de ton traitement, et deux fois plus l'amour pour les garder occuper. (N/Emy: MMMMM programme alléchant !!! ^^)

Je le regarde du coin de l'œil, évaluant le taux de vérité qu'il met dans ses paroles.

_ J'aime l'idée de faire deux fois plus l'amour. Confié-je.

_ Quand tu veux, Bella.

Il remet une mèche de mes cheveux derrière mon oreille. Je frissonne à son contact.

_ Maintenant ! Crient Isabelle et Mary.

Il lève les yeux au ciel.

_ J'ai dit Bella, pas Isabelle et Mary !

Je ris alors que les filles bougonnent.

_ Pff ! C'est le même corps, abruti...

_ Il n'y a pas que le corps que j'aime, désolé les filles. Murmure-t-il dans mon oreille.(N/Eli : Y a pas à dire mais en général, un mec a déjà beaucoup à faire avec une seule nana sur les bras…le pauvre, trois pour le prix d’une !!)

Je souris, et nous nous embrassons tendrement avant qu'il redémarre. Finalement, ce n'était pas une si mauvaise idée de lui révéler mes inquiétudes.

Bah qu'est-ce que je disais ! Insiste Mary.

_ Tu comptais me le dire quand pour Emmett et Jasper ? Demandé-je soudain.

_ Je ne savais pas comment te l'annoncer..Tu as bien exigé que les filles ne sachent rien.

Il me regarde de biais, interrogateur.

_ Et je ne veux toujours pas qu'elles sachent. Ta sœur peut être infernale, tu le sais. et...Je ne me sens quand même pas prête à subir ça tout de suite.

_ Tu as raison.

J'hésite à poursuivre avec mes questions. Mais Edward me connait trop bien.

_ Quelles sont tes autres questions ?

_ Pourquoi dis-tu qu'il y en a plusieurs ? Répondis-je.

Il fronce les sourcils et tourne la tête vers moi.

_ Alors, ton unique question.

_ Tu es préoccupé depuis l'autre matin, c'est simplement à cause de la venue de tes collègues et des filles ?

_ Bien sûr, qu'est-ce que ça serait d'autres ?

Il arrête la voiture, maintenant que nous sommes arrivés. Je regarde la maison tranquille, et le lac à côté.

_ Je ne sais pas.

_ Je veux agir au mieux pour te faciliter les choses, Bella. C'est tout.

Je soude mon regard au sien. Il ne laisse paraître que son amour pour moi. Comment ne pas lui faire confiance ?

TUT ! TUT !

Un klaxon retentit derrière nous. La voiture nous passe devant, et j'aperçois les quatre têtes de nos invités.

_ Toujours aussi discret, Em.

Edward secoue la tête, amusé. Puis, il redevient sérieux.

_ Ca ira ?

_ Je crie, si ce n'est pas le cas.

_ Et je t'enlève dès que tu cries. Promet-il en posant un baiser chaste sur mes lèvres.

Crie, Bella ! Crie !! réclame Mary.

J'inspire plutôt à fond, et accepte la main d'Edward pour sortir.

_ Bella !

Alice nous rejoint en grandes enjambées et m'enlace contre elle. Je suis toujours surprise par sa force. Mais je me laisse engloutir dans son embrasse. Son amitié semble inconditionnelle, et je sais que je pourrai compter sur elle n'importe quand. Je lui rends son câlin en souriant. J'ai l'impression que cela fait des mois que je ne l'ai pas vue, au lieu d'une dizaine de jours. Mais avec tous ces bouleversements dans ma vie -accessoirement l'annonce de ma grossesse- j'ai bien besoin de retrouver les bonnes vieilles habitudes.

_ Quelle mauvaise amie tu fais ! Me reproche Rose en m'enlaçant à son tour.

_ Quoi ?

_ Non mais ça va, je te permets pas ! Râle Isabelle.

Les filles éclatent de rire, alors que je me perds. J'ai loupé la blague.

_ Tu ne nous as pas tenu au courant de ton séjour, seule avec Edward...

_ Oh ! C'est le pire séjour qu'on puisse imaginer ! Il nous fait l'amour à tout bout de champ. S'exclame Mary.

Le rire tonitruant d'Emmett retentit.

_ Je te reconnais bien là, Eddy ! Et la maison est toujours debout ? !

_ Je ne casse pas le matériel, moi. Se défend l'intéressé en passant son bras autour de ma taille.

_ Bonjour vous tous. Esmée et Carlisle saluent les nouveaux, empêchant une nouvelle joute oratoire entre les garçons.

Ils se lancent quand même des regards entendus par-dessus nos épaules.

_ Ca va être du joli cette semaine ! Se moque Rose en entrant à ma suite dans le salon.

_ J'en ai peur. Acquiescé-je.

EDWARD POV

Non mais pour qui me prend-il, celui-là ! ?

Emmett me fait des signes étranges avec ses mains, comme s'il cherchait à me parler en langue des signes. J'ai bien compris qu'il me désignait Bella, mais pour le reste...Disons que j'ai peur de comprendre ce qu'il sous-entend. Alors je l'ignore.

_ Oh ! Oh ! Voici donc l'endroit où Edward et toi avez passé tant de journées, seuls...S'exclame Rosalie, en détaillant le foyer de la cheminée et les photos de familles qu'Esmée y entrepose.

_ Oh, il n'y a pas eu qu'ici ! Assure Isabelle, et je vois Bella se mordre la lèvre inférieure.

Je décide de la sortir de ce mauvais pas. Du moins pour quelques minutes. Je l'entraîne à mes côtés sur le canapé, pendant qu'Alice et Jasper prennent le fauteuil en face.

_ Qu'avez-vous à nous annoncer, alors ?

_ Edward, t'es pas marrant ! Se plaint Emmett.

_ J'ai simplement plus urgent que vos âneries.

_ Les garçons ! Intervient Esmée avec étonnement.

Je me passe la main dans les cheveux. Je suis à bout, moi aussi. C'est si compliqué à comprendre ? !

_ L'enquête sur la mort de l'agent Denali a été bouclée hier soir. Commence Jasper avec sa voix calme.

A mes côtés, Bella est tendue. J'espère qu'elle réalise quand même qu'il ne s'agirait pas de mes collègues et amis qui viendraient la chercher, si elle était inculpée de quoi que ce soit. Je prends sa main dans la mienne. Ses yeux sont emplis d'inquiétudes, j'ai peur que les filles ne disent quelque chose qu'elles ne devraient pas...

_ Le suspense est insoutenable, Jazz. M'impatienté-je.

_ Je ferai bref...

_ Accouche, vieux ! Réclame Isabelle.

Le visage de Bella a changé. Elle paraît plus dure, soudain. À croire qu'elle a laissé Isabelle prendre le dessus... Je serre ses doigts dans les miens. Elle ne réagit pas.

_ L'agent Denali a été abattue au cours d'un combat acharné contre Bella...

_ Merci, on connait les détails. Si vous les vouliez, fallait demander ! Grince Isabelle.

Jasper et elle s'affrontent du regard. Jazz ne perd pas son calme, et poursuit.

_ Nous avons retrouvé son corps plus tard, quand les Volturi étaient en Italie. Nous savons que c'est toi qui l'a tuée, Bella. Le procureur a rappelé les circonstances de ce combat, ta séquestration et les mauvais traitements.

Isabelle ricane. (N/Eli : Jl’aime bien celle-là !) (N/Emy: idem !!!) Finalement, je comprends pourquoi c'est elle qui se trouve face à nous. Bella n'aurait pas supporté cette formulation. Personne ne dit rien. Nous sommes tous autour de Bella.

_ Vous lui avez dit aussi qu'elle a pissé le sang pendant un moment ?

_ Bella, ça ne vous aidera pas...

_ Carlisle, t'es mignon, tu la boucles. Vous êtes tous là avec vos grands airs ! Pauvre petite Bella, avec ses voix dans sa tête. La pauvre fille qui s'est faite baisée toute sa vie à tel point qu'elle est …

_ Isabelle, le rapport que fait l'agent Withlock est officiel. N'importe qui te l'annoncerait ainsi.

Je l'interromps. Elle me lance un regard noir. Je sais qu'elle a failli dire pour le bébé. Je soutiens son regard furieux.

Elle se lève, et appuie sa tête contre la fenêtre. Je fais signe à Jasper de continuer.

_ L'enquête a conclu à la légitime défense. Aucune charge ne sera retenue contre toi. Le FBI voudrait même te garder sous la main pour témoigner.

Un sanglot échappe à Bella. Je m'apprête à me lever, mais Alice me l'interdit du regard.

_ Vous devriez la laisser tranquille un peu. Laissez-la oublier. Exige-t-elle.

_ Lyli, l'enquête contre les Volturi et leurs affaires est toujours en route.

_ Donnez-moi une arme, et je vous butte tout ce petit monde !

Isabelle se retourne, ses yeux sont encore plus vengeurs que jamais.

_ Ca marchera pas, Bells. Si on te laisse faire ça, ça sera plus en légitime défense. Explique Emmett.

_ Et puis, ce n'est pas une solution. Complété-je.

_ Tu parles d'une solution, Edward ! ? en as-tu une ? Non c'est vrai, après tout, toi le super agent du FBI de mes deux, tu peux pas nous donner toutes les solutions maintenant qu'on soit tranquille ? Parce que j'en ai ma claque des monstres et des bâtards ! (N/Live : Dis donc, on dirait que tous les bons moments sont oubliés.. Snif)

La porte d'entrée est refermée avec violence. Bella est sortie. Nous restons immobiles pendant une minute. J'ai peur d'entendre les ''monstres et bâtards'' comme étant un code pour désigner l'enfant qui grandit en elle. Mais après tout, elle a raison. Pourquoi tout ne se règle-t-il pas plus vite ? Pourquoi l'angoisse doit-elle encore durer si longtemps ? ! Pourquoi cette foutue épée de Damoclès est-elle toujours présente entre nous deux ?

