Bienvenu(e)s chez les Lémoniaques


Bienvenu(e)s chez les lémoniaques !!


Caro30 et Spuffygirl92 vous proposent la recette suivante :

Deux auteurs folles à lier, une dose de lemon très adulte (âme sensible s'abstenir), une cuillerée d'amour et d'action.
Mélangez bien !!

Vous obtenez Service schizo pour votre plaisir, une fiction de dingue? Oui c'est le mot.

Et vu que nous sommes complètement accrocs à Edward et Bella.
Voici le récit des délires d'un soir d'hiver...

lundi 6 septembre 2010

CHAPITRE 11

Coucou tout le monde !

On est de retour !

Des vacances assez productives en fait avec pleins d'idées...

Qui a dit Sadique ? Nous jamais ! ;)

Chapitre écrit vraiment à quatre mains. On a adoré faire ça.

On vous a même réservé une petite surprise !

11-

BELLA POV


_ Il y’a un os, Edward et pas au sens figuré. Nous surprend Emmett qui vient d‘arriver.


Carlisle se lève et emmène gentiment Esmèe dans la cuisine. Je n’aime pas mentir, et j’ai du mal à croire qu’ils le font.


Edward nous entraine dans le bureau de son père, il est tendu. Une fois arrivés dans la pièce, Emmett reprend la parole.


_ Voilà, Booth a reçu un très gros paquet au bureau, pour toi Bella, et quand il l’a ouvert, il y avait des ossements avec un mot. (N/Savine : ah !!! dégueux !!! beurk !!)

_ Et c’était quoi ce mot ? Demande-je toute tremblante.


Il sort un petit papier de sa poche et se met à lire.


_ « Poussière tu es né, poussière tu retourneras, en souvenir de ton père, mon Isabella. La place est libre. Dis-le à ton fils de pute d’amant ! ». (N/Savine : non mais oh !!! tu parles de qui comme ça espèce de *bip* désolé mais la fin de la phrase a été censuré…)


J’ai une vision d’effroi, mes jambes flageolent et je sens un trou béant s’ouvrir sous mes pieds. Comment a-t-il pu oser profaner la dépouille de mon père ?


_ Figlio di putana ! Bastardo ! vado ad ucciderlo ! *(je vais le tuer) (N/Savine : j’adore la poésie Italienne !!! mdr !!!)(N/Caro : ouais moi aussi ! lol)


Je me jette sur la porte bien déterminée à lui régler son compte une bonne fois pour toutes. Edward passe ses bras autour de ma taille, tandis qu’Emmett se poste devant la porte, les bras croisés. Je me débats férocement pour échapper à Edward mais il réussit à me bloquer contre le canapé. Je le regarde avec hargne. S’il continue, je vais me le faire!


_ Costaud le moustique ! Remarque Emmett en éclatant de rire.

_ Merci Em, c’est constructif. Commente Jazz, puis reprend. Mais où en sont les ossements ?

_ Le Boss a contacté une ancienne collègue : le Docteur Brennan, anthropologue judiciaire afin de déterminer si ce sont bien les restes de Charlie.

_ Quels sont les ordres, alors ?

_ On doit se rendre au bureau, Booth veut qu’on se concentre sur Alec, et la mission.


Alors, Edward me tient fermement par la main, et me traine littéralement vers sa voiture. Il va même jusqu’à attacher ma ceinture, et mettre la sécurité enfant à ma portière. (N/Savine : prévoyant le p’tit Edward. Mdr !!) Je croise les bras, verte de rage. Il sait que de toute façon, s’il me lâche, je foncerais sur Alec pour lui faire avaler ses dents. L’emprise d’Alec sur moi a assez duré, il est temps de clore le dossier et de regagner ma liberté. Quand il se met au volant, c’est tout juste s’il ne sort pas son pistolet afin de me braquer pour me garder en place.

Je m’accroche à mon siège, les yeux scotchés sur le compteur de vitesse. On va vite, très vite, encore plus vite que d’habitude. Edward a du coincer son pied sur l’accélérateur. Je ne vois ni feu vert, ni feu rouge. On passe, et c’est tout.

Quand on arrive devant le parking souterrain, Edward braque violemment. Je m’écrase contre lui.


_ Hum souvenirs, souvenirs ! Sourit Mary.


Edward tourne la tête vers moi.


_ Pitié les filles. C’est pas le moment ! (N/Savine : même pas drôle !!)

_ T’façon avec toi c’est jamais le moment ! Boude Mary.

_ Mais oui, c’est moi le méchant.

_ Méchant, non. Mais pervers pas assez. Ricane Isabelle.

_ Vos gueules. Disons-nous Edward et moi.


Je me prends la tête entre les mains. Je n’en peux plus. Edward sort avec l’intention d’ouvrir ma portière, j’en profite pour passer de son côté et sortir de moi-même. Il souffle et grogne, tandis que je le toise en lui tirant la langue.


_ Vraiment très mature !

_ Et toi, de me mettre la sécurité enfant, tu crois que c’est mature ?

_ C’est pour ton bien.

_ Ah bah merci ! Je lui tire la langue pour la seconde fois.


Edward lève les yeux au ciel en guise de réponse.


_ Bah quoi ? Faut bien que j’occupe ma langue puisque t’en veux pas ! (N/Savine : PTDR !!!!)


Il blêmit et est à la limite de s’arracher les cheveux. Que je suis affreuse avec lui ! (N/Savine : oui mais c’est parce qu’il le vaut bien ;) )

Edward s’éloigne de la voiture, je le suis jusqu’à l’ascenseur. Il l’appelle, et se tourne soudain vers moi. Je me retrouve plaquée contre les portes encore fermées, sa langue contre la mienne.


