Bienvenu(e)s chez les Lémoniaques


Bienvenu(e)s chez les lémoniaques !!


Caro30 et Spuffygirl92 vous proposent la recette suivante :

Deux auteurs folles à lier, une dose de lemon très adulte (âme sensible s'abstenir), une cuillerée d'amour et d'action.
Mélangez bien !!

Vous obtenez Service schizo pour votre plaisir, une fiction de dingue? Oui c'est le mot.

Et vu que nous sommes complètement accrocs à Edward et Bella.
Voici le récit des délires d'un soir d'hiver...

dimanche 19 septembre 2010

CHAPITRE 12

BELLA POV

Je suis assise sur le fauteuil près du lit d'Edward. Ma main est posée sur la sienne. J'attends qu'il se réveille. Je ne peux pas m'empêcher de m'en vouloir. Il aurait pu mourir, et je n'aurais rien pu faire pour l'empêcher. J'en suis malade et ça renforce mon envie de me débarrasser d' Alec le plus vite possible. (N/Savine : heu… fais gaffe quand même c’est pas un enfant de cœur !!)
Il est vraiment temps de tourner la page. Je ne laisserai pas mourir l'homme que j'aime par ma faute.
Je pose la tête sur son torse, et me laisse bercer par le bruit des machines. J'ai tellement pleuré que je n'ai plus de larmes. Mon regard s'abaisse sur mes mains encore maculées du sang d'Edward, j'ai refusé de le quitter un seul instant depuis que nous sommes arrivés. Je me sens tellement responsable de la tristesse dans les yeux de ses proches, mais surtout de la douleur de sa mère. Elle ne m'a rien reprochée et ça renforce ma culpabilité. Si je ne m'étais pas laissée aller à ses bras, rien de tout cela ne serait arrivé. Comment la volonté d'un seul homme peut-elle produire autant de dégâts ? (N/Savine :me pose la question aussi !!)
Je suis décidée plus que jamais à me venger, à reprendre les rênes de ma vie. Ce n'est certainement pas le FBI qui va m'arrêter. Car, je le sais, dès ce soir, je L'aurais retrouvé et je réparerai tout ce gâchis.
Edward est quelqu'un de trop bien pour avoir à supporter cette situation. (N/Live : Go Bella !) (N/Savine : je dirais même mieux GO !!!!)

Soudain, je sens une main sur ma joue. Je tourne la tête vers cette personne. Esmée tente un sourire réconfortant, mais ses yeux rougis ne peuvent pas me cacher sa peine.

_ Oh! Madame Cullen, je suis tellement navrée de vous imposer ça. Votre fils ne mérite pas ce qui lui arrive ! Il est compréhensif, patient, et aimant. Je ne voulais pas ça. Mon égoïsme a causé votre douleur et je vais tout faire pour rattraper ce mauvais tour du destin.
_ Ce n'est pas ta faute. Je connais mon fils, et je sais de quoi il est capable. Malheureusement, cela fait parti de son travail. Et puis, il t'aime Isabella, et tu ne pourras rien faire pour changer ça. Il n'ira jamais contre ses sentiments et se battra toujours pour toi malgré les risques que cela comporte.

Je ne peux pas retenir plus longtemps mes larmes. Esmée passe ses bras autour de mes épaules, et je pleure, la tête dans son cou. Au fond de moi, des souvenirs de ce que je vivais avec ma mère me reviennent. Nous étions proches, du moins autant que possible, et elle me manque terriblement. Mes sanglots redoublent de puissance quand Esmée caresse doucement mes cheveux. Enfin, je réussis à me calmer, et je m'écarte, gênée de mes larmes.

_ Ca va mieux ?
_ Je suis désolée, je ne voulais pas...
_ Arrête de t'excuser.

Elle tire le second fauteuil près de moi, et nous regardons Edward en silence.

_ Quand est-ce qu'il va se réveiller ? Demandé-je, angoissée.
_ D'après le médecin, à tout moment. Il a juste une légère commotion cérébrale dû à la balle qui a frôlé sa tête.
_ Quand je pense que deux millimètres plus près, et il n'était plus là.

Elle pose sa main sur mon bras à nouveau pour me réconforter.

_ Il a eu de la chance. Mais il est fort, il va se relever rapidement. Assure-t-elle. (N/Savine : * fais une prière*)
_ Oui.
_ Tu ne veux pas qu'on te ramène pour te changer et te reposer un peu ? Edward n'aimerait pas te retrouver dans cet état.
_ Pas tout de suite.

Je sais qu'elle a raison. Je dois quitter l'hôpital et le FBI avant qu'Edward se réveille, sinon je ne pourrai pas réussir la mission que je me suis donnée. Esmée se lève, embrasse le front de son fils et s'en va.
Je fouille dans les tiroirs, mais ne trouve pas de papier. Je jette un œil dans le couloir, il n'y a personne alors j'en profite pour aller dans le bureau des infirmières à côté.

_ Entrez. Me lance l'infirmière qui s'y trouve. Elle a un sourire compatissant, et je lui demande un stylo et une feuille.
_ J'ai besoin de faire faire un papier d'absence à mon travail.
_ Oui bien sûr. Vous voulez que je vous le fasse ?
_ Ca ira, le docteur Cullen s'en charge. La remercié-je.
_ Tout se passera bien pour votre ami, mademoiselle. Assure-t-elle quand je referme la porte.

Ça n'ira bien qu'une fois que toute cette histoire sera terminée.
Je retourne au chevet d'Edward et me mets à lui écrire une lettre. Il doit comprendre les raisons de mon choix. Les larmes reviennent à mes paupières, mais je les combats. C'est pour lui en priorité que je le fais. Pour qu'il soit en sécurité. (N/Savine : je commence à avoir peur là. c’est normal ?!)
Je place le morceau de papier sous sa main, dépose un chaste baiser sur ses lèvres.

Tu sais que c'est la seule solution. Explique Isabelle.
Il doit y en avoir une autre. Refusé-je ce qu'elle impliquait.
Toi et moi ne serons jamais assez fortes par rapport à Isabelle pour supporter Alec. Insiste Mary.

La bataille s'engage dans mon esprit torturé. Je sais malgré tout qu'elles ont raison. Je ne supporterai pas ce qu'Alec me réserve. C'est une manière de me préserver contre lui.

Soit. Mais après tout ça, vous disparaissez. Ordonné-je.
Qui vivra verra. Insinue Isabelle.

Je ferme les yeux, j'inspire à fond.
Après un dernier regard, je m'éclipse de la chambre doucement.

Dans le couloir, se trouvent Emmett et Rose. Je m'approche d'eux, Emmett se lève et m'enlace. Je savoure ses bras réconfortants un instant, mais je sais ce que j'ai à faire. Je glisse les bras autour de lui, et en profite pour prendre ses clés de voiture. Je m'en veux, mais c'est ma seule solution.
Je m'écarte avant de fondre en larmes à nouveau. J'ai assez pleuré, place à l'action.

_ Je vais aller me passer un coup d'eau sur le visage. J'ai besoin de me sentir propre pour retrouver Edward.
_ On ne le quitte pas. M'assure Rose en embrassant ma joue.

