Bienvenu(e)s chez les Lémoniaques


Bienvenu(e)s chez les lémoniaques !!


Caro30 et Spuffygirl92 vous proposent la recette suivante :

Deux auteurs folles à lier, une dose de lemon très adulte (âme sensible s'abstenir), une cuillerée d'amour et d'action.
Mélangez bien !!

Vous obtenez Service schizo pour votre plaisir, une fiction de dingue? Oui c'est le mot.

Et vu que nous sommes complètement accrocs à Edward et Bella.
Voici le récit des délires d'un soir d'hiver...

samedi 16 octobre 2010

CHAPITRE 14

CHAPITRE 14
En tout cas, on ne vous oublie pas ! La preuve, voici le chapitre complet ! En revanche, pour le prochain c'est moins sûr... Pardonnez-nous car nous pêchons !

Nous embrassons toujours les lémoniaques en folie furieuse qui nous accompagne !

Allez, à l'attaque !

EDWARD POV

Je me réveille avec la sensation désagréable d'avoir la gueule de bois. Mon cerveau est embrouillé. J'ai eu un mal fou à dormir. Elle me manque terriblement et savoir qu'elle doit partager le lit de cet enfoiré est au-dessus de tout. Je savais que ce serait difficile, mais à ce point là... (N/Eli : je peux venir te consoler si tu veux…ok, je sors)

Je pose les deux pieds au sol et plonge la tête dans mes mains. J'ai l'impression d'avancer comme un véritable robot. Je sais que je dois me lever, mais l'envie me manque. En fait l'envie de tout a disparu en même temps qu'elle. Je traine ma carcasse jusque sous la douche.

L'eau est bouillante. Je ferme les yeux et fais le vide dans ma tête. Je passe par tous les sentiments possibles et imaginables. La colère. La haine. La rage. La douleur. Et l'amour. Ce sentiment irraisonné, violent qui me prend aux tripes. J'en ressens une douleur physique atroce, inimaginable.

Je me demande simplement si je pourrai supporter cette situation encore longtemps. Elle, Lui, Moi. Triangle dangereux surtout pour Bella. Je donne un grand coup de poing dans le mur. Je retiens un hurlement de douleur et m'aperçois que ma main saigne un peu. Je la passe sous l'eau et serre les dents. Je sors de la douche et enroule une serviette autour de ma blessure et une autre à ma taille.

Je retourne dans ma chambre. Mon père est assis sur mon lit. Son regard se pose sur ma blessure. Il se lève et vient à ma rencontre. Il ne dit rien et défait mon bandage de fortune. Je le vois froncer les sourcils.

_ Il faut soigner ça. Affirme-t-il.

Je baisse les yeux. Je me sens comme un petit garçon pris en faute. Il sort de la pièce. Le temps que je me pose sur mon lit mon père est déjà de retour avec sa sacoche. Il fouille dans sa trousse et en ressort du désinfectant et de quoi faire un pansement. Il commence à me nettoyer. Je grimace.

_ Pensais-tu vraiment que tu allais gagner ? Demande mon père.
_ Que..quoi ?

Je suis surpris.

_ Oui contre le carrelage.

J'observe ma main. Comment fait-il pour toujours tout savoir ? (N/Eli : L’art d’être parents !!)

_ Je...c'est juste que je...
_ Tu débordes de colère.

C'est une constatation.

_ Bien-sûr que je suis en colère ! J'ai jamais souhaité autant la mort de quelqu'un que celle de Volturi !
_ Edward. C'est le contraire qui serait étonnant. Tu aimes Bella, et même si cette relation au départ ne me réjouissait pas forcément, c'est comme ça. Tu lui as apporté bien plus que ce que la médecine a pu faire. Mais dis-toi qu'elle n'est pas seule. Mary et Isabelle vont veiller sur elle. Pour une fois c'est plutôt un atout.
_ Un atout ?
_ Oui, fais moi confiance. Isabelle est la plus forte des trois. Elle sera là pour épargner Bella. (N/Eli : Ca doit être cool de laisser sa place à une autre en cas de soucis !! NON ??)

Mon père a fini de me soigner. Je me lève et sers les poings aussi fort que je le peux.

_ Je suis censé faire quoi, moi ?
_ Être là pour Bella quand elle en aura besoin. Je sais que tu as l'impression d'être inutile, mais tu ne l'es pas.
_ Ah ouais ? C'est pas vraiment la sensation que j'ai là, tout de suite. A cause de moi elle s'est jetée dans les bras de son bourreau.
_ Tu sais pertinemment qu'elle y serait retournée Edward. C'était prévu. Alors arrête de te fustiger ainsi. Bella doit aussi tirer un trait sur son passé et il n'y a que comme ça qu'elle le fera.
_ Sauf s'il découvre tout et qu'il la tue ! Craché-je acerbe.
_ Il est à mille lieux de s'imaginer qu'elle en est capable. Il pense qu'il exerce un total pouvoir sur elle.
_ Mais si tu te trompais ? Jamais ça t'est venu à l'esprit.

Mon père secoue la tête de droite à gauche.

_ Je connais mon métier. As-tu si peu confiance en moi ?
_ C'est en lui que je n'ai pas confiance papa, pas en toi !
_ Mais je te rassure, Bella n'a pas confiance en lui non plus. Je sais qu'elle sera sans cesse sur ses gardes avec lui, décryptant le moindre de ses gestes, la moindre de ses paroles pour ne pas le contrarier. Elle sait que sa survie est à ce prix.
_ C'est censé me rassurer ! ?
_ Oui parce que personne ne le connait aussi bien qu'elle. C'est la seule qui puisse s'approcher assez de lui sans éveiller les soupçons, et qui puisse nous obtenir les informations dont nous avons besoin pour le faire plonger lui et toute sa bande de mafieux. N'oublie jamais les raisons de l'absence de Bella. (N/Eli : J’pense pas qu’il puisse oublier !)

Mon père a raison dans un sens. C'est vrai. Je le savais. Si je n'étais pas si impliqué émotionnellement, je trouverais ça normal. Mais voilà mon implication personnelle était réelle, je ne pouvais rien faire contre.

Mon père sort de la chambre. Me laissant seul avec ma conscience. Mes doutes. Mes peurs.

Je m'habille rapidement et descends rejoindre les autres. Quand j'arrive au bas de l'escalier je sens tous les regards braqués sur moi. Je suis vraiment mal à l'aise.

Le plus inquiet semble être Jasper.

_ Quoi ? ! Grognai-je.
_ Eddychou s'est réveillé de mauvais poil ce matin ? Se moque Emmett.
_ Va te faire... Le regard outré de ma mère me stoppe tout de suite.
_ Lâche-le Em ! Assène Jasper.

Je vais directement dans la cuisine. J'ai pas envie de parler pour le moment. Je bois un café. Ma mère a préparé des Pancakes, mais je n'ai pas faim. Je ne veux rien, j'ai envie de rien. Je veux juste Bella et ses deux copines dans son esprit tourmenté. (N/Eli : Ménage à 4, c’est du joli !)

Jasper et Emmett sont face à moi. Ils me scrutent, m'étudient. Ils m'énervent !

_ Je sais que les morts ne sont pas censés avoir une conversation, mais tu fais semblant Eddy ! Dois-je te rappeler ?
_ Putain Em ! Fous moi la paix ! J'te demande rien !
_ Edward. Zen mec.
_ Zen de quoi Jasper ? Je suis coincé ici. Je suis complètement inutile, je ne sers à rien. Alors zen mon cul !