(N/Eli : Pourquoi les méchantes auteuses coupent toujours trop tôt ? Pourquoi il va falloir encore attendre ? Non, mais c’était génial comme toujours les filles) )

(N/Emy : ouais mon choco mais t a oublie le plus important c est tjs aussi …….SADIKE !!!! Rrrrrrrrrrrrrrrrrrrr les filles heureusement ke je vs aimes parce que sinon rrrrrrrrrrr je debarkerai a paris pour kidnapper ma tite anni et la ramener en corse de force ou je vs attacherai a une chaise pour me pondre tte l'histoire illico presto !!! Non mais oh !!! Tu vas voir moi ce ke je leur fais aux sadikes HA !!! Lol

Bon sinon a part mon délire antibio , c'était comme tjs les filles une tuerie !!! Dc changez rien et écrivez vite lol !!! Bis ;) )

(N/Live :Super chapitre les filles ! J’ai adoré ! Dis donc, quand Isabelle prend la parole, ça ne rigole plus !^^ Vivement la suite !)


Alors ? Oui on sait c'est pas encore tout rose...mais ça va venir ou...pas ! Lol


Voilà pour le prochain on va faire le maximum, pour poster au plus vite. Alors à très vite.


Ciao Basgi. Spuffygirl et Caro30


dimanche 23 janvier 2011

TRAILER 19

Nous revoilà ! !

Encore mille merci de nous suivre dans cette aventure ;)


TRAILER 19

CARLISLE POV


Je suis dans l'hydravion qui m'emmène à L'Anse. J'ai Esmè avec moi, je pense que c'est une bonne idée. Edward et Bella vont avoir besoin de soutien. Je sais que la nouvelle peut paraître cruelle. Mais malheureusement c'est ainsi. Je me demande pourquoi le seigneur a voulu une nouvelle épreuve pour eux. Comme s'ils n'avaient pas assez souffert tous les deux.


La maladie de Bella est assez difficile à supporter, mais dans ces conditions cela risque d'être pire. Je pense à mon fils, à sa position dans cette histoire. Au fait qu'il aimerait être le père du fœtus. Mais la décision appartient à Bella. Elle seule peut décider de le garder assez longtemps pour faire l'examen adéquat. Il ne faut pas oublier que si cet enfant est vraiment celui d'Alec, il est issu d'un viol. Quand je vois l'état dans lequel se trouvait Bella quand elle est revenue, cela ne fait aucun doute.


J'aime beaucoup Bella, et ça depuis qu'elle est entrée en clinique. La vie ne l'a pas épargnée, mais elle s'est battue pour s'en sortir. Je crois que je l'aime comme ma fille en fait. Devant cette constatation l'hydravion amorce sa descente. Esmé enserre ma main.


_ Ça va aller ma chérie ?

_ Oui. Oui. Soupire-t-elle.


On descend sur le ponton. Le pilote me tend ma sacoche et un sac. Je le remercie et nous nous dirigeons vers cette maison emplie de souvenirs. Esmè se colle contre moi.


A peine sommes-nous devant la porte qu'Edward l'ouvre. J'ai beau l'avoir eu au téléphone, il y a quelques heures à sa tête, on a l'impression que ça fait des jours.


_ M'man ? Dit-il surpris.

_ Ton père m'a tout expliqué. Je me suis dit que peut-être...


Il l'enlace.


_ Tu as bien fait.


On entre.


_ Comment va Bella ? M'enquis-je.

_ J'en sais rien. Elle n'a pas eu de crise violente. Mais je crois que le contre-coup est arrivé en même temps qu'elle a compris. Souffle-t-il.

_ C'est bien ce que je redoutais.

_ Pourquoi as-tu attendu pour nous le dire ? Me reproche-t-il.

_ Parce que vous aviez besoin tous les deux de ces moments de calme avant d'affronter ceci.


Je dépose nos affaires dans un coin de l'entrée.


_ Où est Bella ? Demande Esmè.

_ Devant la cheminée. Elle a fini par s'endormir.

Esmè n'attend pas et va tout de suite la rejoindre. Nous la suivons. Bella dort, recroquevillée en position fœtale.

_ Pauvre petite. Murmure Esmè en lui caressant les cheveux.

_ Viens. Proposé-je à mon fils.


On se retrouve tous les deux dans la cuisine.


_ Comment te sens-tu ?

_ Sincèrement j'en sais rien p'pa. Je sais quoi faire quand un type me menace avec une arme. Mais là...c'est différent. Je suis dépassé par les évènements. J'aimerais pouvoir l'aider. Mais j'ignore totalement comment faire.

_ Je comprends. Edward. Je vais te poser une question. Réponds franchement. Veux-tu vraiment savoir de qui est ce fœtus ?

_ Oui. Je sais que ça paraît dingue. Mais j'ai besoin de savoir. Je ne supporte pas de rester dans l'ignorance. S'il y a une petite chance qu'il soit de moi. Je dois le savoir.

_ Edward, premièrement il va falloir convaincre Bella d'attendre trois semaines. On ne peut rien faire avant. Ensuite après l'intervention, elle devra rester au repos pendant plusieurs jours, car c'est risqué pour le fœtus. Dois-je te rappeler qu'il reste un Volturi en liberté ?

_ Je le sais. Grogne-t-il.

_ Si tu n'es pas le père imagine votre réaction à tous les deux.

_ Je suis prêt !

_ Toi peut-être mais il n'en va peut-être pas de même pour Bella. Je veux simplement être certain que tu sais dans quoi tu t'engages. Sa maladie peut s'aggraver aussi.


Il acquiesce. Je veux simplement qu'il se rende bien compte de la situation.


_ Edward !! La voix de Bella se fait entendre.

mercredi 5 janvier 2011

CHAPITRE18

Bonsoir tout le monde BONNE ANNEE PACE& SALUTE !

Oui nous sommes en retard et oui ça devient une habitude...

Bonne lecture !!


18-

BELLA POV


Je ferme les yeux, m'appuyant à la porte d'entrée.


_ Enfin !

_ Sur ce coup-là, je suis bien d'accord.


Je souris, et rouvre les yeux pour mieux plonger dans les émeraudes qui me font face. Edward est aussi épuisé que moi, malgré la journée à l'institut de soins que nous avons passée. Alice et Rosalie ont considéré qu'en ce lundi matin, nous avions largement profité de nous pour nous consacrer à leurs envies toute la journée. Mais ça fait du bien, je ne le nie pas.


_ Tu veux manger quelque chose ? Propose Edward en se redressant, un sac de fringues dans chaque main.


Je garde le silence un instant, me contentant de dessiner ses traits du bout des doigts, les passant dans ses cheveux encore humides de la séance de natation. Une gouttelette d'eau glisse sur son front, jusqu'à son arcade sourcilière, et mes yeux la suivent, hypnotisés. Je me mords la lèvre. (N/Eli : *bave un peu*) Son regard est incandescent, et je pense bien à manger, mais tout autre chose que ce à quoi il pense.

Quoique...

Je m'écarte de la porte, passe mes mains autour de sa nuque et applique mon corps contre le sien. Sa pomme d'Adam remonte difficilement alors qu'il déglutit. Je plonge mon nez au creux de son épaule, et inspire ostensiblement son odeur.


_ Mmh. Fais-je à son oreille et les sacs tombent à nos pieds.

_ Bella. Gronde Edward, ses mains pétrissant mes hanches.

_ Oui ? !

_ Alice va nous tuer si...Je pique un baiser au bord de ses lèvres...Si nous ne rangeons...Un baiser près de son oreille...Pas les vêtements au dr....Ma langue prend le relais sur son lobe...Oh et puis merde ! S'écrie-t-il en me soulevant du sol.


Ses mains passent sous mes fesses, et j'enroule mes jambes autour de lui. J'éclate de rire alors qu'il dévore mon cou de baisers. Il me plaque contre un mur, attaque mon chemisier de ses doigts impatients. Je fourrage dans ses cheveux, j'anticipe la sensation de sa langue autour de mes tétons.


_ Hey ! Râlé-je quand il arrache mon soutien-gorge et repart sans me toucher jusqu'à la chambre.


Mais la lueur de son regard sur ma poitrine me fait déglutir avec force. Au fur et à mesure que son regard me brûle, je me sens me liquéfier de l'intérieur. Il appuie son sexe contre le mien, toujours recouvert de nos vêtements, en me plaquant à nouveau contre un mur. Je gémis, et commence à me frotter à lui avec délice. Edward jure en cherchant la poignée de la porte, et je ris dans son cou. Ma langue recommence son exploration du corps extraordinaire d'Edward.

Enfin, il me jette presque sur le lit. Je m'appuie sur mes avant-bras, et le regarde ôter son jean, chaussettes et baskets. Ou pas forcément dans ce sens.

Je me lèche les lèvres, et vois avec enthousiasme la bosse dans son boxer. Alors qu'il se penche sur moi, je le repousse.


_ Tout nu, Cullen. Ordonné-je.


Ses pupilles se rétrécissent, et sa bouche s'entrouvre. Quelque chose me dit qu'il aime l'idée.


_ Bien. Maintenant, touche-toi.


Sa mâchoire va tomber au sol. Je garde mon sérieux, même si j'ai très envie de me jeter à ses pieds pour prendre dans ma bouche cette merveille masculine.

Edward ne bouge pas, alors je lui fais signe avec la main. Il soude mon regard et obéit enfin. Je ne quitte pas ses yeux, mais je sais que ses doigts s'enroulent autour de son membre. Il gémit. Je me mords la lèvre. Maintenant, sa main fait de lents va-et-vient sur lui. Je sais que si je reste comme ça, je ne vais pas me retenir.

