Bienvenu(e)s chez les Lémoniaques


Bienvenu(e)s chez les lémoniaques !!


Caro30 et Spuffygirl92 vous proposent la recette suivante :

Deux auteurs folles à lier, une dose de lemon très adulte (âme sensible s'abstenir), une cuillerée d'amour et d'action.
Mélangez bien !!

Vous obtenez Service schizo pour votre plaisir, une fiction de dingue? Oui c'est le mot.

Et vu que nous sommes complètement accrocs à Edward et Bella.
Voici le récit des délires d'un soir d'hiver...

mercredi 5 janvier 2011

CHAPITRE18

Bonsoir tout le monde BONNE ANNEE PACE& SALUTE !

Oui nous sommes en retard et oui ça devient une habitude...

Bonne lecture !!


18-

BELLA POV


Je ferme les yeux, m'appuyant à la porte d'entrée.


_ Enfin !

_ Sur ce coup-là, je suis bien d'accord.


Je souris, et rouvre les yeux pour mieux plonger dans les émeraudes qui me font face. Edward est aussi épuisé que moi, malgré la journée à l'institut de soins que nous avons passée. Alice et Rosalie ont considéré qu'en ce lundi matin, nous avions largement profité de nous pour nous consacrer à leurs envies toute la journée. Mais ça fait du bien, je ne le nie pas.


_ Tu veux manger quelque chose ? Propose Edward en se redressant, un sac de fringues dans chaque main.


Je garde le silence un instant, me contentant de dessiner ses traits du bout des doigts, les passant dans ses cheveux encore humides de la séance de natation. Une gouttelette d'eau glisse sur son front, jusqu'à son arcade sourcilière, et mes yeux la suivent, hypnotisés. Je me mords la lèvre. (N/Eli : *bave un peu*) Son regard est incandescent, et je pense bien à manger, mais tout autre chose que ce à quoi il pense.

Quoique...

Je m'écarte de la porte, passe mes mains autour de sa nuque et applique mon corps contre le sien. Sa pomme d'Adam remonte difficilement alors qu'il déglutit. Je plonge mon nez au creux de son épaule, et inspire ostensiblement son odeur.


_ Mmh. Fais-je à son oreille et les sacs tombent à nos pieds.

_ Bella. Gronde Edward, ses mains pétrissant mes hanches.

_ Oui ? !

_ Alice va nous tuer si...Je pique un baiser au bord de ses lèvres...Si nous ne rangeons...Un baiser près de son oreille...Pas les vêtements au dr....Ma langue prend le relais sur son lobe...Oh et puis merde ! S'écrie-t-il en me soulevant du sol.


Ses mains passent sous mes fesses, et j'enroule mes jambes autour de lui. J'éclate de rire alors qu'il dévore mon cou de baisers. Il me plaque contre un mur, attaque mon chemisier de ses doigts impatients. Je fourrage dans ses cheveux, j'anticipe la sensation de sa langue autour de mes tétons.


_ Hey ! Râlé-je quand il arrache mon soutien-gorge et repart sans me toucher jusqu'à la chambre.


Mais la lueur de son regard sur ma poitrine me fait déglutir avec force. Au fur et à mesure que son regard me brûle, je me sens me liquéfier de l'intérieur. Il appuie son sexe contre le mien, toujours recouvert de nos vêtements, en me plaquant à nouveau contre un mur. Je gémis, et commence à me frotter à lui avec délice. Edward jure en cherchant la poignée de la porte, et je ris dans son cou. Ma langue recommence son exploration du corps extraordinaire d'Edward.

Enfin, il me jette presque sur le lit. Je m'appuie sur mes avant-bras, et le regarde ôter son jean, chaussettes et baskets. Ou pas forcément dans ce sens.

Je me lèche les lèvres, et vois avec enthousiasme la bosse dans son boxer. Alors qu'il se penche sur moi, je le repousse.


_ Tout nu, Cullen. Ordonné-je.


Ses pupilles se rétrécissent, et sa bouche s'entrouvre. Quelque chose me dit qu'il aime l'idée.


_ Bien. Maintenant, touche-toi.


Sa mâchoire va tomber au sol. Je garde mon sérieux, même si j'ai très envie de me jeter à ses pieds pour prendre dans ma bouche cette merveille masculine.

Edward ne bouge pas, alors je lui fais signe avec la main. Il soude mon regard et obéit enfin. Je ne quitte pas ses yeux, mais je sais que ses doigts s'enroulent autour de son membre. Il gémit. Je me mords la lèvre. Maintenant, sa main fait de lents va-et-vient sur lui. Je sais que si je reste comme ça, je ne vais pas me retenir.

Alors lentement, je fais glisser mon chemisier sur le lit, puis je me caresse. D'abord mes tétons durcis, puis la peau de mon ventre. Je défais mon jean au ralenti, pendant qu'Edward est hypnotisé. Son regard passe de mes yeux à mes mains, et sa propre main accélère le rythme. Je vois le liquide pré-éjaculatoire luire fièrement à son bout.(N/Live : * Bave sur son clavier*)


_ Non Non, Cullen, on est bien sage, on éjacule pas temps que je le dis pas. Il me semblait que le FBI devait obéir au doigt et à l'œil.

_ Putain, Bella...Grogne-t-il en ralentissant ses mouvements, m'observant tirer sur la ficelle de mon string bleu.


Il déglutit, tente de reprendre ses esprits, mais je sais qu'il est perdu.


_ Han ! OuiII ! M'écrié-je en jouant avec mon clitoris.


Edward devient fou, il a les yeux à demi clos, la bouche définitivement au sol. Je me caresse, une main sur un sein, l'autre entre mes petites lèvres. Je mords ma lèvre inférieure, et m'apprête à entrer un doigt en moi quand Edward tombe à genoux. Sa tête est juste à la hauteur de mon intimité luisante. Ses yeux brillent d'envie, ses mouvements sont aussi erratiques que sa respiration. Je souris, et place un deuxième doigt en moi. Savoir Edward en train de me regarder me fait convulser plus fort que prévu.


_ Bella...Supplie Edward, mais je secoue la tête, j'aime le voir comme ça.


Je place mon pouce sur mon clitoris, et sens le souffle d'Edward.


_ EdwARD ! !


Mes jambes tremblent d'elles-mêmes, ma poitrine se soulève avec force. Je ferme les yeux et repose la tête sur le matelas, attendant enfin la délivrance.


Et elle s'apprête à venir, mais pas comme je m'y attendais.

Edward tire doucement mes doigts en dehors de mon antre, les prend dans sa bouche. Il remonte sur moi, grondant, frémissant. Je suis le souffle coupé, quand je sens sa longueur à mon entrée. Il est beaucoup plus dur que je le pensais.


_ Cullen, je ne crois pas avoir...


Il m'interrompt d'un baiser violent, et me pénètre d'un coup de reins puissant. Il étouffe mon cri dans sa bouche, je m'accroche à ses épaules en gémissant.

Bon sang, c'est encore mieux comme ça !


Et surtout sans la capote ! Insiste Mary.


Je hoche la tête, et il s'interroge. Je dis non, et oublie les pensées que j'avais.

Il passe mes bras au-dessus de ma tête, ma jambe sur son épaule, et se met presque au garde à vous pour mieux me pénétrer. Je perds toute cohérence, son sexe palpite en moi, butant au fond avec force. Je m'arque-boute, et il en faut peu pour que nous venions en même temps.

Nos corps tremblent alors qu'il retombe sur moi, à bout de souffle. Il passe ses bras sous mon dos, sa tête dans mon cou.


_ Swan, vous êtes extraordinaire. Réussit-il à dire.

_ Hum Hum...Ne réussis-je pas à dire plus.


Il roule alors sur le côté, et m'entraîne dans ses bras avec tendresse.

Je me blottis contre lui, et nous nous endormons d'un sommeil bien mérité.(N/Live : Quel lemon !! J’adore !)


Se réveiller au beau milieu de la nuit n'est jamais agréable. Mais encore pire quand c'est la faim qui nous tenaille. Je soupire, et ouvre un œil pour voir l'heure. Trois heures.