_ Je connais de meilleures occupations pour ta langue. Souffle-t-il contre mes lèvres. (N/Savine : OMG !!!)

_ Et moi donc. C’est quand tu veux. Au fait, y a pas un bouton arrêt d’urgence dans l’ascenseur ?


Edward reprend son souffle et murmure dans mon oreille


_ Je te promets de vérifier. Plus tard.


Il s’écarte alors, avec son sourire en coin accroché aux lèvres. Mes jambes flageolent encore, mais non plus de peur. Les portes de l’ascenseur s’ouvrent, et il me laisse entrer, avec une courbette. J’ai autant envie de l’embrasser que de lui taper dessus.

Nous nous plaquons chacun contre une paroi, évitant de nous toucher pour ne pas nous enflammer. Le temps ne m’a jamais paru aussi long pour monter jusqu’au bureau de Booth. Edward garde les yeux fermés, alors que je laisse mon regard errer, et que je me focalise sur la musique d’ambiance. Vraiment très nulle, mais au combien salvatrice dans ce moment délicat. (N/Savine : un peu d’Opéra pour passer le temps) (N/Caro : C'est tout à fait ça ! Vive NM)

Les portes de l’ascenseur s’ouvrent enfin, et nous nous jetons hors de l’habitacle. Inévitablement, nous nous retrouvons coincés dû à la même idée: fuir. Edward fait un pas en arrière et me laisse passer. Gentleman jusqu’à la pointe de ses cheveux si merveilleusement décoiffés.


Il me guide jusqu’au bureau de Booth. Il toque et ouvre la porte sans attendre d’autorisation. Nous nous retrouvons face à une image délicate. Booth et une femme sont étroitement assis sur le canapé contre la fenêtre. Edward attrape ma main, me fait faire demi-tour, et referme la porte. Il s’y appuie, avant d’y toquer à nouveau. Il passe une main nerveuse dans ses cheveux, alors que je suis à deux doigts d’éclater de rire. Après l’autorisation, nous entrons avec un sourire crispé.

Booth est nonchalamment assis sur son siège de bureau, alors que la femme est toujours sur le canapé, les jambes croisées. Elle est châtain, aux yeux bleus. Assorti à son jean, elle a un collier en pierres de couleurs différentes. Je me retiens de rire, je tente par tous les moyens de garder mon sérieux devant cette vision qui fut l’une des plus drôles de ma vie. En contraste parfait avec l’attitude tendue d’Edward.

Une seconde après, Emmett débarque sans aucune idée de ce qui vient de se passer. Il remarque simplement nos attitudes. D’un regard, je lui promets d’expliquer la situation plus tard. Edward me donne un léger coup de coude qui signifie « Arrête tes conneries ».

Booth prend la parole.


_ Isabella, agents Cullen et McCarthy, je vous présente le docteur Temperance Brennan.

_ Vous êtes celle qui écrit des bouquins. Complète Edward.

_ Cochons, les bouquins, Eddy ? S’enthousiasme Emmett. (N/Savine : j’adooorrreeee ce mec)


Je rougis, Booth s’étrangle.


_ Non des livres d’anthropologie judiciaire. Le reprend le docteur, d’un air naïf.

_ Rem ! McCarthy, sachez que l’intelligence ne nuit pas. Passons. Le docteur Brennan doit certifier que les ossements que nous avons reçus sont bien ceux de votre père.

_ Comment allez-vous vous y prendre? Ose-je demander, tremblotante.


Le docteur Brennan s’avance vers moi et commence


_ Les ossements du bassin nous apprennent qu’il s’agit d’un homme. La forme du crâne désigne un européen, et la marque qu’il y a à la tempe montre une blessure par balle. Il semblerait qu’une main ait été sectionnée d’un coup net et précis…


Je frémis alors qu’elle continue et part se perdre dans les détails. Je comprends un mot sur deux tellement je me suis déconnectée. Edward enlace ses doigts autour de ma main, plein de soutien.


_ Euh merci Bones. Ça ira.

_ Mais Booth ! Je…

_ Vous n’êtes pas avec vos fouines.

_ Vos fouines.. Sous-entend Emmett en contenant un fou rire.

_ Du calme McCarthy, Fouine comme Rat de labo…Scientifique…Geek…

_ Même pas drôle! Râle Emmett.

_ Nous sommes de vrais scientifiques, nous avons un raisonnement différent du vôtre. Notre QI dépasse largement la moyenne, donc les vôtres.

_ Sympa la meuf à Booth. Commente Isabelle. On doit bien se marrer tous les jours ! Comment s’appelle leur psy? Ils devraient peut-être penser à prendre rendez-vous avec le docteur Cullen. (N/Savine : PTDR !!! par pitié ne les faite pas taire, elles m’éclatent !!!)


Je place mes mains sur ma bouche, et supplie des yeux Edward de me faire taire.


_ La meuf?


Raclement de gorge de la part de Booth et Edward, et moi toujours aussi encline à exploser de rire.


_ T’as tout loupé, Em! Assure Mary.

_ Très intéressantes vos voix, Isabella. Directe, comme je les aime. Déclare le docteur Brennan.

_ Bones, par pitié, taisez-vous ! On essaie de travailler par ici. Vous n’avez pas le cul d’une ou deux fouines à botter, pour aller plus vite ?


Ils échangent un regard entendu.


_J’ai une analyse ADN à superviser. Rectifie-t-elle.