Alors lentement, je fais glisser mon chemisier sur le lit, puis je me caresse. D'abord mes tétons durcis, puis la peau de mon ventre. Je défais mon jean au ralenti, pendant qu'Edward est hypnotisé. Son regard passe de mes yeux à mes mains, et sa propre main accélère le rythme. Je vois le liquide pré-éjaculatoire luire fièrement à son bout.(N/Live : * Bave sur son clavier*)


_ Non Non, Cullen, on est bien sage, on éjacule pas temps que je le dis pas. Il me semblait que le FBI devait obéir au doigt et à l'œil.

_ Putain, Bella...Grogne-t-il en ralentissant ses mouvements, m'observant tirer sur la ficelle de mon string bleu.


Il déglutit, tente de reprendre ses esprits, mais je sais qu'il est perdu.


_ Han ! OuiII ! M'écrié-je en jouant avec mon clitoris.


Edward devient fou, il a les yeux à demi clos, la bouche définitivement au sol. Je me caresse, une main sur un sein, l'autre entre mes petites lèvres. Je mords ma lèvre inférieure, et m'apprête à entrer un doigt en moi quand Edward tombe à genoux. Sa tête est juste à la hauteur de mon intimité luisante. Ses yeux brillent d'envie, ses mouvements sont aussi erratiques que sa respiration. Je souris, et place un deuxième doigt en moi. Savoir Edward en train de me regarder me fait convulser plus fort que prévu.


_ Bella...Supplie Edward, mais je secoue la tête, j'aime le voir comme ça.


Je place mon pouce sur mon clitoris, et sens le souffle d'Edward.


_ EdwARD ! !


Mes jambes tremblent d'elles-mêmes, ma poitrine se soulève avec force. Je ferme les yeux et repose la tête sur le matelas, attendant enfin la délivrance.


Et elle s'apprête à venir, mais pas comme je m'y attendais.

Edward tire doucement mes doigts en dehors de mon antre, les prend dans sa bouche. Il remonte sur moi, grondant, frémissant. Je suis le souffle coupé, quand je sens sa longueur à mon entrée. Il est beaucoup plus dur que je le pensais.


_ Cullen, je ne crois pas avoir...


Il m'interrompt d'un baiser violent, et me pénètre d'un coup de reins puissant. Il étouffe mon cri dans sa bouche, je m'accroche à ses épaules en gémissant.

Bon sang, c'est encore mieux comme ça !


Et surtout sans la capote ! Insiste Mary.


Je hoche la tête, et il s'interroge. Je dis non, et oublie les pensées que j'avais.

Il passe mes bras au-dessus de ma tête, ma jambe sur son épaule, et se met presque au garde à vous pour mieux me pénétrer. Je perds toute cohérence, son sexe palpite en moi, butant au fond avec force. Je m'arque-boute, et il en faut peu pour que nous venions en même temps.

Nos corps tremblent alors qu'il retombe sur moi, à bout de souffle. Il passe ses bras sous mon dos, sa tête dans mon cou.


_ Swan, vous êtes extraordinaire. Réussit-il à dire.

_ Hum Hum...Ne réussis-je pas à dire plus.


Il roule alors sur le côté, et m'entraîne dans ses bras avec tendresse.

Je me blottis contre lui, et nous nous endormons d'un sommeil bien mérité.(N/Live : Quel lemon !! J’adore !)


Se réveiller au beau milieu de la nuit n'est jamais agréable. Mais encore pire quand c'est la faim qui nous tenaille. Je soupire, et ouvre un œil pour voir l'heure. Trois heures.

Dans ma tête, Isabelle et Mary grognent qu'il est trop tôt, mais je n'y peux rien. Je roule sur le côté, et sens la jambe d'Edward en travers des miennes. Je souris, même dans son sommeil il me retient contre lui. Je retourne de son côté, et le regarde dormir un instant.

J'aime cet homme, ce dont il est capable, mais aussi sa tendresse et ses rêves.


Je passe un doigt léger sur son visage. Il grimace, mais reste endormi.

Quand mon ventre fait des siennes, je le secoue carrément.


_ Hum...Quoi, Bella ? Ses bras se resserrent autour de ma taille et il m'embrasse, toujours à demi-inconscient.


Comme je ne réponds pas à son baiser, il ouvre les yeux.


_ Tu n'as pas un petit creux ? Demandé-je.


Il cligne des paupières, et sourit.


_ Maintenant que tu en parles.

_ J'ai la dalle. Insisté-je.

_ Tu veux quoi ?

_ Je sais pas. Je vais voir ce qu'il y a dans le frigo.


Ni une, ni deux, je me lève et vais, nue, dans la cuisine. J'attrape du pain, et tout le nécessaire à mes yeux pour faire des sandwichs.


_ Tu as pris quoi ?

_ Pain, beurre de cacahuètes, bacon, oeufs et cornichons. Souris-je en m'installant contre la tête de lit.


Edward grimace.


_ A 3h du matin ?

_ Yup ! J'attaque le premier sandwich, et il hésite.

_ Des cornichons ?

_ Tu n'en veux pas ?

_ Non, merci.


Je hausse les épaules, et lui tape la main.


_ Hey ! Tu crois que j'en ai pris pour toi ?

_ Bella, tu ne peux manger tout...

_ Si !

_ Tu rigoles !

_ Hey ! Ça creuse de faire l'amour ! Lance Isabelle et je croque un autre morceau.

_ Ok, sympa la copine. Grogne-t-il en se levant à son tour.

_ Oh j'ai oublié le coca, chéri d'amour !


Il ne répond pas, et je m'enfonce tranquillement dans les oreillers. Je souris, tout en mastiquant avidement. Ça fait trois semaines que je suis rentrée de Volterra. Et autant de temps que je squatte chez Edward. Bien sûr, il y a des avantages, surtout depuis qu'il est en congé pour un temps indéterminé. Mais des inconvénients aussi. Tels que le docteur Carlisle qui insiste pour me voir tous les deux jours, Alice et Rose qui m'arrachent du lit tous les matins à huit heures quarante-cinq tapantes.

Je soupire, et m'arrête de manger. La nourriture devient infecte dans ma bouche. Je ne sais pas ce à quoi j'ai le droit. Ni ce en quoi je pourrais me débrouiller...Bon, à part entendre des voix dans ma tête.


_ Et voilà le coca, ma chère.


Edward me sort de mes introspections, et je lui prends la bouteille en souriant. Il se remet au lit, et entame son casse-croûte à son tour. Je bois la moitié de la bouteille comme si j'étais assoiffée. Il me regarde avec inquiétude. Je hausse les épaules, et me recouche.


_ Bien mangé ?

_ Oui.


Je l'embrasse aux coins des lèvres, et éteins ma lumière en souriant. Je n'entends même pas Edward se rallonger contre moi.

OoOoOoOoO


Cette fois, c'est la voix d'Edward qui me réveille. Je me retourne de son côté du lit, mais ne sens que le vide. J'ouvre les yeux, et je me rends compte que sa voix me parvient depuis le salon.

Je grogne, et renfonce ma tête dans l'oreiller.


_ Alice, laisse-nous la paix, une journée !

_ Mais vous avez eu le week-end entier ! Je te signale qu'avec le printemps et l'été qui approchent...

_ L'été n'est que dans trois mois, Lyli, reprends-toi. (N/Eli : Pourquoi je doute qu’il arrive à la convaincre ?)


J'ai beau tiré le drap et les oreillers sur ma tête, je les entends toujours. Bien sûr, Alice m'a manquée aussi pendant ces semaines à Volterra. Mais, son idée de l'amitié est un peu...Envahissante, je dirais. Quand même son frère ne peut lui résister, c'est dire !


Moi je veux rester dormir ! Se plaint Mary. J'ai mal au cœur.

C'est mon cœur ! Et c'est moi qui ai mal. La contredis-je.


Je soupire. J'en ai assez d'avoir ces filles dans ma tête. C'est vrai quoi ! Elles s'approprient mon corps à tout bout de champ, et je craque. Même pas en paix pour ressentir !


_ Tu ne m'empêcheras pas d'aller la réveiller ! Décrète Alice, et je roule hors du lit avant qu'elle m'y trouve.


Bon, évidemment, c'est sans compter ma maladresse maladive, et je me casse la figure. Un énorme bruit de chute retentit quand j'emporte avec moi les draps et la table de nuit d'Edward.


_ Bella ! S'écrie-t-il, une minute avant d'être à mes côtés.

_ Ouch ! Dis-je, en frottant ma tête.

_ Ca ira ?

_ Laisse-moi remettre mon corps à l'endroit, et je te le dis, Alice. Grimacé-je en levant les yeux sur elle.


Une grave erreur, si vous voulez mon avis. La pièce tourne autour de moi, et je dois m'accrocher à Edward pour ne pas retomber.


_ Tu es toute pâle. Insiste Alice.

_ Assieds-toi. Conseille Edward.


Il s'agenouille devant moi, ses mains tiennent les miennes.


_ Tu as fait une sacrée chute. Remarque-t-il.

_ Demande à Alice ! Râle Isabelle.

_ Hey ! J'ai rien fait !

_ Tu nous opprimes. Intervient Mary.


Je secoue la tête, me mordillant la lèvre.


_ Mais...Alice a aussi perdu ses couleurs.

_ Je ne voulais pas le dire, Alice. Mais tu connais les filles ! M'excusé-je. Je suis juste fatiguée de courir les magasins. Avoué-je.


Son visage s'illumine soudain et elle s'assoit à mes côtés.


_ Mais ça tombe bien ! Aujourd'hui, on ne va rien courir du tout ! On fait journée entre filles à la maison.

_ Ah oui ?

_ On est invitées ? S'enthousiasme Isabelle.

_ Parfaitement, Isabelle. Comment je pourrais convaincre Bella de se faire belle pour Edward ce soir, si tu n'étais pas là ?