Jasper chuchote quelque chose dans l'oreille de Emmett. Je vais finir par en prendre un et taper sur l'autre avec.

Jasper sort son portable et compose un numéro.

_ Ouais, on a besoin de toi. Amène le matos chez les parents d'Edward. Bye.
_ Nan, mais vous me faîtes quoi là ?
_ T'as besoin d'évacuer Eddychoupinet !
_ C'est toi que je vais évacuer si tu continues les surnoms ridicules !

Je crie de rage, lance mes bras en l'air. J'ai besoin de calme.

Je file au piano et enchaine une mélodie tout droit sortie de mon imagination malheureuse. Emmett et Jasper soufflent d'agacement. Ils ne supportent plus ma musique mélancolique. Ils ont qu'à aller se faire cuire un œuf ailleurs et me lâcher du lest.

On sonne à la porte. Je ne fais même pas cas.

_ Il était temps. Souffle Jasper.

Ils ouvrent la porte, disparaissent un moment derrière et reviennent chargés d'un sac de sable et d'un carton. Sam est juste derrière eux. J'ai du mal à saisir. Sam s'approche de moi. Je ne peux pas m'empêcher de lui en vouloir. Il s'est laissé dépassé par Bella, et le connaissant j'ai du mal à comprendre comment.

_ Je vois que t'es toujours en rogne après moi. Déclare-t-il.

Je me lève. Ils me gonflent tous avec leur psychanalyse à la con. Si j'ai besoin d'un psychiatre, je n'ai qu'à demander à mon père.

_ J'ai peut-être mes raisons. Expliqué-je sans appel.
_ Peut-être en effet. Je suis désolé, je n'ai pas été assez vigilant. Je ne pensais pas que...enfin bref. C'est fait Edward, et je n'y changerai rien. Mais par contre je sais exactement de quoi tu as besoin.

Je l'observe dubitatif.

_ Ah ouais ?
_ Ouais, t'as un trop plein d'énergie à dépenser.
_ Bah en même temps quand on s'envoie en l'air plus de dix fois par jour, se retrouver à zéro c'est pas terrible, la testostérone grimpe en flèche ! T'as pensé à te masturber ?

Là il va trop loin le Em. Je vais pour me jeter sur lui.

_ T'es un homme mort MacCarthy !!! Hurlé-je.

Jasper et Sam me ceinturent. Je crois que mes nerfs ont été mis à rudes épreuves. Je craque. Les réflexions d'Emmett m' insupportent. Il se joue de moi alors qu'il sait pertinemment que la situation me rend fou.

_ Allez viens Eddy ! On va s'défouler !

Jazz et Sam m'embarquent au garage tandis qu'Emmett se charge d'apporter le sac. Emmett installe tout.

Je les regarde, ahuri. Sam me balance un short et un teeshirt que j'intercepte au vol.

_ Va t'changer. Discute pas !

Je suis scié, mais j'obtempère après tout peut-être qu'ils ont raison. Peut-être que ça me fera du bien qui sait ? Je reviens cinq minutes après.

Sam s'est posté derrière le sac.

_ Maintenant frappe ! T'as besoin d'extérioriser alors frappe !! (N/Eli : Et sur le sac de préférence !)

C'est ce que je fais. Je me mets en position. Jambes écartées, genoux fléchis et je tape. Mes poings s'écrasent sur le sac. Ça me fait du bien, j'évacue mes frustrations. Ma rage. Ma haine. Je donne tout ce que j'ai sous les encouragements des autres. J'ai besoin de me vider l'esprit au maximum.

J'enchaine avec des coups de pieds circulaires et à plat. Je me déchaine sur ce pauvre sac et Sam a beaucoup de mal à le tenir. Emmett vient en renfort. J'ai simplement envie de m'épuiser physiquement pour ne plus avoir à réfléchir.

Je sens la sueur qui me coule du front. Mon dos colle à mon débardeur noir. J'évacue ma hargne. Ma haine. Ma douleur. Ma peine. Mon désespoir.

Mes jambes me lâchent. Je tombe à genoux face au sac. Je continue de taper quand même. Je sais que ma blessure à la main s'est réouverte. Mais j'm'en fous carrément. Je veux taper, encore et encore...extérioriser ma colère. Mon impuissance.

Je sens deux bras m'encercler qui m'empêchent de continuer.

_ Arrête Ed ! Tu vas t'exploser les poings. Tu saignes ! Constate Jasper.
_ Laisse-moi Jasper ! ! LAISSEZ-MOI TOUS ! Hurlé-je.

Ils se retirent et me laissent enfin. Je ne me comprends plus. Je n'arrive plus à assumer ce qui se déroule dans ma vie. Je dois être le pire agent que l'Amérique n'ait jamais connu. Plus j'y pense et moins j'oublie ma Bella. Ce manque d'elle est insupportable. Je n'arrive pas à croire ce que je suis devenu. Je remonte mes genoux, mes bras autour et pose mon menton dessus. Ma respiration est erratique. Mais je suis en rage. Je me lève d'un bond et commence à jeter tout ce qui se trouve dans le garage.

Une fois que tout est au sol. Je frappe du pied dans les objets à terre. (N/Eli : Je suis mal pour lui….dur !)

SILEY BOOTH POV

Hale et McCarty viennent de m'appeler. Edward pète un câble. Je savais que ça aller arriver. J'en étais même persuadé. Cette histoire devait lui rappeler celle de sa sœur. Même s'il n'en avait pas vraiment conscience. Il était tombé amoureux de Bella. Je m'en étais aperçu bien avant lui. Je savais que leur histoire tournerait ainsi. Mais qui suis-je pour interférer dans leur vie ? J'ai beau être son patron à l'autre idiot, je ne peux pas lui en vouloir. Il l'aime. C'est sa plus grande faiblesse, mais aussi sa plus grande force. Même si pour le moment il ne le voit pas forcément.

La situation est complexe, inutile de se voiler la face. Je me doute qu'Edward se sent impuissant. Je l'ai connu, ce n'était qu'un gosse terrorisé à l'idée que sa sœur ne revienne pas. Mais j'avais été surpris par cette force de caractère qui l'habitait. Il ne lâchait rien. J'ai donc beaucoup de mal à comprendre qu'il baisse les bras si facilement.

J'arrive à la maison du Docteur Cullen. Les visages sont fermés. La petite Alice est blottie dans les bras de Jasper. Y aurait-il des choses que je devrais connaître ?
Bones est avec moi. Elle a beaucoup de mal à enregistrer ce qui se trame devant elle.

Même si elle a fait énormément de progrès en relation humaine (elle ne pouvait qu'en faire de toute manière), elle semble ne pas saisir la situation.

Je relève la tête et vois Esmèe qui s'affaire au ménage. J'entends des bruits d'objets qui se brisent. Sam et Carlisle me rejoignent.

