Bienvenu(e)s chez les Lémoniaques


Bienvenu(e)s chez les lémoniaques !!


Caro30 et Spuffygirl92 vous proposent la recette suivante :

Deux auteurs folles à lier, une dose de lemon très adulte (âme sensible s'abstenir), une cuillerée d'amour et d'action.
Mélangez bien !!

Vous obtenez Service schizo pour votre plaisir, une fiction de dingue? Oui c'est le mot.

Et vu que nous sommes complètement accrocs à Edward et Bella.
Voici le récit des délires d'un soir d'hiver...

dimanche 21 août 2011

Epilogue

Service schizo pour votre plaisir.

Et voilà le dernier chapitre, témoin du travail en commun entre Spuffygirl92 et Caro30. En espérant que cela convienne à tous.

Dieu sait que nous avons eu plus de mal que prévu pour écrire cet épilogue, mais finalement, c’est difficile de dire au revoir à des personnages auxquels nous nous sommes doublement attachés.

Nous nous sommes amusées durant ces mois à écrire les déboires d’Edward face à une Bella schizophrène, mais nous avons aussi tenté de garder un semblant de réalisme. Aussi, cet épilogue devait-il répondre à ces objectifs.

Merci pour vos encouragements tout le long de cette fanfiction, et surtout un grand merci pour votre confiance (nous ne savions pas forcément que nous irions jusque-là !).

Nous embrassons tous les lémoniaques qui se reconnaîtront et chacun d’entre vous aussi pour nous avoir lu !

Bonne lecture, et dites-nous ce que vous en pensez ^^

Epilogue
Bella POV

Quatre ans plus tard.

Je les regarde jouer, au bord du lac. Les rires de mon fils me parviennent. Léo me fait un signe de la main, fier d’avoir réussi à jeter son père à l’eau. Je soupçonne Edward de lui avoir facilité la tâche mais j’applaudis à ses exploits, par principe.

_ Regarde maman ! Regarde, j’ai mis papa par terre !

Léo sautille et s’applaudit lui-même. Je me lève, une main au niveau des reins, et les rejoins pour les embrasser tous les deux. Léo part en courant, alors qu’Edward ressort de l’eau, les cheveux dégoulinant sur son visage. Son petit sourire en coin est en place, enflammant mes hormones de femme enceinte. Décidément, jamais je ne pourrais lui résister. Il vient poser une main sur mon ventre, et embrasse la commissure de mes lèvres.

_ Depuis quand un petit garçon de quatre ans peut-il te mettre K-O aussi vite ? Demandé-je, suspicieuse.
_ Depuis que sa mère, c’est toi. Répond-il en me volant un autre baiser.

Je souris, mais le repousse doucement. Léo est toujours dans les parages.

_ Maman, maman, on va se baigner ? Viens maman, viens !

Léo attrape ma main et me tire vers lui. Je fais un pas, en veillant à ne pas perdre mon équilibre.

_ Non, mamie et papy vont arriver avec tatie Alice et tonton Jazz. Allons goûter. Lui rappelé-je.
_ Oui, allons prendre des forces pour tatie Alice. Se moque Edward.
_ Oh papa ! Je dirai tout à tatie !! Le menace notre fils, courant vers la maison.
_ Plus ça va, plus ce gosse ressemble à ta sœur.
_ Non, c’est à toi qu’il ressemble, mon cœur. L’espoir s’entend dans sa voix, et je retiens un fou rire.

Nous rentrons à notre tour, main dans la main. Léo est déjà sur le canapé, sage comme une image. Edward me pousse à ses côtés, prenant en charge le goûter.

_ Papa, je veux du Nutella, et puis de la tartine, et puis de la confiture à la fraise pour maman, et puis…
_ Oh ! Eh ! C’est pour Gargantua ou pour toi ?
_ Non c’est pour maman, parce qu’en ce moment, elle ne fait que manger.
_ Bah voyons ! Je t’en prie, continue ! Ris-je. Et puis, je mange pour deux, moi ! M’offusqué-je.
_ Oh ! Bah quoi tonton Emmet aussi il mange pour deux, il attend un bébé lui aussi ?

Aucun regard n’est nécessaire entre Edward et moi, nous éclatons de rire à ses propos. Edward lui ébouriffe sa tignasse indomptable.

_ Sacré bonhomme.

Edward nous rapporte finalement un plateau rempli à ras bord, alors que nous savons tous les deux que Léo ne mangera que des tartines de confiture, de mamie Esmée. Et puis, je ne mange pas tant que ça, moi !
Je les regarde discuter, et tartiner, pensant à tout le chemin parcouru depuis notre rencontre. Maintenant que mon esprit n’appartient plus qu’à moi, je peux mieux analyser les situations passées et savourer le présent. Après la mort de Caïus, le soulagement que j’avais ressenti m’a permis d’apprécier encore plus ma vie. Je n’avais plus à surveiller sans cesse mes arrières, et mon anxiété ayant disparu, j’avais pu savourer pleinement la fin de ma grossesse. Même si Léo était né dans la salle de sport à huit mois de grossesse, suite à une démonstration que je faisais à la nouvelle bleusaille que Booth m’avait filée dans les pattes. Des calamités. Sam avait appelé Edward, et toute l’équipe avait débarqué. Mais le Docteur Brennan, de passage à Chicago, on ne demandera pas pourquoi, m’avait beaucoup aidée. A sa manière. Je me souviendrai toujours de ses conseils éclairés, néanmoins très scientifiques pour une guerrière comme moi. Carlisle n’était arrivé que pour couper le cordon, et tenter de calmer Isabelle et Mary, déchainées et prêtes à tuer Edward pour la « chose » qu’il avait mise en moi. La petite bouille de 3,7kg pour 50 cm était apparue en plein milieu du tatami, les hommes parqués dans les vestiaires. Léo avait déjà des cheveux châtains foncés, qui s’étaient éclaircis avec le temps. Il avait fait fondre tout le monde, même le docteur Brennan qui ne tarissait pas d’éloge sur l’ossature parfaite de notre enfant. Sur l’instant, l’idée de la tuer ne me semblait pas si saugrenue !

