Bienvenu(e)s chez les Lémoniaques


Bienvenu(e)s chez les lémoniaques !!


Caro30 et Spuffygirl92 vous proposent la recette suivante :

Deux auteurs folles à lier, une dose de lemon très adulte (âme sensible s'abstenir), une cuillerée d'amour et d'action.
Mélangez bien !!

Vous obtenez Service schizo pour votre plaisir, une fiction de dingue? Oui c'est le mot.

Et vu que nous sommes complètement accrocs à Edward et Bella.
Voici le récit des délires d'un soir d'hiver...

dimanche 21 novembre 2010

Chapitre 16

/!\

Un chapitre assez violent dans les paroles et les actes !

Avec des scènes qui peuvent heurter la sensibilité de certains.

Dont une signalée par deux **


Parce que Bella ne vit pas dans le monde merveilleux des Bisounours mais avec des mafieux.


Sur ceux bonne lecture ;)

Ouais trop de blabla tue le blabla !!! mdr



16

BOOTH POV


_ Oui, monsieur, les chefs d'accusation sont fondés.

Je soupire et défais le nœud de ma cravate. Depuis près d'une heure je coordonne notre départ, en tentant de convaincre mes supérieurs de nous donner cartes blanches.

_ Je ne peux rien garantir avec Interpol, Booth. Vous devrez négocier avec eux celui qui gérera cette affaire. Avec doigté. Insiste mon patron, le chef du FBI. Monsieur Skinner.


_ Caroline m'a donné tous les papiers monsieur, si vous agissiez vous-même, je ne perdrais pas de temps.
_ Booth. Caroline a tendance à se laisser attendrir par vos fouines et vous, mais je ne suis pas comme ça.
_ Oui monsieur Skinner. Bien sûr.
_ Je veux un rapport complet et tenez vos hommes en laisse. Pas de bavures !

Sur ces encouragements, mon patron raccroche son téléphone. Je regarde le mien avec agacement et le repose brutalement à sa place. C'est pas possible d'être aussi coincé !

_ Un problème, boss ? Mâchouille McCarthey.(N/Emy: MON MSC *soupir*)
_ Dites-moi que tout est prêt et qu'on part maintenant. Je tente d'avoir un ton dur.
_ Ouaip.
_ Parfait.

Je me lève de mon bureau, réajuste ma cravate et rejoins mon équipe dans les sous-sols. Emmett monte au volant, Jasper et Edward sont sur la banquette arrière. Je sens combien ils sont fébriles tous les trois. Je m'assois et les portes du parking s'ouvrent. Une série de voitures banalisées nous libère la route jusqu'à l'aéroport.

_ On a le feu vert ? Demande Jasper.
_ En partie. Je vais devoir faire des ronds-de-jambes à deux-trois personnes là-bas pour prendre l'enquête.
_ Personne ne nous soutient ? Rage Edward.
_ Je n'ai pas dit ça, mais ils ne vont pas lever le petit doigt pour nous faciliter les choses, ça c'est sûr. Dis-je en me tournant vers lui.

Je vois la colère dans ses pupilles vertes. Il est à deux doigts de devenir fou.

_ Mais pas de panique, j'aurai les mains assez déliées pour vous donner les accès nécessaires pour prendre Volterra. De toute façon, ils voudront autant que nous arrêter les affaires Volturi. Insisté-je.
_ Les enfoirés vont nous piquer toute la gloire encore ! Grogne Emmett. (N/Live : Emmett, pas sure que ce soit le moment de penser à ta fierté…)(Nemy: moi j adooooooore quand il grogne !!!^^)

Edward le foudroie du regard. Je me doute que ce n'est pas la renommée des agences qui l'intéresse...Je connais suffisamment les sentiments qui le gouvernent en ce moment. À deux doigts de secourir celle qu'il aime, celle qui est aux mains de son ennemi juré. Comme moi avec Bones, il y a des années…(n/emy: c est un aveu booth ??? )(N/Spuffy: mais non, mais non Emy !xd) Quand ce fou à lier l'avait enterrée vivante, ou que l'autre psychopathe la donnait à ses chiens....
Je me détourne pour me concentrer sur le paysage. Pas la peine de ressasser le passé.

_ Combien de temps il nous faudra avant d'agir ? Interroge Jasper à juste titre.
_ J'ai rendez-vous dès notre atterrissage avec le responsable de la cellule italienne d'Interpol, et le chef de la police de Volterra. Demain grand maximum. Évalué-je.


OoOoOoOoOoOoO

_ Ils le font exprès, ou quoi ? S'impatiente Edward en passant encore ses doigts dans ses cheveux. (N/Live : J’aime quand il fait ça… *bave*)(N/Spuffy: Coquine)
_ Ils nous font sentir qu'on est chez eux, Edward. Calme-toi. Lui demandé-je.

Je n'ai pas besoin que mon meilleur agent pète les plombs, sinon on est bon pour repartir bredouille.
Edward soupire, mais garde ses réflexions pour lui-même.

_ Agents Booth et Cullen, veuillez m'excuser pour cette attente. Sourit mon homologue en se tournant vers nous.

Bien sûr, il sourit, mais de manière forcée qui le fait plutôt ressembler à une grimace. Il me serre à peine la main avant de s'asseoir derrière son bureau. Un grand bureau en métal, avec un ordinateur portable et des médailles de toutes sortes au mur. Je souris. C'est loupé si tu veux m'impressionner vieux. J'en ai autant au FBI.

_ Merci de nous accorder de votre temps. Vous devez avoir été averti de la raison de notre venue ici. Commencé-je.
_ L'arrestation des Volturi, rien que ça. Ricane-t-il.(N/emy:connard! Je le sens pas celui la !)

Et en plus, il fait le malin. Rira bien qui rira le dernier.

_ Nous avons constitué un dossier et rassemblé des preuves en conséquence. Mais nous allons avoir besoin de votre coopération.

Son regard noir s'assombrit. Monsieur n'a pas l'air content d'entendre ce terme.

_ Vous n'êtes pas les seuls, messieurs à vouloir vous rendre chez les Volturi. Fait-il remarquer.
_ Mais nous avons de meilleurs info que vous. Intervient Edward en le défiant du regard.
_ Si se faire ridiculiser par une famille de mafieux pendant plusieurs semaines, voire des années, est un mérite, alors je vous applaudis. Renchérit l'homme.
_ Cullen. Les coupé-je.

L'interpellé me lance un regard noir, les mâchoires serrées.