_ C'est Edward qui fait tout ce Ramdam ?
_ Ouais, je crois qu'il pète une durite ! S'exclame Sam.
_ Il a de quoi je pense. Affirmé-je.
_ Il se sent inutile Siley, il ne peut plus rester enfermé. Il a besoin d'aider Bella au maximum.
_ Mouais je vois Carlisle et bien il va en avoir l'occasion dès ce soir comme c'était prévu. Je vais aller le voir.
_ Il vous écoutera sûrement Booth, dans certaines tribus, un homme ne peut prendre de décision sans un espèce de mentor. Et si celui-ci décède, il doit attendre que...
_ C'est bon Bones. Je crois qu'on a compris. N'est-ce-pas ?

Sam et Carlisle acquiescent. Il vaut mieux l'arrêter avant qu'elle ne s'engage sur une discussion encore compliquée où j'ai l'impression de passer pour un idiot.

_ Mais j'ai pas fini.
_ Si, si Bones. J'vous assure.
_ Ne m'appelez pas Bones.

Même si on sort ensemble, nous avons gardé l'habitude de nous vouvoyez au boulot. En fait on tente de noyer le poisson avec plus ou moins de succès (sûrement moins d'ailleurs).

Je lui souris. Je sens qu'on règlera ça plus tard.

_ Il est où ?
_ Suis les bruits et tu le trouveras. M'explique Sam.
_ Au garage.
_ Merci Carlisle.
_ On a discuté tout à l'heure. Mais...
_ Je comprends, je vous l'ramène Doc.

Je vais vers le garage et au fur et à mesure que je m'approche, les bruits se font plus sonores. Edward semble vraiment en rogne. Il doit en vouloir à la terre entière. J'arrive devant la porte, j'hésite un instant à rentrer. Mais il est temps de le bouger un peu.

J'entre et évite une chaussure de justesse. Edward se rend compte de ma présence et s'arrête de lui-même. Mon air doit paraître surpris. Il faut dire que je ne m'attendais pas à me faire agresser par une chaussure...Quoi qu'en y réfléchissant, ça me fait penser à un certain président. (J'ai rien dit).

_ Je peux ? Ou je risque de me prendre un marteau ?

Il me fait signe de m'avancer et s'assoit sur l'établi. C'est le bordel de partout. Il y a des clous, des visses, des cartons qui gisent au sol. Il a la tête basse et la respiration complètement désordonnée. Je ne parle même pas de sa coupe de cheveux. Déjà quand temps normal elle est dans tous les sens mais là...Il dégouline de sueur.

_ C'est la nouvelle tenue réglementaire au FBI ?
_ Vous oubliez qu'un mort n'a pas de tenue réglementaire ! Crache-t-il plein de hargne.

Je m'installe à ses cotés.

_ Cullen, je sais que c'est compliqué...
_ Non ! Vous ne savez rien du tout !!

Il saute de son perchoir.

_ Edward. Je sais que c'est difficile pour toi en ce moment. Il me lance un regard noir. Mais tu es un agent avant tout et tu...
_ Un agent ? Ouais sauf que je suis mort ! Crie-t-il acerbe. (N/Eli : Je veux bien vérifier s’il est mort de partout…Vous voyez…vous avez fait de moi une perverse !!)
_ C'est simplement pour ta sécurité. Tu sais qu'il ne t'aurait jamais laissé en vie surtout après l'affront que tu lui as fait subir.
_ Je...
_ Si tu veux pouvoir la sauver demain, reste en vie aujourd'hui mon ami.
_ Vous faîtes dans la philo maintenant ?
_ Ce que j'essaye de te dire sombre idiot. C'est qu'elle sait parfaitement ce qu'elle fait. Tu es en vie, mais lui l'ignore. Donc plus de contrat sur ta jolie p'tite tête ! Alors si tu veux l'aider, ne te fais pas remarquer et suis mes ordres, c'est clair ? !
_...
_ J'attends tête de pioche ?

Il ronchonne et marmonne un « oui ».

_ Comment ?
_ OUI !! Hurle-t-il.
_ Je préfère. Alors tu vas aller à cette soirée, tu vas observer, et on va essayer d'en savoir plus. Mais je t'interdis de l'approcher ! On suit le plan, mademoiselle schizo ramène des infos et nous on coffre tous ses barjos. Ensuite tu feras ce que tu veux avec ta belle. J'ai vu avec Caroline.
_ Le procureur ?
_ Ouais. Elle est prête à passer un accord avec Isabella. Et puis entre nous, elle le mérite. Elle a assez donné de sa personne.

Il gronde.

_ Donner de sa personne...Répète-t-il pensif en serrant les poings.

Il sait de quoi je parle et j'avoue que je redeviendrai bien un tireur d'élite juste pour avoir la possibilité de tirer une balle entre les deux yeux de ce fils de pute.

_ Je ne suis pas sûr de pouvoir m'empêcher de le tuer. M'avoue-t-il.
_ Quant à moi je ne suis pas certain de vouloir qu'il aille en prison. Enfin si tu vois ce que je veux dire.
_ Mouais.

Je me positionne face à lui.

_ Cullen. T'es un excellent agent. Le meilleur même. Alors ne gâche pas tout, fais ton job. C'est le seul moyen pour que vous puissiez vivre « normalement » après. Tu le sais, je le sais et Isabella le sait.
_ Bella. Souffle-t-il. Elle n'aime pas Isabella.

Je souris et secoue doucement la tête.

_ Et Bella le sait. Me repris-je. Mais avant ça on doit les coincer Edward. Et retrouver Denali. Elle va payer !

Je pose ma main sur son épaule.

_ Je sais Boss.
_ Tes partenaires veulent juste t'aider. Sers-toi de ce que tu ressens pour elle pour l'aider. Mais arrête de t'apitoyer sur ton sort.

Il se redresse et plonge dans mon regard. Je sais que j'ai gagné. Il semble déterminé mais dans le bon sens. Je suis satisfait. Tout ce que j'ai dit je le pensais.

On retourne dans la grande pièce. Edward ne dit rien et monte à l'étage. Je suppose qu'il va prendre une douche. Esmèe, Brennan et Alice ne sont plus là.

_ Tout est en place pour ce soir ? Demandé-je.

Je m'installe sur le fauteuil.

_ Oui patron. On a même trouvé différents mouchards à planquer sur leur bagnole. Ils sont pratiquement indétectables. Cela nous permettra de savoir où ils sont. Afin d'étudier les lieux. Sans compter qu'en cas d'extraction d'urgence ce sera quand même beaucoup plus pratique.
_ Bien. Après il faut que l'on trouve un moyen de rentrer en contact avec elle. Hale vous vous en chargez.
_ Pourquoi lui ? Elle a confiance en Edward.
_ Je sais McCarthy. Mais il est trop impliqué émotionnellement. Je ne sais pas s'il sera capable de la laisser repartir.

Je tourne mon regard vers Carlisle.

_ Je n'en sais rien. Souffle le docteur. C'est certain qu'il a du mal à gérer. Mais Edward est capable de prendre énormément sur lui. Surtout si c'est pour Bella.
_ Ouais, mais on va juste éviter de tenter le diable. Explique Hale.
_ Sam. Tu le connais mieux que quiconque.
_ Siley, Edward est plein de colère, d'amertume. Il pense que c'est injuste. Mais il sait aussi que Bella n'a pas le choix. J'avoue que je suis un peu dans le brouillard. Son humeur est si changeante.
_ J'ai toujours vu Edward si pro, si sûr de lui. C'est assez déstabilisant.
_ Peut-être Jazz, mais c'est pas une machine. Il aime Bella. C'est tout. Moi à sa place ça f'rait un moment que j'aurais buté ce fils de chacal qui se dit son mari.
_ Bah voyons MacCarthy. Comme ça on est tranquille. On a aucune preuve pour coincer les autres et on se retrouve avec les Volturi sur le dos ! Bravo ! Beau résultat ! L'applaudis-je.
_ Ouais, bof ! C'est pas ça qui me fait peur.