Le rire de mon fils me sort de mes pensées. Je comprends juste ce qui vient de se passer : Edward mangeait sa tartine de confiture et Léo la lui a appuyée sur le visage. Edward tente désespérément de se nettoyer, mais le sucre colle à son nez. Léo se cache dans mes bras, en éclatant de rire.
Avant que quoi que ce soit n’arrive, on sonne à la porte. Léo bondit du canapé, et ouvre.

_ Mamie ! Papy !! Il saute dans leur bras, alors qu’Edward s’enfuit dans la cuisine pour enlever la confiture.

C’est sans compter sur la vue de sa mère, qui hausse un sourcil interrogateur. Esmée éclate de rire alors que Léo veut lui expliquer.

_ J’ai mis de la confiture sur le nez de papa ! Chantonne-t-il.
_ Ca me rappelle vaguement quelque chose. Déclare Carlisle.
_ C’était pas moi d’abord ! L’interrompt Alice en entrant. C’était Edward. Accuse-t-elle.
_ Tatie !! Léo saute dans ses bras, risquant de la faire basculer.

Jasper arrive juste à ce moment-là, et ébouriffe les cheveux de son neveu.

_ Salut, bonhomme. Dit-il en quémandant un bisou.
_ Tonton Jazz, j’ai fait tomber papa dans l’eau, et j’ai même mis de la confiture sur son nez ! Annonce Léo, fièrement.
_ Tope-la, Léo.
_ Jasper ! Grondé-je en voyant Edward revenir.
_ Tu as vaincu la confiture, mon fils ? Se moque Carlisle en le voyant s’essuyer avec un torchon.
_ Difficilement.

Nous nous installons dans le salon, Léo sur les genoux de sa grand-mère. Alors que je débarrasse le goûter, Edward amène le café, du thé et des petits gâteaux. J’aperçois les regards entre Jasper et Alice, je sens qu’ils nous préparent quelque chose. Je n’ai même pas le temps de me questionner que ma meilleure amie demande le silence.

_ Jasper, à toi. Souffle-t-elle en lui donnant un coup de coude.

Jasper déglutit et se lève solennellement. Il nous regarde tous un par un. Léo fronce les sourcils, il sent que quelque chose se prépare.

_ Avec Alice, nous avons décidé de nous marier. Annonce-t-il.

Je me lève en souriant, et vais enlacer ma meilleure amie. Elle est déjà debout et accepte mon embrasse. Esmée félicite Jasper, assurant qu’il était temps. Carlisle montre sa fierté en la prenant dans ses bras. Après tout, elle a traversé beaucoup de choses elle aussi, et elle a droit à ce bonheur. Edward se déplace vers Jasper, posant une main sur son épaule.

_ Rassure-toi, il est toujours temps de changer d’avis.

Nous le frappons toutes les deux en même temps.

_ Edward ! M’écriai-je.
_ Sympa ton frère, Alice, il a une de ces confiances en moi ! Intervient Jasper.
_ Edward, tais-toi ou je kidnappe Bella pour faire du shopping pendant trois jours. Le menace Alice.
_ Et pourquoi ce serait moi qui serais punie d’abord ? Je croise les bras sur ma poitrine.

Edward me prend par les épaules.

_ Mais non, rassure-toi je te protégerai. Murmure-t-il dans mon oreille.
_ Quand est-ce que papa il se marie avec maman ? La question de Léo coupe nos élans.

Le silence s’installe. Tous les regards se tournent vers moi. Je mordille ma lèvre inférieure. La tension m’envahit. J’évite délibérément les yeux d’Edward et ceux de mon fils. Je cherche la meilleure façon de répondre. Finalement Edward me sauve.

_ Ce n’est pas parce que nous ne sommes pas mariés que nous sommes plus malheureux, Léo.
_ Mais moi je veux ! Boude-t-il.

Jasper ricane à côté, je lui lance un regard noir.

_ Qui sait ? Peut-être un jour, qui sait ? Tenté-je en allant vers mon fils.

Je l’installe sur mes genoux, alors que tout le monde se rassoit. Léo étudie mon visage, il semble se résigner…Pour l’instant.

_ Bella, j’ai déjà THE robe pour toi ! S’excite Alice.

Oh seigneur, Edward, sauve-moi !