Je déglutis, et Edward retient sa respiration une seconde. Je le regarde du coin de l'œil, ses yeux sont déjà pleins de désir. Obsédé !


_ Alice, tu es sûre que...Commencé-je.

_ Et comment ! Allez ! Debout, et à la salle de bain. Tu pues le sexe à plein nez !

_ C'est même pas vrai. Boudé-je en laissant Edward me tirer contre son torse.

_ Bah en tout cas, c'est dans la chambre ! Insiste Alice en ouvrant la porte d'un air éloquent.

_ Elle est jalouse. Murmure Edward à mon oreille, et je souris. (N/Eli : Je la comprends)


Jasper n'a pas eu droit à autant de vacances qu'Edward. Je jubile. Quoique...Si Jasper avait aussi des vacances, elle penserait à autre chose que nous séparer, Edward et moi...Je vais peut-être appeler Booth et le sermonner sur son manque de savoir-vivre total.


_ Oh Mon Dieu ! Lancé-je en me détachant d'Edward, la main sur la bouche.


Tous les deux me regardent quitter la chambre, d'un pas chancelant, jusqu'à la salle de bain. J'ai à peine le temps de relever la cuvette, que le contenu de mon estomac s'échappe. (N/Eli : Tu m’étonnes.. ;quand on mélange beurre de cacahuète et cornichon, l’estomac dit retour à l’expéditeur)

Je ferme les yeux, la main sur mon estomac, et appuie ma tête contre le mur.


_ Bella ? S'inquiète Alice à la porte que j'ai pris soin de fermer.


Je tire la chasse et me lave les dents avant de sortir. J'ai aperçu mon reflet dans le miroir, c'est pas joli, joli. Alice a l'air paniquée, je bataille avec mes cheveux pour qu'ils ressemblent à quelque chose.


_ Tu devrais peut-être rester au lit. Suggère-t-elle.

_ J'aurais adoré passer cette journée avec toi, Alice mais...

_ Ça va, pas la peine de mentir. J'ai peut-être un peu surestimé tes capacités, après...Ce qui s'est passé.


Je réprime un frisson et secoue la tête.


_ Ne t'en fais pas.


Je tente un sourire rassurant, et Edward nous rejoint avec son regard des grandes décisions.


_ Je vais bien...

_ Tu as dû te cogner fort, Bella. On n'a pas une nausée si c'est une chute ordinaire. J'ai appelé Carlisle, il t'attend.

_ Edward ! Me plaignis-je.

_ Habille-toi, et on file.


Quand il me regarde comme ça, comme l'agent du FBI qui prend des décisions, que puis-je faire, à part baisser la tête, maugréer, et obéir ?


_ Alice, laisse-nous respirer quelques jours, ok ? Je veux d'abord m'assurer que Bella n'a rien avant de te laisser nous organiser des journées de dingues.

_ Très bien. Mais appelle-moi, dès que tu as du nouveau.


Je les entends discuter d'autres détails alors que j'enfile un vieux survêt' et des baskets encore plus vieilles.


Pas très sexy, ma vieille. Remarque Isabelle.


Je marmonne quelque chose de bien senti à son encontre, et Edward passe ses bras autour de ma taille.


_ Que disais-tu ?

_ Même si j'ai pris un coup sur la tête, les filles sont toujours là !

_ Hey ! Avoue que tu t'amuses bien avec nous !

_ Aucune gratitude !


Les filles s'insurgent, jusqu'au baiser tendre d'Edward. Je me serre encore plus contre lui, les bras autour de sa nuque.


_ Jure-moi qu'il ne s'agissait que de faire bonne figure devant Alice, et que tu ne comptes pas m'emmener voir ton père. Supplié-je quand nous nous séparons.

_ Je m'inquiète vraiment, Bella. Et puis, nous n'en avons pas pour trois heures.


Son regard en dit long sur ce qu'il compte faire une fois que nous serons rentrés.


_ D'accord. Mais tu m'en dois une.


Je lui tends la main, et il m'aide à enfiler une petite veste.


_ Même plus qu'une. Susurre-t-il dans mon oreille, me laissant bien vérifier par moi-même la teneur de cette parole, dans mes reins.


J'ai gémi plus d'une fois tout le trajet jusqu'à la clinique, et ça n'était en rien dû à la prochaine rencontre avec le Docteur Cullen. Mais plutôt à son fils, et ce dont il est capable, tout en conduisant avec sérieux.

Quand il gare la voiture, sa nouvelle voiture, avant de récupérer une Volvo dernier cri, devant l'hôpital, je sais que je ne ressemble à rien. À part à une fille qui vient d'avoir au moins deux orgasmes coup sur coup, juste avec les doigts de son petit-ami. Edward se penche sur moi, un sourire plus que fier sur les lèvres. (N/Eli : elle va être bien pour rencontrer daddy Cullen)



_ On est arrivé.

_ Hum ! T'es malin, toi !

_ Faudra que tu nous dises comment tu fais, Edward ! !

_ Comment je fais quoi, Mary ?


Je me mords les lèvres avant que les mots ne les franchissent. Ce qu'il est peut être horripilant ! On n'a pas idée de poser cette question quand mes joues sont rouges feu, et ma respiration une vraie cata !

Je lui tape sur le bras, et sors sans son aide de la voiture.


_ Bella ! Rit-il en me rejoignant à la porte. J'ai cru que tu aimais ce que je faisais.

_ Ba justement ! Tu n'es qu'un obsédé ! De quoi j'ai l'air, maintenant ?


Il fait mine de m'observer d'un œil critique, mais je sais que ça ne va pas me plaire.


_ Tu as l'air d'une femme dans toute sa splendeur.

_ Ba qu'est-ce que vous faites ici, vous ? Nous interrompt Rosalie, déambulant encore et toujours dans sa blouse.

_ Demande-le-lui !


Je pointe Edward du regard, et il secoue la tête, retenant visiblement un fou rire.


_ Elle s'est cognée la tête. Explique-t-il en me prenant par le bras.

_ Alors, pas de journée entre filles ?

_ Rose ! Grimacé-je et elle rit.

_ Je sais, Alice a parfois des idées loufoques.


Elle nous accompagne jusqu'au bureau de Carlisle, comme si elle en avait l'habitude.


Elle l'a !

Je sais...


Je me rapproche encore et toujours d'Edward, ces murs blancs sont pires encore que ceux de ma prison dorée à Volterra. Edward fait une légère pression de ses doigts sur mon bras, rassurant.


_ Je vous laisse, j'ai des petites pilules à faire circuler. Lance Rose devant le bureau.

_ Merci, Rose. À plus tard.


Elle nous fait un signe de la main et s'éloigne en roulant des hanches.


_ Juste un petit bilan, Bella. Ensuite c'est fini. Tu es vraiment pâle.

_ Si tu le dis. Finissons-en.


Et le calvaire recommence. Carlisle nous salue, me dit de m'asseoir sur la table de consultation. Il parle avec Edward comme si je n'étais pas là. Je soupire, il fait une prise de sang, il examine mon crâne et mes pupilles. À ce moment-là, il sourit.


_ Si des yeux pouvaient tuer, je serais déjà raide sur le lino.

_ Vous avez fini ? M'agacé-je.

_ Presque, Bella.


Alors il sort un stéthoscope, et son bidule pour prendre la tension. Je lève les yeux au ciel. Il n'a pas compris quand je lui ai dit que je me sentais bien.


_ Ce n'est rien de grave. Annonce-t-il enfin.


Je saute à terre, et attrape ma veste.


_ Peut-être que tu as besoin de changer d'air.

_ Oh que oui ! Ne plus vous voir pendant une semaine, c'est tout ce que je demande ! M'exclamé-je en souriant avec espoir.


Père et fils échangent un regard.


_ Je suppose que pour le moment, personne n'a besoin de nous. Edward hausse les épaules.


Je hoche vigoureusement la tête, et retiens une grimace. Ça fait quand même un peu mal.

Et ils se remettent à parler entre eux.


_ Je t'attends à la voiture ! Lancé-je en quittant la pièce avant que Carlisle n'ait d'autres idées me concernant.


EDWARD POV

Bella a littéralement foncé hors de la pièce, mais je peux la comprendre. Tout le monde la harcèle depuis son retour. Entre mon père et ma sœur, mais aussi Booth qui aimerait bien l'interroger...


_ Comment la trouves-tu, Edward ?

_ En pleine forme. Répondis-je en me passant une main dans les cheveux.


Pour être en forme, elle l'est d'ailleurs. Je souris, aux souvenirs qui affluent à ma mémoire.


_ C'est aussi ce qu'il me semble. J'attends pourtant le moment où elle craquera. Edward, ce qu'elle a vécu a été dur à encaisser.


Je regarde mon père dans les yeux.


_ Tu veux dire qu'elle nie tout Volterra et compagnie ?


Il ne répond pas tout de suite, mais pour moi ça suffit. Je regarde la porte par laquelle elle est partie. Elle me semble pourtant comme avant. Les filles sont toujours aussi chiantes, Bella est toujours aussi horrifiée par le shopping, mais les scènes de sexe sont toujours si parfaites.

Pourtant, elle fait quelques cauchemars.

Je soupire, et fais un compte-rendu de mes conclusions à mon père.


_ Surveille-la, Edward. Elle pourrait craquer à n'importe quel moment.

_ Je te tiens au courant. Promis-je en rejoignant à mon tour la porte.

_ As-tu des nouvelles de l'affaire ?

_ Jazz m'envoie des mails tous les soirs. Interpole a mis la main sur une partie du trafic d'armes, et le FBI a aussi des agents sur le coup. Caïus ne va bientôt plus pouvoir faire grand chose sans qu'on s'en rende compte.

_ Toujours pas de nouvelles ?