Sans un mot de plus, elle sort.


_ Sympa votre gonzesse, Patron. Rit Emmett.


Il reçoit un regard noir de sa part alors qu’Edward lui donne une tape sur la tête. (N/Savine : Aïeeeee) Il semble vraiment désespéré cette fois-ci.

Nous nous regardons en chien de faïence, puis Booth reprend la parole.


_ Isabella, le FBI compte sur vous.


Et merde! J’ai fait quoi encore?


_ Il faudrait que vous confirmiez que le message que nous avons reçu vient bien d’Alec Volturi.


J’inspire à fond avant d’accepter. Ça fait longtemps que je n’ai rien lu d‘Alec, et je ne suis pas sûr de vouloir m’en souvenir. Edward, quant à lui, se tend, comme toujours dès qu’on prononce son prénom.

Booth me tend une lettre emballée dans un plastique qui doit empêcher que de nouvelles empreintes y adhèrent.


« Poussière tu es né, poussière tu retourneras, en souvenir de ton père, mon Isabella. La place est libre. Dis le à ton fils de pute d’amant ! ».


J’observe l’écriture saccadée avec autant d’attention que possible. Mais au premier mot, je sais que c’est lui. Son sadisme et sa pugnacité ressortent dans ses mots et sa graphie. Je peux ressentir la haine transpirer de ce simple morceau de papier, reflétant son caractère prédominant. Des frissons de dégout parcourent ma colonne vertébrale et me donnent encore plus envie d’en finir avec mon futur défunt mari.

Je relève la tête et croise les regards de chacun. Ils attendent que je parle. Avant de me lancer, je fixe Edward dans les yeux, y prenant tout le courage et la force dont je vais avoir besoin.


_ C’est bien Alec qui a écrit ça. Il n’y a aucun doute possible.

_ On fait quoi alors ? Demande Emmett.

_ Dites à Withlock de trouver d’où a été posté le colis. Isabella, poursuivez l’entrainement. Agent Cullen, soyez deux fois plus sur vos gardes, on sait que le colis arrive de la région de Chicago.


Je frissonne de peur rien qu’à l’idée de savoir Alec si proche de moi.


_McCarthy, gardez un œil sur Rosalie Hale. Continue Booth sans se rendre compte de ce qui m’arrive.

_ On devrait peut-être y aller. Propose Edward en me prenant par le bras.

_ Si vous pouviez rester professionnel cinq minutes, ça changerait. Supplie Booth en nous ouvrant la porte de son bureau.


EDWARD POV


J’ai vraiment hâte que la journée se termine. Entre mon éloignement volontaire de Bella, notre réconciliation torride, l’entraînement, ma MERE, le colis et surprendre mon patron avec cette folle qui nous prend pour des abrutis, je crois que je vais devenir dingue. Sans compter que Bella a une envie irrésistible de se faire la malle pour aller buter Volturi. Si ça c’est pas de la journée de merde, je ne m’appelle plus Edward Cullen.

*****

On arrive à peine au studio que Sam nous a donnés comme planque, que mon père est déjà devant la porte à nous attendre. À mes côtés, Bella fronce les sourcils et se mord la lèvre inférieure de nervosité en le voyant. Je tente de la rassurer en lui prenant la main, mais elle me la retire et me lance un regard noir. C’est pas gagné. La sécurité enfant était peut-être de trop.

Nous entrons en silence, pleins de questions. Bella s’installe lourdement sur le lit, un oreiller entre les bras. Ça promet pour la suite ! J’invite mon père à s’assoir sur les tabourets de bar de la cuisine américaine.


_ Un café ? Un bourbon ? Une bière ?

_ T’as du bourbon ?

_ Euh non !

_ Bon bah ce sera une bière, alors. Rit-il alors que Bella grogne.


Nous l’ignorons royalement, et mon père me lance son petit sourire qui veut dire « Tu vas en baver, mon fils ». Je vide d’une traite ma bière à peine ouverte, désespéré et me demandant ce que je fais dans cette galère.

Pourquoi tant de haine ?


_ Je viens te parler de ta mère.


Je me tape le front avec la main, pince l’arête de mon nez. Je crois que la journée n’est pas finie.


_ Balance, p’pa. Je suis plus à ça près.

_ Voilà, ta chère maman vient de m’annoncer en me traitant d’idiot qu’elle était parfaitement au courant de notre job. Ça fait donc six ans que je passe pour un menteur stupide. Elle a donc réclamé la vérité, refusant de nouveaux mensonges de notre part.

_ Ok, bon courage papa.

_ Et un point pour Esmée, un ! S’enthousiasme Mary.

_ Et dans les dents pour le docteur Cullen ! Tout le monde dit Hourra ! Renchérit Isabelle.


Bella s’étouffe de rire dans son oreiller.


_ Il est beau le FBI ! S’esclaffe-t-elle.

_ Merci Isabella pour cette remarque constructive. Lâche mon père en se tournant vers elle.

_ Avec plaisir docteur Cullen. Répond-elle hargneuse.


Ça va chier pour les Cullen.

De mon côté, je tente de me faire oublier de Bella qui, je le vois, rumine sa vengeance.


_ Comment a réagi maman ?

_ Pas trop mal, elle comprend pourquoi on fait ce métier. Mais elle n’est pas rassurée pour toi.

_ Je sais me défendre.

_ Tu connais ta mère, non ?


Je passe ma main dans mes cheveux. Bien sûr, que je connais ma mère.


_ Mais elle apprécie beaucoup Isabella.

_ Cool, on a maman Cullen dans la poche !