_ Au rayon femme enceinte ?
_ Je te trouve très négative, Bella. Quand on se mariera, tu auras déjà accouchée.
_ Et donc, je l’essaie quand la robe ? Entre deux couches ? Avant ou après l’accouchement ?
_ Bella ! Tu pourrais faire un effort, quand même. Rit Esmée.
_ De toute façon, tu seras mon témoin Bella et puis c’est tout. T’as pas le choix !
_ Ravie de l’apprendre, Lyly. Ce sera avec plaisir.
_ Et moi dans tout ça ? Se plaint Edward.
_ Maintenant que tu le dis. Tu veux être mon témoin ? Intervient Jasper.
_ Avec plaisir, mais Emmet risque d’être jaloux. S’inquiète Edward.

Jasper sourit.

_ Je n’ai pas le droit à deux témoins ?
_ Et moi je ferai quoi ?
_ Toi, tu as une grande mission, Léo. Tu porteras les alliances jusqu’à l’autel. Dit Alice, très solennelle.
_ C’est quoi les alliances ? Questionne mon fils avec sérieux.
_ Ce sont des bagues qui montrent l’amour entre deux personnes. Explique Carlisle.

Les yeux verts de mon fils se tournent vers moi.

_ Comme la bague que papa t’a donnée ?

Mon regard se dirige sur le solitaire en question.

_ Presque ça. Murmuré-je.
_ Pourquoi papa, il n’en a pas ?
_ Parce qu’on n’est pas encore marié. Rétorqué-je.
_ Alors vous allez bientôt vous marier ? Insiste-t-il lourdement.
_ Certaines fois, les choses prennent du temps mon chéri. Explique Esmée avec douceur.

Je la remercie du regard et Jasper enchaine sur la grossesse de Rosalie et le stress total d’Emmet.

_ Je te parie combien qu’avant la fin de la semaine, Rose aura furieusement envie de le tuer ? Se moque Edward.

Je lui lance un regard noir, atterrée par leur comportement.

_ Tu peux parler, mon fils. Intervient Carlisle.
_ Pourquoi ? S’outre Edward.

Je cache mon sourire en embrassant le front de Léo.

_ Dans le genre supra hyper méga protecteur, on a rarement fait pire. Répond Jasper en soutenant son regard.
_ Moi ?
_ Tu veux des exemples, frérot ? En rajoute Alice.

Jasper rit, les coudes sur les genoux, complètement concentré par ce qui va se passer. Alice sourit, sadique, et s’apprête à compter sur ses doigts. Edward coupe son élan.

_ N’empêche que ce n’est pas moi qui ai accouché dans une salle de sport.
_ Euh, ce n’est pas comme si tout ne s’était pas bien passé ! Rétorqué-je.

Son sourire en coin apparait et me nargue. Il est à la limite de me tirer la langue.

_ Oui, mais tu dis toujours que maman, elle ne fait jamais comme tout le monde. Me défend mon fils.
_ Ah ! Enfin un qui me prend comme je suis. J’embrasse mon fils sur la joue, me moquant de son père.
_ T’es bien le fils de ta mère. Rit Esmée.
_ Vous vous liguez toujours contre moi ! Edward croise les bras sur sa poitrine.

Je ne me demande plus d’où vient la grimace de Léo quand il boude.

_ Ne t’inquiète pas, Edward, tu vas avoir une seconde chance. Le rassure Jasper en montrant mon ventre.
_ Hey ! C’est d’un bébé qu’on parle. Pas une arme de destruction massive. M’indigné-je.
_ Si tu crois que je vais te laisser faire ce que tu veux de ce gosse ! Faudra me passer sur le corps ! S’exclame Alice en menaçant son frère.
_ On en reparlera. Bougonne Edward.
_ Lâche-moi, Emmet McCarthy ! Ou je pratique ton autopsie alors que tu es toujours vivant !

Le cri de Rosalie interrompt toutes répliques dans la maison. Carlisle lève les yeux au ciel et secoue la tête, Jasper et Edward se tapent dans la main. Alice se rend immédiatement à la porte alors qu’Esmée et moi croisons notre regard d’un air entendu. Léo pouffe dans mes bras.

_ Il est fou tonton mémett. Dit-il dans mon cou.

Emmet passe la porte, Rosalie dans les bras. Le regard interrogateur d’Alice l’incite à expliquer la situation.

_ Quoi ? Le médecin a dit que sa tension était un peu haute, que le bébé était bas et qu’il fallait qu’elle se repose…Je fais mon job, c’est tout.

Il hausse les épaules l’air de rien. Rosalie est rouge de colère et le frappe sur les bras.

_ Repose-moi !! Je suis enceinte, Emmet, de sept mois, et le bébé est bas, et c’est normal. C’est pas ma tension qui va exploser, MAIS MOI !! Je ne suis pas impotente, mais enceinte ! Et c’est de TA FAUTE !

Sado-maso, Emmet sourit et tente de l’embrasser. Rosalie craque et lui donne une gifle.

_ Je suis enceinte de sept mois et demi, et si je vois les bras d’Edward s’approcher pour me porter, je l’assomme. Souris-je.
_ Hey ! T’aimes bien pourtant quand je te porte. Se défend-il.
_ Essaye pour voir ! Le provoqué-je.

Tout le monde lève les yeux au ciel et Emmet pose Rose sur le canapé comme le plus précieux des cadeaux. Rosalie se redresse.

_ Expliquez-lui, Carlisle ! Supplie-t-elle.
_ C’est le lot de toute femme enceinte, Emmet, c’est normal qu’il lui ait dit de se reposer.
_ De toute façon, vous êtes psychiatre, pas gynéco ! Emmet repousse l’air de son bras.