Dans ma tête, Isabelle et Mary grognent qu'il est trop tôt, mais je n'y peux rien. Je roule sur le côté, et sens la jambe d'Edward en travers des miennes. Je souris, même dans son sommeil il me retient contre lui. Je retourne de son côté, et le regarde dormir un instant.

J'aime cet homme, ce dont il est capable, mais aussi sa tendresse et ses rêves.


Je passe un doigt léger sur son visage. Il grimace, mais reste endormi.

Quand mon ventre fait des siennes, je le secoue carrément.


_ Hum...Quoi, Bella ? Ses bras se resserrent autour de ma taille et il m'embrasse, toujours à demi-inconscient.


Comme je ne réponds pas à son baiser, il ouvre les yeux.


_ Tu n'as pas un petit creux ? Demandé-je.


Il cligne des paupières, et sourit.


_ Maintenant que tu en parles.

_ J'ai la dalle. Insisté-je.

_ Tu veux quoi ?

_ Je sais pas. Je vais voir ce qu'il y a dans le frigo.


Ni une, ni deux, je me lève et vais, nue, dans la cuisine. J'attrape du pain, et tout le nécessaire à mes yeux pour faire des sandwichs.


_ Tu as pris quoi ?

_ Pain, beurre de cacahuètes, bacon, oeufs et cornichons. Souris-je en m'installant contre la tête de lit.


Edward grimace.


_ A 3h du matin ?

_ Yup ! J'attaque le premier sandwich, et il hésite.

_ Des cornichons ?

_ Tu n'en veux pas ?

_ Non, merci.


Je hausse les épaules, et lui tape la main.


_ Hey ! Tu crois que j'en ai pris pour toi ?

_ Bella, tu ne peux manger tout...

_ Si !

_ Tu rigoles !

_ Hey ! Ça creuse de faire l'amour ! Lance Isabelle et je croque un autre morceau.

_ Ok, sympa la copine. Grogne-t-il en se levant à son tour.

_ Oh j'ai oublié le coca, chéri d'amour !


Il ne répond pas, et je m'enfonce tranquillement dans les oreillers. Je souris, tout en mastiquant avidement. Ça fait trois semaines que je suis rentrée de Volterra. Et autant de temps que je squatte chez Edward. Bien sûr, il y a des avantages, surtout depuis qu'il est en congé pour un temps indéterminé. Mais des inconvénients aussi. Tels que le docteur Carlisle qui insiste pour me voir tous les deux jours, Alice et Rose qui m'arrachent du lit tous les matins à huit heures quarante-cinq tapantes.

Je soupire, et m'arrête de manger. La nourriture devient infecte dans ma bouche. Je ne sais pas ce à quoi j'ai le droit. Ni ce en quoi je pourrais me débrouiller...Bon, à part entendre des voix dans ma tête.


_ Et voilà le coca, ma chère.


Edward me sort de mes introspections, et je lui prends la bouteille en souriant. Il se remet au lit, et entame son casse-croûte à son tour. Je bois la moitié de la bouteille comme si j'étais assoiffée. Il me regarde avec inquiétude. Je hausse les épaules, et me recouche.


_ Bien mangé ?

_ Oui.


Je l'embrasse aux coins des lèvres, et éteins ma lumière en souriant. Je n'entends même pas Edward se rallonger contre moi.

OoOoOoOoO


Cette fois, c'est la voix d'Edward qui me réveille. Je me retourne de son côté du lit, mais ne sens que le vide. J'ouvre les yeux, et je me rends compte que sa voix me parvient depuis le salon.

Je grogne, et renfonce ma tête dans l'oreiller.


_ Alice, laisse-nous la paix, une journée !

_ Mais vous avez eu le week-end entier ! Je te signale qu'avec le printemps et l'été qui approchent...

_ L'été n'est que dans trois mois, Lyli, reprends-toi. (N/Eli : Pourquoi je doute qu’il arrive à la convaincre ?)


J'ai beau tiré le drap et les oreillers sur ma tête, je les entends toujours. Bien sûr, Alice m'a manquée aussi pendant ces semaines à Volterra. Mais, son idée de l'amitié est un peu...Envahissante, je dirais. Quand même son frère ne peut lui résister, c'est dire !


Moi je veux rester dormir ! Se plaint Mary. J'ai mal au cœur.

C'est mon cœur ! Et c'est moi qui ai mal. La contredis-je.


Je soupire. J'en ai assez d'avoir ces filles dans ma tête. C'est vrai quoi ! Elles s'approprient mon corps à tout bout de champ, et je craque. Même pas en paix pour ressentir !


_ Tu ne m'empêcheras pas d'aller la réveiller ! Décrète Alice, et je roule hors du lit avant qu'elle m'y trouve.


Bon, évidemment, c'est sans compter ma maladresse maladive, et je me casse la figure. Un énorme bruit de chute retentit quand j'emporte avec moi les draps et la table de nuit d'Edward.


_ Bella ! S'écrie-t-il, une minute avant d'être à mes côtés.

_ Ouch ! Dis-je, en frottant ma tête.

_ Ca ira ?

_ Laisse-moi remettre mon corps à l'endroit, et je te le dis, Alice. Grimacé-je en levant les yeux sur elle.


Une grave erreur, si vous voulez mon avis. La pièce tourne autour de moi, et je dois m'accrocher à Edward pour ne pas retomber.


_ Tu es toute pâle. Insiste Alice.

_ Assieds-toi. Conseille Edward.


Il s'agenouille devant moi, ses mains tiennent les miennes.


_ Tu as fait une sacrée chute. Remarque-t-il.

_ Demande à Alice ! Râle Isabelle.

_ Hey ! J'ai rien fait !

_ Tu nous opprimes. Intervient Mary.


Je secoue la tête, me mordillant la lèvre.


_ Mais...Alice a aussi perdu ses couleurs.

_ Je ne voulais pas le dire, Alice. Mais tu connais les filles ! M'excusé-je. Je suis juste fatiguée de courir les magasins. Avoué-je.


Son visage s'illumine soudain et elle s'assoit à mes côtés.


_ Mais ça tombe bien ! Aujourd'hui, on ne va rien courir du tout ! On fait journée entre filles à la maison.

_ Ah oui ?

_ On est invitées ? S'enthousiasme Isabelle.

_ Parfaitement, Isabelle. Comment je pourrais convaincre Bella de se faire belle pour Edward ce soir, si tu n'étais pas là ?


Je déglutis, et Edward retient sa respiration une seconde. Je le regarde du coin de l'œil, ses yeux sont déjà pleins de désir. Obsédé !


_ Alice, tu es sûre que...Commencé-je.

_ Et comment ! Allez ! Debout, et à la salle de bain. Tu pues le sexe à plein nez !

_ C'est même pas vrai. Boudé-je en laissant Edward me tirer contre son torse.

_ Bah en tout cas, c'est dans la chambre ! Insiste Alice en ouvrant la porte d'un air éloquent.

_ Elle est jalouse. Murmure Edward à mon oreille, et je souris. (N/Eli : Je la comprends)


Jasper n'a pas eu droit à autant de vacances qu'Edward. Je jubile. Quoique...Si Jasper avait aussi des vacances, elle penserait à autre chose que nous séparer, Edward et moi...Je vais peut-être appeler Booth et le sermonner sur son manque de savoir-vivre total.


_ Oh Mon Dieu ! Lancé-je en me détachant d'Edward, la main sur la bouche.


Tous les deux me regardent quitter la chambre, d'un pas chancelant, jusqu'à la salle de bain. J'ai à peine le temps de relever la cuvette, que le contenu de mon estomac s'échappe. (N/Eli : Tu m’étonnes.. ;quand on mélange beurre de cacahuète et cornichon, l’estomac dit retour à l’expéditeur)

Je ferme les yeux, la main sur mon estomac, et appuie ma tête contre le mur.


_ Bella ? S'inquiète Alice à la porte que j'ai pris soin de fermer.