_ Pardon, mais je disais donc que nous avons tous besoin les uns des autres. Je n'ai pas assez d'hommes aussi compétents soient-ils pour faire une descente. J'espérais que vous mettriez à notre disposition un commando.
_ Agent Booth, vous avez un sacré culot. Je sais que vos supérieurs ne sont pas d'avis à ce que vous fassiez cela vous-mêmes...
_ Ils ont peur que je réclame encore une médaille. L'interrompé-je ce qui déclenche un sourire ironique de la part d'Edward. (N/Live : et de la mienne… :p)
_ La médaille peut être acquise de manière posthume aussi. Me menace-t-il, et là il me tape vraiment sur les nerfs. (N/emy:rrrrrrrrrrr qu'est-ce que je disais !!! )
_ Ecoutez, agent Holmes
_ Agent Henry. Réctifie-t-il mais je l'ignore.
_ Vous avez bien assez de problèmes à régler comme ça, alors laissez-moi carte blanche et des hommes. Dès ce soir, demain matin au maximum, je lance l'assaut sur Volterra. Je récupère tout ceux qui s'y trouvent, père, frères, et enfants, et tout ce beau monde vient dans vos cellules. Mes agents confisquent toutes les données de leurs affaires, et nous repartons comme nous sommes venus, en quelques heures, et avec ce qu'il nous faut pour arrêter toutes les affaires en cours entre Volturi et autres. Je vous renvoie les informations concernant ceux qui seront sous votre juridiction.

Je laisse un silence s'installer pendant quelques secondes. Puis j'enfonce le clou avec un sourire

_ Vous devez avouer que c'est une bonne pioche pour vous cette affaire.

Son regard s'assombrit encore plus sous l'effet de, j'imagine, la colère et la frustration.
Hey oui mon gars, on est pas tous des cons au FBI !

Près de moi, Edward sautille presque sur place.
Je lui tape sur la tête ou pas ? J'espère qu'il sera assez intelligent pour attendre le feu vert officiel avant de courir vers sa Bella.

Henry tourne son siège de manière à regarder par la fenêtre derrière son bureau. Edward lève les yeux au ciel, mais je sens bien que la tension l'a quitté.
Quelqu'un frappe à la porte, et Henry se voit obligé de poser ses yeux sur nous. Enfin, derrière nous.

_ Alesi, entrez.

J'entends presque le soulagement dans sa voix.
Peut-être a-t-il l'impression que je ne vais pas insister. Mais c'est ma seule chance de ramener Bella aux Etats-Unis, et de mener à bien cette affaire.

_ Signori* (*Messieurs)
_ Voici les agents Booth et Cullen du FBI. Ils auraient besoin de nous.

Ah bah bien sûr ! En présentant ça comme ça, on a encore l'air d'incompétents !

_ Pardon, je crois que vous avez autant besoin de nous que nous de vous. Rectifié-je.

Non mais oh ! (N/Live : Non mais il se prend pour qui lui ? Il va laisser Booth tranquille, non mais ! )

_ C'est un plaisir de rencontrer le FBI en personne. Assure Alesi en tendant la main.

Edward est le premier à le saluer, quelque chose me dit que cet Alesi est plus intelligent que Henry.

_ Un plaisir de coopérer avec vous, Alesi.

Henry se lève et lui serre aussi la main, histoire de ne pas être en reste.

_ En quoi je peux vous aider ?
_ Nous voulons mener à bien une arrestation chez les Volturi. Lui répond Edward.

Notre nouvel ami vacille, comme sous l'effet d'un coup. Mais il se reprend et nous regarde tour à tour. Il secoue la tête, plus par étonnement que par renoncement.

_ Vous semblez prêts à le faire. Mais c'est risqué. Ils sont puissants.
_ Il ne nous manque que du soutien matériel. Assuré-je au nez et à la barbe de Henry.
_ Interpol et le FBI n'ont pas encore accepté. Précise celui-ci.
_ Il me semblait que nous étions parvenus à un accord. Je me tourne vers lui.

Il ouvre la bouche pour réfuter, je le sais. Mais il est réaliste. Il sait que c'est ça seule chance de pas avoir d'ennuis. Non seulement, il nous laisse faire la descente, mais il récupère tout le prestige d'avoir arrêté une telle organisation, tout en récupérant un ensemble d'informations pour la suite des affaires. Je vois la logique qui se dessine entre ses deux oreilles, il soupire et acquiesce.

_ Bien sûr que nous sommes parvenus à un accord. Laissez-moi donner mes ordres, et nous serons prêts à les emmener.
_ Je vous en prie. Souris-je en lui désignant son bureau.
_ Alesi, vous allez accompagner ces messieurs et leurs collègues jusqu'à Volterra. Nous interviendrons à partir de là.
_ Mon équipe est déjà en route. Assure le chef de la police en quittant la pièce.

Edward m'observe le temps que Henry ordonne quelques petites choses à ces collègues.

_ Allons-y. Décidé-je quand Henry hoche la tête pour nous signifier que tout est en règle.

Nous sortons en silence du bâtiment étouffant et nous retrouvons un commando de notre agence et McCarthy et Withlock près des voitures.

_ Enfin un peu d'actions ! S'enthousiasme Emmett.(n/emy: oui mon nounours tu vas pouvoir péter la gueule de ces cons !!! Hihihi ) (N/Caro : Nounours comme c'est choux ! lol)
_ Essayez de vous calmer, McCarthy, il y a près de deux heures de route avant Volterra, et encore du temps avant l'assaut. Withlock, vous vous tiendrez prêt à repérer Isabella.
_ Je vais activer le GPS tout de suite.

Et il monte dans la voiture, suivi d'Edward.


Je me tourne vers mon commando, Sam en fait partie, à titre de conseiller, j'ai cru comprendre.
Décidément, cette Isabella a de grands fans.

_ La première tâche qui vous incombera sera d'éliminer toutes menaces une fois sur place. Je m'occuperai de trouver Isabella avec Withlock et Cullen.

Ils font un signe de tête et prennent leur matériel. C'est parti pour Volterra, cette fois.


OoOoOoOoOoO


BELLA POV

La journée passe avec une lenteur mortelle. Je erre dans les couloirs, au rez-de-chaussée comme aux étages.


Rien ne retient mon attention, c'est pas faute d'avoir ouvert quelques bouquins dans lesquels je me perdais il y a quelques années.

Je suis assise depuis un moment dans le jardin, sous la tonnelle. L'air de ce début de printemps est lourd , comme si le ciel retenait sa respiration avant de se déverser sur nous. Je soupire encore, mes lunettes de soleil sur le nez.

_ Tu ne lis pas ?

Je me redresse et vois Renée appuyée la fenêtre. À son maintien, je me demande quand même qui tient quoi. Elle a un verre à la main, rempli de je ne sais quoi.

_ Maman.
_ A une époque tu ne faisais que ça. Continue-t-elle en venant s'assoir.

Son équilibre est précaire, et Bella s'outrage dans ma tête de voir sa mère dans un tel état.

_ J'ai déjà tout lu.
_ Moi aussi. Il n'y a rien de nouveau ici, de toute façon. Que des vieux croutons, rien à se mettre sous la dent qui en vaille la peine en tout cas.

Son regard se vide d'expressions, au loin vers la muraille de la ville.

_ Qu'est-ce que tu fais de tes journées, alors ?