J'accepte et les remercie. Je traverse le couloir, consciente des regards sur moi. Au lieu de tourner vers les toilettes, je passe la porte de sortie et cherche des yeux la voiture d'Emmett. Je la trouve enfin, à l'autre bout de l'allée, et m'engouffre à l'intérieur.
Je démarre en quatrième vitesse, je ne veux pas qu'Emmett se rende compte tout de suite de la disparition de sa chère voiture. En quelques minutes, je suis à l'appartement d'Edward. Je monte et file dans la salle de bain.
Après une douche accélérée, et une prise de mon traitement, je m'allonge une minute dans les draps d'Edward. Le contact du tissu contre ma peau nue me relaxe un peu. Je tourne la tête contre son oreiller, et c'est comme si Edward était à mes côtés.
Je me relève, j'ai beaucoup de travail à faire. J'ouvre l'armoire qu'Edward m'avait libérée au moment où je m'étais installée ici, et j'attrape une jupe et un top. Tout en m'habillant, je réfléchis au matériel dont je vais avoir besoin. Je le trouverai chez Sam. Je prends le sac de sport d'Edward, et mes cuissardes.
Au dernier moment, je vois l'ordinateur d'Edward, et je me laisse tenter. Je m'assois devant, ouvre le réseau interne du FBI. On me demande un code d'accès.

_ Chiotte ! (N/Savine : heu.. je crois pas que ce soit le bon mot de passe, ptdr !!)(N/Spuffy: tu sors !)

Je prends un morceau de bloc-notes, et me prépare à noter tout ce qui me vient pour le craquer. J'essaie de multiples combinaisons, je suis persuadée que le nom ou surnom de sa sœur en fait partie. Mais cela ne suffit pas, ce n'est pas assez long. Je suppose, comme le dossier me concerne, qu'Edward en a fait allusion dans ce code. J'essaie tous les petits noms par lesquels il me nomme.

BellaLily
BellaAlice
AliceBella
LilyBella

Rien. Je suis têtue. Je continue, avec des variantes.

BellsLily
LilyBells

BINGO ! Bingo !

Je crierai presque de joie, mais je manque de temps.
Je recherche tout ce que je peux trouver sur Alec Volturi et l'agence Volturi. En particulier dans la région de Chicago.
Je tombe sur des photos de lui, et réprime un frisson d'effroi. Je résiste à l'envie de les fermer, et les étudie rapidement. Sur beaucoup, il est dans un restaurant italien qui fait sûrement parti de la compagnie Volturi. L'une d'elles retient mon attention. Elle montre Alec et Jane discutant devant l'enseigne d'un restaurant. Le Bella Donna. C'est donc là que je vais.

Je reprends la voiture d'Emmett, et fonce directement chez Sam. Je me gare derrière le bâtiment pour plus de discrétion. J'entre et file vers le studio chercher les armes qu'Edward y a caché. J'embarque tout ce que je peux, en en mettant dans le sac de sport, et un Glock vient se loger à ma cuisse. Mon couteau et un chargeur de balles trouvent leur place dans ma cuissarde. Je suis prête.
Je redescends en m'attachant les cheveux et croise Sam.

Merde je l'avais oublié celui-là !

_ Isabella, qu'est-ce que vous faites là ? J'ai appris pour Edward, heureusement il y a eu plus de peur que de mal.
_ Oui. C'est pour ça que je suis venue me changer et lui chercher des vêtements.

Il baisse les yeux sur mon sac. Il n'est pas si con, et a compris en un instant qu'il n'y a pas que des vêtements dedans.

_ Des vêtements, hein ? Je sais que les agents se sentent nus sans leurs armes, mais de là à en prendre un arsenal entier, c'est pas un peu abusé ?

Je ne réponds pas, et tente de lui passer devant. Il me retient par le bras, je me retourne, lâche mon sac par terre, et lui assène un violent coup sur la nuque avec la crosse de mon arme prise sous ma jupe. Il tombe assommé. J'enjambe son corps et je passe incognito jusqu'à la voiture. Et sans me presser en plus !
Je balance le sac sur le siège passager, enfile une paire de lunettes de soleil d'Emmett qui était dans la boite à gant. Je programme le GPS pour me rendre jusqu'au restaurant. Je suis les indications, me permettant d'insulter la voix de pouffiasse de l'appareil. Elle m'énerve avec ses « tourner à droite », « 100m tourner à gauche ». J'ai une envie irrésistible de lui arracher les fils. (N/Savine : si tu veux je t’aide !! lol !!)

Je me gare à proximité du restaurant et entre comme si je connaissais la place depuis toujours. Les gens me lancent un regard étonné. Je les ignore et m'installe à la table face à la porte.
Je sais qu'il viendra. Il va être mis au courant de ma présence, et ne résistera pas à venir me chercher.

_ Vous voulez quelque chose ? Me demande le patron de sa table au fond.
_ Un Expresso.

Il hoche la tête, peu ravi. En mettant la machine en route, il passe un coup de téléphone en Italien, pensant sûrement que je ne comprendrai pas.

_ Io è ! (elle est là) Tua moglié ! (votre femme)
_ ….
_ Bene boss.

Et il raccroche. Il me sourit en me tendant ma tasse. Je lui rends le sourire, et fixe le regard sur la porte. L'attente commence. (N/Savine : et l’angoisse aussi…*claque des dents*)
Quelques clients viennent et repartent. Les aiguilles tournent au ralenti sur l'horloge. Mon cœur s'emballe à chaque fois que j'entends un pas dans la salle.
Le patron m'observe, son regard erre souvent sur mes jambes. Je souris en moi-même en pensant à la réaction d'Alec s'il le voyait faire.

La porte s'ouvre, le soleil dessine en contre-jour sa silhouette, mais je la reconnais immédiatement.
Je me redresse, place un sourire sur mes lèvres, et le regarde avancer doucement.

_ Mi amor. Souffle-t-il en m'embrassant avec force. Deux ans que je te cherche, et c'est toi qui me trouve ? ! (N/Savine : beurk !!! je te soutiens Bella. Soit forte !!!)

Ses doigts se referment durement sur ma nuque.
Je ne peux plus reculer. Je suis prise au piège. Je n'ai plus qu'à avancer et prier le ciel qu'il croit à mes mensonges.
Que le spectacle commence.

EDWARD POV

J'ai un de ces mal de crâne ! (N/Savine : mon pauvre bébé !!! viens à la maison je te soignerais bien *sifflote*)
Ma tête est dans un étau, c'est comme si j'avais pris une cuite, les avantages en moins. Mes paupières sont lourdes, j'ai du mal à les ouvrir. Quand enfin j'y arrive, je suis aveuglé par la lumière qui m'entoure.
Mes idées se mélangent. Où suis-je ? Que s'est-il passé ? C'est quoi ce tunnel ?

J'entends la voix d'Emmett, je crois qu'il discute avec Rose, mais c'est flou. Qu'est-ce qu'il fout là ?
Et puis, le souvenir de l'accident me revient.
On m'a tiré dessus ! Mais ensuite, plus rien.

_ Edward ? Eddy, te revoilà enfin vieux ! Le coup de la Belle au Bois Dormant, ça suffit. Surtout que le Prince Charmant n'a pas voulu t'embrasser. (N/Savine : PTDR !!! Em, je t’aime !!)
_ Emmett ! Le rabroue Rosalie.

Me revoilà dans le monde merveilleux d'Emmett McCarthy. Y a quand même mieux comme réveil.