_ Il semblerait. Confirme mon père, secouant l’index vers elle. En tout cas, plus que moi.


J’en connais un autre qui va passer un sale quart d’heure. Rien qu’à cette perspective, je vais me chercher d’autres bières dans le frigo. J’en propose une à Bella qui me tire la langue.


_ Y a pas que moi qui vais en baver, ce soir. Se moque mon père.


Bella croise ses bras sur sa poitrine, et hoche la tête d’un air entendu.

Seigneur dieu, protégez-moi ! (N/Savine : viens à la maison je te protègerais mon choupinet)


_ Blague mise à part… Commence mon père.

_ Pourquoi vous pensez que c’est une blague? Demande-t-elle.


Je déglutis difficilement. Je me fais l’effet d’un condamné à mort en sursis. Nous lui lançons un regard noir alors que mon père reprend


_ Dois-je vous demander comment vous vous sentez ?

_ Super bien ! On a retrouvé les ossements de mon père dans une boite, une folle dingue veut l’analyser sous toutes les coutures et couche avec le boss d’Edward, et mon mari veut trucider mon amant.

_ Et Edward a pas voulu nous prendre dans l’ascenseur. Se plaint Isabelle.

_ En effet, c’est vraiment un problème vital cette dernière partie. Bravo Edward !


Je m’étrangle. Si en plus mon père se paie ma tête, on est vraiment mal barré. Je vais finir par lui demander de me mettre sous Valium. J’en suis au point où je ne sais même plus comment réagir. Je vide ma bière. Aucun soutien dans c’te famille !


_ Pense à lui donner son traitement avant de la coucher. Me rappelle mon père.

_ Je suis assez grande pour le prendre toute seule. Et puis t’façon qui vous dit que je vais aller me coucher ?

_ Je n’en doute pas, Isabella. Répond-il, ignorant totalement sa dernière phrase.


Il se lève, et me donne un coup de poing affectif dans l’épaule en me souhaitant « bon courage » .


_ Toi aussi, papa avec maman.

_ Ne t’inquiète pas mon fils, ça sera bientôt ton tour. Je serais toi, je n’attendrais pas deux mois pour aller la voir, sinon tu es perdu.


J’acquiesce et il sort. Je ferme la porte derrière lui, et quand je me retourne, Bella me lance l’oreiller en pleine tête. Suivi d’un deuxième que j’esquive un tant soit peu. Je remercie le ciel que Sam n’ait pas mis de lampe de chevet à côté.


_ Ecoute, Bella…je…


Je m’interromps en la voyant se lever et me rejoindre, les poings sur les hanches. Elle pose son index sur ma poitrine


_ Edward Anthony Cullen, tu n’es qu’un con ! Non, un grand con !


Je déglutis à nouveau. Déjà j’ai évité la gifle. Du moins pour l’instant.


_ C’est pour ton bien, Bella. Tente-je de me disculper.

_ Mon BIEN ? Hurle-t-elle. Me mettre la sécurité enfant, tu crois pas que c’est un peu abusé ?

_ Je te connais, Bella. Si je t’avais laissée faire, tu serais directement partie tuer Volturi. On a un plan, et même s’il ne me convient pas, il faut qu’on le suive.

_ Je préférerais être directement au moment où je le tue.

_ Sauf que ce n’est pas le plan. C’est pas à toi de le faire. Occupe-toi simplement de trouver au plus vite des renseignements dont on a besoin pour te faire sortir de là.

_ Et tu recommences à jouer au protecteur. Si je veux être veuve par moi-même, je le serais.


Elle fait demi-tour et va s’enfermer dans la salle de bain. Je passe ma main dans mes cheveux, et souffle de désespoir. Je la suis, et entre quand elle retire son t-shirt. Je referme légèrement la porte, et m’appuie au chambranle.


_ Bella, je suis désolé de mon comportement. J’ai peur pour toi.

_ Promets de nous prendre dans l’ascenseur, et peut-être qu’on reconsidérera les choses. Boude Isabelle.


Bella ouvre en grand la porte et soutient mon regard, pleine de défi. Je soupire et promets. Après tout, c’est pas le pire chantage auquel j’ai eu droit.


_ Et si c’est maintenant, ça ira ?

_ Non. Maintenant, plus dans l’ascenseur, plus tous les jours !

_ Difficile en affaires, miss Swan !


Elle passe sa langue sur ses lèvres, suggestive. Mes yeux s’y fixent avec envie. Je suis à deux doigts de la plaquer contre le mur et de la prendre violemment. Je respire difficilement surtout que mon entre-jambe se manifeste, je durcis et j’ai la sensation qu’elle me teste.


Puis d’un coup elle saute dans mes bras, ses jambes s’enroulent autour de mes hanches. Sa langue glisse avidement sur mon cou, me procurant des frissons sur tout le long de ma colonne vertébrale.


Mon dos se retrouve plaqué contre le mur. Mes mains empaument ses fesses fermement. Elle redescend et s’attaque aux boutons de ma chemise avec empressement. Elle me rend fou.


Bella me fait pivoter, sa main glisse jusqu’à la ceinture de mon jean. Elle me pousse jusqu’au lit, mes mollets touchent le rebord et je tombe en arrière. J’en peux déjà plus, mon pantalon et mon boxer vont exploser sous la pression.


Elle se pose à califourchon sur mon entre jambe, finit de m’ôter ma chemise. Elle se redresse et fait coulisser mon jean jusqu’à mes pieds. Je suis en boxer et Bella commence elle aussi à se déshabiller, elle est en string.