Je tire la chasse et me lave les dents avant de sortir. J'ai aperçu mon reflet dans le miroir, c'est pas joli, joli. Alice a l'air paniquée, je bataille avec mes cheveux pour qu'ils ressemblent à quelque chose.


_ Tu devrais peut-être rester au lit. Suggère-t-elle.

_ J'aurais adoré passer cette journée avec toi, Alice mais...

_ Ça va, pas la peine de mentir. J'ai peut-être un peu surestimé tes capacités, après...Ce qui s'est passé.


Je réprime un frisson et secoue la tête.


_ Ne t'en fais pas.


Je tente un sourire rassurant, et Edward nous rejoint avec son regard des grandes décisions.


_ Je vais bien...

_ Tu as dû te cogner fort, Bella. On n'a pas une nausée si c'est une chute ordinaire. J'ai appelé Carlisle, il t'attend.

_ Edward ! Me plaignis-je.

_ Habille-toi, et on file.


Quand il me regarde comme ça, comme l'agent du FBI qui prend des décisions, que puis-je faire, à part baisser la tête, maugréer, et obéir ?


_ Alice, laisse-nous respirer quelques jours, ok ? Je veux d'abord m'assurer que Bella n'a rien avant de te laisser nous organiser des journées de dingues.

_ Très bien. Mais appelle-moi, dès que tu as du nouveau.


Je les entends discuter d'autres détails alors que j'enfile un vieux survêt' et des baskets encore plus vieilles.


Pas très sexy, ma vieille. Remarque Isabelle.


Je marmonne quelque chose de bien senti à son encontre, et Edward passe ses bras autour de ma taille.


_ Que disais-tu ?

_ Même si j'ai pris un coup sur la tête, les filles sont toujours là !

_ Hey ! Avoue que tu t'amuses bien avec nous !

_ Aucune gratitude !


Les filles s'insurgent, jusqu'au baiser tendre d'Edward. Je me serre encore plus contre lui, les bras autour de sa nuque.


_ Jure-moi qu'il ne s'agissait que de faire bonne figure devant Alice, et que tu ne comptes pas m'emmener voir ton père. Supplié-je quand nous nous séparons.

_ Je m'inquiète vraiment, Bella. Et puis, nous n'en avons pas pour trois heures.


Son regard en dit long sur ce qu'il compte faire une fois que nous serons rentrés.


_ D'accord. Mais tu m'en dois une.


Je lui tends la main, et il m'aide à enfiler une petite veste.


_ Même plus qu'une. Susurre-t-il dans mon oreille, me laissant bien vérifier par moi-même la teneur de cette parole, dans mes reins.


J'ai gémi plus d'une fois tout le trajet jusqu'à la clinique, et ça n'était en rien dû à la prochaine rencontre avec le Docteur Cullen. Mais plutôt à son fils, et ce dont il est capable, tout en conduisant avec sérieux.

Quand il gare la voiture, sa nouvelle voiture, avant de récupérer une Volvo dernier cri, devant l'hôpital, je sais que je ne ressemble à rien. À part à une fille qui vient d'avoir au moins deux orgasmes coup sur coup, juste avec les doigts de son petit-ami. Edward se penche sur moi, un sourire plus que fier sur les lèvres. (N/Eli : elle va être bien pour rencontrer daddy Cullen)



_ On est arrivé.

_ Hum ! T'es malin, toi !

_ Faudra que tu nous dises comment tu fais, Edward ! !

_ Comment je fais quoi, Mary ?


Je me mords les lèvres avant que les mots ne les franchissent. Ce qu'il est peut être horripilant ! On n'a pas idée de poser cette question quand mes joues sont rouges feu, et ma respiration une vraie cata !

Je lui tape sur le bras, et sors sans son aide de la voiture.


_ Bella ! Rit-il en me rejoignant à la porte. J'ai cru que tu aimais ce que je faisais.

_ Ba justement ! Tu n'es qu'un obsédé ! De quoi j'ai l'air, maintenant ?


Il fait mine de m'observer d'un œil critique, mais je sais que ça ne va pas me plaire.


_ Tu as l'air d'une femme dans toute sa splendeur.

_ Ba qu'est-ce que vous faites ici, vous ? Nous interrompt Rosalie, déambulant encore et toujours dans sa blouse.

_ Demande-le-lui !


Je pointe Edward du regard, et il secoue la tête, retenant visiblement un fou rire.


_ Elle s'est cognée la tête. Explique-t-il en me prenant par le bras.

_ Alors, pas de journée entre filles ?

_ Rose ! Grimacé-je et elle rit.

_ Je sais, Alice a parfois des idées loufoques.


Elle nous accompagne jusqu'au bureau de Carlisle, comme si elle en avait l'habitude.


Elle l'a !

Je sais...


Je me rapproche encore et toujours d'Edward, ces murs blancs sont pires encore que ceux de ma prison dorée à Volterra. Edward fait une légère pression de ses doigts sur mon bras, rassurant.


_ Je vous laisse, j'ai des petites pilules à faire circuler. Lance Rose devant le bureau.

_ Merci, Rose. À plus tard.


Elle nous fait un signe de la main et s'éloigne en roulant des hanches.


_ Juste un petit bilan, Bella. Ensuite c'est fini. Tu es vraiment pâle.

_ Si tu le dis. Finissons-en.


Et le calvaire recommence. Carlisle nous salue, me dit de m'asseoir sur la table de consultation. Il parle avec Edward comme si je n'étais pas là. Je soupire, il fait une prise de sang, il examine mon crâne et mes pupilles. À ce moment-là, il sourit.


_ Si des yeux pouvaient tuer, je serais déjà raide sur le lino.

_ Vous avez fini ? M'agacé-je.

_ Presque, Bella.


Alors il sort un stéthoscope, et son bidule pour prendre la tension. Je lève les yeux au ciel. Il n'a pas compris quand je lui ai dit que je me sentais bien.


_ Ce n'est rien de grave. Annonce-t-il enfin.


Je saute à terre, et attrape ma veste.


_ Peut-être que tu as besoin de changer d'air.

_ Oh que oui ! Ne plus vous voir pendant une semaine, c'est tout ce que je demande ! M'exclamé-je en souriant avec espoir.


Père et fils échangent un regard.


_ Je suppose que pour le moment, personne n'a besoin de nous. Edward hausse les épaules.


Je hoche vigoureusement la tête, et retiens une grimace. Ça fait quand même un peu mal.

Et ils se remettent à parler entre eux.


_ Je t'attends à la voiture ! Lancé-je en quittant la pièce avant que Carlisle n'ait d'autres idées me concernant.


EDWARD POV

Bella a littéralement foncé hors de la pièce, mais je peux la comprendre. Tout le monde la harcèle depuis son retour. Entre mon père et ma sœur, mais aussi Booth qui aimerait bien l'interroger...


_ Comment la trouves-tu, Edward ?

_ En pleine forme. Répondis-je en me passant une main dans les cheveux.


Pour être en forme, elle l'est d'ailleurs. Je souris, aux souvenirs qui affluent à ma mémoire.


_ C'est aussi ce qu'il me semble. J'attends pourtant le moment où elle craquera. Edward, ce qu'elle a vécu a été dur à encaisser.


Je regarde mon père dans les yeux.


_ Tu veux dire qu'elle nie tout Volterra et compagnie ?


Il ne répond pas tout de suite, mais pour moi ça suffit. Je regarde la porte par laquelle elle est partie. Elle me semble pourtant comme avant. Les filles sont toujours aussi chiantes, Bella est toujours aussi horrifiée par le shopping, mais les scènes de sexe sont toujours si parfaites.

Pourtant, elle fait quelques cauchemars.

Je soupire, et fais un compte-rendu de mes conclusions à mon père.


_ Surveille-la, Edward. Elle pourrait craquer à n'importe quel moment.

_ Je te tiens au courant. Promis-je en rejoignant à mon tour la porte.

_ As-tu des nouvelles de l'affaire ?

_ Jazz m'envoie des mails tous les soirs. Interpole a mis la main sur une partie du trafic d'armes, et le FBI a aussi des agents sur le coup. Caïus ne va bientôt plus pouvoir faire grand chose sans qu'on s'en rende compte.