_ Pas si fort Em ! J'ai mal au crâne !
_ C'est étonnant quand une balle te frôle la tête ! Je savais que le casque lourd que je t'ai offert à Noël pourrait te servir !
_ Dis, Em, ce sera possible d'être aussi con ? Ou t'as pris des cours ? (N/Savine : je crois que c’est naturel !! lol !!)
_ Mon Eddy est de retour ! Chic alors !

Il se penche sur moi, et fait semblant de m'embrasser. Je le repousse de la main droite et la première vision claire que j'ai est Rose qui met une panette à Emmett. Ça m'arrache un sourire.

_ Merci Rose.
_ Je t'en prie.
_ Tu pourrais me redresser un peu, s'il-te-plait ?
_ Laisse mon infirmière tranquille et demande à la tienne.

Tandis que Rose s'exécute, je demande.

_ Où est Bella ?
_ Ah c'est bizarre, je te parle d'une infirmière, et tu me demandes où est Bella. Rit-il, mais je ne relève pas.

Y a que Emmett pour faire ce genre de commentaires. Je commence à être rodé.

_ Je vais la chercher. Elle est partie aux toilettes se rafraîchir.
_ Elle n'a rien ? M'inquièté-je.
_ En fait c'est simple. Quand tu t'es effondré comme une grosse merde sur ton volant, super Bella a pris les commandes. Elle t'a collé sur ses genoux. Veinard ! Et a pris le volant d'une main. Elle s'est engouffrée dans le parking du FBI. Elle a stoppé la voiture comme une pro. Rien à dire. Dix sur dix. Même pas de bosses sur la voiture mises à part les balles. Ensuite elle t'a extrait de la bagnole à genoux, t'a piqué ton flingue. Ça t'a l'habitude ! Elle a tué le chauffeur d'une balle dans la tête, et a canardé le deuxième qui sortait. Résultat deux morts, un blessé léger, toi, une voiture qui ressemble à du gruyère, mais sans bosses. Et une Bella au meilleur de sa forme. Toutes mes condoléances pour ta Volvo. (N/Savine : rapport fini, lol !!)

Mon cœur reprend un rythme normal à la fin de sa tirade. Et je souris. C'est bien Bella, ça !
J'ai hâte de la revoir. Elle me manque.

_ Comme Bozzo le Clown a fini de faire le con, moi je vais chercher Bella, et Em le doc.
_ A vos ordres chef Rose. Obtempère mon collègue.

Ce mec est une vraie merde devant sa gonzesse, comme moi du reste !
Ils quittent ma chambre, et je prends un instant pour assimiler. Ma tête est mise à prix. Ce coup-ci, ça y est. Même si Bella les a tués, il y en aura sûrement d'autres. Mais ce n'est pas ce qui m'empêchera de mener à bien ma mission. Je serre les poings, et sens quelque chose se froisser entre mes doigts.
Je regarde le papier plié en deux avec mon prénom marqué dessus. J'ai peur de reconnaître l'écriture de Bella.
Je le porte à mon attention. Mon cœur s'emballe encore, ma respiration s'accélère. J'ai peur d'y lire quelque chose qui va fortement me déplaire.
J'inspire à fond et ouvre le message.

Mon Edward,

Si tu es dans cet état, c'est entièrement de ma faute.
Je n'aurais jamais dû écouter mon cœur. Mon corps.
Cette douleur que je ressens au fond de moi est insupportable.
J'ai peur que tu meures
Même si les médecins m'ont affirmée le contraire.
Je sais que tu désapprouverais ce que je m'apprête à faire.
Pourtant il le faut, sinon tu ne seras jamais en sécurité.
Je vais donc rejoindre Alec, l'éliminer
Afin de désagréger l'organisation.
Je dois aussi sauver ma mère de cette brute de Aro.
Mais je ne pourrai pas le faire, tant que tu seras à mes côtés.
Je n'aurais pas la force de te quitter.
Edward, tu m'as apportée bien plus que tu ne le crois.
Tu as apaisé mon esprit tourmenté.
Tu as pris soin de moi comme personne ne l'avait jamais fait.
Tu m'as redonné le sourire.
Tu m'as appris à accepter mon passé.
Toutes ces choses que l'on a partagées
Jamais je ne pourrai les oublier.
Tu es pour moi l'unique lumière de ma vie.
Ces moments dans tes bras ne tomberont jamais dans l'oubli
Qu'importe ce qui se passe avec Lui.
Mon cœur et mon corps te sont acquis.
Même si la seule fin est certainement ma propre mort.
Je sais, tu penses que j'ai tort.
Sache que jusqu'à avant de te rencontrer,
Dans les limbes je vivais.
J'ai appris ce qui était la vie avec toi.
Et l'amour dans tes bras.
La seule chose que je peux te promettre
C'est que je t'aime.
Il y a un moment que je l'ai réalisé
Même si jusqu'à présent, j'ai été incapable de te l'avouer.
C'est la plus stricte vérité
Le seul souhait que je pourrais formuler,
C'est de pouvoir te le déclarer.
Je te le redis encore une fois.
Edward, je t'aime à jamais.
J'espère te revoir bientôt
Et c'est le cœur déchiré
Que je m'en vais
Régler mon passé.

Bella.
(N/Savine : oh putain !!! j’en ai les larmes aux yeux)
Je la lis. La lis. Et la relis jusqu'à la connaître par cœur.
Elle n'a pas fait ça. Je n'en crois pas mes yeux.
Pourtant elle m'aime. Et pourquoi me le dit-elle maintenant ? Au moment où je suis le plus faible sans pouvoir lui répondre. Au moment où elle retourne dans les bras de son bourreau. Depuis quand lui ai-je demandé de me sauver ? ! (N/Savine : tu la connais pas encore ?!)

La colère monte en moi. Je vais pour me redresser, mais les fils qui m'attachent aux machines me retiennent au lit. Je les arrache avec rage, tout s'affole, et je pose les pieds par terre. La tête me tourne, j'ai une nausée mais je prends sur moi, et sors de ma chambre, chancelant. Je suis un peu désorienté. Je cherche des yeux la sortie, et quand je repère une porte à l'autre bout du couloir, Emmett y apparaît avec un homme en blanc. Je n'ai pas le temps de faire un pas que mes jambes m'abandonnent et que je sens deux bras me rattraper avant que je heurte le sol. Il me ramène dans la chambre en me soutenant et me fait rassoir sur mon lit. Je tente de le repousser quand il essaie de mettre mes jambes dans le lit, mais d'une pichenette, il me fait basculer en arrière.

_ Pas si vite, Roméo. Tu vas la retrouver ta Juliette. Se moque Emmett.

Je me redresse, je lui collerai bien un pin mais je n'en ai pas la force.

_ Justement non ! M'écrié-je.

Il n'a pas le temps de répliquer, que Rose déboule dans ma chambre. Son visage est livide, c'est la panique !

_ Bella a disparu ! Assène Rosalie.
_ Je sais ! Tenté-je d'expliquer en prenant la lettre, mais Em me coupe
_ Comment ça disparu ? Elle est pas tombée dans le trou des chiottes, quand même ! ? Elle est pas épaisse, mais faut le faire ! (N/Savine : soit sérieux deux seconde Em s’il te plait !! pff !!)
_ Mais t'es trop con ou quoi ? J'ai cherché dans tout l'hôpital, et je ne l'ai pas trouvée! Elle n'est pas à côté d'Edward, donc elle a disparu. S'exclame Rose.
_ JE SAIS !