Je pose une main sur son bras pour attirer son attention sur moi.

_ Je m'ennuie. J'attends ma dose.
_ Quoi ? Les larmes se pointent à mes paupières.
_ Y a plus que ça de bien dans ma journée. Toujours la même heure. Ma dose, et je suis bien. Parfois il me donne de la cocaïne, sinon c'est de l'héroïne, mais c'est aussi bien. J'oublie. Oui, j'oublie.

Elle hoche la tête, comme un martèlement. Elle me regarde.

_ Maman.
_ Toi aussi tu oublieras. Y a tellement à oublier.
_ Je ne veux pas oublier.

Soudain, je revois son sourire. Celui d'une mère pour sa fille. J'attends presque sa main sur ma joue, dans mes cheveux. Mais non rien.

_ Tu dis ça.

Et son regard se voile. Elle n'est plus là. (N/Live : C’est triste… :’( )(n/emy: ouais sniff tu veux un bout de drap ??? (1e de plus pour ma eli lol) )
Je serre sa main froide dans la mienne. J'ai l'impression que le cauchemar ne va jamais s'arrêter. Ils m'ont donc tout pris. Ils y sont parvenus. Je regarde avec haine ce château derrière moi.
Alors comme ça, ils veulent que je me perde ? Ils vont être servis. Mais en prime, ils feront un petit tour avec moi. On verra qui aura la meilleure place au purgatoire.

_ Madame, monsieur Aro vous demande.
_ C'est pas l'heure. Se réveille Renée, mais dans ses yeux brille une lueur d'espoir.

L'employé ne la regarde même pas. C'est à moi qu'il s'adresse.

_ Je reviens, Renée.

J'embrasse sa joue, elle me tend un sourire candide.
Ils n'avaient pas le droit de lui faire ça ! Elle avait tant d'envie de vivre !

Je me redresse, et suis l'homme jusqu'à la grand-salle, les poings serrés.

Il ouvre la lourde porte, et s'efface pour me laisser passer. Au lieu de trouver Aro à sa place attribuée, je ne vois personne. Mais mon guide m'indique la pièce où j'ai retrouvé maman hier soir. Je fais quelques pas hésitants, puis entre tout à fait.
Aro est derrière le bureau, et se lève dès qu'il me voit.

_ Isabella ! Merci d'être venue si vite. Fait-il avec hypocrisie.
_ Monsieur.
_ Oh ! Voyons, appelle-moi padre , tu le sais.

Il pose une main dans mon dos pour me faire asseoir dans le canapé. À présent qu'il fait plus ou moins jour dans la pièce, je découvre un bureau richement fourni, des étagères impressionnantes le long des murs. Et un digne tableau du maître des lieux.

_ Je suis si content que tu aies enfin pu nous rejoindre ! Nous manquions terriblement de ta présence si rafraîchissante.
_ Merci. Fais-je en baissant les yeux sur mes mains.
_ Allons, allons, pas de ça chez nous ! Tu sais bien que tu fais partie de la famille depuis toujours. J'aimais tant ton père. Ose-t-il assurer avec aplomb.
_ Moi aussi.
_ Bonne fille. Tapote-t-il mon épaule.

Brave con ! S'insurge Mary.

_ Alors, comment trouves-tu ton retour ? Y a-t-il quelque chose dont tu as besoin ? Sourit-il, et je frissonne de dégoût.
_ Tout est parfait. Le soleil me manquait.
_ Bien sûr qu'il te manquait ! Comment peut-on imaginer s'enterrer aux États-Unis ? Un temps de chien, des incompétents égocentriques. Brrr ! Non, rien ne vaut son chez soi.

Je tente un petit sourire. La mélancolie de ces États-Unis me prend justement.

_ Non, rien ne vaut son chez soi.

Edward ! Clame Mary.

Il tapote un instant de plus ma main, l'air absent, mais je sais qu'il va lâcher sa bombe, que je vais devoir me composer un calme de façade.
Il soupire, comme désespéré.
Je serre les dents.

_ Ah ! Ma petite Isabella. Commence-t-il d'un air paternaliste.
_ Oui, padre?
_ Tu es si belle, et si jeune.

Tu me dégoûtes pauvre vieux con ! Se rebiffe Mary.

_ Merci. Souris-je en croisant son regard.
_ Mon fils l'est tout autant. Même s'il vieillit, comme tout un chacun.
_ Certainement. Approuvé-je.

Où veut-il donc en venir ?

_ Bien sûr, il a conscience de cet âge, et je sais que certaines préoccupations le prennent, ce qui est normal pour un homme de son âge. Il n'a que 33ans, tu sais.

Mais laissez-moi tranquille avec cette histoire de bébé ! S'écrie Bella, au moment où je me demandais où elle était passée.

_ T'a-t-il déjà parlé de cela ?
_ De quoi, padre ?
_ Vous êtes jeunes, en bonne santé, et votre union est si belle, vous devez concrétiser tout cela, Isabella. J'espère que tu en as conscience. Moi-même, je me fais vieux. Et parfois, je me complais dans un rôle imaginaire de grand-père gâteau. Explique-t-il enfin.
_ Je comprends.

Je retiens de justesse Mary et Bella en me mordant la langue.

_ Bien sûr que tu comprends. Tu es intelligente, Isabella. Et puis, tu sais qu'il sera heureux, et bien entouré.
_ On ne peut rêver mieux.
_ Je veux un petit-fils, Isabella. Il aura tant à apprendre, que plus tôt ce sera le cas, mieux ce sera.

Pendant ses dernières paroles, il serre avec plus de force ses doigts sur les miens. Je n'ai pas le choix, et cette conversation n'est qu'un moyen de pression.

_ Tu connais ton rôle en tant qu'épouse de mon fils, Isabella. Tu l'as toujours connu.

J'entends la menace sous-entendue. Cette épée de Damoclès sur ma tête semble peser plus lourd d'un seul coup.

_ Je sais ce que j'ai à faire. Dis-je, même si je ne pense pas à ce qu'il me demande. M'ordonne plutôt.

Je sais ce qu'il me reste à faire le plus tôt possible.(n/emy: les buter tous !!! Rrrrrrrrrrrrrrrrr ) (N/Caro : On y arrive, on y arrive !)

_ Ah ! Cette journée est tellement agréable que je ne me vois plus travailler ! Tu devrais sortir aussi. M'encourage-t-il en m'aidant à me lever.
_ Oui, je vais le faire.

Il ouvre la porte pour moi, et la referme soigneusement. Aux bas des escaliers, nous nous séparons. Il continue vers l'extérieur, et moi je monte. Je passe devant les différents portraits de la famille. Je me vois presque en train de les lacérer au couteau.


En parlant de couteau, il faut que j'installe le mien -enfin, celui que j'ai réquisitionné dans le salon inutilisé près de ma chambre- à un endroit stratégique. Et que je trouve des armes.