_ Toujours pas de nouvelles ?

_ Ni lui, ni les Ivanovich. Mais Démétri est sous couverture et s'efforce de nous donner toutes les infos qu'il a pu connaître depuis qu'il bosse avec eux.

_ Faites attention, Caïus me semble être rancunier.

_ T'en fais pas. C'est Alice qui me pose des soucis en ce moment. Souris-je.

_ Je crois connaître ça. Appelle ta mère, aussi. Elle s'impatiente de vous voir avec Bella.


Je hoche la tête, et nous nous séparons.

Je retrouve Bella à la voiture, appuyée contre sa portière.


_ Tu boudes ? Je pose mes mains autour d'elle, sur la carrosserie.

_ Peut-être.


À la voix, je sais qu'il s'agit d'Isabelle. Je lève les yeux au ciel, et frôle ses lèvres.


_ Que puis-je faire pour me faire pardonner ?


Comme je m'y attendais, Isabelle passe ses bras autour de ma nuque, son bassin venant se mouler au mien. Elle gémit contre mon oreille, et inévitablement, je durcis. Mais avant d'avoir l'idée de me reculer, je l'embrasse avec force. Elle fourrage mes cheveux, sa petite langue bataillant contre la mienne. Je serre les poings. Nous sommes dans un lieu public, je sais que Bella n'aimerait pas que je fasse ce que je crève de faire. Mais Isabelle lâche ma bouche pour attaquer ma mâchoire et mon cou, alors je ne résiste pas. (N/Eli : Plus coquine Isabelle) Je glisse une main sur son corps, savourant la courbe d'un sein, le dessin de ses hanches. Sa jambe trouve sa place sur ma hanche, et j'appuie mon sexe contre le sien. Nous gémissons en chœur. (N/live : C’est qu’il en profite le coquin !! )


_ Edward...Soupire-t-elle, et je reconnais l'intonation timide de Bella.


Je pique un autre baiser sur ses lèvres merveilleuses, et je relâche son genou. Quand je rouvre les yeux, Bella a le rouge aux joues.


_ Je t'aime, Bella.


Elle me regarde, reprenant difficilement sa respiration, puis sourit.


_ Moi aussi, Edward.

_ Rentrons. Décidé-je avant de me jeter littéralement sur elle une seconde fois.


Elle annone de la tête. Je lui tiens sa portière ouverte, et nous partons une minute après.


_ A quoi tu penses ? Demandé-je quand elle a le regard sur la route.

_ Je repense à ce qu'a dit ton père. Je fronce les sourcils, elle explique. L'idée de prendre l'air. C'est pas mauvais. (N/Eli : Oui des vacances….avec une piscine ou un jacusi…)

_ J'ai bien des idées pour te faire prendre l'air...

_ Non, je pensais à quitter Chicago.

_ Quoi ?


Je tourne les yeux vers elle, inquiet. Elle veut partir ? Où ça ? Comment ? Pourquoi ? Merde ! Depuis quand elle y pense ?

Ses sourcils sont relevés, elle attend que je me reprenne. J'inspire à fond, mes doigts sont presque blancs à force de serrer le volant.


_ Rem ! Et où veux-tu aller ?


Elle a le regard rêveur un instant avant de répondre.


_ Je me rappelle d'un petit chalet et d'un lac...


Sa voix est diablement sexy. J'ose la regarder dans les yeux.


_ L'Anse est un endroit parfait pour un bol d'air frais.

_ Je pense aussi. Sourit-elle, une main sur mon genou.


Je déglutis. Elle va me tuer.


_ Dois-je en conclure que tu veux y retourner ?


Je tente de garder une voix impassible, mais c'est vraiment compliqué.


_ Et toi ?


Elle se penche sur mon oreille.

Je sais qu'elle est consciente de son effet sur moi.


_ Ne crains-tu pas de te souvenir de mauvais moments ?

_ A L'Anse ?


Elle se moque presque de moi.


_ Du contexte, je veux dire.


Elle hausse les épaules et s'écarte. Je ressens un grand vide en moi quand elle croise les bras sur sa poitrine.


_ Pas plus qu'ici. Maugrée-t-elle au moment où je mets mon clignotant pour rentrer au sous-sol de mon immeuble.


Je fronce les sourcils, mais préfère garder le silence le temps de rejoindre mon appartement. Ce n'est pas que l'idée ne me tente pas. Loin de là ! Mais j'ai peur qu'elle craque là-bas, et que je sois incapable de l'aider. Ici, je sais que Carlisle et Alice seront là pour la soutenir.

Et si je m'avoue la vérité, ils sont déjà là, bien trop là !

J'appuie sur le bouton de l'ascenseur, et me tourne vers elle. Son regard noisette est encore triste, mais la joie y refait toujours son apparition. Je l'attire à moi, et la pousse littéralement dans l'ascenseur. Elle a le dos contre une paroi de la cabine, et mes lèvres ravagent son cou.


_ Edward ? !


Je sens qu'elle lutte, entre se laisser aller contre moi, et la bienséance ou quelque chose du genre qui la retient. Je relève la tête, embrasse sa bouche tentatrice. J'empêche mes mains de descendre tout de suite sous sa veste, et pose mon front contre le sien.


_ Fais tes bagages, Isabella Mary Swan, nous partons en vacances.(N/Live : il ne peut pas lui résister !^^Bien joué, Bella ! :p)

_ Qu...Quoi ?


Ses prunelles s'illuminent, et ses mains se posent sur mes joues.


_ Vraiment ?

_ Vraiment. J'appelle juste Booth pour le prévenir, qu'il ne soit pas étonné de recevoir des factures.


Elle pouffe dans mon cou, et les portes s'ouvrent. Je passe un bras dans son dos, et nous marchons ainsi jusqu'à l'appartement. Dieu ce que j'aime cette fille ! Je pourrais faire n'importe quoi pour elle.


BELLA POV


J'aime l'idée de partir avec Edward pendant quelques jours. Je ne supporte plus les sorties, les réveils d'Alice, les visites chez Carlisle.


STOP ! Hurlent de concert Mary et Isabelle dans ma tête.


Je craque. J'ai besoin d'air. Je veux juste Edward. Même le sac n'est pas une nécessité.


Rho si Alice t'entendait ! Rouspète Isabelle.

Bah tu sais quoi, tu restes avec elle. Proposé-je à mon esprit malade.


Je prépare les sacs et y mets le strict minimum. Je veux juste passer du temps avec Edward. Sans se soucier du reste. En moins de vingt minutes mon sac est devant la porte. Edward a mis cinq minutes de plus que moi, mais ça s'explique. Il a Booth au téléphone.


J'attrape mes médicaments. J'ai déjà mon manteau sur le dos. Je tape presque du pied en attendant qu'Edward raccroche.


_ Prête on dirait ?

_ Toujours pour partir avec toi.


Il rit, prend nos sacs et nous rejoignons la voiture au parking. Je sais que le voyage sera long. Presque sept heures de routes. Mais je connais assez bien la conduite d'Edward pour savoir qu'il a les moyens de mettre beaucoup moins de temps.


Edward démarre. Je ne me lasse pas de le regarder. En fait je suis obnubilée par lui. C'est pour cela que je ne me suis même pas rendue compte qu'on est près du lac Michigan. En fait il s'arrête au parking.


_ Mais...

_ L'hydravion Bella. C'est bien aussi. Y'a pas plus rapide.

_ Edward !

_ Cadeau de Booth et du bureau.

_ Wow ! C'est dingue !


On sort du véhicule. Edward rigole en prenant nos sacs, et je le suis sur un des pontons. Un homme d'une quarantaine d'années, est en train de nettoyer son avion.


_ Bonjour ? Le salue Edward.


L'homme se retourne.


_ Bonjour, vous devez être Edward et Bella.

_ C'est nous.

_ Booth m'a appelé, tout est prêt. On peut y aller.

_ Parfait. Répond Edward.

_ Alors montez, je vous en prie.