Enfin, ils se taisent.
Dieu ce que ça fait du bien. (N/Savine : tu m’étonnes !!)

_ Mais tu sais quoi ? Râle Emmett, ahuri.
_ Bella est partie tuer Alec Volturi. Elle m'a laissé ça.

Je tends la lettre. Rose la prend en premier.

_ Oh mon Dieu ! Et j'aurais dû le savoir ! Se fustige-t-elle.
_ Je suis mal. Se désespère Em une fois qu'il a lu la lettre.
_ On règlera ça plus tard. Pour le moment, il nous faut un plan.
_ Comment ça nous ?
_ Toi et moi, Emmett.
_ Dans tes rêves ! Je prends les choses en main.
_ Pour ce que ça donne quand tu prends les choses en main ! Donne-moi tes clés de voiture et ferme-la.
_ Pff ! Comme si j'allais te les donner ! J'y vais moi-même. Assure Emmett en commençant à chercher ses clés. (N/Savine : je crois que la suite ne va pas te plaire Ed :s)

Je le regarde faire avec impatience. Je sens le pire arriver.
Comme je le pressentais, Emmett grimace. Ce type est mort. Je vais me le faire !
Je tente de me dresser à nouveau, le médecin qui n'a encore rien dit fait un pas.

_ Vous n'espérez pas que je vais vous laisser sortir dans votre état ? Ce n'est pas une grave commotion, mais je vous garde en observation jusqu'à demain matin.
_ Toi tu commences par la fermer ! Grondé-je. Em, tes clés ? !
_ Euh...En fait...J'ai fait un câlin à Bella et il semblerait que peut-être que en fait euh...Je pense, je suppose...Que... (N/Live : on a du mal à croire qu’il s’occupe de la sécurité du pays… humhum…)(N/Savine : mdr !!)
_ Putain, Emmett ! Tu déconnes ! D'abord d'où tu lui fais un câlin ? Ensuite comment t'as fait pour te faire avoir comme un gosse de cinq ans ? On parle de Bella, là ! Pas de Porcinet ! (N/Savine : hey !! on ne dit pas de mal de Porcinet !!!)

Rosalie se place entre nous et tente de calmer le jeu.

_ Bon, les coqs quand vous aurez fini de jouer aux cons, on pourra peut-être passer aux choses sérieuses. Demande Rose, alors que le médecin se fout dans un coin et se fait oublier.

Vaut mieux pour lui, je crois.
La porte s'ouvre violemment avant que nous ne disions autre chose. Booth entre, suivi de Sam avec un pansement sur la tête. Mon boss est dans une de ses colères noires. Je ne sais pas pourquoi, mais je pense que nous sommes mal barrés.
Profil bas.
Je me réinstalle gentiment dans mon lit. Et j'attends que le ciel me tombe sur la tête. Pire ça ne sera quand même pas. J'ai déjà perdu Bella, alors le reste...

_ Ba alors t'as glissé sur le ring, Sam ? Se moque Emmett.
_ Non, sur Bella.

Je me sens blêmir à nouveau. Qu'est-ce qu'ils ont tous avec elle aujourd'hui ?

_ Qu'est-ce qu'elle a encore fait ? Demande Emmett. Notre moustique est vraiment intenable ! À croire qu'elle a chopé le Chikungunya. (N/Live : Pas sure que ce soit le bon moment mais ça me fait bien rire quand même… :p) (N/Savine : non je crois pas non plus mais c’est Emmett, alors…)

Booth lui lance un regard noir qui le stoppe tout de suite dans sa plaisanterie plus que douteuse.

_ Vous trouvez ça drôle McCarthy ? On a encore laissé partir une fille armée jusqu'aux dents dans votre bagnole, et folle par-dessus le marché pour retrouver son cinglé de mari, mafieux de surcroît. Si là on n'est pas dans la merde, on le sera jamais. J'accepte vos démissions avec joie et bonne humeur. Mais pour le moment, vous mettez le turbo et vous me la retrouvez avec un plan bien ficelé pour changer. Avant qu'on la retrouve avec une balle dans la tête sous un tas de cadavres.

Une chape de plomb s'abat sur la chambre.

_ Je vais chercher Jazz et dépose Rosalie et Alice chez les Cullen. Et deux ou trois agents en faction avec elles, histoire de garantir leur sécurité.

Étonnamment Rosalie ne dit rien. Elle est plus livide que jamais devant l'attitude si professionnelle d'Emmett. Mais une question me taraude de plus en plus.

_ Sam, a-t-elle dit quelque chose ?
_ Avant ou après m'avoir assommé ?

Je ne prends pas la peine de répondre, et il poursuit.

_ Elle n'a rien dit, mais j'ai bien senti que ce n'était pas la même que celle que tu amènes pour les entraînements.
_ Comment ça pas la même ? Demande Rose.
_ Elle avait une lueur différente dans les yeux, et vu sa tenue, elle avait de l'assurance, pas comme Isabella.
_ Isabelle. Souffle Rose.
_ Quoi Isabelle ? S'inquiète Booth.
_ C'est une de ses personnalités. La plus forte. Je pense que Bella a cédé la place à Isabelle pour mieux affronter Alec. Isabelle sait pertinemment que Bella n'aura jamais la force de supporter ce qui l'attend.

Je tombe contre mes oreillers. Je ne veux pas imaginer Bella dans cet état, je l'ai trop vue. Je refuse qu'elle vive ça à nouveau.

_ Ca explique l'aplomb qu'elle avait en quittant le studio. Remarque Sam.
_ Et ça veut dire qu'on est encore plus mal. Si Isabelle, sa personnalité forte, si j'ai bien compris, prend le dessus, on ne sait encore moins comment elle va réagir. On doit bouger le plus tôt et le plus discrètement possible.
_ Il y a toujours Renée dans l'équation. Isabelle ne prendra pas le risque de la perdre. Et puis Bella m'a bien dit qu'elle comptait suivre le plan qui avait été établi. Elle va chercher des preuves contre les Volturi avant de s'en prendre à Alec. C'est la meilleure façon pour Bella de se préserver. Assuré-je.

Même si je dois l'avouer cette idée me répugne, je ne peux que l'accepter. Rien que pour pouvoir lui demander des explications sur sa conduite envers moi. La prochaine fois c'est moi qui la frustre. (N/Savine : heu !! pas trop sure sur ce coup là mon gars !!)

_ Au fait, tant qu'on y est, Edward t'es mort. Annonce Booth sans transition.
_ Euh ? Ah bon ?
_ Toutes mes condoléances, Eddy. Ricane Emmett. (N/Savine : idem, lol)

Je désespère. Ce mec est un idiot fini. (N/Savine : mais non !!! c’est juste une impression… quoique !!)
Booth l'ignore totalement et reprend ses explications.

_ Te tuer maintenant reste la meilleure façon de te garder en vie.
_ Pourquoi pas. Si vous le dites, boss.
_ J'ai pas envie de te retrouver à la morgue la prochaine fois. Il a trouvé des tueurs professionnels, et ils ne toucheront l'argent qu'à ta mort. Autant que tu meurs pour de faux que pour de vrai.
_ Imagine le Come-Back !
_ Et Bella ? Paniqué-je.
_ Elle est partie d'elle-même, avant que je puisse lui expliquer. C'est peut-être mieux pour elle pour l'instant de penser que tu es mort. Il faut espérer qu'elle ait un moyen pour nous contacter comme la première fois, nous pourrons alors la soutenir. Pour le moment elle est seule. Je ne pense qu'à la sécurité de mes agents. (N/Savine : ben voyons !!!)