Je m’assois sur le lit, elle me bascule sur le dos à nouveau.


_ Voilà Cullen, tu seras plus à l’aise pour dormir ? ! (N/Savine : hein, quoi !!!!! mais …) (N/Caro : mdr savine )


Que quoi ? Dormir ? Elle me dit quoi là ? DORMIR ! J’ai peur de comprendre !


_ Dormir ?

_ Bah tu t’attendais à quoi ? Tu pensais que j’allais coucher avec toi, après ce que tu m’as fait ? Nan mais t’es malade ?

_ Bella ? Je supplie. Tu peux pas me laisser comme ça !


Je montre mon érection.


_ Débrouille toi. Retourne chez ta mère, je pense que l’envie te passera ou alors il te reste toujours Madame cinq doigts, ce sera très instructif pour moi, je pense.

_ Espèce de sadique, tu m’as allumé !

_ Je sais ! Quant à toi rien que de te voir ça m’allume, alors maintenant tu vois ce que ça fait !


Sur ces mots elle se retourne en chien de fusil. Je colle mon érection contre ses fesses.


_ Dégage Cullen ! Dors !

_ Ton traitement ?


Espoir infime…


_ Je l’ai pris dans la salle-de-bain.


Réduit à néant !


La nuit va être encore plus horrible que cette Putain De Journée De Merde ! ! !


_ Bella. Je pleurniche.


Elle ondule son bassin sur ma queue, je gémis en cherchant à la prendre dans mes bras. Elle me donne un coup de coude dans les côtes.


_ Bonne nuit Cullen, fais de beaux rêves. (N/Savine : SADIQUE !!!!!)(N/caro : qui nous ? Non. Bella par contre...)


Je me tiens les côtes souffrant en silence, me tourne dans l’autre sens et tente de m’endormir en essayant de faire totalement abstraction de mon entre-jambe qui me hurle que je suis le dernier des cons.


A bravo Cullen, maintenant tu dors sur la béquille ! Me hurle mon sexe.


Il me parle à nouveau ! Devrais-je un jour discuter de cette petite spécialité intime ! ?


Ta gueule ! Plus j’y pense et moins j’oublie


*************


Après une journée de merde, dans la logique des choses la nuit l’a été tout autant ! Merci Bella ! Je l’aime, mais elle finira par avoir ma peau. L’aube est à peine levée que je suis déjà dans la cuisine à préparer du café. Je descendrais bien acheter des beignets, mais j’ai peur de laisser Bella seule. Après tout, sa sécurité est ma priorité. Volturi est trop près dorénavant, et je trouve qu’il l’aura bien assez tôt à ses côtés.

Égoïste ? Non !

Du bruit dans la salle de bain m’informe que Bella est réveillée. Je vérifie que la sécurité soit au maximum. Les rideaux ne sont pas fermés. Je les tire au moment où Bella franchit le seuil en trainant des pieds.

Je me sers une tasse de café fumante, Bella s’approche, et pose une main sur mon bras. Je tourne le regard vers elle. Elle tente un sourire entendu, mais je m’écarte d’elle en grognant.


_ On est de mauvais poils, ce matin ? Se moque Isabelle.


Je ne lui réponds pas. Nous nous mesurons du regard pendant un instant. Puis nous nous jetons l’un sur l’autre, assoiffés. Je passe mes bras autour de sa taille, et la presse contre mon torse. M’enivrant de son arôme. Je suis incapable de lui résister, elle est ma plus grande faiblesse, mais peut-être aussi ma plus grande force.

Bella arrache déjà les boutons de ma chemise, et mon sexe trop heureux de s’exprimer me hurle de me laisser faire. Je la pose sur le plan de travail, et me rends compte qu’elle est nue sous son peignoir. Je le fais glisser sur ses épaules et défais le nœud. Le peignoir tombe autour de ses hanches, et je me délecte de cette vision paradisiaque. Ma bouche s’aventure sur ses jolis mamelons tendus à l’extrême rien que pour moi. Ses doigts me libèrent enfin de mon jean et boxer. Je finis de l’enlever avec mes pieds. Ma langue descend inexorablement jusqu’à ses seins, en même temps que ma main trouve ses plis intimes. Bella avance ses hanches encore plus proche du bord, et tire sur mes cheveux.

J’honore sa magnifique poitrine. Ses ongles s’enfoncent dans mes épaules et nous gémissons en même temps. Mon pouce appuie sur son clitoris. Nos lèvres se retrouvent, Bella se presse contre moi. Nos corps se moulent à la perfection. Mon sexe demande grâce, Bella répond à son appel silencieux et le recouvre enfin de sa main. J’expire un soupir de bonheur. J’attends ça depuis hier, j’en ai même rêvé. Comme je le dis toujours dans les disputes, le meilleur c’est la réconciliation.


Bella frôle ma queue avec délicatesse, je vais mourir si elle continue ainsi à me faire languir.


_ Bella…ma voix n’est qu’une supplique.

_ Oui. Répond-elle espiègle. Un problème Cullen ?

_ C’est toi qui risque d’avoir un problème si tu ne continues pas.


Enfin elle resserre sa poigne sur Little Cullen, et débute un merveilleux va et vient. Je suis à la limite de perdre la tête. Je décide de lui infliger le même traitement. J’enfonce deux doigts en elle, elle s’arque-boute en criant mon nom.


Mes doigts se meuvent avec facilité dans son intimité luisante, mon index et mon majeur sont recouverts de cyprine que je porte à ma bouche pour m’en délecter. Bella gémit et serre encore plus fort ses doigts sur ma hampe, et me branle vigoureusement.