Au lieu de m'arrêter à ma chambre, je continue jusqu'au bureau d'Alec. Je sais qu'il a une armurerie privée et qu'il ne la surveille pas plus que ça.


Je jette un œil des deux côtés du couloir, et entre dans la pièce. La lumière n'entre absolument pas, bloquée par les stores. J'avance à tâtons le long du mur, et rencontre la poignée qui m'intéresse. Ça force un peu, mais avec la bonne pression, j'arrive à ouvrir. Je cherche le bouton de la lumière, et me retrouve éblouie.


Plusieurs dizaines de boîtes s'empilent les unes sur les autres, le long d'étagères en métal. J'avance d'un pas, et lis les différentes étiquettes qui désignent le contenu.


Des Glocks, Beretta,(N/emy: celui de so ??? Lol) mais aussi des Revolvers de différents calibres, j'ai le choix, mais m'intéresse plutôt aux automatiques sur ma droite. Je cherche un standard, le soupèse et apprécie ma prise. Je le place sous mon chemisier, mets autant de cartouches que possible dans mes poches de jean et repose la boîte au fond. Je prends quelques Glocks et poignards ici et là, aussi.


En ressortant, je m'assure que personne ne me voit et place une première arme dans un tiroir de la commode inutilisée en face de ma porte de chambre. Je file dans ma chambre, mon couteau trouve sa place sous ma place de matelas.


Les autres armes trouvent au fur et à mesure leur place dans le meuble de dévédéthèque, ou dans les autres pièces alentour vides qui sont sur le chemin de la sortie la plus proche, c'est-à-dire l'escalier dérobé qui mène au parc immense du château.

Une fois cette mission accomplie, je retourne dans ma chambre. Je ne veux pas tenter le diable en retournant dans le bureau d'Alec pour commencer à mettre mon plan de destruction en action.
J'estime avoir quelques jours avant que les choses ne dégénèrent ici, et m'obligent à battre en retraite avec un maximum de cadavres sur mon chemin.


En m'asseyant devant la télévision, une petite lueur à mon alliance apparaît. Je m'inquiète une seconde avant de me souvenir qu'Edward y a placé un émetteur


Mon cœur bat plus fort dans ma poitrine. J'ai moins de temps que prévu en fait.

L'horreur me parcourt quand Alec franchit la porte de notre chambre en fin de journée.


Son regard est empli de colère. Je sens combien il se contient, je vois ses ongles blancs à force d'être serrés. La porte claque dans son dos, ses narines frémissent quand son regard se pose sur moi.


Je détourne le mien, consciente qu'il prendrait tout autre comportement pour du défi.
Or, je ne compte pas le laisser gagner sur moi tout de suite.


_ Sais-tu ce que je viens d'apprendre, petite garce ? !

Il avance à pas mesurés jusqu'à moi. Il me domine de sa hauteur, je suis assise dans le canapé.

_ Je t'ai posé une question ! M'attaque-t-il quand je ne réponds pas.

Il jette les coussins à terre.

_ Non, Alec, je ne sais pas.

J'ose lever les yeux vers lui. La violence détruit ses traits. Il n'a plus rien d'humains à ce moment-là. Il ricane et attrape ma cheville pour m'attirer à lui.

_ Ce bastardo de Cullen est toujours en vie ! Crache-t-il en serrant ses doigts sur mon mollet.(N/emy:oh oh merde ca sent pas bon !!! Prend un flingue viiiiiiiiiiiiiite )
_ Alec !

Ses doigts s'enfoncent dans ma chair, je me mords la lèvre pour ne pas me plaindre plus.

_ Tu le savais salope ! Hein ! Avoue ! Petite merde, tu m'appartiens, tu m'entends ? Il me gifle, ma tête bascule en arrière. Je fais de toi ce que je veux, et il va voir ce que je fais de toi ! Tu vas hurler, Isabella, tu vas vouloir mourir, mais tu ne pourras pas. C'est moi qui donne la mort. Il coince mon menton entre ses doigts pour me faire le regarder dans les yeux. Tu sais que c'est moi qui donne la mort.(n/emy: putain de bordel de merde , je peux lui botter son cul moi ??? Allez please j en meurs d envie rrrrrrrrrrrr )


**
Sa voix est ténébreuse, un frisson de panique me parcourt.

Non ! S'écrient Mary et Bella.

Je me ressaisis au moment où Alec défait sa ceinture de son emplacement. Je plie mes jambes sous moi, je le regarde avec la peur dans les yeux, mais c'est ma seule chance.

_ Je ne savais pas, Alec. Comment l'aurais-je su ? Je ne suis pas sortie de la maison sans toi. Plaidé-je.

Un son étrange sort de sa poitrine, et il se jette sur moi. Il sert mes mains dans les siennes, ses dents mordent à sang ma lèvre.
Il a perdu tout contrôle de lui-même. Cette fois la boule dans mon ventre remonte à mon estomac. Je voudrais me débattre, mais il est sur moi de tout son poids. Il ricane à mes tentatives.

_ Oh ! Mais tu es plus maligne que tu le fais croire, Isabella. Je l'ai compris. Ma sœur avait raison sur toi. Il lâche une de mes mains et passe un doigt dur sur ma joue. Ce bal était finalement une mauvaise idée. Tu es restée bien trop longtemps aux toilettes, même pour une coquette. Cingle-t-il.

Je lis dans ses yeux qu'il a compris. Il a fait le lien.

Il est fou !
Tue-le !(n/emy: oui tue le )

Je n'ai même plus la force de combattre les filles.

_ Ôte tes sales pattes, connard ! Balance Mary.(n/emy:ieeeeeeee te laisse pas faire vas y)

Ses pupilles s'écarquillent au changement de ton.
Je me tortille sous lui, tentant d'arrêter Mary.

_ Qu'est-ce que tu crois ? Bien sûr qu'on se l'est tapé, Edward ! Dans toutes les positions ! Continue-t-elle.(n/emy: merde euh la c la merde )(N/Spuffy: respire !!! *zen *) (N/Caro : La grosse merde !)

Cette fois, je ne peux plus rien arrêter. Mon sort est scellé.
Alec enroule sa main libre autour de mon cou, sa voix se fait plus menaçante.

_ Je vais te montrer, Isabella. Tu n'es rien. Juste ma femme. Mon objet. Tu m'as désobéi, tu m'as trahi. Le châtiment serait la mort du point de vue de mes oncles et de mon père. Mais j'ai mieux. Bien mieux.

Sa main glisse dans mon cou, empoigne mon sein avec force. Je retiens un cri de douleur. Son souffle dans mon oreille signe ma sentence.

_ Tu vas te soumettre, tu seras comme ta mère, juste bonne à baiser. Et peut-être à mettre au monde mes enfants.

Sa main arrache mon chemisier, la boucle de sa ceinture griffe ma peau à la limite de mon jean.

_ Plutôt mourir ! Lui lancé-je avec hargne en jouant avec mes jambes pour le frapper.
_ Pas maintenant, Bella.