MacCarthy croise ses bras sur son torse. Il est irrécupérable.

_ Par contre il y a du mouvement du coté des Russes.
_ Les Ivanovich, Jasper ? Demande MacCarthy
_ En effet.
_ On en sait plus ?
_ Non patron. Enfin pas vraiment. Il semblerait que Volturi et Ivanovich se soient rencontrés hier soir.
_ Pourquoi ?
_ Aucune idée, la drogue, les armes, les filles.
_ Isabella a couché avec Ivanovich. Déclaré-je. Vous croyez qu'Alec le sait. (N/Eli : Ca en fait des plans cul qu’Alex doit ignorer…Demetri et consor !)

Carlisle secoue la tête.

_ J'en doute fortement. Sinon le cadavre d'Ivanovich aurait été retrouvé, sans compter celui de Bella. S'il apprenait qu'elle l'a trahi alors qu'elle était « saine » d'esprit. Jamais il ne le lui aurait pardonné.

C'est un fait. Edward redescends à ce moment précis. Mais il nous rejoint sans rien dire. Il annone de la tête. Il est prêt.

BELLA POV
Je descends les escaliers qui conduisent au rez-de-chaussée. Les voix d'Alec et Jane dans la salle à manger sont déjà perceptibles. Je m'arrête sur la dernière marche, une main sur la rambarde, le cœur battant.

_ Es-tu seulement sûr qu'elle soit à nouveau elle-même ? Je la trouve...Différente, Alec. Je ne voudrais pas que tes sentiments pour elle nous soient préjudiciables. Assène Jane et je serre les mâchoires. (N/Eli : jl’aime vraiment pas celle-là !)
_ Isabella est totalement à moi, Jane. Ne t'en fais pas, j'en fais une affaire personnelle.

Là, ce sont mes poings qui se contractent. J'ai tellement envie de me jeter sur le vase des fleurs séchées devant moi pour récupérer le Glock qui s'y trouve caché !
Je n'ai pas besoin de méfiance chez Alec, sinon, jamais je ne m'en sortirais.
Un des gardes me regarde avec étonnement, et je prends une grande inspiration pour faire face à mes ennemis. Je place un pied devant l'autre avec soin, j'ai encore quelques traces d'alcool dans mon sang. Et même si je sais que ça n'a servi qu'à reculer l'échéance du danger, j'en avais besoin hier soir. J'avais besoin d'oublier ma situation et surtout ce déchirement dans ma poitrine.

_ Isabella ! Me salue Alec en me présentant un siège à ses côtés.
_ Bonjour. Répondis-je plus modestement.

Je m'installe et chacun parle comme si je n'étais pas là. Ce qui m'arrange. Je n'écoute que d'une oreille discrète ce qui se dit. Ils parlent de leurs affaires à régler ici avant notre départ, puis le nom d'Ivanovich tombe dans la conversation. L'air de rien, je me penche sur leur conversation.

_ Toutes nos informations étaient justes, et j'ai pris contact avec l'un de leurs hommes. J'ai rendez-vous en fin de matinée avec lui pour mettre en place ce nouveau réseau. Assure Alec en avalant sa dernière tasse de café.

Je ne m'étonne même plus de les entendre parler de leurs trafics dans chaque pièce de leurs maisons. Ils se croient tellement intouchables.
Alec se tourne vers moi, sa main se pose sur mon aine.

_ J'espère que tu ne tenais pas à ta voiture, au fait !

J'ouvre des yeux ronds avant de me souvenir de la voiture que j'ai volée à Emmett. Je ne réponds pas, de toute façon, que répondre ? Alec sourit alors que Jane montre de l'impatience. Elle réclame sa minute de gloire, en plus cette blondasse !

_ Quant à moi, je pars sur la trace de Denali.
_ Parfait ! Nous nous tenons prêts, bien évidemment, n'est-ce-pas ma chérie ?
_ Absolument. Acquiescé-je avec le pire sourire faux qu'on puisse faire.

Alec hoche la tête, satisfait alors que Jane me toise du regard avec haine.

_ N'oublie cependant pas la soirée de ce soir, Isabella. Me rappelle-t-il.
_ Comment l'oublier ? Souris-je en croisant son regard.

Il est satisfait et s'éloigne sans un mot de plus. Jane le suit immédiatement, et je remonte m'habiller. Maria est bien présente, et m'a fait coulé un bain. À son regard, je sais qu'elle a vu le cadavre de bouteille de la veille, mais j'ignore sa réprobation et m'enferme dans la salle de bain.
Pendant que j'attache mes cheveux, je décide de mon planning. Profiter de l'absence d'Alec et Jane pour pénétrer le bureau de mon mari.

_ Maria ! ? appelé-je à travers la porte.
_ Madame ?
_ Veuillez dire à Démétri que je souhaite lui parler, s'il-vous-plait.
_ Démétri ? Madame, vous …

J'ouvre la porte et lui lance un regard décidé. Elle baisse les yeux, et fait demi-tour.
Autant voir Démétri selon la voie officielle qu'entre deux portes. Et puis, il ne m'est pas interdit de demander quelqu'un.
Je passe dans le salon et attrape le premier magazine sur la table basse. J'ai à peine le temps de le feuilleter, que Démétri frappe à la porte.

_ Entrez.

Il hésite un instant, puis obéit et je vois ses yeux aller et venir dans la pièce avec inquiétude.

_ Je n'en ai pas pour longtemps, mais je préfère comme ça, plutôt que cacher et risquer d'être vus. Si on vous demande, j'avais une question concernant ma voiture. Je me charge d'Alec.
_ D'accord. Je peux vous aider ?
_ J'ai besoin d'entrer dans le bureau d'Alec durant son absence.

Son regard est traversé d'horreur et de panique mais je l'ignore. Je me lève et explique de manière aussi concise que possible.

_ Je ne supporte plus cette situation. Ma seule revanche sera de les faire couler en même temps que je perds le combat pour ma vie.
_ C'est dangereux. Vous avez la possibilité de continuer à vivre comme ça.
_ Mais je refuse ! Ce n'est pas la vie que je veux. Démétri, je ne demande pas votre permission, je veux juste un coup de pouce. Éloignez les deux hommes aussi longtemps que possible. Supplié-je presque.

Il détourne le regard, et étudie la pièce aussi neutre et impersonnelle qu'elle puisse l'être. Puis il me regarde encore, et quelque chose passe dans son regard, comme de la compréhension et de l'admiration.

_ Je vais voir ce que je peux faire. Dit-il en allant déjà vers la porte.

Je sais qu'il a accepté et je suis soulagée. Je ne voyais pas trop comment agir autrement. Quand la porte claque derrière lui, j'ai un violent frisson qui remonte le long de ma colonne vertébrale. J'ai l'impression d'étouffer, et je retombe sur le canapé sans aucune grâce.

_ Première phase accomplie. Murmure Mary et je hoche la tête.