Vengeance !


Je replonge dans son vagin avec force et elle colle ses hanches contre ma main en rejetant sa tête en arrière, si je dois défaillir ce ne sera pas seul !


Mon autre main enserre la taille de Bella pour l’empêcher de basculer. Ma bouche dévore ses lèvres gonflées de plaisir.


Elle raffermit sa prise sur mon sexe et accélère. J’en peux plus. J’écarte encore plus ses cuisses, ôte ses mains de moi et la pénètre d’un seul coup. Elle crie sous mon intrusion. Je geins aussi.


Jamais je ne pourrai me lasser de lui faire l’amour. Ma bouche mordille son cou, j’évite tant que possible de lui laisser des marques, même dans nos moments les plus intimes, IL nous gâche la vie.


Mon sexe entre en elle et en sort avec aisance. Bella s’accroche désespérément à mes épaules, enfonçant ses ongles. Me griffant à sang.


Notre étreinte est passionnée, sauvage, je l’aime et je tente par tous les moyens de lui faire partager ce que je ressens.


Mes mains se posent sur ses fesses pour imprimer le mouvement. Bella hurle littéralement de plaisir. J’halète, je deviens fou. Bella me repousse, je ne comprends plus. Elle se retourne et m’offre sa croupe, j’ai peur de comprendre, enfin non pas du tout finalement. On ne l’a fait qu’une fois mais… (N/Savine : OMG !!!)


Je la prépare doucement insérant mes doigts humides en elle. Elle se cambre, gémit et je n’en peux plus. Elle colle ses fesses au plus près de mon sexe.


Je présente mon sexe à sa petite entrée et m’enfonce doucement, sans précipitation. Je refuse de lui faire du mal, mais je me sens tellement bien ainsi. Mes mouvements sont doux, mes vas et viens se font de plus en plus profond au fur et à mesure, tandis que mon pouce caresse amoureusement son clitoris.


Bella donne un coup de bassin plus fort, nous faisant crier.


_ Plus vite Edward !


J’accède à sa demande, trop content de pouvoir lâcher la bête. Elle frissonne, se cambre, je sens mon sexe se faire comprimer. J’appuie plus fortement sur son clitoris et Bella jouit.


_ Edwardddddd !


Au moment où Bella se resserre sur ma queue. Mon orgasme me terrasse violemment, et je m’effondre sur ma douce en hurlant son prénom.


Je l’embrasse, je caresse doucement son clitoris le temps qu’elle recouvre ses esprits. Nos corps se soulèvent face à nos respirations désordonnées. Mon cœur fait des bonds dans ma poitrine. (N/Savine : il fait super chaud ici. Je sais pas pour vous mais moi…) (N/caro d'après Spuffy c'est la faute à la canicule ! DD)


JASPER POV


J’ai mal partout. Dormir sur le canapé n’est franchement pas une sinécure.

Je pose mes pieds par terre, mon dos a du mal à suivre. Je m’étire en grimaçant, je suis tout ankylosé. Au-dessus, les pas d’Alice se font entendre. Esmée et Carlisle étant déjà partis. Je me redresse, et vais tout de suite à la cuisine me préparer un café. Avec Alice au réveil, mieux vaut être opérationnel dès le début.

Le petit lutin dynamique entre un instant plus tard en trainant des pieds. Nous nous fixons, immobiles.


_ Bonjour. Souris-je.

_ Pas un bonjour. J’ai rêvé d’os toute la nuit, avec Emmett qui se prenait pour un cannibale.


A oui, je vois.


_ Café ?

_ Noir.


Je me tourne pour la servir. Je la sens s’installer autour du comptoir central. Nous buvons en silence, avalant les Pancakes que sa mère a fait avant de partir. J’étudie ses soupirs, je dois rester veiller sur elle temps que les Volturi ne seront pas hors d’état de nuire. Autant dire pas maintenant.

Soudain, elle pose violemment sa tasse sur le comptoir et me fixe. Je sursaute, et attends la suite avec inquiétudes.


_ Les explications, c’est pour la Saint Glinglin ?

_ Quelles explications ?

_ Ne faites pas l’innocent, Jasper Withlock ! Je veux et j’exige de TOUT savoir sur cette histoire d’os ! (N/Savine : t’es dans la merde Jazz !!)


Là je suis mal. Emmett nous a expliqués l’affaire hier soir. Booth ne m’a rien dit pour faire face à cette situation particulière. Alice s’impatiente. Je prends une grande inspiration, et vais pour me lancer quand Alice m’interrompt


_ Ne pense même pas à me raconter que tu n’as pas le droit de m’en parler. Sinon je mords.


Ça a le mérite d’être clair, net et précis. Sans bavure. Digne d’une Cullen.


_ Je ne comptais pas te mentir. Commence-je. Enfin, arrondir les angles, peut-être…

_ C’est-à-dire ?

_ Les ossements sont ceux du père de Bella.

_ Ah ouais, quand même. Il est mort de quoi ?

_ Assassiné par le mari de Bella.


Je la vois changer de couleur. Elle s’assoit lourdement sur le tabouret près d’elle. Je me précipite pour la soutenir. Mes bras s’enroulent autour d’elle. Sa tête se pose délicatement contre mon épaule. Les larmes affluent pendant un instant.

Sa détresse me fait mal. J’aimerais prendre sa douleur et la garder pour moi. Je la serre encore plus contre moi. Je sèche ses larmes et embrasse son front.