BELLA POV

_ Allons chez nous pour discuter plus à l'aise.

Alec me tend la main, et m'intime de le suivre. J'obéis. (N/Savine : ok Savine, reste calme. C’est pour le bien de tout le monde que Bella se fout dans une merde pas possible !!!!! *inspire, expire*)

_ Je peux garder ma voiture ? Demandé-je en la désignant.
_ Pourquoi pas. De toute façon, si j'avais voulu t'en priver, elle ne serait plus qu'un tas de cendres.

Il sourit, comme si c'était la blague du siècle. Je m'efforce de l'imiter. Soumise et fière de l'être.
La vengeance est un plat qui se mange froid.
Je prends la voiture, et le suis. Rapidement, nous sommes devant un portail électrique. Il s'ouvre, et je pénètre dans la propriété sophistiquée. Je repère déjà trois caméras avant même d'avoir atteint le garage. J'ai un frisson d'effroi qui remonte le long de ma colonne vertébrale, mais je me force à l'oublier. J'ai une mission. Je dois la tenir avant de rendre les armes.
Alec vient m'ouvrir la portière et prend mon sac avant moi. Je retiens ma respiration. Je sais ce qu'il va faire. Il a toujours tout dirigé, maintenant plus que jamais. Il ouvre mon sac, il fouille parmi les vêtements que j'y ai glissés, et tombe sur mon traitement.

_ Tu te drogues ?
_ Bien sûr que non.
_ Alors c'est quoi ?

Sa voix reflète sa colère, et son mépris. Je baisse les yeux, comme j'ai appris à le faire.

_ Mon traitement.
_ Pour ?
_ La schizophrénie.
_ Qui t'a dit que tu étais schizophrène ?

Il fait un pas vers moi. Son haleine balaye mon visage. (N/Savine : *retiens sa respiration* beurkkk !!) Je tremble de peur à nouveau. Un sourire s'étale sur son visage. Il reprend le contrôle, et c'est jouissif pour lui.

_ Depuis que j'ai été séparée de toi, j'ai vécu dans un hôpital psychiatrique. Ils m'ont bourrée de médicaments pendant longtemps. Avant de trouver ce que j'avais. Et depuis je suis obligée de suivre ce traitement, sinon j'oublie la réalité, et j'ai tendance à m'enfuir.

Je ne vois que du mépris dans ses yeux. Il réfléchit. Va-t-il me laisser mon traitement, ou pas ?

_ Si tu prends ce traitement, tu sais qui tu es ?
_ Ta femme.

Il sourit à nouveau. Je suis à deux doigts de m'évanouir à l'idée de ce qui lui vient à l'esprit.

_ Je vais te montrer mon bureau puis la maison.

Il prend mon bras et m'entraine à sa suite. Ses doigts s'enfoncent dans mes chairs et me blessent. Je retiens un cri de douleur. Me voilà de retour en Enfer.
Il me jette sur un des fauteuils, et pose mon sac sur son bureau. Je regarde autour de moi. Alec nous sert d'office un Bourbon, je grimace, j'ai horreur de ça, mais je fais bonne figure. Je n'ai pas le choix. Les baies vitrées laissent entrevoir le parc, des chiens d'attaque et des hommes armés. (N/Savine : charmant)
Vive l'ambiance ! Ça promet. La télé dans mon dos est en sourdine sur CNN.

_ Pourquoi ne reviens-tu à moi que maintenant ?

Sa question sonne comme un reproche. J'accepte le verre qu'il me tend, en bois une gorgée et manque de m'étouffer. Je dois faire attention à ce que je vais dire. Il sait pour Edward, il s'agit d'être cohérente dans mes mensonges.

_ Après qu'ils m'aient retrouvée sous ce tas de cadavres, ils m'ont emmenée à l'hôpital car j'étais blessée. À mon réveil je ne me souvenais plus de rien. J'ai fait deux hôpitaux psychiatriques quand la maladie s'est déclarée pour trouver un traitement adéquat. Après ma sortie de l'hôpital, j'ai été placée sous la surveillance du FBI.

Il me regarde avec attention, je sais qu'il cherche une incohérence qui lui permettrait de prendre encore plus de pouvoir sur moi. J'arrive au moment critique de mon récit. Il s'agit d'être la plus convaincante possible.

_ Ils voulaient attendre, je suppose, que je me souvienne de qui j'étais pour mieux m'utiliser dans leur affaire. J'ai mis du temps avant de me souvenir, et quand tu appelais, je ne comprenais pas. Tout m'est revenu quand ces hommes nous ont tirés dessus. J'ai échappé à la surveillance du FBI aussi facilement que pour un enfant de cinq ans, comme tu me l'avais appris. Et je suis venue te retrouver.

J'ose croiser son regard, mais mon visage est aussi impassible qu'il l'exige.

_ Comment m'as-tu retrouvé ?

Il tourne son verre entre ses doigts, observant le liquide qui s'y trouve.

_ J'ai fouillé dans l'ordinateur de l'agent qui m'hébergeait.
_ Ça c'est ma femme !

Je respire un peu mieux en entendant ça. Il me croit jusqu'à ce qu'il demande

_ As-tu couché avec cet agent ?

Surtout, ne pas répondre ni trop vite, ni trop lentement.

_ Oui.

Son regard me transperce comme deux revolvers. Sa colère transparait dans tout son être.

_ Bien sûr, tu ignorais à qui tu étais.

Le sarcasme est entier.
Je ne réponds pas, et baisse les yeux.

_ Tu n'as rien à dire ? Sa voix monte d'un ton.
_ En effet, je l'ignorais.

Je baisse la tête, attendant la sentence.

_ On réglera ça plus tard.

Le verdict est sans appel. Je vais en baver. Mais je suis assez forte pour l'endurer, ce n'est pas comme si je n'avais pas l'habitude.

_ Le programme est très intéressant aujourd'hui.

Il monte le son, et je reconnais la voix de Booth. Je me retourne. Il est devant un parterre de journalistes sur les marches du siège du FBI. Son regard est morne, sa voix monotone. J'ai peur d'entendre ce qu'il va dire. Je retiens mon souffle, mon cœur s'accélère.

« Aujourd'hui, à 19h34, l'agent spécial du FBI Edward Cullen a succombé à ses blessures à l'hôpital suite à une fusillade plus tôt dans l'après-midi dans le cadre de son travail. Nous présentons à la famille toutes nos condoléances et traquerons les responsables sans relâche. L'inhumation se fera dans un cadre familial, à la demande des proches. Le FBI a perdu l'un de ses meilleurs éléments. »

Alec rit, il jubile.

_ Et un de moins ! Te voilà libérée de son souvenir.

Je retiens mes larmes. Je savais que cette histoire se terminerait mal. Il me prend joyeusement dans ses bras, et m'embrasse durement. J'ai envie de le mordre, mon estomac se tord. Une douleur profonde m'assaille.
Edward est mort.

_ Ce bastardo ne te touchera plus jamais. (N/Savine : que tu dis...) J'ai investi de l'argent utilement en le tuant. Tu ne trouves pas ?
_ Si, bien sûr. Je me sens...Soulagée.