Edward m'aide pour la première marche, il vaut mieux. Vu ma cascade de ce matin. On va éviter de tomber dans le Lac Michigan, ça ferait très mauvais genre. Edward me précède. Il m'aide à m'attacher. Je pose la tête sur son épaule.


Je regarde l'hydravion glisser sur l'eau à pleine vitesse pour décoller. Les paysages sont magnifiques. La forêt, le lac, la neige au loin. On se croirait face à une carte postale.


_ C'est beau. Constaté-je.

_ Je ne dirais pas beau quand tu es là à tenir la comparaison. Souffle-t-il à mon oreille.


Je rougis et secoue la tête. Ce mec est fou...mais je l'aime.


Les bruits de l'hydravion me bercent, je ferme les yeux. Nos doigts sont entrelacés. Je pense à ma mère. J'ai l'impression de l'abandonner encore. Elle est à l'hôpital, celui de Carlisle en cure de désintox. Je n'ai pas eu le droit de la voir depuis qu'elle y est. Il paraît que ça fait partie du traitement. Je m'en veux, j'aimerais pouvoir l'aider. Même si je sais désormais que je dois aussi apprendre à m'occuper de moi et me reconstruire. J'ai bien assez de choses en tête sans en rajouter.


Tu penses à nous là, peut-être ? Grogne Isabelle dans mon esprit.

Ouais lâcheuse. Assène Mary.

Je ne pense à personne.

Renée s'en sortira, elle est forte...


Isabelle a certainement raison, mais les conséquences qui en découleront seront sûrement horribles pour elle. Elle a été l'esclave d'un homme pendant des années.


Je réprime un frisson en pensant à eux : Les Volturi.


J'efface tout ça de mon esprit. Je ne veux pas et plus penser à eux. Je suis là maintenant, avec Edward. J'ai pratiquement trouvé une famille. Voilà le plus important. Le reste n'est rien. Qu'une tâche sur ma vie.


_ Alors on va faire quoi mon cher Monsieur Cullen, pendant ces journées ?

_ On va sûrement trouver de quoi s'occuper. Susurre-t-il la voix pleine de promesse. (N/Eli : S’ils veulent des idées…non ? ok)


Rho j'ai chaud d'un coup. Je retiens difficilement un gémissement.


_ Comme ?

_ Comme jouer au scrabble, au monopoly, au poker...

_ Ô oui le poker ! S'exclame Isabelle.

_ Le strip Poker ! Confirme Mary.


Edward s'esclaffe de son rire cristallin. Je vais devenir encore plus folle que je ne le suis déjà.


Difficile à faire. Rigole Isabelle.

Ouais t'es déjà complètement barrée. Poursuit Mary.


Je m'endors un moment, mes rêves sont encore peuplés de cauchemars. J'ai un mal fou à les contrôler et du coup à me reposer correctement. Mais finalement je relativise, c'est peu payé par rapport à ce que j'ai dû supporter là-bas. Même si j'aimerais pouvoir oublier tout simplement.


Je sens une secousse qui me réveille. Je me redresse.


_ Alors bien dormi ?


Je sais qu'il le demande pour la forme. Et vue ses sourcils froncés, je suppose qu'il sait pertinemment que je dors très mal depuis mon retour.


L'avion s'arrête face à la maison, sur un ponton que je n'avais même pas vu la dernière fois.


On était trop occupé Bella.

Isabelle !


Je me donne une claque mentale. Pourtant tous ces souvenirs qui affluent. Je sens une douce chaleur envahir mon ventre.


Edward m'aide à descendre. On remercie notre pilote. J'entraine Edward pratiquement en courant dans la maison. J'attends qu'il ouvre. Je suis impatiente de me retrouver dans cette petite bulle de bonheur.


On entre. Le feu crépite dans la cheminée. La température y est agréable. C'est dingue à croire qu'il a des elfes de maison qui bossent pour lui !


_ C'est aussi beau que dans mon souvenir. Déclaré-je.

_ Seulement parce que tu es là.

_ Flatteur.

_ Non c'est la vérité.


Il m'enlace et embrasse tendrement mon front, avant de porter nos bagages jusque dans la chambre. Mon ventre me rappelle à l'ordre. Je meurs de faim, mais vu qu'après mon coup sur la tête, je n'ai rien gardé, ça ne m'étonne même pas.


Je file dans la cuisine. Je prie pour que ceux qui ont allumé la cheminé aient aussi rempli le frigo.


Yes ! Hurlent les filles dans ma tête au moment où j'ouvre la porte.


Il est plein. Je ne sais même pas par quoi commencer. J'attrape de la mortadelle, deux tranches de Chedar. Des cornichons, du ketchup. Je referme la porte du frigo avec mes fesses. Je dépose mes victuailles sur le comptoir. J'ouvre tous les placards pour trouver du pain de mie. Mon ventre gargouille fortement.


_ Oui bah c'est bon ! Ça arrive !

_ Depuis quand tu parles à ton ventre ? Rit Edward.

_ Depuis qu'il manifeste trop fort son impatience ! Tu en veux ?


Il s'approche et observe ce qui s'y trouve.


_ Ok, mortadelle, chedar, cornichons, ketchup ?


Une expression de dégoût parcourt son visage.


Je hausse les épaules, et continue mon sandwich.


_ Pourquoi pas ? Mais je vais plutôt opter pour du jambon et une tranche de chedar.


Je croque dedans, et lâche un gros soupir de contentement.


_ Moi qui pensais que j'étais le seul à te procurer ce genre de soupir. Boude-t-il.

_ Tu es avant ça quand-même.

_ Ça me rassure ! S'esclaffe-t-il.


Edward me tend une canette de Coca. Je le remercie d'un grand sourire. On s'installe tous les deux dans la cuisine pour manger.


Mon dieu que ça fait du bien !


Cela fait un bien fou de ne pas avoir de pression d'aucune manière. De pouvoir vivre sans trop se poser de question et surtout d'être avec Edward. C'est vraiment quelqu'un de bien. Je pense que j'ai réellement de la chance qu'il veuille de moi.


Avec des bagages comme les miens, plus d'un se serait enfui en courant, sans demander son reste. Je regarde Edward, comme toujours. Jamais je ne m'en lasserai. Mais j'ai encore faim. Je vais pour me lever. Edward m'arrête.


Il ouvre la partie congélateur et sort un énorme pot de glace. Il se saisit de deux grandes cuillères, l'ouvre et me tend une cuillère.


_ Ô mon dieu ! Mais t'es vraiment un mec parfait !

_ Je sais.

_ Vantard.

_ Ouep et fier de l'être mon amour !


On plonge notre cuillère dedans. C'est un pur délice. Je ne sais pas ce que c'est. Je regarde l'inscription sur la boite.


_ Vanille, noix de macadamia. Bon dieu qu'c'est bon !

_ Tu ne connaissais pas ?

_ Non, ou alors je ne m'en souviens pas. Mais non, un truc pareil je m'en serais rappelé !!


Edward me tend sa cuillère. Je ne me fais pas prier, j'ouvre la bouche et lèche le précieux dessert. Il ne quitte pas ma bouche des yeux. J'ai envie de jouer et de le rendre dingue. Je lâche la fameuse cuillère. Je prends son index et le plonge dans le pot, puis je le porte à ma bouche. Edward a la sienne grande ouverte, et gémit quand je suce outrageusement son index. (N/Eli : Mélange de chaud froid…qui va gagner ? )


_ Bella ne fait pas...ÇA !


Il a crié son dernier mot au moment où je l'ai mordillé. J'adore l'effet que je lui fais. Je suis fière de moi. Je mordille ma lèvre inférieure.


Il se lève et me rejoint. Sa démarche est féline.


_ Tu vas payer jolie Bella. Je te le promets.

_ Tout un programme. Répondé-je avec envie.


Il trempe son doigt dans la crème glacée, il l'étale un peu sur mes lèvres. Je finis par gober son index. Il l'ôte comme si ça l'avait brulé et fond sur ma bouche. Il suçote mes lèvres une par une. Ce jeu va finir par me rendre dingue. (N/Eli : C’est le chaud qui gagne….)