Il force l'ouverture de mon jean. Il me l'arracherait bien, mais je me débats toujours. Il me gifle à nouveau. Il fait glisser mon vêtement sur mes jambes, je renverse la tête en arrière.

Concentre-toi, concentre-toi. Je dois sûrement connaître un moyen de m'en sortir.

J'entends la fermeture Eclair de son jean s'ouvrir. Mon cœur cherche à s'échapper de sa prison. Je lutte contre Alec. Il me frappe dans les côtes. J'exhale tout l'air de mes poumons.

_ Tu m'appartiens. Martèle-t-il en enfonçant son sexe entre mes plis intimes.
_ Jamais. Ai-je le courage de dire avant de m'étrangler dans mes sanglots.

Jamais. Jamais. Répété-je.
Edward. Appelons-nous en même temps.

Edward.**


(N/Spuffy: ça va, j'ai survécu, en théorie, et toi ?xd) (N/Caro: Euh...je tiens le coup...) (N/Live : Moi non… Je hais ce mec !)(n/emy: ben la putain vs êtes arrivées à me couper la chike !!! Je trouve pas les mots !!!)


EDWARD POV

D'un coup je sens comme un coup de poignard en plein cœur. J'ai le sentiment que Bella est vraiment en danger. Mes tripes me le hurlent. Je suis coincé dans cette putain de bagnole qui me conduit jusqu'à Voltera. Dans vingt minutes on sera sur place. Je n'attends que ça. La confrontation avec Volturi. Qu'il retire ses sales pattes dégueulasses de Bella.

Booth sent mon impatience. Je sais aussi qu'il comprend. Je ne peux pas faire comme si je ne ressentais rien pour elle. Comme si elle n'était qu'une passade dans ma vie. Car elle n'en est rien. Je ne vis et ne meurs que pour elle.

Je vois la ville à travers le pare-brise. J'y distingue même le château. J'ai une envie folle d'y foutre le feu. De tuer tout le monde. De les faire souffrir autant qu'ils ont fait souffrir Bella. La voiture s'arrête à moins d'un kilomètre de la ville. On sort du véhicule.

Sam et Jasper sont installés dans une camionnette de surveillance. J'entre. Ils ont les yeux rivés sur les écrans. On peut y voir les images du grand parc. Du château. J'aimerais pouvoir l'apercevoir.

_ Alors ? S'enquit mon patron.

Je pose les mains sur la tablette de l'ordinateur. Pour essayer de la distinguer.

_ Pas grand-chose, on peut quand-même remercier les satellites. Explique Jasper.
_ Juste une chose. On a vu Alec Volturi entrer au château dans une rage folle juste au moment où nous nous sommes branchés. Grogne Sam.
_ Bella. Soupiré-je.
_ On en sait rien Edward.

Emmett tente de m'apaiser. (n/emy:merci cheri !)

_ C'est qui ça ? Demandai-je en montrant une silhouette sur l'écran.
_ Attends je zoom et améliore la résolution, Edward.

C'est une femme à priori.

_ C'est une femme. Confirme Jasper.
_ Tu peux faire une recherche dans la base de données du FBI ?
_ Une recherche faciale Edward ?
_ Ouais.
_ Bien sûr. Deux s'condes.

Jasper tape à une vitesse folle sur le clavier. Je m'étais toujours demandé comme il faisait.

_ Je crois savoir qui sait. Laché-je.
_ Moi je crois que tu as raison. C'est la mère de Bella.
_ Elle a beaucoup changé. Constate mon Boss.
_ Vu le régime qu'elle suit c'est pas étonnant. C'est une droguée et une alcoolique.
_ Ils l'ont droguée volontairement au début, pour avoir une totale emprise sur elle Jasper.
_ Et bien vu sa tête Edward. Elle est à fond dedans.

Je tape un coup violent du poing sur la tablette.

_ Il faut qu'on sorte Bella de là.
_ Ouais et vite. Jasper pense à la même chose que moi.
_ Sam ?
_ Voilà ce que l'on sait Edward. Il y a quatre entrées. Dont une qui est je pense la plus accessible et la plus discrète. C'est le coté ouest.
_ Combien de garde ? Demande mon patron.
_ Environ une quarantaine. Armés jusqu'aux dents.
_ Tu as localisé Bella ?
_ Ouais, elle se trouve dans une chambre à l'étage. Elle n'a pas bougé depuis que...Jasper met sa phrase en suspend.

Je sais ce qu'il veut dire: depuis le retour d'Alec. Je serre les poings, respire un bon coup.

_ Ok. Combien à l'extérieur ?
_ Une trentaine patron.

Booth prend la carte des lieux et visualise dessus.

_ Bon on a deux tireurs d'élites, avec moi ça fera trois.
_ Mais...
_ Écoutez. Me coupe Booth. Je rêverais d'aller botter l'cul de ces enfoirés. Mais je serais beaucoup plus utile là-haut à faire le ménage. Edward tu prendras la tête des opérations. Le plan est simple. On arrête toute la famille Volturi en faisant le moins de dégât possible. Pour les gardes, on les démonte. Stop et fin. On récupère Bella et sa mère et terminer. Suis-je clair ?
_ Oui patron. Déclaré-je
_ Bon on s'prépare. On décolle à 6 heures zéro, zéro. L'heure légale. Ordonne Booth.

Le jour décline. Sam nous distribue les gilets par balles. Les cagoules, les casquettes et la panoplie parfaite de l'agent fédéral.

Alesi arrive avec ses hommes. Une trentaine environ. Je lui explique le plan. On met nos oreillettes. Emmett met sa casquette à l'envers. Jazz est déçu. Il pensait pouvoir venir. Mais on a besoin qu'il surveille pour nous indiquer où sont les gardes et Bella. Nous enfilons nos lunettes à vision nocturne.

Nous nous enfonçons dans la soirée et parcourrons le dernier kilomètre qui me sépare de Bella. L'attente va être infernale.

Une fois tapi dans l'ombre près du château, je vois la lumière de cette prison dorée. Enfin pas si dorée que ça. Je n'ose imaginer Bella et ce porc dans le même lit. Je suis entrain de devenir fou.

_ Ça ne va pas ? S'inquiète Alesi.
_ Si, si. Tout va bien. Vous connaissez bien la famille Volturi ? Chuchoté-je.
_ Depuis des années. On les surveille. Marcus et Caïus sont de la vieille école. Ils ont un certain code de l'honneur. Pour des mafieux bien évidemment. Aro est différent. Il est égocentrique, s'il veut il se sert. Son fils est comme lui. On sait aussi qu'ils aiment le sadisme. Il prennent un malin plaisir à tuer eux mêmes les traitres et leurs ennemis. Mais ce n'est pas ça que vous voulez savoir. N'est-ce-pas ? Vous voulez que je vous parle d'Isabella Volturi.