Il rit encore, et frappe dans ses mains. Je détourne le regard, et mordille ma lèvre inférieure pour mieux contrôler mes émotions.

_ J'aurais besoin d'aller me rafraîchir.
_ Oui, oui, vas-y donc ! Quelle impolitesse de ne pas te l'avoir proposé avant ! On aura tout le temps de se retrouver après, ma chère épouse. (N/Savine : dans tes rêves !! tu es plus prêt de te retrouver avec une balle entre les deux yeux qu’au pieu avec Bella. Et Bastardo toi-même !!)

Et c'est bien ce qui me fait peur. J'acquiesce quand même et m'éloigne aussi calmement que possible de son giron en suivant l'indication qu'il me donne.

J'ouvre la porte, la referme, et m'y appuie. Les larmes affluent, et je glisse le long de la paroi jusqu'au sol. Ce que j'ai fait ne servira à rien puisqu'Edward n'est plus là pour moi après. J'évite les sanglots, je ne peux pas laisser Alec se rendre compte à quel point ma douleur est profonde. (N/Savine : sois forte ma belle, tu peux le faire !!)

Relève-toi ! Relève-toi ! me hurle ma conscience.
Nous réclamons vengeance ! Exécute le plan. Ensuite peu importe pour nous. Il faut retrouver maman.

Je me relève, me passe un peu d'eau sur le visage. Mon regard tombe sur mon reflet dans le miroir.
J'ai le regard et le cœur vide. Je ne suis plus qu'un robot sans aucune émotion.
Je ferai ce qu'il y a à faire sans jamais plus m'impliquer directement. C'est comme si mon esprit était ailleurs et qu'il suivait de loin les gestes de mon corps.

Je ressors et retourne m'assoir près d'Alec. Il passe un bras par-dessus mon épaule. Je ne ressens rien. Je le laisse m'attirer. Il peut faire ce qu'il veut de moi, je m'en contrefous.

_ Figure-toi ma chérie, que j'ai prévu une soirée pour nous.
_ Vraiment ?
_ Oui. Un petit tour au cimetière demain soir.
_ Au cimetière ?
_ Oui pour enterrer ton amant.
_ Mon...Quoi ?
_ L'agent Cullen, bien sûr ! (N/Savine : inspire, expire.. zen Savine, zen !!)

Je me crispe, et ses doigts se serrent plus fort dans mon bras.

_ Veux-tu manger quelque chose ?
_ Non merci.

Rien qu'à l'idée d'avaler quelque chose, mon estomac se serre à nouveau.

_ Tu veux peut-être aller t'allonger ? Tu as eu une dure journée.
_ Oui. Tu as raison.

Même si je n'en ai pas vraiment envie, je n'y couperai pas. Il me tient par le bras, et nous fait nous lever. Il nous conduit jusqu'à l'étage par des escaliers en marbre blanc. Je m'accroche à la rambarde, respire un bon coup pour affronter mon destin.
On se dirige vers le couloir de droite, mais il m'indique celui de gauche.

_ Jane a ses appartements de ce côté.

Je hoche la tête. J'aurais peut-être dû embarquer la voix de pouffiasse d'Emmett !

_ Et ici, c'est notre chambre.

Il ouvre la double porte. Je m'attends presque à ce qu'elle grince. Un grand lit baldaquin recouvert de soie rouge sang l'orne. Un coin salon est de l'autre côté, près du grand bureau le long du mur.
Alors qu'il me dévore d'envie, je frissonne de dégoût. Il bave littéralement sur mon corps. Je réfléchis à toute vitesse avant qu'il ne s'attaque à mes vêtements et découvre mes petits secrets.

_ Mon traitement ! M'écrié-je, presque.

Il s'arrête juste en face de moi, je sens la fureur qui le transporte.

_ Ah oui, j'allais l'oublier !

Il appuie sur l'interphone près de la porte

_ Démétri. Pourrais-tu apporter le sac de ma chère petite femme dans la chambre ?
_ Tout de suite, Boss.

En entendant la voix de Démétri, je me sens un peu soulagée, même si mon cœur palpite dangereusement. Au moins j'ai la preuve qu'Alec ne sait toujours rien à propos de celui qui a pris ma virginité le jour de notre mariage. Démétri est toujours en vie et je me sens soulagée.
Il frappe quelques instants plus tard à la grande porte, et Alec l'invite à entrer. Je croise le regard de Démétri dans l'entrebâillement de la porte, la compassion et la compréhension s'y trouvent. Je baisse la tête, ne m'attendant pas à ce qu'il comprenne mon retour. Rapidement Alec le fait repartir, et les portes se referment sur nous. Je me sens plus opprimée encore qu'auparavant. J'étouffe.

Il me tend mon sac, et m'indique la salle de bain attenante à la chambre. Je m'y engouffre. Je regarde autour de moi et mes yeux se posent tout de suite sur la baignoire et les carreaux du socle. Je m'agenouille et tapote les carreaux de mes doigts. J'en trouve deux qui sonnent creux. C'est sûrement ceux qui servent au plombier en cas de fuite. Je sors mon poignard de la cuissarde, je l'insère dans un des joints et fais venir le carreau. J'ouvre le sac et me débarrasse de mes armes. Je place mon couteau dans le réservoir des toilettes en attendant de lui trouver une meilleure place.
Ensuite, je prends une seringue et une dose de mon traitement. Au passage j'observe la dernière piqûre qu'Edward m'a faite. Je ne peux m'empêcher de penser à lui. Mon cœur n'est plus qu'un trou béant dans ma poitrine.
J'inspire une grande goulée d'air, et rejoins la chambre. Alec est au téléphone et j'espère qu'il ne s'est pas rendu compte du temps que j'y ai passé.

Je vais m'assoir sur le lit et attends. Trop peu de temps à mon goût s'écoule quand Alec vient près de moi. Il pose une main sur ma cuisse alors que l'autre se balade dans mes cheveux. Il les défait et se penche pour les respirer. Il grogne, et cela déclenche un frisson de dégoût dans mon corps. Je sais qu'il prend cela pour du désir. (N/Savine : *pleure dans son coin à ce qu’il pourrait arriver*)
Il pousse sur mes épaules pour que je m'allonge et il se relève. Il attrape mes jambes pour ôter mes cuissardes l'une après l'autre. Je ferme les yeux, et fais autant abstraction que possible de ses doigts sur ma peau.
Sa joue remplace bientôt ses doigts, et il remonte lentement le long de ma jambe. Une fois à ma cuisse, il respire fortement ma peau.
_ Tu sens toujours aussi bon. Déclare-t-il.

Je déglutis difficilement et retiens un hoquet d'horreur.
Ses mains passent sous mon top, et malaxent durement ma poitrine à travers mon soutien-gorge. Il semble impatient, le tissu se déchire entre ses doigts. Il me relève simplement pour m'ôter mon soutien-gorge. Sa bouche parcourt mes seins, son bassin se frotte contre le mien et il me mord m'arrachant un cri, mes doigts s'accrochent violemment à ses cheveux.

_ Je sais que tu as toujours aimé ça.

Je retiens mes larmes, et prie pour que ça soit bientôt fini.
Il pose ses lèvres sur les miennes, ses mains se glissent dans mes chairs intimes. Je lutte contre l'envie de le repousser pour fuir prestement. Mon bassin bouge bien malgré moi, ce qui l'encourage à accélérer ses mouvements.
Il s'interrompt de lui-même et se redresse.