Il débarrasse le comptoir avec empressement, mais il laisse la glace. J'arrive à gémir d'anticipation. Il me retire mon gilet et ôte mon col roulé. Il dégrafe mon soutien-gorge au moins un qui sera épargné par nos rapports charnels. Il me fait allonger sur le comptoir.


_ Une expérience scientifique Bella. Ça te tente ?


Je déglutis. C'est la maison des expériences et j'adore l'idée.


_ De quelle genre Professeur Cullen ? Le taquiné-je.

_ On va voir comment ton corps réagit au froid et au très chaud ma belle.


Gloups !!!! Ô oui Bella ! On adore ce genre d'expérience ! Surtout le très chaud !


Je ferme les yeux. Je sens le métal froid de la cuillère sur le bout de mes seins. Ils pointent aussitôt. Edward s'amuse avec. Je gémis. Mon corps se soulève. Tout de suite après, sa bouche remplace la cuillère. Sa langue taquine mes mamelons. Seigneur Dieu !!


Il réitère trois fois l'expérience, je suis au bord du gouffre, et d'après ce que je vois ce n'est que le début. Puis il dépose de la crème glacée dessus.


_ Ô merde Edward !!!

_ Je sais. Rit-il.


Le bout de sa langue se délecte de la glace tout en dévorant mes tétons. Mon corps se soulève. Il me dévore avec passion. Mes mains se logent directement dans ses cheveux. J'aimerai qu'il continue jusqu'à la fin des temps. Mon bas ventre s'embrase. Il se décide à développer une autre forme de torture. Il place plusieurs morceaux de crème sur mon ventre.


Edward monte sur le comptoir. Il se retrouve à califourchon sur moi. Il descend le long de mon corps. Sa langue ravageant avec délice mon abdomen en fusion. Une fois qu'il m'a parfaitement nettoyée, il se redresse et retire sa chemise. Je me liquéfie sur place en le voyant faire.


Mes yeux se posent sur la bosse très proéminente de son pantalon. Je tends ma main au maximum et la caresse de la paume. Il grogne et son bassin suit le mouvement. Je m'assois, et mes mains défont sa ceinture et les boutons de sa braguette. Il me laisse faire. Je sors l'objet de toutes mes attentions de son carcan.


Au moment où je vais pour enfin le toucher. Il me retient la main. Je bave littéralement sur le V de son torse.


_ Edward. Moi aussi je vais expérimenter. Dis-je d'une voix boudeuse.

_ Et quoi donc ?

_ Tu verras. Éludé-je. S'il te plait...


Il descend de la table. Je fais de même. Je fais glisser mon jean, et ne garde que mon string. Edward lui a tout enlevé aussi.


_ Assieds-toi. Lui intimé-je en tapant de la main sur le comptoir.

_ Bella...

_ Obtempère ! Et au trot ! Ris-je.


Il le fait. J'observe son sexe tendu face à moi. Je prends la cuillère, je la remplis au maximum et la mets dans ma bouche. Il ne voit pas du tout où je veux en venir. Je me baisse au niveau de sa queue tendue. Je le prends en bouche.


_ Putain Bella ! Crie-t-il.


La glace fond dans ma gorge tandis que je débute mes vas-et-vient. Edward rejette son corps en arrière. Il est appuyé sur ses mains. Je me délecte des deux saveurs. Du sexe chaud d'Edward et de la fraîcheur de la glace. Une de mes mains cajole ses bourses. Je l'aspire avec force, et l'enfonce profondément, jusqu'à la garde.


_ Merde, merde, merde ! Bella.


Il est proche, je le sais, je le sens. J'ai le goût du liquide pré-éjaculatoire. Je creuse un peu plus mes joues. Mais il me repousse, saute de son perchoir et plaque mon dos contre le comptoir. Nos langues se mêlent langoureusement. Ma langue est froide comparée à la sienne. Il me soulève et je reprends ma place initiale. Il arrache mon string.


Il s'installe entre mes cuisses. Il frotte sa verge contre mon entrée. Je dégouline de désir. Je vais devenir folle, s'il ne me prend pas.


Nous aussi !


Il entre en moi très doucement admirant son sexe me pénétrer. Il ressort, elle est luisante.


_ Regarde comme tu mouilles Bella !


Je gémis. J'aime quand il me parle comme ça. Sa voix est à la limite de l'admiration. C'est si troublant. Il réitère sa manœuvre plusieurs fois, en s'enfonçant toujours plus loin.


_ Edward !

_ Ô bella ! Il donne un profond coup de rein.


Ses mains rapprochent mes fesses du bord. J'accroche mes jambes autour de ses hanches. Je me soutiens sur mes avant-bras. Il me pénètre avec vigueur. Mon corps n'est qu'une poupée de chiffon.

Mais j'ai tellement besoin de plus.


_ Plus vite ! Le supplié-je.

_ Putain Bella !


Il accède à ma demande. Ses coups de boutoirs sont intenses, rapides, profonds. Je ne vais pas tarder à toucher les étoiles. Il déplace mes jambes sur ses épaules. Son angle de pénétration change ainsi, il touche mon point G à chaque fois. Je sens mes parois se resserrer sur son sexe. Sa queue palpite à l'intérieur de moi.


Je m'allonge pour mieux le sentir. Mais il sort de moi.


_ Mais qu'est ce que tu fais ??

_ Ça


Il me fait glisser le long du meuble et me retourne. Je tends mes mains et accroche les rebords de mes doigts. Il m'écarte les jambes. Il glisse à nouveau en moi !


_ Ô mon dieu ! Oui ! Oui !

_ Je. Savais. Que. Ça. Te. Plairait. Dit-il entre chaque coup de reins.


Il me malaxe le sein droit, tandis que sa main gauche se pose sur ma hanche. Il vient toujours plus profondément en moi. Avec sa main il me redresse. Je me cambre. Mes fesses collées à son sexe. Il embrasse mon cou. Nos peaux claquent l'une contre l'autre. Une de ses mains se pose sur mon pubis, son index cherche et trouve mon clitoris.


_ Continue ! Oui...je...Edward !!!


Je suis cambrée au maximum, et il est de plus en plus vigoureux. Ce type est une bête de sexe. Ma bête de sexe.


La nôtre aussi ! S'insurgent les filles.


Ma jouissance éclate, je ne touche plus terre. L'orgasme est violent, terrassant.


_ Putain Belaaaaaaaa !!! Hurle Edward au moment de se répandre en moi.


Je m'effondre sur le comptoir. Edward pose sa tête au milieu de mon dos. Nos respirations sont saccadées, mon rythme cardiaque est complètement affolé. Edward dépose des myriades de baisers sur ma peau. (N/Live : Euh… J’ai envie de glace d’un coup !)


J'ai du mal à reprendre contenance, et j'ai un peu la tête qui tourne. Mais je me garde bien de lui dire. Le connaissant il risquerait de penser que c'est de sa faute. Il sort de moi, laissant place à un vide sidérale. Je me redresse doucement. J'ai les jambes qui flageolent, je tremble.


Rien n'échappe à œil de lynx. Il ramasse sa chemise, saute dans son boxer, l'enfile et boutonne sa chemise. Il embrasse mon nez. Pose son front sur le mien un instant. Il range la glace à moitié fondue, puis sans rien dire me soulève dans ses bras musclés et me pose sur le canapé.


Il revient dix secondes plus tard avec une couverture. Il s'installe, je me blottis contre lui, on est face au feu. Il fait pratiquement nuit.


_ Je ne mangerai plus jamais de glace sans penser à ce moment. Rit-il son nez dans mes cheveux.

_ Moi non plus. Confirmé-je.

_ Prie pour que ma mère ne serve pas de la glace au prochain repas de famille.

_ Bah si il en reste on sait quoi en faire. Intervient Isabelle.

_ C'est sûr ! S'esclaffe-t-il.


J'ai un peu mal au ventre. Je crois que j'ai un peu abusé de la crème glacée. Je finis quand-même par m'endormir.