_ Ni lui, ni les Ivanovich. Mais Démétri est sous couverture et s'efforce de nous donner toutes les infos qu'il a pu connaître depuis qu'il bosse avec eux.

_ Faites attention, Caïus me semble être rancunier.

_ T'en fais pas. C'est Alice qui me pose des soucis en ce moment. Souris-je.

_ Je crois connaître ça. Appelle ta mère, aussi. Elle s'impatiente de vous voir avec Bella.


Je hoche la tête, et nous nous séparons.

Je retrouve Bella à la voiture, appuyée contre sa portière.


_ Tu boudes ? Je pose mes mains autour d'elle, sur la carrosserie.

_ Peut-être.


À la voix, je sais qu'il s'agit d'Isabelle. Je lève les yeux au ciel, et frôle ses lèvres.


_ Que puis-je faire pour me faire pardonner ?


Comme je m'y attendais, Isabelle passe ses bras autour de ma nuque, son bassin venant se mouler au mien. Elle gémit contre mon oreille, et inévitablement, je durcis. Mais avant d'avoir l'idée de me reculer, je l'embrasse avec force. Elle fourrage mes cheveux, sa petite langue bataillant contre la mienne. Je serre les poings. Nous sommes dans un lieu public, je sais que Bella n'aimerait pas que je fasse ce que je crève de faire. Mais Isabelle lâche ma bouche pour attaquer ma mâchoire et mon cou, alors je ne résiste pas. (N/Eli : Plus coquine Isabelle) Je glisse une main sur son corps, savourant la courbe d'un sein, le dessin de ses hanches. Sa jambe trouve sa place sur ma hanche, et j'appuie mon sexe contre le sien. Nous gémissons en chœur. (N/live : C’est qu’il en profite le coquin !! )


_ Edward...Soupire-t-elle, et je reconnais l'intonation timide de Bella.


Je pique un autre baiser sur ses lèvres merveilleuses, et je relâche son genou. Quand je rouvre les yeux, Bella a le rouge aux joues.


_ Je t'aime, Bella.


Elle me regarde, reprenant difficilement sa respiration, puis sourit.


_ Moi aussi, Edward.

_ Rentrons. Décidé-je avant de me jeter littéralement sur elle une seconde fois.


Elle annone de la tête. Je lui tiens sa portière ouverte, et nous partons une minute après.


_ A quoi tu penses ? Demandé-je quand elle a le regard sur la route.

_ Je repense à ce qu'a dit ton père. Je fronce les sourcils, elle explique. L'idée de prendre l'air. C'est pas mauvais. (N/Eli : Oui des vacances….avec une piscine ou un jacusi…)

_ J'ai bien des idées pour te faire prendre l'air...

_ Non, je pensais à quitter Chicago.

_ Quoi ?


Je tourne les yeux vers elle, inquiet. Elle veut partir ? Où ça ? Comment ? Pourquoi ? Merde ! Depuis quand elle y pense ?

Ses sourcils sont relevés, elle attend que je me reprenne. J'inspire à fond, mes doigts sont presque blancs à force de serrer le volant.


_ Rem ! Et où veux-tu aller ?


Elle a le regard rêveur un instant avant de répondre.


_ Je me rappelle d'un petit chalet et d'un lac...


Sa voix est diablement sexy. J'ose la regarder dans les yeux.


_ L'Anse est un endroit parfait pour un bol d'air frais.

_ Je pense aussi. Sourit-elle, une main sur mon genou.


Je déglutis. Elle va me tuer.


_ Dois-je en conclure que tu veux y retourner ?


Je tente de garder une voix impassible, mais c'est vraiment compliqué.


_ Et toi ?


Elle se penche sur mon oreille.

Je sais qu'elle est consciente de son effet sur moi.


_ Ne crains-tu pas de te souvenir de mauvais moments ?

_ A L'Anse ?


Elle se moque presque de moi.


_ Du contexte, je veux dire.


Elle hausse les épaules et s'écarte. Je ressens un grand vide en moi quand elle croise les bras sur sa poitrine.


_ Pas plus qu'ici. Maugrée-t-elle au moment où je mets mon clignotant pour rentrer au sous-sol de mon immeuble.


Je fronce les sourcils, mais préfère garder le silence le temps de rejoindre mon appartement. Ce n'est pas que l'idée ne me tente pas. Loin de là ! Mais j'ai peur qu'elle craque là-bas, et que je sois incapable de l'aider. Ici, je sais que Carlisle et Alice seront là pour la soutenir.

Et si je m'avoue la vérité, ils sont déjà là, bien trop là !

J'appuie sur le bouton de l'ascenseur, et me tourne vers elle. Son regard noisette est encore triste, mais la joie y refait toujours son apparition. Je l'attire à moi, et la pousse littéralement dans l'ascenseur. Elle a le dos contre une paroi de la cabine, et mes lèvres ravagent son cou.


_ Edward ? !


Je sens qu'elle lutte, entre se laisser aller contre moi, et la bienséance ou quelque chose du genre qui la retient. Je relève la tête, embrasse sa bouche tentatrice. J'empêche mes mains de descendre tout de suite sous sa veste, et pose mon front contre le sien.


_ Fais tes bagages, Isabella Mary Swan, nous partons en vacances.(N/Live : il ne peut pas lui résister !^^Bien joué, Bella ! :p)

_ Qu...Quoi ?


Ses prunelles s'illuminent, et ses mains se posent sur mes joues.


_ Vraiment ?

_ Vraiment. J'appelle juste Booth pour le prévenir, qu'il ne soit pas étonné de recevoir des factures.


Elle pouffe dans mon cou, et les portes s'ouvrent. Je passe un bras dans son dos, et nous marchons ainsi jusqu'à l'appartement. Dieu ce que j'aime cette fille ! Je pourrais faire n'importe quoi pour elle.


BELLA POV


J'aime l'idée de partir avec Edward pendant quelques jours. Je ne supporte plus les sorties, les réveils d'Alice, les visites chez Carlisle.


STOP ! Hurlent de concert Mary et Isabelle dans ma tête.


Je craque. J'ai besoin d'air. Je veux juste Edward. Même le sac n'est pas une nécessité.


Rho si Alice t'entendait ! Rouspète Isabelle.

Bah tu sais quoi, tu restes avec elle. Proposé-je à mon esprit malade.


Je prépare les sacs et y mets le strict minimum. Je veux juste passer du temps avec Edward. Sans se soucier du reste. En moins de vingt minutes mon sac est devant la porte. Edward a mis cinq minutes de plus que moi, mais ça s'explique. Il a Booth au téléphone.


J'attrape mes médicaments. J'ai déjà mon manteau sur le dos. Je tape presque du pied en attendant qu'Edward raccroche.


_ Prête on dirait ?

_ Toujours pour partir avec toi.


Il rit, prend nos sacs et nous rejoignons la voiture au parking. Je sais que le voyage sera long. Presque sept heures de routes. Mais je connais assez bien la conduite d'Edward pour savoir qu'il a les moyens de mettre beaucoup moins de temps.


Edward démarre. Je ne me lasse pas de le regarder. En fait je suis obnubilée par lui. C'est pour cela que je ne me suis même pas rendue compte qu'on est près du lac Michigan. En fait il s'arrête au parking.


_ Mais...

_ L'hydravion Bella. C'est bien aussi. Y'a pas plus rapide.

_ Edward !

_ Cadeau de Booth et du bureau.

_ Wow ! C'est dingue !


On sort du véhicule. Edward rigole en prenant nos sacs, et je le suis sur un des pontons. Un homme d'une quarantaine d'années, est en train de nettoyer son avion.


_ Bonjour ? Le salue Edward.


L'homme se retourne.


_ Bonjour, vous devez être Edward et Bella.

_ C'est nous.

_ Booth m'a appelé, tout est prêt. On peut y aller.

_ Parfait. Répond Edward.

_ Alors montez, je vous en prie.


Edward m'aide pour la première marche, il vaut mieux. Vu ma cascade de ce matin. On va éviter de tomber dans le Lac Michigan, ça ferait très mauvais genre. Edward me précède. Il m'aide à m'attacher. Je pose la tête sur son épaule.


Je regarde l'hydravion glisser sur l'eau à pleine vitesse pour décoller. Les paysages sont magnifiques. La forêt, le lac, la neige au loin. On se croirait face à une carte postale.


_ C'est beau. Constaté-je.

_ Je ne dirais pas beau quand tu es là à tenir la comparaison. Souffle-t-il à mon oreille.


Je rougis et secoue la tête. Ce mec est fou...mais je l'aime.


Les bruits de l'hydravion me bercent, je ferme les yeux. Nos doigts sont entrelacés. Je pense à ma mère. J'ai l'impression de l'abandonner encore. Elle est à l'hôpital, celui de Carlisle en cure de désintox. Je n'ai pas eu le droit de la voir depuis qu'elle y est. Il paraît que ça fait partie du traitement. Je m'en veux, j'aimerais pouvoir l'aider. Même si je sais désormais que je dois aussi apprendre à m'occuper de moi et me reconstruire. J'ai bien assez de choses en tête sans en rajouter.


Tu penses à nous là, peut-être ? Grogne Isabelle dans mon esprit.

Ouais lâcheuse. Assène Mary.

Je ne pense à personne.

Renée s'en sortira, elle est forte...


Isabelle a certainement raison, mais les conséquences qui en découleront seront sûrement horribles pour elle. Elle a été l'esclave d'un homme pendant des années.


Je réprime un frisson en pensant à eux : Les Volturi.


J'efface tout ça de mon esprit. Je ne veux pas et plus penser à eux. Je suis là maintenant, avec Edward. J'ai pratiquement trouvé une famille. Voilà le plus important. Le reste n'est rien. Qu'une tâche sur ma vie.


_ Alors on va faire quoi mon cher Monsieur Cullen, pendant ces journées ?