Quand les sanglots se sont espacés, Alice quitte mes bras et monte prendre une douche. Je range le petit-déjeuner, retape le canapé. Tout pour ne pas penser à Alice sous la douche. (N/Savine : pervers !!)J’essaie de me focaliser sur Edward, en me disant que s’il était capable de lire dans les pensées à ce moment très précis, je serais déjà aussi mort que Charlie Swan.

Je sors de mes pensées au moment où je sens qu’on me tapote l’épaule. Je me retourne, sur le qui-vive, prêt à sortir mon arme si nécessaire.


_ Alice ! T’es malade ! On t’a jamais appris à ne pas tapoter l’épaule d’un type armé ?

_ Pas vraiment, non. Désolée. Mais je pense qu’il faut qu’on parle.


Mon sourire se fane en entendant la fin de sa phrase.


_ De quoi ? J’arque un sourcil.

_ De nous. Et de l’autre jour chez toi.


Gloups.

Sujet délicat.


_ Si tu attends des excuses, je te les ferais. Et je te promets que plus jamais ça ne se reproduira…


Je n’ai pas le temps de dire autre chose. Alice s’est jetée sur mes lèvres, ses bras autour de ma nuque. Je reste figé, interdit. On rembobine ?


_ Tu ne veux pas m’embrasser ? S’inquiète Alice en s’éloignant.

_ Je…Oui…Non ! Au contraire…Mais…Ton frère, ton père, ta mère…J’ai un doute. Vingt-huit ans c’est jeune pour mourir.

_ Je me fiche totalement de ce qu’ils pensent. Si Alice veut, Alice obtient.


Là je reste choqué. Je lui saute dessus, ou je l’attache et je la bâillonne ?

Non pas attachée !


_ D’accord, oui, pourquoi pas ? Je devrais peut-être me promener avec un gilet par balles, dorénavant.

_ Ça ne les regarde pas. Si je veux être avec toi, ils n’ont rien à dire. Sinon ils ont à faire à moi.

_ Il n’y a pas que ta famille. Il y a aussi les risques de mon métier. Tu vois bien avec Bella et Edward. Il faudrait que tu assumes le fait de ne pas savoir où je suis, et ce que je fais, sans poser de questions. En seras-tu capable ? (N/Savine : heu.. bonne question)


Elle grimace, et je souris. Nous savons que ce n’est pas dans son genre de ne pas poser de questions.


_ Pour toi, j’en serai capable. (N/Savine : bonne réponse. Lol !!!)


Ça me touche, même si je sais pertinemment qu’elle en est incapable. Je tends la main vers elle, et caresse sa joue de mes doigts.


_ Donc, concrètement, on fait quoi ? Demande-je.

_ Pour vivre heureux, vivons cachés. Sans compter qu’il y a d’autres chats à fouetter.

_ Tu n’as pas tort.

_ Alors ?


Alice me sourit. Et j’acquiesce.

En un instant, j’ai à nouveau le petit lutin dynamique devant moi. Elle sautille partout, établissant une liste de choses à faire. Shopping. Galerie d’art. Shopping.

J’ai peur.


_ Le stress me fait devenir hyperactive. Se justifie-t-elle quand nous passons la porte d’entrée.

*****


BELLA POV


J’en ai marre, j’en peux plus de taper sur tout ce qui bouge ! De tirer sur toutes les cibles de la Terre.

Je suis courbaturée, j’ai mal partout.


_ Je veux un câlin du beau gosse du FBI. Pleurniche Mary en sortant de chez Sam.

_ Courage, la journée est presque finie. Bientôt t’auras autant de câlins que tu veux.

_ Vrai ? Cochon ou classique ? Insiste Isabelle.

_ Je suis ouvert à toutes propositions. Sourit Edward de son sourire en coin.


Mon cœur fait un arrêt avant de repartir deux fois plus vite. J’y pose la main, Edward m’interroge du regard.


_ Les filles du calme, laissez mon cœur tranquille avec vos bêtises. Supplie-je.

_ Qui a dit que c’était des bêtises ? Demande Edward en m’ouvrant la portière.


Je lui lance un regard noir. Il veut ma mort ou quoi ?

En m’asseyant, ma main caresse son torse. Je passe ma langue sur mes lèvres. Il n’y a pas que moi qui aies à souffrir de ses insinuations.


_ Ok, un point partout. Souffle Edward en passant sa main dans ses cheveux.

_ Tu comptais pas gagner contre nous trois, quand même ?

_ Qui c’est les meilleures ? C’est nous ! Qui c’est les meilleures ? C’est nous ! Chantonnent Mary et Isabelle.


Nous ricanons, alors qu’Edward démarre.

Il prend la direction du bureau de Booth, où le docteur Brennan a des choses à nous dire. Je me mordille la lèvre, retenant des gémissements quand Edward, malencontreusement, passe le bout de ses doigts sur ma cuisse au moment de passer les vitesses. Nous échangeons un regard complice quand je pose ma main sur le haut de sa cuisse. Pinçant délicatement sa peau à travers le jean alternant avec une caresse.


_ Si tu continues, je m’arrête en pleine rue.


L’effet de sa voix rauque remonte le long de ma colonne vertébrale, mon boxer est déjà foutu. Merci Edward.


_ T’es bon pour nous racheter des strings. Assure Isabelle.

_ Des quoi ?


Il tourne un regard hésitant vers moi. Je baisse les yeux vers ma jupe et la remonte


_ Je te parle de ça.


Il déglutit avec difficulté.


_ De toute façon, je te préfère sans.


Une détonation retentit.

Notre trajectoire dévie vers un magasin.

Edward s’effondre sur le volant.