Il n'y a plus qu'à attendre. Et c'est ce que je ne supporte pas. (N/Eli : moi non plus…)
Je jette un œil aux magazines, mais aucun ne m'intéresse. Un oiseau se pose sur la terrasse, et je m'approche lentement. Je laisse mon esprit s'évader, quitter cette tension dans mon corps.

Deux bras passent autour de ma taille. Avant même que je m'appuie à ce torse contre moi, je me souviens de son propriétaire et je réprime le dégoût qui monte en moi. Son souffle empeste dans mon cou, son sexe force mes fesses contre lui, sa voix viole mon espace vital.

_ J'espère que je t'ai manqué, mon épouse adorée.

Je réponds rapidement, hors d'haleine.

_ Bien sûr !

Je le sens sourire contre ma peau. Ses paumes attaquent mes seins, et je retiens mes doigts de s'enfoncer dans ses yeux. Ses dents mordent mon épaule.

_ Je ne t'ai pas dit combien tu étais belle dans cette robe. Dit-il en me faisant me retourner vers lui.

Il me déshabille du regard, libidineux. Je me force au calme.
Plus que quelques jours. Après je raccroche.

Pourquoi pas maintenant ? Sanglote Bella au fond de mon crâne. (N/Eli : moi je serai assez d’accord avec Bella…et retrouver Edward !)

Et je sais ce qu'elle ressent. Tout ça devient dur à vivre et même à contrôler.
Donner son corps à un homme devrait se faire avec plaisir, pas sous la contrainte.
Laisser un homme nous déshabiller devrait être excitant et faire bouillir notre sang de plaisir.
Un homme ne devrait prendre son plaisir que du corps d'une femme qu'il ne menace pas, qu'il ne cherche pas à détruire.

_ Allonge-toi, Isabella. Ordonne-t-il, alors qu'il commence déjà à ôter sa chemise et son pantalon.

Je ne prête pas attention à ma nudité. J'obéis. Quand il me rejoint, Alec me domine, et il le sait. Dans ses yeux, brille la cruauté perverse. Je penche la tête en arrière, et oublie. J'oublie qu'il est sur moi, qu'il agresse mon corps sans douceur.
J'oublie au point de me perdre et de ne pas vouloir revenir. Au point de mourir.

Je veux mourir.
Bientôt, Bella. Bientôt. Prometté-je.
OoOoOoOoO

En tremblant, j'attache les boutons du chemisier que j'ai enfilé.
Alec est parti il y a maintenant une heure, et je sors d'un second bain. Un bain purificateur, réparateur.
Je me concentre sur ma tâche, comme si c'était quelque chose d'extrêmement difficile. Au fond de mon corps je sens la répulsion qui s'accroche de plus en plus dans mon être entier. Bella et Mary sont comme mortes dans mon crâne.
En un sens, c'est plus simple. Ça me détache plus facilement de la réalité, et je peux ne m'intéresser qu'à l'objectif que je me suis fixée.
Détruire de l'intérieur les Volturi. Une bonne fois pour toutes.
Je croise enfin mon regard morne dans le miroir. Il n'y a plus qu'un corps. Cette fois, c'est fini. Nous avons toutes les trois été vaincues, malgré nous. Je n'ai plus aucun rêve ni espoir. Sauf celui de revoir au moins une fois Renée. Elle me manque, et j'ai besoin de la sauver. Je dois sauver quelqu'un, et c'est elle. (N/Eli : *souffle un bon coup*….dur dur ce moment…j’ai pas de drap à ma portée !)
Je redresse les épaules et sors de la salle de bain.

Il est temps d'agir.

Je descends à pas de loups les escaliers, et suis soulagée de ne trouver personne dans l'entrée. J'atteins le bureau d'Alec, écoute à la porte puis entre. J'analyse l'espace, c'est-à-dire le bureau en bois massif central, les étagères derrière, et la fenêtre avec le rideau tiré. Un bon point par ici.
Je fais le tour et vais m'assoir devant l'ordinateur portable. Autour, il n'y a qu'un coupe-papier et un presse-livres. Les deux sont à l'effigie de la famille Volturi.
Très chaleureux tout ça !

L'ordinateur est ouvert et en veille, ce qui me facilite les choses. Je remue la souris, et tombe sur l'affichage sombre du bureau. Je scanne rapidement les différents dossiers qui y sont. Ils sont multiples, mais plutôt de l'ordre des œuvres de charités et déplacements officiels d'Alec et sa sœur. L'un d'eux, en revanche sort du lot. C'est un pictogramme en forme de cadenas, et en passant la souris dessus est demandé un mot de passe.
Je me force à ne pas paniquer. Mon cœur bat au rythme de l'aiguille de la grosse horloge au coin de la pièce.
Je sais ce qu'est ce code. Non seulement Alec n'est pas du genre à avoir des mots de passe, mais encore moins des compliqués. Et puis, ce n'était pas rare, depuis notre mariage, qu'il travaillait à mes côtés. Enfin, aux côtés de Bella.

NON ! S'écrie-t-elle à mon idée.
C'est notre seule chance, Bella.
Je ne veux pas revivre ça en plus dans ma tête.
Pour le moment c'est la mienne. Rectifié-je.

Je sens une partie en moi qui se recroqueville au fur et à mesure que j'ouvre les tiroirs de ma mémoire. Des tiroirs que Bella n'a pas voulu voir alors qu'elle se souvenait de mieux en mieux de son passé.

Je préfère les sensations floues que les certitudes. Tente-t-elle de se justifier.

Je l'ignore et trouve enfin ce qui m'intéresse. Mes doigts se posent machinalement sur le clavier, mes yeux se ferment et je laisse le souvenir revenir à ma conscience. C'était peu avant que Bella ne cherche à s'échapper et à contacter les Ivanovich. Alec travaillait dans leur salon, et elle était passée derrière lui au moment où il entrait un mot de passe. Tel que je le connais, il n'est pas du genre à changer ses habitudes.
Je force les lettres à apparaître en clair dans mon esprit et quand j'ai déchiffré ce dont il s'agissait, je ricane.

S U L P I C I A V O L T U R I

Sulpicia Volturi est la défunte mère d'Alec et Jane. Je savais, enfin, Bella savait qu'il avait été choqué par sa mort brutale, peu après qu'Aro Volturi ne se soit intéressé de plus près à Renée.

_ C'est-il pas mignon ? Ironise Mary alors que j'entre les lettres.

Je ne peux qu'acquiescer. Mais quand une ombre passe devant la fenêtre, je me rappelle de ma limite de temps. J'accélère, et entreprends l'ouverture de mon ancienne adresse mail. Celle que j'avais créée des années auparavant, et celle qui m'avait permise de contacter le FBI il y a deux ans pour leur demander leur protection. Je survole en même temps les différentes fenêtres qui s'ouvrent du dossier. Certaines sont codées, mais d'autres établissent un lien entre Alec, les Ivanovich et les trafics d'armes en direction du Pakistan et de l'Irak.
Mon estomac se tord à ce constat, mais je l'occulte et fais une copie aussi rapide que possible sur mon adresse mail. Cette fois, mon mail va comporter non plus une demande d'aide, mais une mine d'informations pour détruire ces deux réseaux importants. Je ne sais pas quand tout remontera à Booth, mais j'espère que cela se fera vite.
Une fois que j'ai bien confirmation de l'arrivée du message, j'en efface toutes preuves du disque dur et m'emploie à remettre l'ordinateur tel qu'il était.