_ J'ai hâte que ce ventre me donne un enfant. (N/Savine : hein ? quoi ? dans tes rêves !!)

Un enfant avec lui ? Plutôt crever !
Cette fois, c'est fini. Il se déshabille, dévorant mon corps de son regard.

Laisse-moi assumer ça, Bella. Demande Isabelle.

Alec se couche sur moi, et j'abandonne tout. Isabelle prend ma place définitivement.

ALICE POV

Nous sommes tous rentrés à la maison avec le mort bien vivant.
Comment a-t-on pu en arriver là ? Je ne peux pas m'empêcher de m'inquiéter pour elle. Mais je comprends ses raisons. Elle aime Edward autant qu'elle haït Alec. Elle connait Alec et sait pertinemment qu'il ne le laissera pas en vie. Elle est partie pour régler son passé, sauver sa mère et revenir à la vie. Si j'en avais eu la possibilité, j'aurais fait de même. Alec est pour Bella, ce que mon bourreau fut pour moi.
Jasper serre ma main dans ses doigts, discrètement, et me ramène aux préparatifs que ma famille fait pour le pseudo enterrement de mon jumeau demain.

_ Booth a parlé d'un cordon de sécurité. Des agents devront être en civils pour parer à toutes éventualités. Commence Jasper.
_ Oui, Alec me paraît être le genre d'individu à venir à l'enterrement de son ennemi. Explique Carlisle.
_ De son ennemi ? S'étonne Rosalie.
_ Il prend Edward comme un concurrent direct. Le fait de s'en débarrasser signifie pour lui sa victoire renforcée par le fait que Bella soit de retour vers lui. Je suis persuadé qu'elle sera là aussi. Alec montrera ainsi à Bella sa pleine puissance. (N/Savine : c’est un malade ce mec !!)

Je vois mon frère se raidir en face de moi. Lui non plus ne supporte pas l'idée de Bella à la merci de ce dingue. Mais il n'a pas le choix. Personne ne l'a dans ce cas.

_ Edward tu seras où ? Tu nous feras le retour de la Momie ? S'excite Emmett. Ou un Zombie, c'est pas mal aussi ! Continue-t-il.
_ Ta gueule Em ! Je serai parmi les agents en civil.

Là il se tourne vers moi. Il réussit à m'arracher un sourire.

_ Tu m'aiderais à ne pas ressembler à moi ?
_ Ne pas ressembler à toi ? Ce n'est pas une question psychiatrique, ça ?
_ Psychiatrique, peut-être pas, mais physique sûrement.
_ Quand tu veux grand frère.

Je tends la main pour la lui serrer, pendant qu'Emmett en rajoute une couche sur la Momie.

_ Moi je trouve que ça lui irait bien les bandelettes. Ou vendeur de Hot-Dog...
_ Emmett ! Râlons-nous tous en même temps.
_ Roh ! Vous êtes pas drôles ! (N/Savine : non vraiment pas. Mon pauvre Em, personne ne te comprend !!)

Il croise les bras sur son torse et boude.

_ Pour en revenir à Bella, en allant chez toi, Edward, j'ai trouvé ton ordi allumé sur les photos de Volturi prises au restaurant Bella Donna. Je pense que c'est comme ça qu'elle l'a retrouvé. Il te manque des armes, et son traitement.
_ Tu avais donné combien de doses la dernière fois ? Demande mon frère à notre père.
_ Pas plus d'une dizaine de jours. Explique-t-il.
_ Donc nous avons ces quelques jours pour reprendre contact avec elle. Continue Jasper.
_ Si elle est là, demain, on fait quoi ?

Première question intelligente d'Emmett. (N/Live : C’est bien de le préciser !) (N/Savine :enfin un peu de reconnaissance)

_ Rien. Volturi sera trop proche et c'est trop dangereux de tenter quoi que ce soit contre lui.

Edward serre les poings. Un sentiment de peur me prend à la gorge. Je sais ce que Bella doit ressentir. J'ai l'impression de revivre ma propre situation. Quand on est traité comme une moins que rien, abaissée sans cesse, n'avoir aucun pouvoir décisionnaire sur sa vie et ses actions. Elle qui vient à peine de goûter à un semblant de liberté et à l'amour. Elle est obligée de tout renier, de se perdre à nouveau. J'ai peur qu'elle ne s'en sorte pas. Qu'elle craque. Qu'elle soit capable de mourir pour les anéantir.
Je connais mon frère, jamais il ne se pardonnera, ni n'acceptera ce qui risque de se passer. Déjà qu'il se culpabilise de ne pas avoir été là pour empêcher mon enlèvement, revivre ça maintenant même si c'est le choix de Bella doit le torturer profondément. La première fois qu'il aime, il est obligé de s'effacer devant un autre. Comment va-t-il gérer ça ? Je l'observe, je vois la haine, la souffrance, la vengeance et le désespoir dans son regard. S'il pouvait tuer ce Volturi de ses mains, il le ferait. (N/Savine : et moi donc !!)

Après quelques instants, Edward se prend la tête entre les mains et notre mère s'inquiète.

_ Tu devrais t'allonger Edward. Propose-t-elle.

Je souris, je sais que mon frère va nier, mais perdre.

_ Non, maman. Il y a trop de choses à faire avant de se reposer...

Qu'est-ce que je disais ?

_ Ta mère a raison, monte. Intervient notre père.

Pour donner plus de poids à ses paroles, il se lève et va chercher sa trousse.

_ Wow ! Edward je serais toi, j'irais m'allonger. Dis-je.
_ Alice a raison, t'as une commotion, et vu ta tronche, demain pas la peine de te grimer pour ton enterrement. En rajoute Rosalie.
_ T'façon un mort ça a toujours une sale gueule. (N/Savine :PTDR)
_ Merci Emmett pour ton intervention utile. Mais en attendant, Edward, il est temps que tu ailles te reposer. Grondé-je Emmett.

Edward se relève, virulent.

_ Et tu veux que je dorme comment, Alice ? La femme que j'aime est entre les bras d'un taré psychopathe doublé d'un pervers sadique, je suis bloqué dans cette foutue maison pendant je ne sais combien de temps ! J'ai qu'une envie, c'est de lui arracher la tête, et de lui faire subir tout ce qu'il a fait à Bella, en triple. Ce type est une raclure qui ne mérite pas de vivre. Même pas dans la merde de ses propres chiottes ! (N/Savine : ouais !! bien dit !!)

À peine a-t-il dit ça, qu'il vacille. Emmett se précipite avec Jasper pour le retenir.

_ En attendant, dis bonne nuit Edward. Se moque Em.
_ Mais tu comprends pas ! Hurle-t-il.
_ Mais si on comprend. Mais si tu veux avoir une chance de peut-être apercevoir Bella demain, tu dois dormir et récupérer. Le dispute Jasper.
_ Je vais te donner quelque chose pour dormir. Intervient mon père.
_ Je refuse ! S'outrage-t-il.
_ Dommage je ne te demande pas ton avis. Je suis médecin, et ton père alors écoute moi.
_ S'il te plait, Edward. Bella va avoir besoin de toi en pleine forme. Prends-toi quelques heures de sommeil et ensuite va défoncer leurs gueules à ces salauds ! Supplié-je.
_ Alice ! Ton langage ! Me reprend maman.
_ Des salauds resteront toujours des salauds ! Assèné-je en me levant. (N/Live : Et on applaudit Alice !!:p) (N/Savine : clap clap clap !!)