_ On va sûrement trouver de quoi s'occuper. Susurre-t-il la voix pleine de promesse. (N/Eli : S’ils veulent des idées…non ? ok)


Rho j'ai chaud d'un coup. Je retiens difficilement un gémissement.


_ Comme ?

_ Comme jouer au scrabble, au monopoly, au poker...

_ Ô oui le poker ! S'exclame Isabelle.

_ Le strip Poker ! Confirme Mary.


Edward s'esclaffe de son rire cristallin. Je vais devenir encore plus folle que je ne le suis déjà.


Difficile à faire. Rigole Isabelle.

Ouais t'es déjà complètement barrée. Poursuit Mary.


Je m'endors un moment, mes rêves sont encore peuplés de cauchemars. J'ai un mal fou à les contrôler et du coup à me reposer correctement. Mais finalement je relativise, c'est peu payé par rapport à ce que j'ai dû supporter là-bas. Même si j'aimerais pouvoir oublier tout simplement.


Je sens une secousse qui me réveille. Je me redresse.


_ Alors bien dormi ?


Je sais qu'il le demande pour la forme. Et vue ses sourcils froncés, je suppose qu'il sait pertinemment que je dors très mal depuis mon retour.


L'avion s'arrête face à la maison, sur un ponton que je n'avais même pas vu la dernière fois.


On était trop occupé Bella.

Isabelle !


Je me donne une claque mentale. Pourtant tous ces souvenirs qui affluent. Je sens une douce chaleur envahir mon ventre.


Edward m'aide à descendre. On remercie notre pilote. J'entraine Edward pratiquement en courant dans la maison. J'attends qu'il ouvre. Je suis impatiente de me retrouver dans cette petite bulle de bonheur.


On entre. Le feu crépite dans la cheminée. La température y est agréable. C'est dingue à croire qu'il a des elfes de maison qui bossent pour lui !


_ C'est aussi beau que dans mon souvenir. Déclaré-je.

_ Seulement parce que tu es là.

_ Flatteur.

_ Non c'est la vérité.


Il m'enlace et embrasse tendrement mon front, avant de porter nos bagages jusque dans la chambre. Mon ventre me rappelle à l'ordre. Je meurs de faim, mais vu qu'après mon coup sur la tête, je n'ai rien gardé, ça ne m'étonne même pas.


Je file dans la cuisine. Je prie pour que ceux qui ont allumé la cheminé aient aussi rempli le frigo.


Yes ! Hurlent les filles dans ma tête au moment où j'ouvre la porte.


Il est plein. Je ne sais même pas par quoi commencer. J'attrape de la mortadelle, deux tranches de Chedar. Des cornichons, du ketchup. Je referme la porte du frigo avec mes fesses. Je dépose mes victuailles sur le comptoir. J'ouvre tous les placards pour trouver du pain de mie. Mon ventre gargouille fortement.


_ Oui bah c'est bon ! Ça arrive !

_ Depuis quand tu parles à ton ventre ? Rit Edward.

_ Depuis qu'il manifeste trop fort son impatience ! Tu en veux ?


Il s'approche et observe ce qui s'y trouve.


_ Ok, mortadelle, chedar, cornichons, ketchup ?


Une expression de dégoût parcourt son visage.


Je hausse les épaules, et continue mon sandwich.


_ Pourquoi pas ? Mais je vais plutôt opter pour du jambon et une tranche de chedar.


Je croque dedans, et lâche un gros soupir de contentement.


_ Moi qui pensais que j'étais le seul à te procurer ce genre de soupir. Boude-t-il.

_ Tu es avant ça quand-même.

_ Ça me rassure ! S'esclaffe-t-il.


Edward me tend une canette de Coca. Je le remercie d'un grand sourire. On s'installe tous les deux dans la cuisine pour manger.


Mon dieu que ça fait du bien !


Cela fait un bien fou de ne pas avoir de pression d'aucune manière. De pouvoir vivre sans trop se poser de question et surtout d'être avec Edward. C'est vraiment quelqu'un de bien. Je pense que j'ai réellement de la chance qu'il veuille de moi.


Avec des bagages comme les miens, plus d'un se serait enfui en courant, sans demander son reste. Je regarde Edward, comme toujours. Jamais je ne m'en lasserai. Mais j'ai encore faim. Je vais pour me lever. Edward m'arrête.


Il ouvre la partie congélateur et sort un énorme pot de glace. Il se saisit de deux grandes cuillères, l'ouvre et me tend une cuillère.


_ Ô mon dieu ! Mais t'es vraiment un mec parfait !

_ Je sais.

_ Vantard.

_ Ouep et fier de l'être mon amour !


On plonge notre cuillère dedans. C'est un pur délice. Je ne sais pas ce que c'est. Je regarde l'inscription sur la boite.


_ Vanille, noix de macadamia. Bon dieu qu'c'est bon !

_ Tu ne connaissais pas ?

_ Non, ou alors je ne m'en souviens pas. Mais non, un truc pareil je m'en serais rappelé !!


Edward me tend sa cuillère. Je ne me fais pas prier, j'ouvre la bouche et lèche le précieux dessert. Il ne quitte pas ma bouche des yeux. J'ai envie de jouer et de le rendre dingue. Je lâche la fameuse cuillère. Je prends son index et le plonge dans le pot, puis je le porte à ma bouche. Edward a la sienne grande ouverte, et gémit quand je suce outrageusement son index. (N/Eli : Mélange de chaud froid…qui va gagner ? )


_ Bella ne fait pas...ÇA !


Il a crié son dernier mot au moment où je l'ai mordillé. J'adore l'effet que je lui fais. Je suis fière de moi. Je mordille ma lèvre inférieure.


Il se lève et me rejoint. Sa démarche est féline.


_ Tu vas payer jolie Bella. Je te le promets.

_ Tout un programme. Répondé-je avec envie.


Il trempe son doigt dans la crème glacée, il l'étale un peu sur mes lèvres. Je finis par gober son index. Il l'ôte comme si ça l'avait brulé et fond sur ma bouche. Il suçote mes lèvres une par une. Ce jeu va finir par me rendre dingue. (N/Eli : C’est le chaud qui gagne….)


Il débarrasse le comptoir avec empressement, mais il laisse la glace. J'arrive à gémir d'anticipation. Il me retire mon gilet et ôte mon col roulé. Il dégrafe mon soutien-gorge au moins un qui sera épargné par nos rapports charnels. Il me fait allonger sur le comptoir.


_ Une expérience scientifique Bella. Ça te tente ?


Je déglutis. C'est la maison des expériences et j'adore l'idée.


_ De quelle genre Professeur Cullen ? Le taquiné-je.

_ On va voir comment ton corps réagit au froid et au très chaud ma belle.


Gloups !!!! Ô oui Bella ! On adore ce genre d'expérience ! Surtout le très chaud !


Je ferme les yeux. Je sens le métal froid de la cuillère sur le bout de mes seins. Ils pointent aussitôt. Edward s'amuse avec. Je gémis. Mon corps se soulève. Tout de suite après, sa bouche remplace la cuillère. Sa langue taquine mes mamelons. Seigneur Dieu !!


Il réitère trois fois l'expérience, je suis au bord du gouffre, et d'après ce que je vois ce n'est que le début. Puis il dépose de la crème glacée dessus.


_ Ô merde Edward !!!

_ Je sais. Rit-il.


Le bout de sa langue se délecte de la glace tout en dévorant mes tétons. Mon corps se soulève. Il me dévore avec passion. Mes mains se logent directement dans ses cheveux. J'aimerai qu'il continue jusqu'à la fin des temps. Mon bas ventre s'embrase. Il se décide à développer une autre forme de torture. Il place plusieurs morceaux de crème sur mon ventre.


Edward monte sur le comptoir. Il se retrouve à califourchon sur moi. Il descend le long de mon corps. Sa langue ravageant avec délice mon abdomen en fusion. Une fois qu'il m'a parfaitement nettoyée, il se redresse et retire sa chemise. Je me liquéfie sur place en le voyant faire.


Mes yeux se posent sur la bosse très proéminente de son pantalon. Je tends ma main au maximum et la caresse de la paume. Il grogne et son bassin suit le mouvement. Je m'assois, et mes mains défont sa ceinture et les boutons de sa braguette. Il me laisse faire. Je sors l'objet de toutes mes attentions de son carcan.


Au moment où je vais pour enfin le toucher. Il me retient la main. Je bave littéralement sur le V de son torse.


_ Edward. Moi aussi je vais expérimenter. Dis-je d'une voix boudeuse.

_ Et quoi donc ?

_ Tu verras. Éludé-je. S'il te plait...


Il descend de la table. Je fais de même. Je fais glisser mon jean, et ne garde que mon string. Edward lui a tout enlevé aussi.


_ Assieds-toi. Lui intimé-je en tapant de la main sur le comptoir.

_ Bella...

_ Obtempère ! Et au trot ! Ris-je.


Il le fait. J'observe son sexe tendu face à moi. Je prends la cuillère, je la remplis au maximum et la mets dans ma bouche. Il ne voit pas du tout où je veux en venir. Je me baisse au niveau de sa queue tendue. Je le prends en bouche.


_ Putain Bella ! Crie-t-il.


La glace fond dans ma gorge tandis que je débute mes vas-et-vient. Edward rejette son corps en arrière. Il est appuyé sur ses mains. Je me délecte des deux saveurs. Du sexe chaud d'Edward et de la fraîcheur de la glace. Une de mes mains cajole ses bourses. Je l'aspire avec force, et l'enfonce profondément, jusqu'à la garde.


_ Merde, merde, merde ! Bella.


Il est proche, je le sais, je le sens. J'ai le goût du liquide pré-éjaculatoire. Je creuse un peu plus mes joues. Mais il me repousse, saute de son perchoir et plaque mon dos contre le comptoir. Nos langues se mêlent langoureusement. Ma langue est froide comparée à la sienne. Il me soulève et je reprends ma place initiale. Il arrache mon string.