Je remonte alors dans mon appartement. L'heure de déjeuner est finie et les premiers tours de garde aussi. Je croise Démétri et ne fais qu'un léger signe de tête pour le remercier.
Je n'ai plus qu'à attendre.
Attendre une opportunité, un cafouillage dans l'organisation si bien réglée de mon mari pour m'évanouir dans la nature, dire au revoir à Edward dignement, et me tirer une balle dans la tête.
Je me surprends même à réfléchir à l'arme que j'utiliserai.

EDWARD POV
Booth a raison.
Je sais que mon patron a raison, mais ça fait quand même mal.
J'enfile des vêtements propres et décontractés avant de redescendre affronter les regards de ma famille et de mes collègues. Et pour ça, il me faut de l'énergie. Une énergie que Booth a tenté d'insuffler en moi.
Et ça a réussi. Enfin, suffisamment du moins, pour que j'ai envie de poursuivre mon combat pour récupérer Bella.
Certes, je me sens anéanti de la savoir dans ce merdier sans nom, avec cet enfoiré de première, mais j'ai aussi la rage. Et je compte bien me servir de ça pour la sortir de là, pour vivre la vie que je souhaite.

« C'est le seul moyen pour que vous puissiez vivre « normalement » après » A-t-il dit.

Je vais me baser sur ça, sur cette nécessité d'affronter ces épreuves pour ensuite avoir ma récompense. Pour que Bella ait sa propre récompense: mon corps à sa merci entière. (N/Eli : on ne peut qu’approuver et te soutenir Ed !)

_ J'en doute fortement. Sinon le cadavre d'Ivanovich aurait été retrouvé, sans compter celui de Bella. S'il apprenait qu'elle l'a trahi alors qu'elle était « saine » d'esprit. Jamais il ne le lui aurait pardonné.

La voix de mon père me sort de mes pensées, et je m'arrête un instant dans l'escalier. Lui aussi, il a raison. Bella sait déjouer la surveillance et la méfiance des gens, je suis bien placé pour le savoir.
On peut surmonter ça.
Une broutille. (N/Eli : Fameuse broutille quand même ^^)

Je croise le regard de mon patron en premier. Je lis ses interrogations, mais aussi sa confiance dans ses yeux. Je hoche la tête, je suis prêt.
Il sourit, et s'écarte, me signifiant qu'il y en a d'autres qui attendent mes réactions.
Je me tourne vers Sam, Emmett et Jasper.

_ Pardonnez-moi, les gars... J'ai...
_ Déconné ? Propose Emmett, avenant.

Je grimace, passe ma main dans mes cheveux.

_ Ouais. J'ai déconné.
_ Bah ! Qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour nos femmes ? Renchérit Emmett en me donnant une tape sur l'épaule.

Ça a le mérite d'être clair.

_ Ravi de te retrouver, Edward. Assure Sam.

Jasper ne parle pas, mais il me fait bien comprendre qu'il comprend.

Et puis, soudain, la porte d'entrée s'ouvre et laisse passer ma sœur, ma mère et Brennan, toutes trois chargées de sacs.
Une fois l'information montée à nos cerveaux, nous déglutissons tous aux perspectives qui se dessinent.

_ Repos, messieurs ! Se moque Alice en posant ses sacs.
_ C'est quoi tout ça ? Demande mon père, et je le soupçonne de vouloir se moquer de nous en remuant le couteau dans la plaie.
_ Des petits quelques choses. Précise ma mère.

Booth fait un pas en arrière, imperceptible. Il a l'air de regretter d'avoir demandé à Alice de nous grimer à nouveau.

_ Allons-y ! Lance ma sœur comme un général de l'armée à ses troupes.

Et c'est comme ça que nous nous sommes retrouvés dans la salle de bain à essayer différentes perruques et autres accessoires. Emmett fait le pitre, Jasper est sage comme une image, même moi pour tout dire. J'ai l'intime conviction que je vais voir Bella. Cela suffit à m'égayer.

Ensuite une fois prêt nous rejoignons une voiture que le FBI a mis à notre disposition. Booth et d'autres agents seront postés à l'extérieur. J'ai les mains moites.

_ Tout va bien se passer Edward. Me rassure Jazz.
_ Je sais, et de toute manière on doit avoir une petite conversation toi et moi.
_ Pourquoi ? Je ne vois pas.
_ Tu ne vois pas ? Vraiment ? Ce n'est pas toi que j'ai vu monter dans la chambre de ma sœur l'autre soir ? (N/Eli : Ouch Jazz…attention tes fesses…)

Son regard ne fait aucun doute.

_ Écoute Edward, tu peux me faire une tête au carré, ne pas être d'accord sur le fait que je couche avec ta sœur. Mais j'en ai rien à battre. Alice est quelqu'un de bien, j'ai des sentiments pour elle, et de toute manière, elle est têtue comme deux mules alors c'est pas la peine d'essayer de la faire changer d'avis. S'il faut j'irais même voir ton père.

Wow ! Jasper parle rarement autant. Je suis impressionné.

_ Ouais tapez-vous sur la gueule ça fait longtemps !
_ Ça y est tu as fini ? Je voulais simplement te faire comprendre que je suis au courant. J'en ai discuté avec Alice. Du moment qu'elle est heureuse, moi ça me convient.
_ Ô ! Ok. On est d'accord alors ? Demande-t-il surpris.
_ On est d'accord et puis entre nous je serais vraiment mal placé pour dire quoi que ce soit non ?
_ Hey les mecs vous êtes franchement pas drôle. (N/Eli : Emmett !!!!)
_ On sait Em !

Jasper et moi avons répondu en même temps.

_ On est arrivé.
_ Ouais Edward on y est. Confirme Jasper.

On installe nos oreillettes pour qu'elles soient les plus discrètes possible. J'arrange ma perruque brune, ainsi que mes lunettes. Les autres font de même et nous sortons du véhicule. On a rendez-vous avec un des agents du FBI chargé de la sécurité. Les instructions sont claires. On ne doit pas intervenir. Juste prendre contact avec Bella.

On se rend dans le sous-sol, au niveau de la cuisine. Les invités ne sont pas encore arrivés. Nous attendons que le show commence.

Nous nous mettons en place dans la salle en costume que je qualifie de pingouin quand les invités arrivent doucement. Mais d'après mon père, il est persuadé qu'Alec et Bella arriveront dans les bons derniers.

Je propose mon plateau rempli de verres de champagne aux gens.

Quand enfin elle arrive. Elle porte une robe courte, rouge bustier magnifique. Elle a des motifs de fleurs rouges et blanches en dentelles. Ses jambes sont magnifiques. J'ai l'impression que cela fait des mois que je ne l'ai pas vue.

Mon père a raison, c'est sa chose. Son trophée. Alec l'expose comme une pièce rare. Des gens se précipitent vers eux. Un photographe les prend en photo.

Alec sert son bras, Bella se force à sourire. Je sais qu'elle a horreur d'être le centre d'intérêt. J'ai de la peine pour elle. Je n'ai qu'une envie. L'arracher à ce monstre !

Bella sert des mains. A un sourire pour chacun. Pourtant je vois dans ses yeux une immense tristesse. Un abime sans fond.