Je rejoins ma chambre en bougonnant. J'ouvre la porte et la claque violemment. Je m'effondre sur mon lit, la tête dans mon oreiller et me mets à pleurer. J'en veux au monde entier. Edward, Bella, Volturi, Booth, mon père ! Comment peuvent-ils être si détendus en sachant pertinemment que Bella vit l'horreur ?
J'entends à peine la porte s'ouvrir. J'ai envie de tuer celui qui arrive. Je sens le lit s'affaisser légèrement. Des doigts passent dans mes cheveux en pique. Je redresse un peu la tête. Jasper me sourit. Je renifle, et m'essuie les joues avec un petit sourire timide.

_ Tu veux en parler ?
_ Pour dire quoi ? Que tu fais un boulot de merde, et que tu es désolé pour ma meilleure amie, ce n'est pas la peine. Je le sais déjà.
_ Alice. Il y a aussi des choses positives dans mon boulot. Des gens qu'on sauve, des criminels qu'on enferme...
_ Et que fais-tu des filles qui restent enfermées plusieurs semaines avec un psychopathe ? Craché-je, hargneuse.
_ Je peux essayer de leur redonner goût à la vie.

Je reste bouche bée un instant.

_ Et comment tu fais ?

Je m'assois contre mes oreillers, encore un peu boudeuse. Il m'embrasse tendrement.

_ Comme ça. Souffle-t-il contre mes lèvres.
_ J'ai pas tout compris. (N/Savine :Alice !!!!)

Nous sourions, les yeux dans les yeux.
Il se penche vers moi lentement, et dépose doucement ses lèvres contre les miennes. Je m'accroche à ses cheveux blonds et l'attire encore plus vers moi. La chaleur de son corps contre le mien me réchauffe le cœur. Ses mains sont immobiles. L'une est sur ma joue, l'autre à ma taille. Mais j'ai besoin de plus. Je laisse glisser ma langue le long de sa lèvre inférieure lui en demandant l'accès. Sa langue danse avec la mienne. Nos langues partent dans une danse sensuelle et érotique. Nous nous abreuvons l'un de l'autre. Mes mains parcourent ses épaules musclées à travers le tissu, glissent le long de ses hanches et remontent le long de sa colonne vertébrale. Jasper s'immobilise et s'écarte.

_ Euh...Alice ? Je crois pas que ta famille accepterait. J'ai pas vraiment envie de me disputer avec Edward ce soir.

Mes doigts dessinent les traits de son visage. Il lutte pour savoir ce qu'il doit faire.

_ Ce qu'Alice veut, Alice obtient. Lui susurré-je. (N/Savine : et oui mon vieux on te l’avait déjà dit !! lol)

Je le sens frémir contre moi et je souris fièrement.
Il me rend mon sourire et cède. Ses lèvres reprennent le chemin des miennes avec passion. Ses mains passent la barrière de mon t-shirt et caressent la peau de mon ventre. Mon corps frissonne et je lâche un gémissement de bien-être. Mes mains s'attaquent déjà à sa chemise que je déboutonne avec attention. Sa peau se découvre au fur et à mesure et je me délecte de la sensation de sa peau contre mes doigts. Je peux sentir ses abdominaux bien dessinés et son torse musclé (Spuffy et Caro bavent, désolée tout le monde ! *Panne de clavier*). (N/Live : il a des arguments convaincants Jazz pour faire oublier les peurs d’Alice…) (N/Savine : rien d’autre à ajouter *bave en silence*)
Il a la chair de poule, je lui fais glisser sa chemise le long de ses épaules. Ses mains se font plus aventureuses et m'ôtent mon t-shirt qui finit aux pieds du lit. Bien décidée à obtenir ce que je veux, je défais sa ceinture et commence à déboutonner son jean.
Il passe ses mains sous mes reins et m'attire à lui au milieu du lit. Il me retire mon pantalon, et le jette au sol. Il remonte le long de mes jambes et parsème mon corps de baisers. Sa bouche picore désormais ma poitrine dévoilée, sa langue jouant avec mes pointes durcies. Je frémis entre ses doigts et les miens fourragent dans ses cheveux. Le bout de ses doigts frôle mon ventre et se dirige directement vers mon string déjà foutu depuis un moment. Il soupire de satisfaction, son index caresse mes lèvres intimes et se dirige vers mon clitoris. Mon corps se cambre et mes hanches se soulèvent pour réclamer plus d'attention.

_ Jasper. Soufflé-je.

Sa bouche se loge dans mon cou et l'embrasse, suçotant ma peau. Je m'évade dans ses bras, oubliant pour un instant tous mes soucis.

Je plonge ma main dans son boxer pour atteindre l’objet de ma convoitise. Jasper lâche un râle de plaisir. Son sexe est tendu à l'extrême, je sens malgré tout qu'il a une taille plus qu'imposante.

Je me délecte de ce toucher, appréciant sa douceur. Je sens un peu de liquide pré-éjaculatoire sortir.

Mes mains baissent son jean et son boxer. Jasper s'en débarrasse avec les pieds. Il se redresse légèrement et a l'air d'aimer ce qu'il voit. J'avoue que mes yeux ne se gênent pas pour le reluquer.

Au moment où on va enfin s'unir, Jasper stoppe et me regarde ennuyé.

Je ris, il semble outré.

_ Dans le tiroir de la table de nuit.

Il me suit dans mon rire, puis ouvre le dit tiroir et trouve l'eldorado. Une boite de préservatifs toute neuve. Il en sort un, le déballe et l'applique sur son membre. Il revient, cale ses mains de chaque côté de mon visage. J'écarte les jambes un peu plus pour lui permettre de s'insinuer en moi. Lui montrant aussi que je suis sûre de ce que je veux. Il est entre mes cuisses, sa verge frottant délicieusement contre mon intimité.

Je grogne d'impatience. Nos yeux se fixent au moment où il me pénètre doucement. Je m'accroche à ses épaules et me laisse submerger par notre connexion. Il débute ses vas et viens lentement m'emplissant totalement à chaque coup de reins. Mes mains se posent sur ses fesses et les pincent légèrement pour lui intimer d'accélérer.

Sa bouche reprend la mienne quand mes gémissements se font plus sonores. Ses intrusions sont plus intenses. Mes jambes s'accrochent à ses hanches lui donnant un meilleur angle de pénétration. Mon corps se cale sur le même rythme, me transportant un peu plus vers le bonheur absolu. Je sens mes muscles internes se resserrer contre son sexe. Ses geignements rejoignent les miens. Nous sommes proches de la délivrance. Dans un dernier coup de reins nous jouissons dans la bouche de l'autre, nos corps tendus à l'extrême.

Mes mains parcourent son corps, tandis que nous nous embrassons, le souffle court, le cœur battant d'un même tempo. Je n'ai jamais été aussi heureuse que maintenant.

Jasper roule sur le côté, et me prend dans ses bras. Je suis apaisée pour l'instant, et m'endors contre lui sereinement. (N/Live : Waow… Je veux la même chose quand je me fais du souci… *bave*) (N/Savine : un clavier, un shorty, etc… de foutu !! merci les filles !!!)

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