Il s'installe entre mes cuisses. Il frotte sa verge contre mon entrée. Je dégouline de désir. Je vais devenir folle, s'il ne me prend pas.


Nous aussi !


Il entre en moi très doucement admirant son sexe me pénétrer. Il ressort, elle est luisante.


_ Regarde comme tu mouilles Bella !


Je gémis. J'aime quand il me parle comme ça. Sa voix est à la limite de l'admiration. C'est si troublant. Il réitère sa manœuvre plusieurs fois, en s'enfonçant toujours plus loin.


_ Edward !

_ Ô bella ! Il donne un profond coup de rein.


Ses mains rapprochent mes fesses du bord. J'accroche mes jambes autour de ses hanches. Je me soutiens sur mes avant-bras. Il me pénètre avec vigueur. Mon corps n'est qu'une poupée de chiffon.

Mais j'ai tellement besoin de plus.


_ Plus vite ! Le supplié-je.

_ Putain Bella !


Il accède à ma demande. Ses coups de boutoirs sont intenses, rapides, profonds. Je ne vais pas tarder à toucher les étoiles. Il déplace mes jambes sur ses épaules. Son angle de pénétration change ainsi, il touche mon point G à chaque fois. Je sens mes parois se resserrer sur son sexe. Sa queue palpite à l'intérieur de moi.


Je m'allonge pour mieux le sentir. Mais il sort de moi.


_ Mais qu'est ce que tu fais ??

_ Ça


Il me fait glisser le long du meuble et me retourne. Je tends mes mains et accroche les rebords de mes doigts. Il m'écarte les jambes. Il glisse à nouveau en moi !


_ Ô mon dieu ! Oui ! Oui !

_ Je. Savais. Que. Ça. Te. Plairait. Dit-il entre chaque coup de reins.


Il me malaxe le sein droit, tandis que sa main gauche se pose sur ma hanche. Il vient toujours plus profondément en moi. Avec sa main il me redresse. Je me cambre. Mes fesses collées à son sexe. Il embrasse mon cou. Nos peaux claquent l'une contre l'autre. Une de ses mains se pose sur mon pubis, son index cherche et trouve mon clitoris.


_ Continue ! Oui...je...Edward !!!


Je suis cambrée au maximum, et il est de plus en plus vigoureux. Ce type est une bête de sexe. Ma bête de sexe.


La nôtre aussi ! S'insurgent les filles.


Ma jouissance éclate, je ne touche plus terre. L'orgasme est violent, terrassant.


_ Putain Belaaaaaaaa !!! Hurle Edward au moment de se répandre en moi.


Je m'effondre sur le comptoir. Edward pose sa tête au milieu de mon dos. Nos respirations sont saccadées, mon rythme cardiaque est complètement affolé. Edward dépose des myriades de baisers sur ma peau. (N/Live : Euh… J’ai envie de glace d’un coup !)


J'ai du mal à reprendre contenance, et j'ai un peu la tête qui tourne. Mais je me garde bien de lui dire. Le connaissant il risquerait de penser que c'est de sa faute. Il sort de moi, laissant place à un vide sidérale. Je me redresse doucement. J'ai les jambes qui flageolent, je tremble.


Rien n'échappe à œil de lynx. Il ramasse sa chemise, saute dans son boxer, l'enfile et boutonne sa chemise. Il embrasse mon nez. Pose son front sur le mien un instant. Il range la glace à moitié fondue, puis sans rien dire me soulève dans ses bras musclés et me pose sur le canapé.


Il revient dix secondes plus tard avec une couverture. Il s'installe, je me blottis contre lui, on est face au feu. Il fait pratiquement nuit.


_ Je ne mangerai plus jamais de glace sans penser à ce moment. Rit-il son nez dans mes cheveux.

_ Moi non plus. Confirmé-je.

_ Prie pour que ma mère ne serve pas de la glace au prochain repas de famille.

_ Bah si il en reste on sait quoi en faire. Intervient Isabelle.

_ C'est sûr ! S'esclaffe-t-il.


J'ai un peu mal au ventre. Je crois que j'ai un peu abusé de la crème glacée. Je finis quand-même par m'endormir.


Cela fait une semaine que nous sommes ici. Je suis bien, mais je mange trop je crois. Mon estomac a des crampes. Ou alors un virus. Mais j'apprécie les moments avec lui. Notre bulle est un havre de paix. Mais mes nuits sont plus mouvementées. Je pense que je somatise.


Mes rêves sont encore emplis de cauchemars. Ma mère, Aro, Jane, Alec, Démétri, Caïus, Marcus...un gosse.


Je me réveille en sursaut. J'ai des sueurs froides, j'ouvre les yeux. J'ai la tête qui tourne. Je ne me sens pas bien. Je me lève trop vite du lit. Je perds l'équilibre. Au moment où je vais pour toucher le sol, je sens deux bras qui me retiennent.


_ Bella !

_ Edward...je vais...merde...toilette...tout de suite !


Il m'aide à me relever et me conduit jusqu'au cabinet. Je m'agenouille et rends tripes et boyaux. Merde ! Putain de virus à la con ! (N/Eli : Et je pense qu’il est pas prêt de disparaitre ce virus !)


_ Ça va ? S'inquiète-t-il.

_ Je...et merde.


Et ça recommence. Je suis malade comme un chien. C'est quoi ce bordel ! ? Je n'ai plus rien à vomir, et merde ça brule et fait un mal de clebs.


Au bout de dix minutes ça passe enfin. Je me brosse les dents. Edward me prépare un bain. Il me lave, s'attardant sur ma nuque.


_ Je dois appeler mon père.

_ Non Edward, je te promets, c'est passé. Je vais mieux. J'ai même faim. Je pense que j'ai trop mangé . Lui expliqué-je.

_ Bella. Supplie-t-il.

_ Non, c'est nos vacances. Je refuse de voir ton père ! Enfin en tant que médecin. J'en peux plus !

_ Ok. Abdique-t-il.


Il m'aide à sortir du bain, il me sèche et me porte jusqu'au lit, avant de me sortir des vêtements. Au moment où il va pour m'habiller.


_ Edward ! Arrête, je peux le faire toute seule.

_ Oui, mais...

_ Mais rien du tout. Tu veux te rendre utile. Fais moi un sandwich.

_ Un sandwich ?

_ Ouais.

_ A quoi ?

_ A ce que tu veux du moment qu'il y ait des cornichons. Souris-je. (N/Eli : Moi aussi j’avais envie de cornichons….15 ans plus tard, mon virus mesure 1m70^^)


Il se gratte l'arrière de la tête.


_ Ça devient une obsession les cornichons.

_ Je sais, mais j'adore ça.

_ Je l'ignorais.

_ C'est assez récent.


Il sort de la pièce. Je m'habille. Je sens les filles toquer aux portes de mon esprit.


Bella, Bella, Bella. On a toujours détesté les cornichons. Me rappelle Isabelle.

Ouais, c'est vrai. C'est tout vert et plein de trucs qui ressemblent à des pustules. En rajoute Mary.

Vous exagérez, c'est excellent.

Rho arrête, tu détestais ça quand Charlie t'en donnait.


Mary enfonce le clou.


Elles ont raison.


Bien-sûr ! S'outre Isabelle.


Bah à croire que j'ai changé d'idée.


_ Bella ? M'interpelle Isabelle.

_ Quoi ? Grogné-je.

_ Ô rien. Tu as la dalle tout le temps. Des goûts bizarres, tu as des nausées, tu as des malaises...énumère-t-elle.

_ Et alors ?

_ Et alors ! Depuis quand les anglais n'ont pas débarqué ? Me demande Isabelle.

_ Les ang...lais...Ô mon dieu !! Hurlé-je. NON !!


Edward débarque en courant dans la chambre. Il s'agenouille face à moi. J'ai même pas senti mes jambes plier.


_ Bella ?

_ Je...je...Non...c'est...pas...possible.

_ Bella ? Panique Edward.


Mes doigts s'accrochent à sa chemise et je le secoue.


_ Edward ! C'est impossible ! Impossible tu m'entends !!!

_ Bella, Bella. Calme toi. Je ne comprends rien.


Je m'écarte de lui. Si c'est ça...si Alec était le père...si...Je panique. Je préfère encore crever que d'héberger son sale bâtard !!!


Je me recule d'Edward. Colle mon dos au lit, relève mes genoux sous mon menton, et commence à me balancer. Je ne veux pas ! Pourquoi Dieu s'acharne-t-il ainsi ? Qu'ai-je donc fait pour mériter ça !


_ Bella ? Parle-moi. Dis quelque chose ? Il y a un problème tu es malade ?


EDWARD POV


Je suis largué totalement. Je ne comprends pas ce qui se passe. Elle a érigé un mur entre elle et moi. Je n'arrive pas à l'atteindre. On a passé une semaine à savourer nos moments ensemble. On s'est promené, on a beaucoup trainé au lit. On a discuté. Mais je sais qu'elle est malade depuis un moment. J'évite le sujet parce qu'elle m'aurait envoyé bouler.


Est-ce le contrecoup comme l'a prédit mon père ? Un mois après ?


Je me relève et fais ce que j'aurais dû faire dès qu'elle a été à nouveau malade tout à l'heure. J'appelle mon père à la clinique. Il est midi, mais je pense qu'il est dans son bureau. Si jamais je peux toujours essayer d'appeler son portable.


Il décroche au bout de trois sonneries.


_ Docteur Cullen.

_ Papa, c'est Bella ! Elle est prostrée ! Je ne sais pas ce qu'elle a ! Elle..elle a été malade ce matin. Elle ne voulait pas que je t'appelle...je...aide-moi ! Débité-je.

_ Déjà tu commences par te calmer. Elle doit faire une crise de panique. Ça va passer. Elle t'a dit quelque-chose ?