Ils s'avancent au milieu de la salle. J'espère simplement qu'il va la laisser un moment. Mais j'ai des doutes, vu la façon qu'il a de la tenir contre lui. Je hais ce type. J'ai l'impression que le temps où nous étions tous les deux à L'Anse remonte à des années. Je soupire.

_ Il se passe quoi ? Demande Emmett par l'oreillette. 
_ Rien.
_ Ça va pas Ed ?
_ Mais si Jazz, ça va.

Je m'avance vers le couple.

_ Putain Ed ! Tu déconnes ! Qu'est-ce-que tu fous ?
_ Je connais mon job Emmett. (N/Eli : Ouais mais …quand même, je comprends le stress d’Emmett, moi !)

Je suis face à mon pire ennemi. Ce serait tellement simple de dégainer et de le buter. Il ne m'a pas reconnu et Bella non plus. Il faut dire qu'elle ne regarde pas en ma direction. Elle a surtout l'air d'étudier la situation.

Alec n'a même pas un regard vers moi. Je ne suis rien pour lui, à part un serveur de merde. Il ne se rabaissera pas à jeter un œil. Il se sert un verre, je m'écarte, Bella me remercie. Mais sans poser un seul regard sur moi.

Une fois éloigné d'eux, l'oreillette hurle. C'est Booth.

_ Nan mais t'es complétement débile Cullen ou quoi ? S'il t'avait reconnu sombre abruti ?

Je parle dans ma manche.

_ Il est trop arrogant pour ça !

Je n'attends qu'une seule et unique chose, que cette espèce de pourriture lâche du lest à Bella.

Il a l'air en pleine discussion avec un homme d'affaire. Il s'excuse auprès de sa femme.

Bella lui glisse quelque chose à l'oreille. Il acquiesce. Elle se dirige vers les toilettes. L'occasion est trop belle. Mais il y a un hic. Son garde du corps. D'un coup elle stoppe sa marche et se retourne.

Elle échange des mots assez virulents à l'encontre de son garde du corps qui finit par s'éloigner, elle entre dans les toilettes pour dame. Où est la douce Bella ?

Je la suis, elle se passe un peu d'eau sur le visage. Je ferme la porte à clef. Elle se retourne sur le qui-vive.

_ Si vous approchez, je vous bute ! Crache-t-elle.
_ Ça fait deux fois.
_ Deux fois ?

Elle semble m'étudier de près. Elle fronce les sourcils.

_ Ouais que tu me menaces.

J'ôte ma perruque et mes lunettes. Elle met les mains sur sa bouche, et se jette dans mes bras. J'éteins le récepteur de mon oreillette. (N/Eli : Toujours pas de drap…vite ma boite de kleenex…que c’est bô)

_ Ô mon dieu Edward ? S'exclame-t-elle de surprise. Ils ont dit...
_ Je sais.
_ Booth, la télé, ton enterrement...Bella croyait...
_ Il fallait qu'il me croie mort. Mais toi, je croyais que le médecin t'avait dit que j'allais m'en sortir.

Pourquoi « Bella croyait » ? Depuis quand elle parle d'elle à la troisième personne ? Elle se détache bien vite de moi. Ce qui est assez curieux.

_ Je ne l'ai pas cru. M'avoue-t-elle. Tu ne devrais pas être là ! C'est dangereux. Il...va te buter !

Quand d'un coup je pense comprendre.

_ Isabelle ?

Elle baisse les yeux un instant. Mais sa fierté reprend vite le dessus. Elle me toise.

_ J'ai pris la place de Bella au moment où c'est devenu trop difficile pour elle. Personne ne s'en est aperçu. Y a bien Jane qui trouve que j'ai un peu trop d'assurance. Mais je m'en tape ! Je l'emmerde !

Ok si j'avais un doute là je ne l'ai plus. « Plus difficile », je n'ose même pas imaginer.
Je pose mes mains sur ses avant-bras.

_ Isabelle. Je dois parler à Bella.
_ Tu peux y aller. Elle t'entend.
_ S'il te plait. Je dois lui parler.
_ Laisse-le parler à Bella. Chuchote Mary. (N/Eli : Deux contre toi Isabelle… !)

Elle secoue la tête.

_ Ok, mais après je reprends sa place. C'est clair ?
_ Limpide. Accepté-je.

Je ne sais pas comment ça marche. Je n'ai aucune idée du processus. Mais j'espère que c'est rapide. D'un coup Bella se fige. Je la secoue légèrement. Elle papillonne des paupières comme si elle venait de se réveiller.

Elle se jette à nouveau dans mes bras. Mais me serre deux fois plus que tout à l'heure.

_ Tu es vivant. Souffle-t-elle.
_ Je le suis.

Mais déjà ses lèvres m'attirent, elle m'a trop manqué. Je l'embrasse à perdre haleine. Je l'aime et rien autour ne m'atteint à part elle. Elle fourrage mes cheveux avec force. Je gémis.

Nous sommes complètement haletants.

_ Je dois te dire Edward... Commence-t-elle en triturant ma veste.
_ Je t'écoute.
_ Je sais ce que veut Alec. Il veut frapper un grand coup dans le FBI ! Jane...veut...enfin ils veulent que je commence par tuer Tanya et ensuite...

Je me raidis.

_ Ok. On a combien de jours ?
_ Dix jours maxi. Après nous rentrons en Italie.
_ Tu as des nouvelles de ta mère ?

Elle baisse la tête, je lui relève le menton.

_ Elle s'est mariée à Aro et a sombré dans la drogue et l'alcool. Démétri me l'a dit.
_ Démétri ? Le Démétri ?
_ Ouais, c'est dingue comme tu retiens seulement ce qui t'intéresse ! (N/Eli : C’est fou ce que la jalousie donne une bonne mémoire^^)

Merde ! J'ai le droit d'être jaloux !

_ Désolé. C'est horrible pour ta mère. Mais on va la sortir de là, et le plus important, on va te sortir de là. Je te le promets.
_ Ne fait pas de promesses que tu ne peux pas tenir.
_ Bella pourquoi es-tu partie ?
_ Parce que j'avais peur qu'Alec retente quelque chose contre toi ou quelqu'un d'autre. Il faut que cette histoire s'achève...
_ Pour qu'une autre commence. Terminé-je.

Elle pose sa main sur ma joue.

_ Comment tu vas ? M'enquis-je.
_ Réellement, c'est dur. Vraiment dur. Mais je sais pourquoi je le fais. Isabelle veille.

Cette fois c'est elle qui prend possession de mes lèvres avec fougue. Mes mains commencent à se mouvoir sur elle. Caressant ses flancs. Ma queue devient dure comme du bois. Je la soulève et la dépose sur le lavabo.

Ma bouche commence à attaquer son cou, quand trois coups sont portés à la porte.

Merde ! (N/Eli : j’allais le dire)

JASPER POV

Je ne sais pas à quel plat je vais me le faire, mais Edward Cullen est mort !
C'est pas possible d'être aussi impulsif !
Je triture ma manche et le micro qui y est caché. Je sais qu'on va me demander un rapport de la situation, et je sais aussi que les foudres vont me tomber dessus. Comme toujours.
Ça ne loupe pas. L'oreillette grésille, et la voix de Booth retentit.

_ Il est passé où, bon sang ? !
_ Derrière Swan, monsieur. Répond Emmett à l'autre bout de la salle.