Nous croisons tous nos regards, amusés.

_ Oui, Emmet, tout à fait. Mais j’ai fait des études de médecine, et puis j’ai eu Edward et Alice. Je crois que je maîtrise un petit peu le sujet. Ajoute Carlisle.
_ Oui, mais c’est ma femme. Surenchérit Emmet.
_ Pas encore. Grogne Rose.
_ Si y a que ça pour te faire plaisir. Emmet commence à vouloir poser un genou à terre.
_ Eh ! Oh ! Déconne pas ! L’en empêchent Jasper et Rose.
_ Il manquera plus que vous. Intervient Léo, en me regardant avec insistance.

Je sens le rouge monter à mes joues. Esmée et Alice parviennent à détourner son attention, et les discussions reprennent sur des sujets plus légers.
OoOoOoOoOoOoO

Edward POV
Comme chaque week-end, nous nous rendons chez Renée et Phil. Depuis deux ans et demi maintenant, une fois le procès d’Aro passé où elle avait pu témoigner avec sa fille, Renée s’est installée chez son infirmier, un vrai cette fois. Rapidement, nous avions pris l’habitude de les retrouver pour un diner ou une sortie. Bella avait eu du mal à voir en Renée une mère, mais la naissance de Léo combinée aux efforts de sa mère pour sortir de la drogue et autres lui avaient permis de recréer un lien avec elle. Phil avait aussi trouvé sa place dans notre vie et avait fondu pour notre fils. Phil jouait donc le parfait rôle du grand-père.

Renée ouvre à peine la porte que Léo est déjà dans ses bras. Leur sourire est le même quand nous passons au salon. Bella embrasse sa mère, une seconde avant que Léo n’attire son attention pour lui raconter sa semaine. Renée garde son sourire, calme, et attentive aux demandes de son petit-fils. Phil nous accueille à son tour, et nous propose bientôt l’apéritif.

_ Comment te sens-tu, Bella ? Commence-t-il en lui tendant un jus d’orange.
_ Mise à part mes chevilles qui enflent, et que je ressemble à une baleine, tout va bien. Sourit-elle.

Je souffle. Ce n’est même pas la peine de relever. Phil sourit, et Renée tend la main vers celle de sa fille pour la serrer.

_ Mais, maman, t’es pas une baleine. Intervient Léo en venant dans mes bras.
_ Bien dit mon fils. Ajouté-je en le calant sur mes genoux.
_ Donner la vie vaut bien quelques kilos. Commente Renée.
_ Il paraît. Soupire Bella.
_ De toute façon, tu avais à peine accouché de Léo, que tu avais tout perdu. Il n’y a pas de raisons pour que ça soit différent.

Je prends sa main dans la mienne et entrelace nos doigts. Elle sourit, je dépose un baiser sur son poignet.

_ Parlons d’autres choses ! S’enthousiasme Renée en se levant. Mon petit doigt m’a dit que vous n’étiez pas partis en vacances depuis longtemps.
_ Maman ! Soupire Bella en la voyant chercher quelque chose dans un placard.
_ Bella, tu es enceinte, mère d’un petit garçon, et consultante pour le F.B.I, tu dois aussi trouver du temps pour toi.

Renée me donne l’enveloppe d’où je sors deux billets direction New York pour un week-end. Bella regarde sa mère avec des yeux d’enfant, et un sourire plein de gratitude.

_ Merci. Dit-elle, avec émotions.
_ Je t’en prie ma chérie. Tu en as besoin.
_ Vous en avez besoin. Insiste Phil.
_ C’est quoi, papa ? Dis, c’est quoi ? Sautille Léo dans mes bras.
_ Deux billets d’avion pour papa et maman. Expliqué-je.
_ Et moi je serai où ?
_ Si tu veux, tu peux rester avec papy Phil et moi pendant que maman et papa partent en voyage. Propose Renée, avec le sourire de toutes les grands-mères à la perspective de garder leurs petits-enfants.
_ Chic alors ! Tu me feras plein de cookies, dis ? Espère-t-il.

Je vois sa mère blanchir à côté de moi.

_ Et on fera aussi des parties de base-ball, si tu veux. Conclut Phil.

Léo saute de mes bras, et applaudit au projet.

Nous passons enfin à table, Renée se battant pour que Bella reste assise.

_ Elle ne s’arrête jamais ?! Remarque Phil en les entendant dans la cuisine.
_ Et on ne la changera pas. Soupiré-je.

Nous entamons une discussion sur les équipes de base-ball que nous supportons, nous chamaillant pour convaincre l’autre du bien fondé de nos préférences personnelles. Bella s’occupe de Léo, aidée par sa mère. Je les vois sourire et faire autant de projets qu’elles en sont capables. Que de chemin parcouru depuis notre rencontre. Les concessions que Bella a accepté de faire pour que notre famille s’installe ont été nombreuses, autant que j’ai dû me faire à l’idée qu’elle avait besoin de son indépendance. Avec la disparition d’Isabelle et Mary grâce au traitement conseillé par mon père et au calme retrouvé, les difficultés se sont peu à peu dispersées, et nous avons trouvé le rythme qu’il nous fallait pour nous aimer, nous occuper de notre fils, et continuer nos missions auprès du F.B.I.