Je le tire sur mes cuisses.

J’attrape le volant, et braque violemment. Je redresse notre courbe, afin d’être le plus droit possible sur la route. Je repère le bâtiment du FBI et défonce la porte du parking sous-terrain. Je tire le frein à mains et braque le volant. La voiture se soulève de mon côté avant de s’immobiliser.

J’ouvre la boite à gants et saisis le Glock qui s’y trouve. Je scanne les environs. Une fois sûr que tout danger est écarté, j’ouvre ma portière, et me laisse glisser. Ma main transpire autour de l’arme. Je tranche la ceinture d’Edward avec le couteau que j’ai toujours dans ma botte et le tire à terre par les épaules près de moi.

Je le couvre de mon corps quand j’entends les balles siffler autour de nous.

Je redresse la tête, et vise entre les deux yeux du conducteur. Sa voiture s’encastre dans un poteau. Avant que le second ne sorte, je me relève et l’exécute de deux balles dans la tête.


_ Edward ?


Je me dirige vers lui, et m’accroupis, inquiète de ne pas l’avoir vu se relever.

Je tourne sa tête vers moi.

Ma main devient moite.

J’arrête de respirer, et les larmes affluent à mes paupières.

J’observe ma main rougie par le sang d’Edward. (N/Savine : OH NON !!! dit moi pas qu’c’est pas vrai !!! pas lui !!!!!!)


Isabelle et Mary me crient de réagir. Je ravale mes larmes. Deux bras s’enroulent autour de moi et une voix murmure dans mon oreille


_ Une ambulance arrive, Isabella.

*****

ESMEE POV


Concentration. Concentration.

Voilà ce que je me dis depuis ce matin. Même si j’avais des doutes depuis des années sur les activités de mon cher et tendre et de mon fils, en avoir la confirmation en fait quand même une chose difficile à accepter. Savoir que mon mari et mon fils risquent leur vie chaque jour que Dieu fait me retourne l’estomac. Je ne peux m’empêcher de m’inquiéter pour eux. Je sais pertinemment pourquoi Edward a choisi cette voie, même si son choix est noble, ça n’en reste pas moins un métier dangereux.

Même si ce métier dangereux a apporté l’amour dans le cœur de mon fils. Cette situation est quand même difficile à gérer pour lui. Il a beau le cacher, je le connais suffisamment pour savoir qu’il est amoureux pour la première fois. Isabella n’y est pour rien et ne devrait pas payer pour les erreurs de ses parents. A cause de cela, elle est une jeune fille qui a besoin de se reconstruire. Et je sais que mon fils est parfait dans ce rôle-là. Comme il a soutenu et aidé sa sœur, il fera de même pour sa petite-amie. Isabella mérite d’être heureuse, et encore plus depuis que j’ai appris qu’elle et Alice s’étaient soutenues pendant l’internement de ma fille. Je sais parfaitement qu’Isabella est l’unique amie de ma fille, avec Rosalie. Et que malgré tout ce bazar, elle rend heureux mon fils, et ma fille. (N/Savine : Sainte Esmée priez pour nous) (N/Caro : Amen !)


Un coup de téléphone retentit. Je me saisis de mon portable, et lis le numéro de Carlisle qui s’affiche.

Je décroche.


_ Oui, mon chéri ?

_ Descends. Jasper est en bas, il t’attend. Je t’expliquerai tout quand je te verrai.


Sa voix est tendue. Quelque chose de grave est arrivé.


_ Que s’est-il passé ?

_ Esmée, s’il-te-plait.


Il ne dit rien d’autre. Et ne dira rien.

Nous raccrochons, et je rassemble mes affaires. Jasper ouvre ma portière. Je m’installe et jette un œil interrogateur vers lui.


_ Je n’en sais pas plus que vous. Dit-il avant même que je pose la question.

_ Où allons-nous ?

_ A l’hôpital.


Face à cette nouvelle, je panique. J’ai eu Carlisle au téléphone, ça ne peut donc être qu’Edward. Mon cœur de mère se serre et je crains le pire pour lui.

Les larmes roulent sur mes joues, j’essaie de me contenir, je n’ai aucune certitude, que des doutes. Mais mon instinct me dit que c’est ça. J’ai peur.


Nous sommes déjà devant l’hôpital. Je sors rapidement et suis Jasper vers les Urgences. Nous passons la porte, je repère Carlisle qui parle avec un homme en costume noir et une cravate ainsi qu’une boucle de ceinture excentriques.

Non loin, sur les fauteuils, se trouvent Isabella et Alice dans les bras l’une de l’autre. Isabella est couverte de sang.

Je fais un pas, et les bras de Carlisle me retiennent avant que je tombe d’inanition.

Pas mon fils, pitié. (N/Savine : Pleure aussi)


_ Je suis désolée. Pleure Isabella en nous rejoignant.



NOTE: Ne nous tuez pas, sinon vous n'aurez pas la suite, NAH!


N: Savine : Je ne vous tuerais pas pour le moment mais vous ne payerez rien pour attendre. Tu sais ce qu’on dit de la vengeance ?? sinon super chap les filles comme d’hab ;)


Voilà un nouveau chapitre de clos, pauvre Edward. Comme on est méchante...enfin si peu...


Des revendications, ? Des hurlements ? Des insurrections ?


Exprimez-vous, on est prêtes à les recevoir !


Pour le teaser vous n'avez qu'à vous inscrire comme membres ici. Nous mettrons le prochain le plus vite possible.


Ciao bisous à dans quinze jours.


Bonne rentrée !


Spuffy et Caro

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