Très classe, Em. Même si je ne suis pas idiot, inconscients comme ils le sont, Bella et Edward sont sûrement en train de s'envoyer en l'air dans les toilettes pour dames, sans penser aux conséquences sur elle et sur notre enquête.
Il sera possible qu'Edward pense avec autre chose que sa queue avec cette fille ?

Je soupire, un peu trop bruyamment, et le vieil homme à mes côtés me jette un regard étonné. Je l'ignore et vérifie les mouvements de Volturi et ses hommes.
J'en ai repéré trois, en plus du garde du corps que Bella a « gentiment » rabroué il y a quelques minutes. Ils sont répartis tout autour de leur chef, surveillant, l'air de rien, toutes les directions. Quant à lui, Alec Volturi passe de groupes en groupes, avec un sourire archi-faux et quelques mots qu'il ne pense pas.

_ J'ai pas vu la sœur. Annonce Emmett en revenant vers la porte d'entrée.
_ Idem.
_ Où est-elle alors ? S'agace Booth.
_ Une autre mission ce soir ? Proposé-je en remarquant les regards d'Alec dans la salle.

Chercherait-il déjà Bella ?

_ Les mouches sont rentrées. Annonce une voix dans l'oreillette et je réprime un fou rire.

Quel code ! Comme si, si on nous écoutait, on n'allait pas comprendre que les mouchards sont posés sur les voitures !
Booth grogne quelque chose, puis le silence radio est de retour.
Je repère nos hommes dans la salle. Ça les démange tous de bouger, et d'arrêter cette jolie brochette de terroristes. Mais nous avons nos ordres, et contrairement à d'autres, nous obéissons aux ordres donnés par nos supérieurs.

De fil en aiguille, à force de bouillir de rage contre Edward et ses idioties, mon esprit divague vers sa jumelle. Ce charmant lutin à piques qui m'électrise.
Elle est si pétillante de vie qu'on a du mal à se souvenir de tout ce qu'elle a vécu, et vit encore. Ses yeux intenses et son sourire espiègle reflètent un caractère fort, voire obstiné, mais son corps si frêle rappelle cette faiblesse, presque cette cassure au fond d'elle. Et inévitablement, cela répond à mes propres sentiments. Cette rupture après la perte de tous mes proches, mon besoin de protéger. Nous nous sommes trouvés Alice et moi, et nous sommes plus forts ensemble. Comme si nous nous soutenions et nous poussions vers le haut mutuellement.
Et en parlant de pousser en haut, Alice Cullen est décidément très douée dans l'amour, j'ai cru toucher les étoiles et ce monde inaccessible quand j'étais en elle. Une sensation d'être chez moi, où je devais être...

_ Si tu continues à sourire aussi bêtement, tu vas éclairer à toi seul la ville entière. Se moque Emmett à mes côtés.

Je cligne des yeux, comme si je revenais à la réalité, et je soupire à nouveau.

_ Imbécile. Grogné-je en cherchant Alec du regard.

ALEC VOLTURI POV
Tous ces abrutis !
J'ai un mal de crâne atroce depuis que j'ai passé ces portes. Que ne ferait-on pas pour pouvoir détruire ce pays ? !

Des hommes et des femmes se bousculent presque pour venir me voir, me serrer la main....Leur bienfaiteur.
Je ris sous cape. Mon sourire n'est que ma moquerie. Si faibles ces Américains. Si sûr de leur puissance.

_ Je vais me rafraîchir, si tu n'y vois pas d'inconvénients. Souffle Isabella dans mon oreille.

Je renforce ma poigne sur sa taille. J'aime la marquer comme ma chose.

_ Vas-y.

Et tout cela, dans le plus simple sourire alors que l'homme en face de moi, si insignifiant, continue sa tirade sur les problèmes d'hygiène dans son quartier. Tout en discutant et disant compatir avec lui, je vois mes hommes se répartir leurs tâches dans la salle.
Je n'aime pourtant pas la vision d'Isabella qui refuse son garde du corps. Il faudrait que je pense à engager une femme armée pour la suivre jusque dans les toilettes. Aussi peu ragoûtant que cela soit à mes yeux, une femme armée est toujours plus apte à surveiller une femme telle que la mienne. Et puis, je pourrai en faire ma chose aussi. La faire agir à mes ordres seuls... (N/Eli : Encore pire que ce que je pensais…beurk beurk…)

Je sens les coins de mes lèvres se relever à cette simple idée. Mon interlocuteur semble s'offusquer et je me rends compte qu'il pense que je souris du malheur d'un jeune qu'il connait.

_ Pardon, mon cher ! Continuez ! Je ne fais que penser à tous ces jeunes que je peux aider.

Je serre sa main, soutiens son regard, et le tour est joué. Il sourit à son tour et se complait en flatteries. Je le laisse faire.
Au fond de la salle, je repère un homme qui ne m'est pas inconnu. Et dans mon métier, il faut savoir si ceux que l'on croise sont ennemis ou amis, et surtout si on les a déjà vus. Je cherche dans ma mémoire, et l'allure me ramène à la veille, à l'enterrement de ce bâtard d'agent du FBI. Je retiens mon sourire, salue une femme qui s'approche et enregistre la présence du FBI. Et ils ne feront rien. S'ils bougeaient, cela serait médiatisé et surtout catastrophique pour leur image et leur enquête sur moi. Ils ne découvriraient rien en m'arrêtant et ils le savent.
Je suis l'homme le plus intouchable au monde.

_ Votre femme est une jeune personne si exquise, Monsieur Volturi. Assure la femme devant moi.
_ Nous sommes d'accord. La remercié-je, un œil circulaire sur la pièce.

Depuis combien de temps est-elle partie ? (N/Eli : Pas bon ça…je le sens mal !)

1 commentaire:

  1. coucou mes cherieeeeeeeeeeeeeesssssssss !!!

    ben du coup je le laisse ici pk ff deconne dc !!!

    par koi commence ??? mmmmmmmm j ai bcp aime le debut le faite ke ed pete les plomb et se defoule (sa ma rapelle kelkun .... )c est vrai ke sa fe du bien et heureusement ke mon em ete la pour tenir le sac pk pffffffffffff les decidement po costaud le sam !!! ralalalalalala

    ensuite enfin ENFIN ils se sont "retrouve" !!! bon certe pa comment on l ore aime (perverse!) lol mais kan mm elle sait kil est tjs vivant et sa mmmm c un plus !!!

    j ai bien aime le ptit bout sur jazz !!! j adore son calme et son exprit pervert deriere sa geule d ange !!! lol un vrai lemo

    mon EM tjs fidele a lui meme disant tjs tout ho se ke les otre pense tout bas !!! mdr
    mon MSC mmmmmmmm * soupire*

    enfin vs l aurez compris me suis regale comme d hab et me languis deja le prochain car c est jamais asse !!! lol

    merci mes cheries gros biz et a bientot pour de nouvelles aventures !!! mdr ( d ou ca sort ??? c po !! ptdr )

    bis
    emy
    ;)

    ps: ++++ 1 pour eli !!!! o top ma liegoise lol
    ps:2 : n oublie pas de te repose ma corsinette mm si on doit attendre un peut plus ne te tue pas la sante hein !!!
    ps3:ma tite anni prend le temps de decompresse !!! les etudes c important mais fo pa trop tire sur la corde et pour sa fo pas oublie de se zenifie la tete et pour sa koi de mieu ke traine avec ses lemos hein ??? mdr

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