_ Non, enfin si. Mais j'ai rien compris.

_ Elle a dit quoi ? Essaye de te souvenir.

_ Euh...un truc du style. Edward...C'est impossible...Impossible tu m'entends...Tout ça en criant.


Mon père souffle. Là c'est pas bon signe. J'ai le droit de paniquer ?


_ Papa ?! M'impatienté-je.

_ Je suis là Edward. Tu devrais t'asseoir. (N/Eli : Pas bon quand on dit ça)

_ C'est si grave que ça ! ? Paniqué-je.


Je fais ce que dit mon père.


_ Elle est enceinte Edward.

_ Qu...quoi ?


Je regarde Bella un instant. J'ai du mal à intégrer ce qu'il vient de me dire.


_ Enceinte, Edward.

_ Merde...Wow...je...capote, on l'a oubliée plusieurs fois ! Me maudis-je en me frappant la tête.

_ Edward, ça date déjà d'un petit moment. J'ai eu les résultats le lendemain de votre départ pour L'Anse..

_ Non à son retour, tu as vérifié. Le contredis-je.

_ Je sais Edward ! Le labo s'est planté !


Je me lève et hurle. (N/Eli : je ferais bien pareil)


_ Comment ça planté !!! ???

_ Ils ont fait une erreur entre deux dossiers. Se désole-t-il.

_ Putain ! Ils seront si cons !!


Un silence s'installe. Je suis sous le choc. Pas que l'idée d'avoir un enfant avec Bella ne m'enchante pas, mais je pensais surtout qu'on aurait le temps. Quand une pensée me traverse.


_ Papa...

_ Oui Edward.

_ Depuis quand ? Est-ce qu'on peut le savoir.

_ C'est assez difficile. Mais d'après son taux hormonal. Environ sept semaines.

_ Sept semaines ? Répété-je.

_ Oui.


Mon poing se serre et ma mâchoire se crispe.


_ Quand cet espèce de bâtard lui a retiré son implant...

_ Oui.

_ Il y a des chances que...

_ Oui, surtout si vous n'avez pas...avant qu'elle ne revienne je veux dire.


Je me repasse le film de cette période dans ma tête.


_ Une fois. A la soirée de charité. (N/Eli : l’espoir fait vivre, Edward)

_ Edward. Soupire mon père.

_ Je sais. Mais c'était plus fort que nous...c'est...

_ Fusionnel. Répond mon père pour moi.

_ Ouais. Je fais quoi ? Je veux dire...y a un moyen de le savoir ?

_ Tu veux dire. Si tu es le père du bébé ?


Je frotte mon front. J'ai besoin de savoir. C'est plus fort que moi. Je me rapproche de la baie vitrée.


_ Ouais.

_ Y'en a plusieurs même. Il y a trois façons.

_ Avant que le bébé naisse ?

_ Oui.

_ Et ça se fait quand ?

_ En général on peut pratiquer à douze semaines d'aménorrhée.

_ D'améno..quoi ?

_ Dix semaines de grossesses.

_ Donc si je te suis bien. Il faut attendre encore trois semaines si on veut savoir.

_ C'est ça. A condition que Bella soit d'accord.

_ Bien-sûr, c'est évident. Il y a un risque pour Bella ou pour le bébé ?

_ Pour le fœtus, en effet. Mais pour le moment tu as un problème bien plus grave à régler. Bella va avoir besoin de toi. Je vais venir vous chercher.

_ Ok, pour Bella je fais quoi ?

_ Essaie de la ramener dans le monde réel. Parle-lui. Donne lui une douche. Si elle fait une crise. Empêche-là de se faire du mal.


Je suis ébahi.


_ Du mal ?

_ Oui Edward. Elle n'est pas stupide. Elle doit savoir pertinemment qu'il y a un grand risque que le fœtus soit d'Alec.

_ Je vais gérer. Me rassuré-je.

_ J'en suis certain mon fils. Je serai là dans quelques heures.

_ Ouais.


Je raccroche. Je souffle un bon coup. Je passe une main nerveuse dans mes cheveux. Je fais demi-tour, et vais m'accroupir à coté de Bella. Ma main se pose sur sa joue. Je la caresse, mais elle s'en détourne. Ce qui me rassure dans le fait qu'elle me rejette c'est qu'elle est toujours assez lucide pour se rendre compte que je suis là. Même si le rejet est extrêmement douloureux.


_Bella ? L'appelé-je doucement. Bella. Je sais ce qui se passe. Il faut qu'on parle.


Sa tête est baissée. Elle se balance toujours d'avant en arrière. (N/Eli : C’est pas gagné.)


_ Elle ne peut pas Edward.

_ Isabelle ?


Elle acquiesce. J'aurais préféré discuter avec Bella. Mais Isabelle est là pour les coups durs.


_ Elle n'a pas envie. Tu te rends compte qu'Alec aura gagné totalement si c'est ça ! Grogne-t-elle.

_ Oui Isabelle. Mais y a une petite chance pour que le bébé ne soit pas de lui.


Elle relève ses yeux vers moi.


_ Le gala de charité. Poursuivis-je.


Je sais c'est mince comme espoir. Mais je dois moi aussi me raccrocher à quelque chose de positif. N'importe quoi.


_ Mouais. Alec nous aura pourri l'existence.

_ Alec n'est plus de ce monde. C'est terminé.

_ La preuve que non ! Hurle Isabelle en montrant son ventre.


Je secoue Isabelle.


_ J'ai besoin de parler à Bella, Isabelle ramène là.

_ Elle ne veut pas.

_ Il le faut ! Isabelle, ça ne change rien à ce que je ressens pour Bella. Mais il faut qu'on en discute tous les deux. Tu comprends ?

_ Je...je...

_ Bella je t'en prie. Reviens. Me désespéré-je.


Elle secoue la tête. Je suis à peu près certain que j'arrive presque à l'atteindre.


_ Bella mon amour. J'ai besoin de toi. (N/Eli : il est parfait et moi, je craque….j’étais si contente de ne pas avoir sorti la boite de mouchoirs)


Elle semble si perdue.


_ Edward. Sa voix s'étrangle. Je ne veux pas de cette chose. Crache-t-elle avec hargne.

_ Je sais Bella.

Je l'aide à se relever et l'assieds sur le lit.


_ Quoi que je fasse il a gagné. Je voudrais qu'il revienne du royaume des morts. Juste pour pouvoir avoir la joie de le tuer à nouveau.


Ses yeux sont emplis de haine. Cette haine viscérale qu'elle a pour lui.


_ Après tout ce qu'il m'a fait subir, après tout ce que l'on a traversé, il est toujours là. Quoi que je fasse. Continue-t-elle.

_ Bella. Alec est mort.


Elle se redresse. Son corps est tendu à l'extrême.


_ Tu ne comprends pas. Expie-t-elle en secouant la tête.

_ Bien-sûr que si. Mais mon ange, c'est d'espoir que tu as besoin. Pense à ce que tu as fait pour t'en sortir. Tu es vivante.

_ Je me le demande quelque fois. Et là j'aimerais être six pieds sous terre plutôt que d'avoir cette horreur dans mon ventre. Il a martyrisé mon corps, comme mon âme.

_ Bella as-tu entendu ce que j'ai dit à Isabelle ?

_ Oui. Couine-t-elle.


Je la rejoins, et là prends dans mes bras. Elle tente de se débattre. Mais je la tiens fermement.


_ Il se peut que je sois le père du bébé. Soufflé-je.

_ Ouais, comme il se peut aussi que le père Noël existe, Edward. (N/Eli : Bonne chance Edward…miss têtue est de retour)

_ Ne dis pas ça. Il suffit d'une fois. J'ai besoin d'y croire mon amour. J'ai besoin de certitudes.


J'aimerais tant lui faire comprendre ce que je ressens. Je sais que ce n'est que pure folie de penser que je puisse être le père de ce bébé. Mais moi aussi, je dois me raccrocher à quelque-chose, et s'il y a le moindre espoir. Je ne peux pas passer à coté. La décision lui revient, bien évidement. Mais j'ai vingt-huit ans. Je n'ai pas connu grand-chose de positif dans ma vie à part Bella.


Elle est mon rayon de soleil dans toute cette folie. Je veux un avenir avec elle. Je sais que c'est égoïste. Mais je ne peux pas vivre avec le doute durant tout le reste de mon existence. J'ai soif de vérité. Je dois convaincre Bella de faire ce test de paternité. Je sais c'est dingue. Je ne pourrais pas vivre avec ça.


Si Bella refuse, j'accepterais parce que quoi que je dise, quoi que je pense, c'est son corps et un être a assez abusé de celui-ci. Mais j'aurais énormément de mal à vivre ma vie avec ça.


(N/Eli : Et voilà, les sadiques en action…ont encore coupés trop tôt. Vous voulez vraiment nous tuer de stress….super chapitre.)(N/live : Pas beaucoup de commentaires sur ce chapitre car vous m’avez tenu en haleine les filles ! Je me doutais que Bella était enceinte mais j’espère sincèrement que ce n’est pas d’Alec, ce serait horrible ? Enfin, j’ai adoré ce chapitre, vos lemons étaient torrides ! J’ai eu très chaud ! Avec votre fin, j’ai très peur maintenant mais bon ! :p Merciiii)


A noter que suite aux examens de Spuffy (et oui, c'est ma faute, mais que voulez-vous, janvier est idéal pour les partiels), nous prendrons sûrement un peu de retard pour le prochain chapitre. Mais vous en aurez un dès que possible.

Merci encore de nous suivre sur cette aventure loufoque ! Elle a pris forme dans nos esprits il y a un an ! !

bon, bien sûr, on ne pensait pas être si sadiques, mais vous nous connaissez maintenant....Vous survivrez ? Lol Dites nous tout !