Cela fait une semaine que nous sommes ici. Je suis bien, mais je mange trop je crois. Mon estomac a des crampes. Ou alors un virus. Mais j'apprécie les moments avec lui. Notre bulle est un havre de paix. Mais mes nuits sont plus mouvementées. Je pense que je somatise.


Mes rêves sont encore emplis de cauchemars. Ma mère, Aro, Jane, Alec, Démétri, Caïus, Marcus...un gosse.


Je me réveille en sursaut. J'ai des sueurs froides, j'ouvre les yeux. J'ai la tête qui tourne. Je ne me sens pas bien. Je me lève trop vite du lit. Je perds l'équilibre. Au moment où je vais pour toucher le sol, je sens deux bras qui me retiennent.


_ Bella !

_ Edward...je vais...merde...toilette...tout de suite !


Il m'aide à me relever et me conduit jusqu'au cabinet. Je m'agenouille et rends tripes et boyaux. Merde ! Putain de virus à la con ! (N/Eli : Et je pense qu’il est pas prêt de disparaitre ce virus !)


_ Ça va ? S'inquiète-t-il.

_ Je...et merde.


Et ça recommence. Je suis malade comme un chien. C'est quoi ce bordel ! ? Je n'ai plus rien à vomir, et merde ça brule et fait un mal de clebs.


Au bout de dix minutes ça passe enfin. Je me brosse les dents. Edward me prépare un bain. Il me lave, s'attardant sur ma nuque.


_ Je dois appeler mon père.

_ Non Edward, je te promets, c'est passé. Je vais mieux. J'ai même faim. Je pense que j'ai trop mangé . Lui expliqué-je.

_ Bella. Supplie-t-il.

_ Non, c'est nos vacances. Je refuse de voir ton père ! Enfin en tant que médecin. J'en peux plus !

_ Ok. Abdique-t-il.


Il m'aide à sortir du bain, il me sèche et me porte jusqu'au lit, avant de me sortir des vêtements. Au moment où il va pour m'habiller.


_ Edward ! Arrête, je peux le faire toute seule.

_ Oui, mais...

_ Mais rien du tout. Tu veux te rendre utile. Fais moi un sandwich.

_ Un sandwich ?

_ Ouais.

_ A quoi ?

_ A ce que tu veux du moment qu'il y ait des cornichons. Souris-je. (N/Eli : Moi aussi j’avais envie de cornichons….15 ans plus tard, mon virus mesure 1m70^^)


Il se gratte l'arrière de la tête.


_ Ça devient une obsession les cornichons.

_ Je sais, mais j'adore ça.

_ Je l'ignorais.

_ C'est assez récent.


Il sort de la pièce. Je m'habille. Je sens les filles toquer aux portes de mon esprit.


Bella, Bella, Bella. On a toujours détesté les cornichons. Me rappelle Isabelle.

Ouais, c'est vrai. C'est tout vert et plein de trucs qui ressemblent à des pustules. En rajoute Mary.

Vous exagérez, c'est excellent.

Rho arrête, tu détestais ça quand Charlie t'en donnait.


Mary enfonce le clou.


Elles ont raison.


Bien-sûr ! S'outre Isabelle.


Bah à croire que j'ai changé d'idée.


_ Bella ? M'interpelle Isabelle.

_ Quoi ? Grogné-je.

_ Ô rien. Tu as la dalle tout le temps. Des goûts bizarres, tu as des nausées, tu as des malaises...énumère-t-elle.

_ Et alors ?

_ Et alors ! Depuis quand les anglais n'ont pas débarqué ? Me demande Isabelle.

_ Les ang...lais...Ô mon dieu !! Hurlé-je. NON !!


Edward débarque en courant dans la chambre. Il s'agenouille face à moi. J'ai même pas senti mes jambes plier.


_ Bella ?

_ Je...je...Non...c'est...pas...possible.

_ Bella ? Panique Edward.


Mes doigts s'accrochent à sa chemise et je le secoue.


_ Edward ! C'est impossible ! Impossible tu m'entends !!!

_ Bella, Bella. Calme toi. Je ne comprends rien.


Je m'écarte de lui. Si c'est ça...si Alec était le père...si...Je panique. Je préfère encore crever que d'héberger son sale bâtard !!!


Je me recule d'Edward. Colle mon dos au lit, relève mes genoux sous mon menton, et commence à me balancer. Je ne veux pas ! Pourquoi Dieu s'acharne-t-il ainsi ? Qu'ai-je donc fait pour mériter ça !


_ Bella ? Parle-moi. Dis quelque chose ? Il y a un problème tu es malade ?


EDWARD POV


Je suis largué totalement. Je ne comprends pas ce qui se passe. Elle a érigé un mur entre elle et moi. Je n'arrive pas à l'atteindre. On a passé une semaine à savourer nos moments ensemble. On s'est promené, on a beaucoup trainé au lit. On a discuté. Mais je sais qu'elle est malade depuis un moment. J'évite le sujet parce qu'elle m'aurait envoyé bouler.


Est-ce le contrecoup comme l'a prédit mon père ? Un mois après ?


Je me relève et fais ce que j'aurais dû faire dès qu'elle a été à nouveau malade tout à l'heure. J'appelle mon père à la clinique. Il est midi, mais je pense qu'il est dans son bureau. Si jamais je peux toujours essayer d'appeler son portable.


Il décroche au bout de trois sonneries.


_ Docteur Cullen.

_ Papa, c'est Bella ! Elle est prostrée ! Je ne sais pas ce qu'elle a ! Elle..elle a été malade ce matin. Elle ne voulait pas que je t'appelle...je...aide-moi ! Débité-je.

_ Déjà tu commences par te calmer. Elle doit faire une crise de panique. Ça va passer. Elle t'a dit quelque-chose ?

_ Non, enfin si. Mais j'ai rien compris.

_ Elle a dit quoi ? Essaye de te souvenir.

_ Euh...un truc du style. Edward...C'est impossible...Impossible tu m'entends...Tout ça en criant.


Mon père souffle. Là c'est pas bon signe. J'ai le droit de paniquer ?


_ Papa ?! M'impatienté-je.

_ Je suis là Edward. Tu devrais t'asseoir. (N/Eli : Pas bon quand on dit ça)

_ C'est si grave que ça ! ? Paniqué-je.


Je fais ce que dit mon père.


_ Elle est enceinte Edward.

_ Qu...quoi ?


Je regarde Bella un instant. J'ai du mal à intégrer ce qu'il vient de me dire.


_ Enceinte, Edward.

_ Merde...Wow...je...capote, on l'a oubliée plusieurs fois ! Me maudis-je en me frappant la tête.

_ Edward, ça date déjà d'un petit moment. J'ai eu les résultats le lendemain de votre départ pour L'Anse..

_ Non à son retour, tu as vérifié. Le contredis-je.

_ Je sais Edward ! Le labo s'est planté !


Je me lève et hurle. (N/Eli : je ferais bien pareil)


_ Comment ça planté !!! ???

_ Ils ont fait une erreur entre deux dossiers. Se désole-t-il.

_ Putain ! Ils seront si cons !!


Un silence s'installe. Je suis sous le choc. Pas que l'idée d'avoir un enfant avec Bella ne m'enchante pas, mais je pensais surtout qu'on aurait le temps. Quand une pensée me traverse.


_ Papa...

_ Oui Edward.

_ Depuis quand ? Est-ce qu'on peut le savoir.

_ C'est assez difficile. Mais d'après son taux hormonal. Environ sept semaines.

_ Sept semaines ? Répété-je.

_ Oui.


Mon poing se serre et ma mâchoire se crispe.


_ Quand cet espèce de bâtard lui a retiré son implant...

_ Oui.

_ Il y a des chances que...

_ Oui, surtout si vous n'avez pas...avant qu'elle ne revienne je veux dire.


Je me repasse le film de cette période dans ma tête.


_ Une fois. A la soirée de charité. (N/Eli : l’espoir fait vivre, Edward)

_ Edward. Soupire mon père.

_ Je sais. Mais c'était plus fort que nous...c'est...

_ Fusionnel. Répond mon père pour moi.