Je ne réponds pas. Ni j'affirme, ni je contredis.

_ Isabella Volturi est arrivée un matin comme ça. Avec son père et sa mère. Ils avaient une cagoule sur la tête.
_ Pourquoi ne pas être intervenu ! Sifflai-je.
_ Avec quelles preuves ? Ils ont énormément d'influence. Les pots de vin sont monnaies courantes. A partir du moment où Alec Volturi l'a choisie il n'y avait plus rien à faire. On sait qu'ils ont fait pression sur elle à cause de sa mère. On a réussi à l'approcher plusieurs fois afin d'essayer de la convaincre de les trahir. Elle a toujours refusé par rapport à sa mère. On sait pertinemment qu'ils ont éliminé son père devant elle. Mais là aussi aucune preuve. Ce sont juste des rumeurs. Des « on dit ». Cette pauvre fille s'est retrouvée coincée dans un système. Agent Cullen. Sachez que Volturi n'a aucune envie de la laisser partir. Il la tuera plutôt que de la laisser s'en aller.

Ça je le sais. Il ne m'apprend rien. Je commence à bien le cerner. J'ai toujours su que ça se finirait entre lui et moi. Un des deux y restera. C'est comme ça. C'est écrit.

_ Je suis en position. M'annonce Booth dans l'oreillette.
_ Reçu. Répondis-je. Où est « l'oie blanche » ? Demandé-je par le micro à Jasper.
_ Toujours à la même place.

« L'oie blanche ». Le nom de code pour Bella. Je souris bien malgré moi. Elle m'a avoué un jour être loin d'une « oie blanche » ça m'a marqué. J'observe ma montre. Finalement le temps passe plus vite que prévu.

Dans moins de deux heures on investira les lieux. Avec un peu de chance, dans trois heures tout est terminé. Je pourrais enfin la prendre dans mes bras. On pourra peut-être enfin tourner la page.

Je ne rêve que de ça. Vivre une belle vie intense et harmonieuse avec elle. J'ajuste ma casquette. J'observe Emmett. Il s'impatiente lui aussi. L'adrénaline monte tout doucement. (n/emy :ouais mon msc est prêt à tous les défoncer !!!lol )

J'ai confiance tout le monde sait ce qu'il a à faire.

BELLA POV.

La mort est paisible. Simple. C'est plus dur de vivre.(n/emy:+1 caro lol)(N/Spuffy: comment tu sais que c'est elle ???) (N/Caro : Le mystére Emy !)

J'ouvre les yeux avec grandes difficultés. J'ai un œil d'ailleurs qui refuse de le faire. J'ai un goût métallique dans la bouche. Je sens un poids mort sur moi. Je me tourne et distingue dans le noir le corps d'Alec vautré sur moi.

Les souvenir reviennent. Je sais que je me suis évanouie à un moment. Je rêve de lui coller une balle dans la tête à l'instant même. Je sais que si je fais ça je signe mon arrêt de mort. Pas que ma vie m'importe. Mais celle de ma mère. Oui.

J'ai mal absolument partout. Je repousse doucement ce porc d'Alec loin de moi. Il grogne comme un animal, mais relâche la pression sur moi. Je sors du lit avec grande difficulté. Je me traine littéralement jusqu'à la salle de bain. J'ai du mal à marcher.

L'orage gronde au loin. Un éclair illumine la pièce, me faisant sursauter. Je ferme la porte et allume la lumière. J'ai un sentiment de dégoût en voyant mon visage. J'ai un œil au beurre noir, ma lèvre est fendue. Ma pommette gauche bleuie. J'ai les marques de ses doigts autour de mon cou et de mes poignets.

J'observe mes côtes douloureuses. J'ai plusieurs bleus incrustés dans mes chairs. Je pense qu'une de mes côtes est fêlée. Je grimace.

Je sais que je devrais m'enfuir tout de suite. Car demain au réveil d'Alec ce sera pire. Il me martyrisera encore et encore pour l'avoir trompé, pour l'avoir trahi. Mais je me refuse à quitter le château sans ma mère.

L'orage approche de plus en plus. J'ai besoin d'un verre, de n'importe quoi pour oublier. Je ne sais pas si Edward et les autres arriveront à temps pour nous sortir de là. Je ne supporte plus d'être l'esclave de ce bourreau. Je sens l'appel de la révolte s'insuffler en moi.

J'ai décidé que je ne le laisserai plus faire de moi ce qu'il veut. Quitte à mourir autant mourir libre. Je refuse d'être soumise à cet homme encore et encore.

J'attrape une culotte. Je l'enfile. Même mes jambes sont douloureuses. Je sais que ce cauchemar cessera bientôt d'une manière ou d'une autre. Même si je préférerai que ce soit dans les bras d'Edward.

Je suis malheureusement habituée à ces violences sexuelles. Alec a toujours aimé me violenter. J'avoue que ça finit par ne plus me toucher. Je sais que ça peut paraître dingue. Mais c'était pour moi la seule façon d'avancer, de survivre.

J'enfile la première chose qui me tombe sous la main. Une des chemises d'Alec. Je suis à la limite de la nausée, rien qu'en sentant son odeur dessus.

Je quitte la chambre à pas feutrés. Je vérifie les couloirs. Il n'y a personne. Les gardes doivent dormir. Le personnel aussi.

Je descends les marches toujours aussi prudemment. Je me dirige vers le salon où se trouve le bar. Je passe derrière le bar et me serre un verre de whisky. Je le porte à mes lèvres. Le liquide me brule la gorge. Je manque de faire tomber mon verre quand je vois quelqu'un entrer dans la pièce.

_ Démétri !
_ Désolé de vous avoir fait peur Madame Volturi.

J'avale une gorgée.

_ Arrêtez les madame Démétri. Nous sommes seuls.
_ C'est un peu tôt. Dit-il en donnant un coup de tête vers mon verre.
_ J'en ai juste...besoin. Soufflé-je.

Je sais à quoi ou à qui il pense. Ma mère. Elle aussi avait dû commencer ainsi. Juste pour...oublier.

Il s'approche de moi et pose sa main sur mon menton et me le soulève. Ses yeux me scrutent. Interrogent mon visage meurtri.

_ Jane ?
_ Non. Je ris nerveusement pour ne pas pleurer. Alec.
_ Je suis désolé. Vous n'auriez jamais dû revenir.

Il secoue la tête, et ôte ses mains de mon visage.

_ Désolé de quoi Démétri. Vous n'y êtes pour rien.
_ Mais je travaille pour eux. En faisant ça je cautionne ce qu'ils vous font subir.

Il semble vraiment attristé par mon sort. J'avale une autre gorgée

_ Je suis seule responsable de ce qui m'arrive Démétri. L'agent du FBI qu'Alec pensait s'être débarrassé n'est pas mort. Il a su que je le savais.
_ Je sais, il est devenu fou quand il a appris Il veut un nouveau contrat sur sa tête.
_ Ça je m'en doute.
_ Vous devriez vous enfuir.
_ Je ne peux pas. Pas sans elle.
_ Elle n'est plus que l'ombre d'elle même. Elle hante les couloirs de ce château comme un fantôme.