_ La chambre de la petite est-elle prête ? Demande Renée, en servant le dessert à son petit-fils.
_ C’est tatie Alice qui a tout fait ! Mais je l’ai aidée quand même. Répond Léo en enfournant une grosse part de son gâteau au chocolat.
_ Je n’ai presque rien eu le droit de dire. Complète Bella en essuyant le menton de Léo.
_ Rassure-toi, bientôt elle sera bien plus occupée par la préparation de son mariage que la chambre de sa nièce. Tente Phil.
_ Euh ! Tu la connais, Phil. C’est de ma sœur qu’on parle. Elle est capable de tout faire en même temps. Le contredis-je.
_ Tu es négatif, Edward. Se moque Renée.

Je hausse les épaules, plongeant dans ma part de gâteau.

Quand nous avons fini, Bella et Renée nous font signe de débarrasser la table. Phil et moi nous attelons à cette tâche pendant qu’elles rejoignent le canapé. Il me semble les entendre parler du futur voyage à New York et j’en profite pour à nouveau remercier Phil.

_ Je t’en prie. Vous avez vécu beaucoup de choses, et avez eu peu de temps pour vous retrouver. Surtout avec la naissance de Léo.
_ Bien sûr, mais Renée mérite autant. Assuré-je.
_ Elle a fait beaucoup de progrès, et voir son petit-fils et sa fille est le meilleur moyen pour elle de se remettre. Malgré tout, leur présence l’apaise et lui permet de faire le vide pour ne se consacrer qu’à eux. C’est ainsi qu’elle se rassure face à l’avenir.

Nous les retrouvons, Léo bâille sur les genoux de sa mère. Nous nous sourions et bientôt, l’embrassons pour laisser Renée et Bella aller le coucher. Phil me propose un dernier café avant de partir et allume la chaîne des sports.
En revenant, Bella passe ses bras autour de mon cou et y dépose un baiser. Je serre ses mains dans les miennes et tourne la tête pour la regarder.

_ Il attend ton bisou et nous pouvons y aller. M’explique-t-elle.
_ Allons-y. Lancé-je en me levant.

Léo est allongé dans son lit, dans la chambre que Renée avait exigé dès le début pour lui. Je m’assois sur le bord, et passe une main dans ses cheveux. Jamais, il ne pourra les dompter.

_ Tu seras sage, bonhomme.
_ Oui, papa. Comme une image.

Je souris, et embrasse son front. Alors que je vais pour me relever, il prend ma main.

_ Papa, tu t’occupes bien de maman, hein ?
_ C’est promis. Mais demain quand tu reviendras, tu pourras m’aider.
_ Oui ! Et je pourrai aussi m’occuper de ma petite sœur ?

Je lis l’espoir dans ses yeux. Mon cœur se serre face à sa réaction. Je souris.

_ Evidemment, Léo. Ce sera ton rôle de grand frère.
_ D’accord, ça me va. Tu peux compter sur moi, papa.
_ Parfait. Mais pour cela, il faut dormir. Conclus-je.

Il acquiesce, et ferme ses yeux avec un sourire sur le visage. Je le borde et quitte la chambre en jetant un dernier coup d’œil sur ce petit être qui a tant apporté à notre vie.

Je retrouve Bella dans le salon, je l’aide à enfiler son manteau et nous saluons nos hôtes.

_ Bonne soirée les jeunes. Sous-entend Phil.

Renée lui tape le bras en levant les yeux au ciel.

_ T’inquiète pas, il n’y a pas de raisons que ça se passe mal. Affirme-t-elle en nous laissant partir.

Nous acquiesçons.
Les portes de l’ascenseur refermées sur nous, j’attire Bella contre moi, sa tête dans mon cou. Malgré la confiance qu’elle donne à sa mère, Bella a toujours du mal à laisser notre fils ailleurs qu’avec nous. J’embrasse son front, et elle relève la tête avec un sourire timide.

_ Je sais, je suis ridicule. Souffle-t-elle.
_ Non, tu es une mère, Bella. Mais comme te l’a dit Renée, tout se passera bien. Nous allons passer une soirée rien qu’à nous. Et demain, on le récupère. A peine te seras-tu aperçue qu’il est parti, qu’il faudra le récupérer. Souris-je.
_ Alors que m’as-tu préparé pour ce soir ?

Elle change de sujet. Je ferme les yeux, savourant le ton de sa voix.

_ Justement, puisque tu en parles c’est une surprise.
_ Je déteste les surprises. Bougonne-t-elle, se laissant entraîner jusqu’à la voiture.

Je l’aide à s’installer à sa place, l’embrasse pour la faire taire et démarre le moteur. En quelques minutes, nous avons atteint le pub où nous avons nos habitudes. Bella retrouve le sourire, je lui prends la main et elle entrelace nos doigts. Je la dirige vers une table au fond de la salle, un peu isolée, et l’aide à s’asseoir dans le profond canapé.

_ Je vais chercher à boire. Lui annoncé-je en posant un baiser sur ses lèvres.

Elle sourit et s’installe confortablement, les yeux mi-clos.
Je traverse le pub, et me faufile parmi la foule jusqu’au comptoir. Je commande, je jette un œil autour de moi, défaut professionnel de l’agent du F.B.I. Je me tends en apercevant Sasha qui s’installe face à Bella.

Je me tourne vers le comptoir et prends ma commande. Je pousse des épaules les personnes qui m’entourent, et rejoins presqu’en courant ma Bella. Tout en avançant, je rêve de lire dans leurs pensées, mais me contente de scruter leurs moindres gestes. Bella sourit. De quoi peuvent-ils bien parler ?
Je ronge mon frein sur les derniers mètres.

_ …Ils te méritent pas. Assure Sasha.
_ Qui ne mérite pas qui ? Demandé-je en m’asseyant aussi près que possible de Bella.

Elle lève les yeux, et m’explique.

_ Sasha pense que le F.B.I ne me mérite pas.
_ Ah ! Juste le F.B.I, t’es sûr ? Grogné-je en prenant ma bière.
_ Edward. Me prévient-elle.

J’acquiesce, pose un sourire sur mon visage et me tourne vers notre invité.

_ Je ne te propose pas à boire ? !
_ Inutile, Edward. Dit-il en claquant des doigts, appelant le serveur juste à côté.

Je perds mon sang-froid, je suis à deux doigts de le dégager.

_ Tu fous quoi, là ? M’impatienté-je.
_ Edward, tu exagères ! On est en terrain neutre. Sasha ne vient que prendre des nouvelles.
_ T’es sûr que c’est des nouvelles ? La provoqué-je avant de me tourner vers Sasha. Si tu te constituais prisonnier, on pourrait commencer à discuter.

Je sens Bella bouillir à mes côtés, alors que Sasha s’installe confortablement dans son fauteuil. Il sourit, prend le verre de vodka qu’on lui a apporté, et le savoure en me narguant.

_ Pourquoi ça ? Je n’ai rien à me reprocher.
_ Ouais, c’est ça, tu es pur comme l’enfant qui vient de naître, peut-être ?

Si nous avions des armes à feu à la place des yeux, nous serions tous les deux morts.

_ Peut-être pas si pur que ça, j’ai eu des amendes pour stationnement interdit, et puis le plus beau des anges dans mon lit, aussi. Se moque-t-il en regardant explicitement Bella.

Je m’apprête à me lever quand Bella pose une main sur ma cuisse, pour me retenir.

_ Peut-être, mais cet ange m’offre un second enfant.

Cette fois, nous allons nous battre en dessous de la ceinture, mais nous en sommes réduits à ça.
Je sens les ongles de Bella s’enfoncer dans la peau de ma cuisse.

_ Vous avez fini, tous les deux ? ! Vous êtes insupportables. Sasha, j’ai accepté que tu restes plus ou moins dans ma vie, mais ce n’est pas une raison pour venir provoquer Edward. Toi et moi c’est du passé, faudra t’y faire. Tu m’as fait une promesse, dois-je penser que tu la renies ?

Sasha serre les dents. Bella sait où frapper pour lui rabaisser son caquet.

_ Вы знаете, что я всегда держу мои обещания (Tu sais que je tiens toujours mes promesses.) Dit-il, exprès en Russe pour que je ne comprenne pas ce qu’il dit.

Le pire, c’est que Bella lui répond dans la même langue.

_ Точно, я знаю его, но для Edward, это менее безопасно. (Justement, moi je le sais, mais pour Edward, c'est moins sûr).
_ Si je vous dérange, vous le dites. Grondé-je en croisant les bras sur ma poitrine.

Ils tournent leur attention sur moi.

_ Я люблю вас, Edward. (Je t’aime, Edward). Murmure Bella.

Je l’interroge du regard, me demandant ce qui lui arrive.

_ Elle t’aime, couillon. Se moque Sasha.

Bella sourit et se penche sur moi. Ses lèvres trouvent les miennes pour un baiser fiévreux. Du coin de l’œil, je vois Sasha se détourner du spectacle que nous donnons. Je pose une main sur le visage de ma douce et profite de notre embrasse. Quand nous nous écartons pour reprendre notre souffle, je croise le regard plein de mépris de Sasha. Je suis à deux doigts de lui tirer la langue.

Super mâture, je sais !

_ Vous avez pensé à une liste de naissance pour la petite ? S’intéresse-t-il, comme si de rien n’était.
_ Tant qu’on y est, Sasha, si nos boss s’en rendaient compte, on serait tous dans la même galère. Arrête avec tous tes cadeaux. Répond Bella, avec diplomatie.
_ Je ne vois pas où est le problème, Bella.
_ Sasha, s’il-te-plait, tu sais très bien de quoi je parle.

Je ne me mêle pas de cette discussion, j’aime compter les points entre eux, surtout quand Bella lui tient tête. Mon pouce fait des cercles sur sa main, pendant que je regarde autour de nous. Certains couples ont profité du fond de musique pour investir la mini piste de danse, d’autres s’emploient à essayer les canapés. Bella continue de parler avec Sasha, même si je commence à sentir son agacement. Ses regards ne trompent pas. Elle sait combien j’ai du mal à supporter sa présence à lui, surtout qu’il prend un malin plaisir à nous envahir quand on peut être seul. Mais je lui avais promis de bien me tenir, même si je peux toujours lui lancer des piques comme il le fait avec moi.
Je sens que notre première commande sera l’unique. Déjà, je m’impatiente, je suis à deux doigts d’arracher Bella à son siège.
Je regarde ostensiblement ma montre, mon pied tape d’agacement sur le sol.

Sasha sourit à mon attitude.

_ Je vais vous laisser. Déclare-t-il en reposant son verre.

Il se lève, et embrasse le front de Bella.

_ Si tu as besoin, tu sais où me trouver. Affirme-t-il.

Bella ne relève pas, et se contente de hocher la tête.
Un simple regard suffit pour me saluer.

Je regarde avec soulagement cet homme quitter notre espace pour je ne sais quelle autre magouille. Bien sûr, d’un point de vue professionnel, je devrais mener une enquête ou le faire arrêter. Mais nous n’avons que des présomptions et jamais personne ne s’en contentera pour lancer quoi que ce soit.
Bella pose la tête sur mon épaule, la bouche contre mon oreille.

_ Ca va ? Demande-t-elle.
_ Je ne lui fais pas confiance.
_ Je sais. Mais, tu peux avoir confiance en moi.

Elle pose une main sur mon visage et fait en sorte que je la regarde. Elle sourit. Je lis tous ses sentiments dans ses yeux. Je l’embrasse, pose mon front sur le sien. Nous écoutons la musique, dans les bras l’un de l’autre, coupés du monde autour de nous.

Une heure après le départ de Sasha, nous décidons qu’il est temps de rentrer chez nous. J’aide Bella à monter dans la voiture et nous démarrons. J’observe la femme à coté de moi et ne peux m’empêcher de penser à Sasha, et bien que Bella m’ait choisi, je suis jaloux.

_ Je peux savoir ce qui se passe Edward ?

Je ne réponds pas, j’ai juste besoin de digérer l’ingérence de Sasha dans nos vies. Je sens la main de Bella masser ma cuisse.

_ Edward ? M’appelle-t-elle de sa voix la plus douce. C’est à cause de Sasha ?

A ce nom je grimace. C’est plus fort que moi.

_ Edward, c’était il y a des années et c’est toi que j’aime. Tu devrais l’avoir compris depuis tout ce temps. Poursuit-elle.
_ Je sais. Murmuré-je.
_ Mais encore ? M’encourage-t-elle.
_ Mais…Sasha n’a pas à faire irruption dans notre vie dès que ça lui chante. J’ai la sensation désagréable qu’il attend simplement que je fasse un faux pas pour te voler à moi. Avoué-je.

Elle soupire et pose sa tête sur mon épaule.

_ Edward, je sais que la situation n’est pas facile, ni pour toi, ni pour moi. Sasha a été quelqu’un d’important pendant une période de ma vie, mais c’est du passé. Je n’ai jamais aimé Sasha, j’ai aimé la sensation de liberté que je pouvais éprouver avec lui. Avec toi tout est différent et cela depuis le tout début. Même cette fameuse nuit où je t’ai attaché à mon lit. Sourit-elle. Tu m’as tout apporté, l’amour, le bonheur, la paix, la tranquillité de l’esprit, un fils merveilleux, une future petite fille et une famille merveilleuse. Alors non, Sasha ne me volera pas à toi. Parce que je t’appartiens corps et âme.

Je suis ému par sa déclaration, je donne un coup de volant sur la droite. Je serre le frein à main, détache ma ceinture, et l’embrasse à perdre haleine. Même si nous ne sommes pas mariés, elle est MA femme. Les doigts de Bella se pose dans mes cheveux, elle tire dessus tandis que ma langue rejoint la sienne.

Nous nous délectons de l’essence de l’autre, mes mains partent à l’assaut de ses formes arrondies. Bella soupire de contentement au moment où mes dents mordillent le creux de son cou.

Bella me repousse gentiment. Elle se mordille la lèvre inférieure et caresse ma joue.

_ Edward, on est à moins de cinq cents mètres de la maison, tu ne crois pas que tu pourrais démarrer et que l’on finisse ce que l’on a commencé sans risquer de se faire attraper pour attentat à la pudeur ?
_ A une certaine époque, ce n’était pas ce qui te gênait. Murmuré-je.
_ Oui, mais à cet époque nous n’avions pas Léo et ça m’embêterait que ce soit tonton Mémet qui explique à notre fils de quatre ans pour quoi on s’est retrouvé en taule.
_ T’as raison on rentre ! Décidé-je en démarrant en trombe.

L’image est trop forte dans mon esprit et limite angoissante.

A peine arrivé, j’ouvre sa portière et la prends dans mes bras. J’insère la clef, nous entrons et je referme la porte d’un coup de pied. Son dos heurte plusieurs murs. J’ignore totalement comment, mais nous sommes dans la cuisine.

J’installe Bella sur le comptoir, ma bouche retrouve le chemin de sa peau. Mes mains se font voyageuses et déboutonnent sa robe. Celles de Bella se posent directement sur mes fesses qu’elles malaxent avec force. M’arrachant un grognement de satisfaction.

J’ai le bonheur de découvrir que Bella ne porte pas de soutien-gorge. Je sais qu’elle a du mal à le supporter en ce moment, mais pas au point de l’enlever. Je glisse mon nez le long de son plexus et empaume un de ses seins. Ma langue se fait taquine et suçote son mamelon.

Elle s’arque-boute et plonge ses doigts dans mes cheveux, ce qui déclenche en moi des millions de frissons. Ma langue continue son voyage, s’attardant sur l’arrondi de son ventre, jusqu’à la barrière de son string. Il finit en lambeau entre mes mains.

_ Edward ! S’insurge-t-elle. C’est un de mes préférés !
_ C’était un de tes préférés, personnellement je te préfère nue !
_ Oui mais ce n’est pas une…RAISON ! Crie-t-elle au moment où ma tête se retrouve entre ses cuisses. Bon dieu !

Ma langue n’aspire qu’à une seule chose, la goûter encore et toujours. Mon exploration est totale, son abandon aussi. Ses cuisses se referment sur mon visage, au moment où ma bouche se pose sur son clitoris.

Mes doigts jouent avec sa fente luisante de désir. Bella se colle davantage à moi, quémandant une caresse plus profonde. Je m’exécute trop impatient de la voir prendre du plaisir. A moins que ce soit mon sexe qui hurle d’accélérer pour pouvoir s’insinuer en elle.

_ Ô mon dieu, Edward !

Je pompe en elle, et aspire son clitoris encore plus sensible en ce moment. Bella est déjà à la limite de l’orgasme. Je rajoute un doigt en elle et c’est l’explosion. Bella crie son plaisir, et je savoure sa plénitude. Elle m’attrape le visage et me force à me relever.

Elle se rue sur mes lèvres, se goûtant à travers moi. Ses mains arrachent les boutons de ma chemise.

Oups ma chemise. Cadeau d’Alice.

_ Egalité ! Un partout ! M’annonce-t-elle fièrement.
_ Tu te débrouilleras avec Alice mon amour.
_ Bagatelle ! J’ai connu pire ! S’esclaffe-t-elle.

Elle continue son chemin, jusqu’à ma ceinture qu’elle défait en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Sa main se retrouve directement dans mon boxer. Elle se saisit de ma verge gonflée et débute un va et vient salvateur.

Sa langue joue avec le lobe de mon oreille. Mon impatience grandit, et je n’ai qu’un besoin : me fondre en elle. Bella se décide enfin, et baisse mon jean et mon boxer. Elle écarte largement ses cuisses, mon sexe frotte contre le sien. Bella pépie d’empressement. Je pose mes mains sur ses hanches et entre en elle doucement. Mais elle est plus pressée, elle donne un coup de bassin pour que nos corps s’imbriquent plus rapidement.

J’aime quand elle se fait sauvage, ses paumes rejoignent mes fesses et m’imposent un rythme soutenu. Ses gémissement emplissent la pièce, et je ne connais pas de son plus harmonieux. Mes coups de reins répondent à notre besoin d’exprimer ce que nous ressentons. Bella s’agrippe d’une main à ma nuque et pose sa tête dans le creux de mon épaule. Notre étreinte est passionnée.

Et c’est ainsi que nous arrivons en même temps à l’apogée de notre union.

Nous tremblons, tous deux serrés l’un contre l’autre. Nos respirations sont erratiques, d’un même rythme. Mes lèvres trouvent celles de Bella et je profite pleinement de ce moment. En quelques seconde j’ai ôté mes derniers vêtements et je prends Bella dans mes bras et l’emmène directement dans notre chambre.

Bella cale sa tête contre mon torse, ses doigts jouant sur ma peau.

_ C’est dommage. Déclare Bella.
_ Quoi ?
_ Je mangerai bien une crêpe à la banane et au Nutella, mais pas trop chargé en Nutella.
_ Bella. Il est deux heures du mat…Constaté-je, en embrassant son front.
_ T’avais qu’à pas me faire l’amour dans la cuisine, ça me donne des envies.
_ Et si on le fait dans le jacuzzi, t’auras envie de poisson ? Plaisanté-je.
_ De poisson, non. Répond-elle espiègle. Mais d’autre chose…certainement. Souvenir…
_ Bella…ne me tente pas.
_ Petit joueur !

Je ris le nez dans ses cheveux. Bella me surprendra toujours. J’aime notre relation, la séduction fait toujours partie de notre vie, et j’espère que ça perdurera jusqu’à la fin. J’ai livré ma plus grande bataille pour elle et elle pour moi. Ce qui nous unit est au-delà de tout. Ce que nous avons vécu fait ce que nous sommes. Un couple heureux malgré tout. Ses voix se sont envolées, mais quelques fois elles me manquent.

Cette pensée me fait sourire, et au moment où mon regard se pose sur Bella, elle s’est endormie. Je la serre fort contre moi. Ravi que son envie de crêpe ait disparu. Son ventre se soulève, ma main le recouvre et je peux sentir cette petite vie bouger en elle.

Bella a raison. Notre passé est derrière nous, et notre famille est notre avenir.

THE END.

Bon, vous le remarquerez, on a retenu le cheval sadisme pour préférer le cheval amour et joie ! Même si on n’a pas pu retenir Sasha de revenir dans les parages, en même temps, ç’aurait été difficile, vu le comportement que nous lui avions donné !

Un petit clin d'oeil à Emy13 avec la crêpe au Nutella Banane pas trop chargée en Nutella, et aussi pour la remercier de nous avoir trouvé le prénom Léo en moins d’une minute ! !
En espérant toujours que cela vous ait plu !

Nous n’avons, pour le moment, aucune idée quant à un nouveau travail à quatre mains, même si Spuffygirl92 compte toujours sur Caro30 pour valider ses fictions, et Caro30 compte sur Spuffygirl92 pour encourager toutes ses idées ! Notre collaboration ne reprend que sa forme initiale : Bêta/Auteur.

Un gros bisou à toutes et à tous.
Au plaisir de connaître vos avis.

Ciao Caro30-Spuffy92.