_ Ouais. Je fais quoi ? Je veux dire...y a un moyen de le savoir ?

_ Tu veux dire. Si tu es le père du bébé ?


Je frotte mon front. J'ai besoin de savoir. C'est plus fort que moi. Je me rapproche de la baie vitrée.


_ Ouais.

_ Y'en a plusieurs même. Il y a trois façons.

_ Avant que le bébé naisse ?

_ Oui.

_ Et ça se fait quand ?

_ En général on peut pratiquer à douze semaines d'aménorrhée.

_ D'améno..quoi ?

_ Dix semaines de grossesses.

_ Donc si je te suis bien. Il faut attendre encore trois semaines si on veut savoir.

_ C'est ça. A condition que Bella soit d'accord.

_ Bien-sûr, c'est évident. Il y a un risque pour Bella ou pour le bébé ?

_ Pour le fœtus, en effet. Mais pour le moment tu as un problème bien plus grave à régler. Bella va avoir besoin de toi. Je vais venir vous chercher.

_ Ok, pour Bella je fais quoi ?

_ Essaie de la ramener dans le monde réel. Parle-lui. Donne lui une douche. Si elle fait une crise. Empêche-là de se faire du mal.


Je suis ébahi.


_ Du mal ?

_ Oui Edward. Elle n'est pas stupide. Elle doit savoir pertinemment qu'il y a un grand risque que le fœtus soit d'Alec.

_ Je vais gérer. Me rassuré-je.

_ J'en suis certain mon fils. Je serai là dans quelques heures.

_ Ouais.


Je raccroche. Je souffle un bon coup. Je passe une main nerveuse dans mes cheveux. Je fais demi-tour, et vais m'accroupir à coté de Bella. Ma main se pose sur sa joue. Je la caresse, mais elle s'en détourne. Ce qui me rassure dans le fait qu'elle me rejette c'est qu'elle est toujours assez lucide pour se rendre compte que je suis là. Même si le rejet est extrêmement douloureux.


_Bella ? L'appelé-je doucement. Bella. Je sais ce qui se passe. Il faut qu'on parle.


Sa tête est baissée. Elle se balance toujours d'avant en arrière. (N/Eli : C’est pas gagné.)


_ Elle ne peut pas Edward.

_ Isabelle ?


Elle acquiesce. J'aurais préféré discuter avec Bella. Mais Isabelle est là pour les coups durs.


_ Elle n'a pas envie. Tu te rends compte qu'Alec aura gagné totalement si c'est ça ! Grogne-t-elle.

_ Oui Isabelle. Mais y a une petite chance pour que le bébé ne soit pas de lui.


Elle relève ses yeux vers moi.


_ Le gala de charité. Poursuivis-je.


Je sais c'est mince comme espoir. Mais je dois moi aussi me raccrocher à quelque chose de positif. N'importe quoi.


_ Mouais. Alec nous aura pourri l'existence.

_ Alec n'est plus de ce monde. C'est terminé.

_ La preuve que non ! Hurle Isabelle en montrant son ventre.


Je secoue Isabelle.


_ J'ai besoin de parler à Bella, Isabelle ramène là.

_ Elle ne veut pas.

_ Il le faut ! Isabelle, ça ne change rien à ce que je ressens pour Bella. Mais il faut qu'on en discute tous les deux. Tu comprends ?

_ Je...je...

_ Bella je t'en prie. Reviens. Me désespéré-je.


Elle secoue la tête. Je suis à peu près certain que j'arrive presque à l'atteindre.


_ Bella mon amour. J'ai besoin de toi. (N/Eli : il est parfait et moi, je craque….j’étais si contente de ne pas avoir sorti la boite de mouchoirs)


Elle semble si perdue.


_ Edward. Sa voix s'étrangle. Je ne veux pas de cette chose. Crache-t-elle avec hargne.

_ Je sais Bella.

Je l'aide à se relever et l'assieds sur le lit.


_ Quoi que je fasse il a gagné. Je voudrais qu'il revienne du royaume des morts. Juste pour pouvoir avoir la joie de le tuer à nouveau.


Ses yeux sont emplis de haine. Cette haine viscérale qu'elle a pour lui.


_ Après tout ce qu'il m'a fait subir, après tout ce que l'on a traversé, il est toujours là. Quoi que je fasse. Continue-t-elle.

_ Bella. Alec est mort.


Elle se redresse. Son corps est tendu à l'extrême.


_ Tu ne comprends pas. Expie-t-elle en secouant la tête.

_ Bien-sûr que si. Mais mon ange, c'est d'espoir que tu as besoin. Pense à ce que tu as fait pour t'en sortir. Tu es vivante.

_ Je me le demande quelque fois. Et là j'aimerais être six pieds sous terre plutôt que d'avoir cette horreur dans mon ventre. Il a martyrisé mon corps, comme mon âme.

_ Bella as-tu entendu ce que j'ai dit à Isabelle ?

_ Oui. Couine-t-elle.


Je la rejoins, et là prends dans mes bras. Elle tente de se débattre. Mais je la tiens fermement.


_ Il se peut que je sois le père du bébé. Soufflé-je.

_ Ouais, comme il se peut aussi que le père Noël existe, Edward. (N/Eli : Bonne chance Edward…miss têtue est de retour)

_ Ne dis pas ça. Il suffit d'une fois. J'ai besoin d'y croire mon amour. J'ai besoin de certitudes.


J'aimerais tant lui faire comprendre ce que je ressens. Je sais que ce n'est que pure folie de penser que je puisse être le père de ce bébé. Mais moi aussi, je dois me raccrocher à quelque-chose, et s'il y a le moindre espoir. Je ne peux pas passer à coté. La décision lui revient, bien évidement. Mais j'ai vingt-huit ans. Je n'ai pas connu grand-chose de positif dans ma vie à part Bella.


Elle est mon rayon de soleil dans toute cette folie. Je veux un avenir avec elle. Je sais que c'est égoïste. Mais je ne peux pas vivre avec le doute durant tout le reste de mon existence. J'ai soif de vérité. Je dois convaincre Bella de faire ce test de paternité. Je sais c'est dingue. Je ne pourrais pas vivre avec ça.


Si Bella refuse, j'accepterais parce que quoi que je dise, quoi que je pense, c'est son corps et un être a assez abusé de celui-ci. Mais j'aurais énormément de mal à vivre ma vie avec ça.


(N/Eli : Et voilà, les sadiques en action…ont encore coupés trop tôt. Vous voulez vraiment nous tuer de stress….super chapitre.)(N/live : Pas beaucoup de commentaires sur ce chapitre car vous m’avez tenu en haleine les filles ! Je me doutais que Bella était enceinte mais j’espère sincèrement que ce n’est pas d’Alec, ce serait horrible ? Enfin, j’ai adoré ce chapitre, vos lemons étaient torrides ! J’ai eu très chaud ! Avec votre fin, j’ai très peur maintenant mais bon ! :p Merciiii)


A noter que suite aux examens de Spuffy (et oui, c'est ma faute, mais que voulez-vous, janvier est idéal pour les partiels), nous prendrons sûrement un peu de retard pour le prochain chapitre. Mais vous en aurez un dès que possible.

Merci encore de nous suivre sur cette aventure loufoque ! Elle a pris forme dans nos esprits il y a un an ! !

bon, bien sûr, on ne pensait pas être si sadiques, mais vous nous connaissez maintenant....Vous survivrez ? Lol Dites nous tout !


2 commentaires:

  1. j'ai adoré ce teaser!!! j'ai hâte de lire le chapitre!! ^^ encore un grand bravo!! ;-)


    bis

    elodie Breuse!!

    RépondreSupprimer
  2. Salut votre fic est superbe , je n'arrivais pas a mettre de com avant , j'adore les personnalité de Bella c'est délirant , et le fait qu'elle puisse changer de personnalité selon la situation c'est simplement genial, j'espere vraiment qu'elle n'est pas enceinte de cet enflure car je la comprend se serait atroce ... merci pour cette fic sublime ^^ ps, sur fanfic je suis Anais88 voila bye

    RépondreSupprimer