Il a sûrement raison. Mais elle reste ma mère.

_ Je ne savais pas que vous étiez de service cette nuit.

Je veux changer de conversation.

_ Je ne le suis pas. Je me bats simplement avec ma conscience.
_ Je vois.
_ Je n'ai jamais oublié cette nuit là. M'avoue-t-il à demi mot.

Je baisse la tête.

_ Démétri. Je me suis servie de vous. Je n'aurai pas dû.
_ Ai-je l'air de m'en plaindre ? C'est juste que...j'en sais rien.
_ Il ne faut surtout pas qu'Alec l'apprenne. Il vous tuera pour cela.
_ Je sais. Mais je ne peux pas oublier l'affection que je vous porte.
_ Si. Il faut l'oublier.

Il se penche et pose un baiser sur ma bouche. Je le repousse interdite.

_ Je suis désolée. Je ne peux pas...je...
_ Non c'est moi qui suis navré Bella.
_ Pas autant que moi ! Crie une voix que je reconnais.
_ Jane ! Crachai-je.
_ Alors, non seulement tu te tapes un agent du FBI. Mais en plus tu fais dans les gorilles, maintenant ?
_ Tu sais quoi Jane ? Va t'faire foutre !
_ Laisse-nous Démétri ! Crache Jane. Je réglerai ton cas plus tard.

Démétri n'attend qu'un mot de moi pour rester. Mais je l'en dissuade du regard.

_ Ô non Jane. Tu ne régleras rien plus tard.
_ Ô vraiment petite salope ? Mon frère a enfin ouvert les yeux. Il t'a donné la correction que tu méritais. Moi perso je t'aurais butée !
_ Oui mais tu n'es pas lui pétasse !

Ses yeux jettent des éclairs comme l'orage qui gronde à l'extérieur. Elle s'avance vers moi. Je ne peux m'empêcher de sourire.

_ Comment m'as tu appelé ? ! Cingle-t-elle.
_ Pétasse. P.E.T.A.S.S.E. Épelé-je.(n/emy:ieeeeeeeeee !!!)
_ JE VAIS TE TUER SALOPE !!! TE SAIGNER COMME UNE TRUIE !

Elle est hystérique, et en fait ça me plait. Plus rien ne compte. J'ai envie de me la faire depuis si longtemps.

Non Isabelle ! Ne fais pas ça ! Crie Bella dans ma tête.
Elle va nous réduire en bouillie ! Panique Mary.

Elle se jette sur moi. On atterrit au sol, au pied du bar. Elle me décolle une droite, j'enserre son poing dans ma main. Plusieurs coups de feu se font entendre.

_ Edward. Scandai-je.
_ TU NOUS AS TRAHIS !!!! SALOPE !!!

Ce coup-ci, son poing s'abat sur ma figure. Mais les violences de la veille m'ont anesthésiée. J'arrive je ne sais comment à lui enfoncer mon genou dans le ventre et à retourner la situation. Je bascule mon corps de façon à me retrouver sur elle. Je sens qu'elle cherche son flingue. Elle arrive à l'attraper.

Je lui enserre le poignet et commence à frapper sa main violemment sur le sol. Le mitraillage continue à l'extérieur. Mais j'en fais complétement abstraction. Trop concentrée sur l'instant. Le flingue valdingue dans la pièce.

_ ISABELLAAAAAA !!!!

Je reconnais la voix en un instant. Alec me cherche. Je saute sur mes jambes. Je dois me planquer au plus vite. Jane ricane.

_ Le grand méchant loup va t'attraper ! Fuis petite trainée ! Fuis !
_ J'te promets que tu ne perds rien pour attendre.

Je cours dans la maison. Tout le monde court vers le parc. Ils sont tous armés. Personne ne fait attention à moi. Mais j'entends la voix d'Alec.

_ CET ENCULE EST VENU LA CHERCHER !!! JE VAIS L'BUTER !! TOI RETROUVE BELLA ! RAMENE LA MOI !!!
_ Oui. Répond Jane.

Bon au moins c'est elle et nous. Pensai-je.
Les armes, les armes Isabelle.
Merci Bella, je sais !(n/emy : allez les filles c'est le moment de se débarrasser d elle , sortez tout l arsenal et que la fête commence !!!)

Je remonte dans ma chambre à vitesse grand V. J'ai pas le temps de me vêtir correctement, j'attrape juste une espèce de sac en bandoulière, je n'ai aucune place pour le couteau. Je file dans le couloir, je récupère le Glock, et un Beretta. Je prends cinq chargeurs. Je charge mes armes, le reste va dans le sac. Je garde le Beretta à la main. Je dois trouver ma mère.

Je sais où se trouve la chambre d'Aro. J'avance prudemment, malgré les cris, les tirs des balles qui fusent. Je trouve la chambre. J'entre doucement.

La lumière est allumée. Il n'y a aucune trace d'Aro. Ma mère est encore dans son lit. Elle est tellement stone qu'elle n'a rien entendu. Je m'approche d'elle.

_ Maman ? Maman ! Maman !
_ Be...Bella. Maman Dort.
_ Ô non maman ! C'est pas le moment ! Lève toi !

Je fais un tour d'horizon de la pièce. Il y a de la came jusque sur la table de nuit.

_ Quel fils de chien !

Je secoue ma mère. Mais elle ne réagi pas.

Merde j'ai pas le temps pour ces conneries !!!

Aux grands maux, les grands remèdes. Je vais dans la salle de bain et ramène un verre d'eau. Je lui jette en pleine figure. Renée hurle. Je lui plaque une main sur la bouche.

Elle secoue la tête. Je l'aide à se lever.

_ On s'en va ? Demande-t-elle d'une voix shootée.
_ Oui, on s'en va.
_ Une dose ?
_ Ô non Renée ! C'est fini !

Je la traine. Mes côtes me font un mal de chien. Son corps est si lourd. Je la trimbale jusqu'aux escaliers dérobés. Je la pose par terre, le temps d'ouvrir la porte. On descend, on approche de la porte. Je l'ouvre. Ça se bat dans tous les coins dans le parc. Je veux la mettre à l'abri mais je ne sais pas où.

Quand une grande masse se retrouve face à moi. Je le braque, et dois lâcher Renée.

L'aube est à peine levée. Je le distingue mal. Il a des espèce de lunettes. En plus il pleut à torrent

_ Zen Bella. C'est moi.
_ Emmett ???(n/emy: *soupire* mon sauveur !!!)
_ Ouais. On s'barre de là ! Viens ! T'as une sale gueule ! Très jolie ta tenue !

Je grogne ! Il ne changera donc jamais ! ? Il me tend la main.

_ Emmett écoute-moi. Je dois y retourner. Emmène ma mère loin d'ici. Mets là à l'abri.
_ Bella ! Je ne peux pas. Les ordres sont clairs.
_ Rien à foutre ! Je dois régler mes comptes.

Je lui colle ma mère dans les bras.

_ Bella !!! Edward va m'tuer !!
_ Mais non. Dégage Em !

Je referme la porte et remonte. Certains pensent que je suis folle ? Et bien maintenant ils en sont persuadés. Je remonte les marches aussi vite que je le peux. J'entre à nouveau dans ce couloir de malheur. J'entends une détonation. Je plonge dans une des chambres dont la porte est ouverte.

_ Je croyais qu'Alec t'avait dit de me ramener ? Pas de me buter !!
_ Dommage collatéral.
_ Bah voyons...maugrée-je plus pour moi-même.

Je commence à avoir les mains moites. J'expire un bon coup. Je jette un œil dans le couloir, et Jane me tire dessus à nouveau.

Salope !

Je me jette derrière un meuble dans le couloir et tire plusieurs fois en même temps.

Il y a aussi des coups de feu qui viennent de derrière Jane. J'en profite pour continuer ma course jusqu'à elle. Je finis par glisser sur les genoux. Elle est dos à moi. Un agent est au sol, face à elle. Je braque mon flingue sur sa nuque.

_ Bella. Crache-t-elle.
_ Bingo ! La gagnante remporte un joli trou dans son crane !
_ Je crois que c'est surtout toi qui va crever ! Catin ! Spiona* ! (*balance)
_ Oncle Marcus ! Jubile Jane.
_ Relève toi cagna* ! (*chienne)

Il m'attrape par les cheveux. Je fais ce qu'il me dit. Jane me gifle et me crache à la figure. J'attends qu'il appuie sur la détente. Quand le bruit d'une détonation se fait entendre. Je sens Marcus qui s'effondre dans mon dos. Jane pointe son arme en décalé de ma tête . J'arrive à la pousser, mais elle tire quand-même. Un cri de douleur déchire la pièce. J'envoie un coup de genou dans le menton de Jane qui tombe à la renverse. Elle se relève en un bond. Elle m'envoie un coup de pied circulaire. Mon arme s'envole.

Maintenant, c'est elle et moi. Simplement. Elle remonte ses manches. Moi j'ai rien à remonter. Ça va se jouer aux poings et aux pieds. J'évite de penser à mes côtes. Je me mets en position et lui fais signe d'avancer. Elle m'envoie une série de Keri* (coup de pied). Je les repousse tous de mes mains. J'enchaine sur une flopée de Haito (coup du plat de la main). Elle les évite aussi. Je saute sur la table à coté, et m'accroche au lustre. Je me balance et lui enfonce ma plante des pieds au niveau de son torse. Cette fois elle s'écroule. Je me jette sur elle, je lui assène des coups de poings de toutes mes forces dans sa sale gueule.

Elle se rebiffe et me frappe violemment dans mes côtes. Je hurle sous la douleur, et m'écarte d'elle. Elle aussi crie, mais de fureur quand elle s'aperçoit qu'elle saigne. J'arrive à me redresser. Difficilement. Je sens son souffle dans mon cou. Je donne un coup de tête en arrière. J'entends les os de son nez se fracturer. Je me retourne et effectue un Mawashi Geri ( coup de pied circulaire). Jane s'effondre à nouveau. Mais je la vois attraper son arme. J'ai juste le temps de me saisir de la mienne en plongeant, je vise sa tête et tire. La balle se loge directement dans sa tronche, elle s'effondre. Une marre de sang recouvre bientôt le sol. (n/emy:IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIAAAAAAAAAAAAA *fait la danse du cul* )

Je me redresse, j'entends un râle de souffrance derrière moi. Marcus git lui aussi dans une marre de sang.

Je m'approche de lui. M'agenouille.

_ Espèce de sale fils de pute ! J'ai rêvé de ça depuis que je suis arrivée, te voir crever comme un chien. Testa di cazzo *(tête de bite).

Je l'achève d'une balle dans la tête. Je jubile.(n/emy: ouiiiiiiiiiiiii !!! ) Ma vengeance commence à peine. Il m'en reste trois à tuer.

_ Isabella. Souffle une voix à peine audible.

Je me retourne et vois Démétri au sol. Il se tient l'abdomen. Je comprends tout. C'est lui qui a tiré sur Marcus. Je me précipite vers lui toujours à genoux.

_ Je suis désolée. Sanglotai-je.
_ Ce n'est rien. Vous devez continuer...et le...rejoindre.

Il s'effondre inconscient.

Je me dirige vers la fenêtre. Je reprends mon souffle. Mais ce que je vois me terrorise. Edward est au sol et Alec le braque. Je dois réagir. Je ne veux pas le perdre. Une idée germe dans mon esprit malade. J'ouvre la fenêtre.

_ Alec !! Hurle-je.

Il lève la tête. J'attrape le corps de Jane et le balance par la fenêtre.

_ CADEAU ALEC !!! TA CHIENNE DE SOEUR !!! JE L'AI SAIGNEE COMME LA TRUIE QU'ELLE EST !!! Cinglé-je.(n/emy: oh my god !!! J adorrrre )
_ PUTANA !!! SPIONA !!! Crache-t-il de toutes ses forces.(n/emy: stronzo !!!)

Il hurle. Edward en profite pour se ruer sur Alec. Je sais que je n'ai que très peu de temps. Je dois me rendre dans le parc et retrouver Edward. C'est ma faute. Mais c'est le seul amour de ma vie. Je ne pourrais pas vivre sans lui. Avec Edward c'est à la vie, à la mort. Il meurt. Je meurs.

Je cours vers mon destin aussi vite que je le peux.

N/Live : Quoi c’est fini ??? Alors les filles, je vous explique quelque chose : c’était comme dans un film. Pas le temps de faire ne serait-ce qu’une petite remarque tellement j’étais scotchée à ce que vous avez écrit… Mais mon dieu, le temps va être loooonnng jusqu’à la suite !

n/emy: fouuuuuuuuuuuuuuuuuu ouuuuuuuuuuuuu pourquoi ???????????, rrrrrrrrrrrrrrrrrrrr merde c'est tjs pareille tjs au meilleur moment vs coupez !!! Rrrrrrrrr franchement je ne vais pas vous le répéter parce que vs le savez et qu' en plus vs vs en délectez dc je vs dirai juste : vivamente il seguito sporco piccolo sadico !!! Lol ;) ) (N/Caro: Courage les filles ça vient ! mdr)


Je sais vous être frustrés, énervés, mais bon défoulez-vous à coup de reviews !

Pas de suite si on est morte !

On sais aussi que notre cote sadique va encore augmenter, mais perso j'suis blindée lecteur de mon cœur ! Lol

Alors à très vite pour connaître le dénouement de cette bataille !


Basgi Ciao

Spuffy et Caro

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire